JOBO Interim

90% des emplois en Côte d'Ivoire se trouvent dans le secteur informel. Et vous les croisez tous les jours. 🚗 Ils sont commerçants, artisans, conducteurs de bus, coiffeurs, réparateurs, techniciens. C'est paradoxal car ils incarnent notre économie, mais n'ont pas d'existence légale auprès de l'État. 🇨🇮 D'après l'Institut National de la Statistique, 60% du PIB de la Côte d'Ivoire est généré par le secteur informel. Sans contrat de travail, ces travailleurs n'ont donc ⤵️ -pas accès à une protection sociale ; -pas de droits légaux accordés aux travailleurs formels ; -et surtout pas la capacité de se projeter dans le temps. Le secteur informel représente un véritable défi à plusieurs dimensions. 💰 L'État, de son côté, doit assurer la transformation du secteur informel pour pouvoir lever les impôts auprès de ceux qui travaillent. 👷🏿 Les travailleurs, pour se protéger et accéder à des emplois correctement rémunérés et durables. 🏢 Et surtout les employeurs, qui rencontrent une instabilité permanente quant à la qualité et à la disponibilité de la main-d'œuvre qualifiée, l'imprévisibilité fiscale, et la difficulté d'accès à certains marchés. Chez JOBO Interim, nous accompagnons les entreprises dans le recrutement de profils qualifiés, fiables et formels, en les déchargeant de toutes les contraintes administratives. Quels sont, selon vous, les principaux intérêts pour une entreprise d'accompagner cette transformation du secteur informel ? N'hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires. Photo credit: Vincent Tremeau /World Bank

En Côte d'Ivoire, trouver un emploi est un véritable parcours du combattant. 💡 À moins d'être recommandé par une personne de confiance. Le réseau personnel, qu'il s'agisse d'un ami, d'une connaissance ou d'un membre de la famille, est souvent la clé pour sécuriser une opportunité professionnelle. Cependant, à grande échelle, ce modèle n'est pas viable. Il favorise ceux qui ont des connexions, laissant de côté de nombreux talents. Avec le développement du pays et les projets qui s'accélèrent, les entreprises ont un très fort besoin de main-d'œuvre ⤵️ -Dans le secteur de l'industrie -Dans le secteur de l'hôtellerie -Dans la construction, par exemple 🇨🇮 D'après une étude de l'ONU Migration, le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre en Côte d'Ivoire est estimé à 27 %. Cela signifie qu'une part significative de la population en âge de travailler est soit sous-employée, soit inactive, malgré le dynamisme économique du pays. Ce paradoxe révèle un déséquilibre entre l'offre et la demande sur le marché du travail. 🏗️ Les entreprises, de leur côté, ont un besoin urgent de talents qualifiés et fiables pour accompagner leur croissance. Elles recherchent des employés capables de contribuer à long terme, tout en assurant la stabilité et la qualité de leurs prestations. Les travailleurs, eux, aspirent à des emplois stables, formels et justement rémunérés, mais une grande majorité (environ 94 %) des emplois se trouvent encore dans le secteur informel. 📲 C'est dans ce contexte que JOBO Interim intervient. Notre mission est d'accompagner les entreprises en Afrique de l'Ouest vers les talents dont elles ont besoin pour se développer. Nous nous concentrons sur trois aspects essentiels : -Des talents formés. -Des talents recommandés. -Des talents avec des contrats bien formalisés. En particulier, les travailleurs « cols bleus » en Côte d'Ivoire, qui occupent souvent des postes manuels, jouent un rôle fondamental dans le tissu économique du pays. 👷🏿 Nous savons les accompagner, les former et les recommander en toute confiance aux employeurs, répondant ainsi aux besoins des entreprises tout en offrant aux travailleurs des opportunités formelles et stables. Si vous souhaitez en savoir plus sur nos talents et sur ce que nous pouvons faire pour votre entreprise, n'hésitez pas à me contacter en message privé. Crédit photo : Jeune Afrique

Les méthodes traditionnelles de recrutement ne sont pas efficaces. Il est donc nécessaire d'innover et de repenser ces méthodes en Afrique de l'Ouest. La solution pourrait résider dans une approche inversée, centrée sur les compétences plutôt que sur le CV. Au lieu de chercher des emplois, nous analysons les compétences requises pour chaque métier. Parmi les compétences clés : - la capacité à se repérer dans le temps, - le souci du détail, - la ponctualité. 🇨🇮 En Côte d'Ivoire, l'adéquation entre les compétences des travailleurs et les besoins du marché de l'emploi est un enjeu majeur. Une étude menée par l'Agence Française de Développement (AFD) révèle une importante inadéquation entre les compétences disponibles et les emplois, avec un taux d'inadéquation de 75,87 %. Les principales formes d'inadéquation identifiées sont la suréducation (61,38 %) et la sous-compétence (59,19 %), touchant en particulier les diplômés de BTS, de Licence, de Maîtrise, ainsi que les individus occupant des emplois sans contrat formel. 💡 La formation technique et professionnelle est un moyen efficace pour pallier cette inadéquation des compétences. Le gouvernement ivoirien a instauré un « Référentiel des emplois et des compétences (REC) ». Il vise à améliorer la connaissance des emplois par les agents de l'État, puis à fournir un guide pour identifier les emplois nécessaires à la réalisation des missions de l'État. Chez JOBO Interim, nous sommes convaincus qu'on ne recrute pas un individu uniquement sur la base des intitulés de postes occupés par le passé. Notre approche consiste à déterminer d'abord les compétences nécessaires pour un métier spécifique. 👩🏽💻 Ensuite, grâce à notre algorithme de correspondance, nous évaluons et associons ces compétences aux profils des candidats que nous avons préalablement testés. Cette méthode permet une mise en relation efficace entre les compétences des candidats et les exigences précises du poste à pourvoir. Quelles sont les compétences que vous regardez en premier lorsque vous recrutez un travailleur ? ⤵️

