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Histoire et patrimoine

Autos à hélice


jerry-lee
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Messages recommandés

Le 05/04/2024 à 14:26, jerry-lee a dit :

Petit rappel des célèbres Hélica.

 

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Là, c'est déjà du sérieux, avec une protection en cas de bris de l'hélice. Reste à savoir si les ventes ont amorti le brevet...

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Le 07/04/2024 à 10:46, jerry-lee a dit :

Mais ici aucune protection !

Hachoir public !

 

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Difficile de faire plus basique. Quel "accessoire" pourrait-on enlever sans condamner cet engin à l'arrêt? Il semble même ne pas avoir de freins!

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Le 07/04/2024 à 11:52, Gardner-6LW a dit :

Difficile de faire plus basique. Quel "accessoire" pourrait-on enlever sans condamner cet engin à l'arrêt? Il semble même ne pas avoir de freins!

Il suffit de faire tourner l'hélice dans l'autre sens !!!

 

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Le 03/05/2024 à 14:17, jaffreric a dit :

Vue sur un site de mobylette, pas plus d'info:

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Le moteur a l'air assez conséquent pour la taille de l'engin!

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Bede aerocar.

 

Jim Bede était un concepteur prolifique de ce qu'il espérait être des avions « en kit » à faible coût qui rendraient l'aviation accessible au grand public.

Comme beaucoup de concepteurs d’avions, Bede s’est essayé à d’autres choses.

En 1981, il conçoit la « Bede Car », une automobile dotée d’une hélice propulsive carénée. Les performances revendiquées étaient assez spectaculaires : 120 mpg (2L / 100) à 90 kmh, avec une vitesse de pointe respectable de plus de 100 mph (160 kmh).

Le véhicule de 980 lb (445 kg) est propulsé par un moteur de moto Kawasaki modifié : quatre cylindres de 1 000 cc, refroidi par air, 80 HP, qui entraîne une grande hélice intégrée à l'arrière du châssis de la voiture. Le moteur est monté à l'arrière et il est relié à l'hélice par un arbre de transmission court. Pour les trajets urbains la propulsion est assurée par un moteur électrique.

La voiture mesure 17' 6" (5,33 m) de long, empattement de 114" (2,90 m), 4' 6" (1,37 m) de haut, 5' 9" (1,75 m) de large et peut accueillir quatre personnes. Le coffre à bagages se trouve sous le capot avant. Le châssis est constitué d'un alliage d'aluminium aéronautique rempli de mousse de polyuréthane. La mousse durcie à l'intérieur du cadre, Bede a déclaré qu'il absorberait plus d'impact qu'un cadre en acier. Le prototype est équipé de freins à disque et d'une suspension à jambes de force oléo (amortisseur à huile) de type aviation.

Le prix prévu pour les modèles de production était de 5.000 $ (en 1982).

Malheureusement, le prototype n'a jamais répondu aux attentes, le projet a été abandonné et il semble perdu à jamais. Bede connaîtra cependant plus tard un succès avec le très unique Autocycle BD-200 (Litestar-Pulse), un véhicule profilé à base de moto à auvent coulissant fermé à deux roues avec roues stabilisatrices.

 

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Le 04/06/2024 à 17:38, Gardner-6LW a dit :

Où donc est l'hélice?

Au centre de la calandre, mais il faut bien zieuter!

 

Et elle n'est pas tournante, et n'a non plus aucune fonctionnalité...

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Une autre hélice qui n'entraîne pas la voiture, mais qui est quand même utile et non uniquement décorative, c'est celle de la Voisin C6 Laboratoire de 1923 (déjà évoquée ici en page 5).

Cette hélice mue par la vitesse du véhicule entraîne selon les sources la pompe à eau ou bien la dynamo.

 

Images complémentaires.

 

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Le 04/06/2024 à 18:18, Le Cheetah a dit :

À mon avis c'est une hélice gadget qui se met à tourner avec la vitesse.

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Crosley Station-Wagon.

Vue sous cet angle, elle est encore plus laide (avis personnel bien sûr).

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Le 04/06/2024 à 19:05, Gardner-6LW a dit :

Vue sous cet angle, elle est encore plus laide (avis personnel bien sûr).

L'intérêt de cette petite Crosley n'est pas sa beauté mais sa rareté et son originalité à contre-courant des grandes marques américaines des années 50  bayer.gif.ed3303f04749cb81fd60627c7b20447d.gif

 

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Le 05/06/2024 à 10:46, Straton a dit :

L'intérêt de cette petite Crosley n'est pas sa beauté mais sa rareté et son originalité à contre-courant des grandes marques américaines des années 50  bayer.gif.ed3303f04749cb81fd60627c7b20447d.gif

 

Tout ce qui est rare est cher, et tout ce qui est cher est beau?

