1. |
LARUE
03:01
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Une rue
Des briques
Le ciel est si bas qu’il nous étrique
Ce soir encore la même équipe
Que faire de nous dans ce décor
Des bars
Toujours les mêmes
Finies les surprises que de l’ennui
C’soir on veut rire, chanter et claquer
Nos verres sur le pavé au pied des bourges du quartier
Sur le chemin de nulle part
Sur les trottoirs
On rêve de Lille en feu
On n’a que notre gueule dans une flaque de désespoir
La nuit
On s’enfonce un peu plus
Toujours rien trouvé de mieux
Que des cannettes en 50
On cherche la lumière et la fête
On trouve que la bagarre et des stigmates sur nos têtes
Avec un peu de chance on va s’incruster chez machin
On va mal nous regarder, on va s’barrer les poches pleines
Sur la route du retour
NLK sur les murs
Sur le chemin de nulle part
Sur les trottoirs
On rêve de Lille en feu
On n’a que notre gueule dans une flaque de désespoir
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2. |
CTRLN
02:14
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Tu voudrais adoucir les mœurs
Taire les envies d’se mordre
Danser sur ces territoires
Tu pleures des larmes de pisse
La gorge profondément
Bouchée par quelque chose
Profond dément
Envie de cracher
Mais pas sur toi
Envie de gerber
Entre tes bras
La gorge profondément
Bouchée par quelque chose
Profond diamant
Contrôle haine
Contre qui tu te venges
Contrôle haine
Ton autre être imprenable
Contrôle haine
Mais qu'est-ce qui te déranges
Contrôle haine
Tous ces anges qui t'étranglent
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3. |
POUSSIERES
04:16
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Je veux pas rentrer
J’ai senti l’épée
Le paratonnerre
Maintenant je mens
La terre me soutient
Même la tête en l’air
Chouf les caméras
Et la pesanteur
Finalement m’allège
Funambule dans la vase
Danse sur une corde sensible
Délier nos peurs
Hontes et sortilèges
Je regarde les miens
Je les vois m’aimer
Je ne sens plus rien
Je pars en fumée
Je suis imbibé
D’essence et la flamme
Qui brûle dans mon corps
Embrase mon coeur
Ou la corde raide
Ma décision, mon sort
À laquelle je tiens
M’agrippe et me serre
Je suis déjà mort
Je n’veux plus rentrer
Et je vous emmerde
Si tu me regardes
Comme un étranger
Oui c’est fait exprès
Pour qu’on me croit fou
J’ai la peau en cendre
Et le cou brûlé
De toute ta bonté
Tant de corrections
Que l’on a vissées
Pour calmer ma haine
Souffrance et tristesse
Toutes les mises en garde
Et toute la raison
Dont on s’est servi
Pour ne pas bouger
Contre ces prisons
Desquelles on s’arrange
Si t’en as les moyens
Mais j’ai tant d’amour
Et je suis si seul
Ce monde nous détruit
C’est une voix qui l’a dit
À force de pourriture
D’aigreur et de fange
Je t’aime comme tu es
Et je me regarde
Assumer tes vices
Unissons nos vies
Du haut d’une poutre
Ou à la branche d’un arbre
Isolé en cellule
Les cachetons ou les flammes
Ils ont volé nos vies
Et ils comptent nos morts
Pendant qu’on les chiale
Faiblesses comme on dit
Sans s’en satisfaire
Et sans s’y complaire
Tout ce qui va pas
Nos ventres trop machin
Ou pas assez truc
Ne plus être seuls
Quand c’est trop la merde
Je ne vois plus rien
J’ai les yeux fondus
Des larmes d’éther
Brûlent mes pupilles
S’envolent et s’abîment
Se mélangent au sang
Forment des latrines
Détendu comme un âne
Sur un court de tennis
J’incendie le jour
Adieu à la pisse
Etincelle flambant neuve
Sculpture de guerre sociale
Dans cette ville bourgeoise
Le bien être et l’ennui
Un ravage ambulant
Cultivé dans l’angoisse
De nos sourires plombés
Plus que quelques dents
Qui tirent mon chapeau
À la rue du château
Et rongent mes chaînes
À travers ces barreaux
Où un brin de paix
Caresse ma peau
Où un brin de paix
Caresse mes os
Et renaître poussières
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4. |
LESNUITS (Tchao Pantin)
03:03
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Quand les nuits sont trop longues
Quand le sang tourne en rond
Dans les vapeurs d’essence
Y a des rêves qui s’embrument
Des envies qui se balancent
Et des moteurs qui fument
Besoin d’un voyage à défaut d’amour
Besoin de se perdre plutôt que souffrir
Besoin de courage à défaut de bravoure
Besoin d’exorciser la violence d’un souvenir
Besoin d’un virage à défaut d’un détour
Besoin d’accélérer plutôt que s’enfuir
Quand les r’mords grillent le coeur
Quand la mort fait trop peur
Dans la ville qui se referme
Y’a de l’alcool dans les veines
Du feu sous l’épiderme
D’la poudre aux yeux qui baigne
Besoin d’une image à défaut d’un discours
Besoin de bouger plutôt que subir
Besoin d’un peu d’humour à défaut d’un message
Besoin d’se défendre plutôt que gémir
Besoin d’éclairage à défaut du jour
Besoin d’une amitié plutôt qu’se démolir
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