Les conditions de transport à Abidjan sont extrêmement difficiles. 🚗 Les employés doivent faire face à des trajets très longs et épuisants. Par exemple, le bus 52 met environ trois heures pour parcourir 15 km de Cocody à Abobo, en tenant compte des embouteillages et des travaux routiers. Cette situation conduit à une fatigue importante chez les travailleurs dès leur arrivée sur leur lieu de travail. Dans certaines administrations publiques et entreprises, il n'est pas rare de voir des employés dormir dans les escaliers ou derrière les guichets, épuisés par ces trajets difficiles. 🇨🇮 Le système de transport en commun n'a pas suivi l'expansion rapide d'Abidjan, résultant en un nombre insuffisant de véhicules et des informations peu fiables sur les lignes et les temps de transport. Les coûts de transport représentent également une part importante du budget des ménages, surtout pour les plus pauvres. En réponse à ces défis, la Direction Générale de l’Économie (DGE) en Côte d'Ivoire prépare une enquête trimestrielle de conjoncture dans le secteur du transport routier ⤵️ L'objectif est de fournir des informations fiables pour aider l'État et les acteurs du transport à prendre des mesures efficaces pour le développement du secteur. L'état actuel du système de transport a un véritable impact : - sur leur santé mentale - sur leur degré de fatigue - sur le coût de la vie - et sur le retard des travailleurs ivoiriens, souvent fréquents. La sécurité reste également une préoccupation majeure, notamment en ce qui concerne les risques d'accidents. Pour atténuer ces problèmes, des initiatives comme celle de JOBO Interim, qui s'efforce de limiter les offres d'emploi à des positions situées à moins d'une heure de trajet du domicile des candidats, sont essentielles. En parvenant à réduire l'impact négatif des problèmes de transport sur le bien-être et la productivité des travailleurs, nous améliorons clairement l'efficacité opérationnelle des entreprises. Quelles sont selon vous les autres initiatives qui pourraient contribuer à diminuer ce problème ?

En Afrique de l'Ouest, tout le monde a envie de travailler. Pourtant, le nombre de jeunes sans emplois ni formation est énorme ⤵️ En 2019, une enquête nationale sur l'emploi en a répertorié 2 300 000, rien qu'en Côte d'Ivoire. Trouver un emploi est un véritable parcours, semé d'embûches, tant financières que logistiques. 🌍 Contrairement à d'autres régions du monde, l'Afrique de l'Ouest souffre de l'absence de plateformes centralisées d'offres d'emplois, à l'image d'Indeed en France. Dans ce contexte, disposer d'un réseau personnel et professionnel devient une nécessité plutôt qu'un avantage : 👉🏾 Les opportunités d'emplois sont fréquemment communiquées via le bouche-à-oreille, et lorsqu'on ne bénéficie pas de son propre réseau, tout devient beaucoup plus compliqué. Par ailleurs, l'immense majorité des offres d'emplois sont à pourvoir dans les hypercentres des villes, où le coût de la vie est plus élevé. Pour accéder à ces zones, les candidats doivent souvent débourser des sommes non négligeables qui s'ajoutent au coût global de la recherche d'emploi. 💰 Sans parler du temps et du coût nécessaires pour se déplacer, comme je l'évoquais dans une précédente publication. Tous ces freins à la recherche d'un emploi privent de nombreux individus des protections sociales et les contraignent malheureusement à rester dépendants de l'économie informelle. 🌍 La recherche d'emploi n'est donc pas seulement une question de compétences ou de qualifications, mais aussi une lutte contre des obstacles financiers et structurels considérables, ainsi qu'un besoin d'adaptation aux évolutions rapides du marché du travail. Chez JOBO Interim, nous essayons également de lever ces freins. Nous mettons l'accent sur la flexibilité et l'adaptabilité, identifiées comme des compétences clés pour l'avenir, et encourageons la formation continue et le développement des compétences pour mieux répondre aux exigences changeantes des emplois. Quels sont selon vous les principaux freins à lever pour améliorer l'accès à l'emploi en Afrique de l'Ouest ?