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Sky Commuter de Boeing, voiture volante.

 

On dirait quelque chose comme des Jetsons croisés avec Battlestar Galactica (la version brillante et stupide des années 70, pas la version de 2004), avec un air de Thunderbird-4 pour l'aspect. C'est l'un des trois prototypes construits à la fin des années 1980 par les ingénieurs de Boeing avant l'annulation du projet.

Contrairement aux "voitures volantes" précédentes et qui ressemblaient plus à un véhicule normal avec des ailes rajoutées, le Sky Commuter a été conçu à partir de zéro comme un avion pour un usage personnel quotidien, une sorte d'équivalent en aviation de la Volkswagen, si l'on veut.

Un moteur à turbine à gaz propulse trois ventilateurs via un arbre d'entraînement provenant d'un hélicoptère pour un décollage et un atterrissage verticaux... avec la poussée déplaçant le Sky Commuter le long du sol ou dans les airs.

Le véhicule pouvait théoriquement naviguer à 135 km/h sur une distance de 360 km.

Nous insistons "théoriquement" parce qu'en dépit des affirmations de ses créateurs selon lesquelles le Sky Commuter aurait effectué plusieurs vols d'essai réussis, il n'y a pas de photos, pas de séquences de films et pas de témoins hors de la compagnie.

Inscrit aux enchères chez Barret-Jackson, il s’est vendu 71.500 dollars aux États-Unis.

 

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Le 07/06/2024 à 09:07, jerry-lee a dit :

Sky Commuter de Boeing, voiture volante.

 

On dirait quelque chose comme des Jetsons croisés avec Battlestar Galactica (la version brillante et stupide des années 70, pas la version de 2004), avec un air de Thunderbird-4 pour l'aspect. C'est l'un des trois prototypes construits à la fin des années 1980 par les ingénieurs de Boeing avant l'annulation du projet.

Contrairement aux "voitures volantes" précédentes et qui ressemblaient plus à un véhicule normal avec des ailes rajoutées, le Sky Commuter a été conçu à partir de zéro comme un avion pour un usage personnel quotidien, une sorte d'équivalent en aviation de la Volkswagen, si l'on veut.

Un moteur à turbine à gaz propulse trois ventilateurs via un arbre d'entraînement provenant d'un hélicoptère pour un décollage et un atterrissage verticaux... avec la poussée déplaçant le Sky Commuter le long du sol ou dans les airs.

Le véhicule pouvait théoriquement naviguer à 135 km/h sur une distance de 360 km.

Nous insistons "théoriquement" parce qu'en dépit des affirmations de ses créateurs selon lesquelles le Sky Commuter aurait effectué plusieurs vols d'essai réussis, il n'y a pas de photos, pas de séquences de films et pas de témoins hors de la compagnie.

Inscrit aux enchères chez Barret-Jackson, il s’est vendu 71.500 dollars aux États-Unis.

 

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Quelques autres images oubliées.

 

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Le 07/06/2024 à 09:09, jerry-lee a dit :

Quelques autres images oubliées.

 

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Il a l'air sorti tout droit d'une série télévisée.

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Le 10/06/2024 à 10:56, jerry-lee a dit :

Aucune précision trouvée sur cette voiture propulsée par une (grosse) hélice.

 

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Vue de face, elle rappelle une Messerschmidt.

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Le 10/06/2024 à 10:56, jerry-lee a dit :

Aucune précision trouvée sur cette voiture propulsée par une (grosse) hélice.

 

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Salut.

 

Le moteur est un katrapla VW, pour le reste...

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Le 10/06/2024 à 14:41, jjr711 a dit :

Salut.

 

Le moteur est un katrapla VW, pour le reste...

Comme pour les phares, les clignotants et les feux, mais cela ne nous en dit pas plus sur cette réalisation d'Erickson.

 

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Jess Dixon helicopter-car.

 

Jess Dixon, d'Andalousie, Alabama (1886-1963), était un homme qui étudiait en permanence les domaines mécaniques ou expérimentaux, et il bricolait tout ce qui était mécanique. Avant même de recevoir une formation de vol, il a construit et piloté un planeur de sa propre conception qui a volé avec succès à partir de l'aéroport de Dixon.

