La comparaison est assez éloquente ! Aujourd’hui nous faisons face à une hausse sans précédent des prix du café… notre consommation va devoir évoluer. C’est pourquoi avec Woodster nous travaillons déjà avec un café de qualité dit café de spécialité qui prend en compte ces enjeux climatiques dans la manière d’appréhender les sols, les arbres, le travail… pour une qualité gustative tasse après tasse ☕️
Co-fondateur & CEO chez Belco I Nous accompagnons les torréfacteurs et les chocolatiers engagés vers un sourcing durable de café et de cacao I Co-skipper de l’Equipage pour le Climat : cap sur la Route du café 2025
Nous sommes en 1970. Un Français consomme en moyenne 120 litres de vin par an. Mais cela va changer : En seulement 50 ans, les Français vont diviser leur consommation par 3. Et réorganiser complètement la production viticole. Cette histoire bien connue de la fin du gros rouge qui tâche au profit de productions de qualité, dans des volumes plus réduits et à des prix plus élevés, c’est précisément ce qui attend le café. Nous n’en avons pas conscience, mais nous buvons du café comme nous buvions du vin en 1970 : en grandes quantités, pour une qualité globalement médiocre et à un prix dérisoire. Mais cela va changer. Cela va changer car les prix du café vont exploser au cours des prochaines années : l’adaptation des modèles agricoles au changement climatique et aux enjeux écologiques va réduire la production. En parallèle, les coûts de main d’œuvre vont augmenter. Par la force des choses, nous allons nous habituer à payer plus cher pour boire du café. La bonne nouvelle, c’est qu’en contrepartie, nous allons apprendre à apprécier des produits plus complexes, à distinguer les saveurs et les arômes. Nous allons soutenir des exploitations plus petites et des producteurs attentifs à la qualité. Nous allons nous passionner pour les terroirs, les origines, les variétés. Nous allons financer le changement vers une culture en agroforesterie, sans pesticides ni déforestation. Et nous n’hésiterons plus à mettre 15 ou 20€ dans un bon paquet de café plutôt que de boire un demi-litre par jour de jus de chaussette qui tâche. Comme pour le vin, nous allons apprendre à consommer moins mais mieux. C’est un modèle qui fait envie non ? PS : ce post est le troisième d’une mini-série de 4 posts sur l’avenir des prix du café. Pour être sûr de voir passer le prochain, likez-le et suivez-moi.