Fatigué d'être dans des embouteillages, il a ensuite consacré ses efforts en 1936 au développement d'un engin volant unique, une combinaison d'automobile, d'hélicoptère, d'autogyre (ou gyrocopter) et de moto.

Dixon a passé une grande partie de son temps libre à l'aéroport local avec quelques uns des pilotes et a travaillé sur des planeurs ainsi que sur son projet d'hélicoptère. Il a apporté une contribution considérable au développement de sa machine et a déposé un brevet sur la partie de l'appareil qui contrôlait le pas des pales. Il a ensuite construit une ossature pour fixer un moteur et un siège pour le pilote.

Le "Flying Ginny", comme Dixon aimait l'appeler, a été conçu pour permettre le transfert de la puissance du moteur des pales du rotor vers les roues (4 roues disposées en losange), ce qui lui permettait de rouler sur les routes. Pour le vol et le vol stationnaire, il avait deux grands rotors sur un seul axe, tournant dans des sens opposés, avec un contrôle de leurs vitesses respectives. Les pédales actionnaient une hélice articulée sur la queue, stabilisant le rotor et évitant les embardées. L'engin pouvait voler vers l'avant, vers l'arrière, vers le haut, ou planer dans les airs. Il pouvait rouler sur la route ou voler à travers le pays. Bien que Dixon lui-même l'ait qualifié d'hélicoptère, c'était tout autant une automobile, et possédait même une plaque d'immatriculation automobile.

Propulsé par un moteur refroidi par air de 40 HP, l'hélicoptère Dixon pouvait atteindre des vitesses allant jusqu'à 160 kmh et devait être testé en vol en 1940-41. Pourtant on ne connaît qu'une seule photographie en vol, et bien qu'il semble effectivement voler sur cette photo, in n'existe aucun rapport qui confirme les essais de vol. Parfois, Dixon attachait l'engin au sol avec des cordes et les rotors le soulevaient. Au début, il avait une grande queue, une sorte de gouvernail, mais qui n'était pas suffisante pour contrer ce couple, ce qui a entraîné l'installation du moteur de la dérive.
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Les affirmations selon lesquelles la photo a été retouchée ont été invalidées depuis, mais en l'absence de toute autre preuve, il est difficile de savoir si l'hélicoptère de Dixon a eu le succès espéré. Pourtant, le "Flying Ginny" a dû être assez bon car il a fait bonne impression sur la Twin Coach Company de Kent, Ohio, auparavant connue auparavant comme constructeur d'autobus, qui a embauché Dixon avec son engin en lui demandant de l'améliorer.


Jess Dixon a déménagé dans l'Ohio avec sa famille pendant environ un an où il a travaillé et poursuivi le développement de son projet. Comme son prédécesseur, le nouvel engin, appelé TCAH-1 (probablement pour "Twin Coach Aircraft and Helicopters") était un hélicoptère bi-rotor coaxial superposé, du type tandem à deux places, avec un siège devant le moteur et un autre derrière. Il pesait 1 300 livres (600kg) et équipé de deux moteurs de 75 ch. Ses rotors avaient un diamètre de 5,50m, et les pales des rotors étaient commandées par des profils auxiliaires similaires aux ailerons.
Rien n'indique que le TCAH-1 ait jamais volé, et aucune photo du type n'est connue. Seule une vue en dessin, donnant les emplacements et les dimensions du fuselage du Twin Coach, a été publiée dans le numéro de février 1945 de l'Aviation (Aviation Week and Space Technology, vol. 44).

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Toutefois, il semblerait que la Bernard Lindenbaum Vertical Flight Research Collection, située à l'Université d'État de Wright, contienne deux rapports sur le type: l'un intitulé "Model Specifications" (Rapport No. TCAR001, 9 juin 1953), et l'autre "Preliminary Performance of the Twin Coach" (Rapport No. TCAR002, 19 août 1953), qui semble indiquer que le type TCAR-1 de 1953 a effectivement été testé à la demande de la Twin Coach Company. Mais c'était un hélicoptère avec de nombreux composants de Sikorsky H-19, pas une voiture.
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Jess Dixon était un pionnier enthousiaste, mais modeste, des autogyres qui était entièrement absorbé par son projet d'hélicoptère, mais qui a reçu très peu de reconnaissance pour son travail. Il semblerait que trois ans avant Stanley Hiller, un autre Américain qui a fait voler avec succès un petit hélicoptère privé avec des rotors coaxiaux. Pour cette seule raison, il semble juste d'ajouter son nom à la longue liste des pionniers de l'aviation américaine.

 

 

 

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Musée de Leuze-En-Hainaut - collection Mahy (Belgique)

 

KDF 166 SCHWIMMWAGEN

évolution amphibie de la KDF (future Volkswagen Coccinelle) imaginée par Ferdinand Porsche à la demande d'Hitler peu avant la 2 ème guerre mondiale.

Un peu plus de 14000 exemplaires construits.

Pour assurer la flottabilité de l'engin, la carrosserie était en tôles soudées entre elles.

Fabriqués par des prisonniers de guerre en Allemagne, il se dit que certains exemplaires étaient sabotés en "usine" si toutefois, on peut qualifier ces "lieux de production" d'"usine".

 

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Modifié par sixlindre
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L'AirMule (chacun aura traduit !) ressemble plus à une ambulance aéroportée qu'à une voiture, mais l'idée est toujours la même.

Il est développé par la société israélienne Urban Aeronautics, et son objectif principal serait d'aider les missions de recherche et de sauvetage.

Bien qu'il puisse atteindre les mêmes vitesses qu'un hélicoptère ordinaire, il utilise moins de la moitié de l'espace aérien, de sorte qu'il peut aussi pénétrer dans des zones qui seraient impossibles à un hélicoptère.

On peut probablement dire qu'il ressemble beaucoup aux conceptions de l'AirGeep, que l'armée a essayé de concrétiser dans les années 1970.

Mais il a une différence cruciale : il vole à distance.

C'est vrai, l'AirMule est sans pilote, soit cela signifie qu'il va contribuer à sauver des vies, basé sur la façon dont les drones ont été utilisés dans le passé.

Même ainsi, il ne sera pas nécessairement en pilote automatique, Urban Aero prévoit d'utiliser un pilote distant avec des commandes de vol et des moniteurs pour contrôler l'AirMule en temps réel, un peu comme la façon dont nous pourrions contrôler les avions dans un jeu vidéo complexe.

 

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Le 10/08/2024 à 18:54, jerry-lee a dit :

 

L'AirMule (chacun aura traduit !) ressemble plus à une ambulance aéroportée qu'à une voiture, mais l'idée est toujours la même.

Il est développé par la société israélienne Urban Aeronautics, et son objectif principal serait d'aider les missions de recherche et de sauvetage.

Bien qu'il puisse atteindre les mêmes vitesses qu'un hélicoptère ordinaire, il utilise moins de la moitié de l'espace aérien, de sorte qu'il peut aussi pénétrer dans des zones qui seraient impossibles à un hélicoptère.

On peut probablement dire qu'il ressemble beaucoup aux conceptions de l'AirGeep, que l'armée a essayé de concrétiser dans les années 1970.

Mais il a une différence cruciale : il vole à distance.

C'est vrai, l'AirMule est sans pilote, soit cela signifie qu'il va contribuer à sauver des vies, basé sur la façon dont les drones ont été utilisés dans le passé.

Même ainsi, il ne sera pas nécessairement en pilote automatique, Urban Aero prévoit d'utiliser un pilote distant avec des commandes de vol et des moniteurs pour contrôler l'AirMule en temps réel, un peu comme la façon dont nous pourrions contrôler les avions dans un jeu vidéo complexe.

 

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Oui mais, si je comprends bien, il ne roule pas?

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Curtiss-Wright VZ-7

 

Le Curtiss-Wright est le fruit de l'une des premières tentatives de l'armée américaine pour s'impliquer dans l'industrie automobile volante.

Idéalement, le V-7 était censé être un type de jeep volante.

Comme une jeep, il permettait au pilote de manœuvrer au dessus d'un terrain accidenté au sol, mais avec le bonus non négligeable qu'il pouvait aussi voler.

Il a été développé par Curtiss-Wright, qui, de manière intéressante, a été formé par la fusion de la Wright Company (les frères Wright) et de Curtiss Aeroplane (Glenn Curtiss). Curtiss et les frères Wright avaient été de féroces rivaux au début de l'aviation.

Le VZ-7 a été conçu comme un véhicule VTOL (Vertical Take Off and Landing).

Il volait grâce à quatre hélices, positionnées derrière le « cockpit », plus ou moins juste un siège en plein air.

Afin de manœuvrer, le pilote pourrait modifier individuellement la vitesse des hélices, en inclinant l'engin vers l'avant, vers l'arrière ou sur le côté.

Mis à part les aspects techniques, l'ensemble était un piège mortel, car aucune des hélices n'était couverte, et en 1960, l'armée a annulé le projet deux ans seulement après son lancement.

 

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