acracy

Le in-housing c’est comme réaliser une recette de TikTok : ça a l’air facile jusqu’à... Fin 2023 paraissait une étude passionnante menée auprès de dirigeant·es de structures in-house : le “State of in-housing report” de l’ISBA. Elle comparait les attentes des marques au moment de lancer leur structure internes… et la réalité ensuite. On y voit de bonnes nouvelles : lancer une agence in-house, c’est augmenter drastiquement la connaissance interne de la marque, posséder sa data, et s’assurer de la loyauté des équipes. Mais on y voit aussi quelques désillusions : si la majorité des leaders de structures internes espéraient faire des économies (93%) et devenir plus agiles (93%), ça n’a été le cas que pour 60% et 40% d’entre eux. L’étude note que beaucoup de défis de l’internalisation ont été sous-estimés en amont : les dirigeant·es ne s’y sont donc pas suffisamment préparés, et n’ont pas réussi (du premier coup du moins) à mettre en place les process et l'organisation permettant de tirer le meilleur parti du in-house. D’où l’importance d’un bon accompagnement dans la mise en place de ces structures. Ça tombe bien dites donc, on est là pour ça !

Hein quoi ? Dans une étude de l'IHAC (In-House Agency Leaders Club) menée en juin dernier avec Adobe auprès d'une cinquantaine de dirigeant·es d'agences in-house, seulement 22% pensent que l'IA réduira la taille de leurs équipes créatives (et 7% qu'elle l'augmentera, comme ça on est bon ça fait 100). A voir ce chiffre qui est un peu contre-intuitif, par rapport au discours ambiant, on peut se poser deux questions : 1. Ces personnes savent-elles de quoi elles parlent ? (une question à se poser à chaque fois que quelqu'un donne un avis sur l'IA) La réponse est oui a priori, puisqu'apparemment 78% de ces agences in-house utilisent déjà l'IA au quotidien (dont 93% sur de l'image, 62% sur de la body copy) 2. Pourquoi disent-elles ça, alors ? La réponse est peut-être à aller chercher du côté des opportunités que ces dirigeant·es voient dans l'IA (ça tombe bien, vu que l'étude leur pose la question) : la première identifiée dans l'étude est "Automatiser les tâches banales, comme l'édition d'images". Ben oui, mais du coup : automatisation = remplacement des compétences humaines, non ? Eh non, car l'une des personnes interrogées fait cette remarque éclairante : “Enabling in-house teams to focus on the big strategic initiatives and campaigns by spending less time curating and optimising BAU content.” Au fond, l'automatisation permise par les IA permet à ces structures de dégager plus de temps pour les tâches stratégiques, et à haute valeur ajoutée. Intéressant.

On est assez fier de ce projet chez acracy (alors que c'est pas nous qui l'avons fait). Enfin techniquement, c'est nos freelances (donc on est fier par procuration). Admirez le très beau travail en DA et signalétique de Blanche de Studio-Studio, et la magie en architecture d'intérieur de Maud de Coordinology, sur le campus La Constellation à Rouen. Elles ont travaillé autour du mouvement de la lumière entre les étoiles pour imaginer le logo, assorti d'une typo et de pictos sur-mesure. Pour un campus, utiliser des tons pastels pour symboliser l'aube, c'était audacieux, et... ben ça marche du feu de dieu. Ah, elles ont également dessiné le papier-peint, et choisi les matériaux et les meubles. Bref, on est très fiers de ce projet, un grand merci à Quentin Labat pour sa confiance. N'hésitez pas à nous consulter pour tous les sujets créatifs, nos 800 freelances ne manquent pas de talent comme vous voyez. Concept & DA : Coordinology & Studio-Studio  Identité et signalétique : Studio-Studio Architecture d'intérieur : Coordinology  Client : Galileo Global Education  Chargé d'affaires : Ocellis  Architecte : Carton . #interiordesign #design #wayfinding #colourfularchitecture #identitydesign #typedesign #education

On prévient, on va citer du Zazie dans ce post pour adoucir le fait qu'on y parle d'un sujet un poil administratif : le portage salarial. On oppose souvent (même à nous ça nous arrive) freelancing et CDI. Alors qu'il existe un truc pile entre les deux : le portage. Le portage pour les frees, c'est l'indépendance x les avantages du salariat (protection sociale, prévoyance, santé). Pour les entreprises c'est une protection, particulièrement sur les missions longues. Une sorte de monde où tout le monde gagne, quoi. Le portage, c'est vieux comme le monde (on a pas checké nos sources là-dessus). Mais y'a des gens qui ont réussi le pari pas simple de lui donner un coup de frais en le rendant simple, accessible, et cool : c'est Jump. Et Jump, nous, ça fait longtemps qu'on le conseille à nos freelances et clients intéressés par le portage. De l'autre côté, Jump nous conseille à ses clients qui cherchent une super plateforme de freelancing créatif. Bref, on était déjà partenaires dans nos coeurs, mais pas dans les faits. Donc on formalisé tout ça, et maintenant Jump et acracy sont partenaires dans la vie, pour créer un monde où tout le monde s'aimerait, enfin. Concrètement, un accès à Jump à un tarif privilégié aux freelances inscrits sur acracy, et plein de contenu utile sur les questions liées au statut pour notre Communauté. Un point c'est tout, un point c'est toi.

La marque-employeur ne sert à rien sans ✨le respect✨. Parce que bon, c'est très bien d'avoir défini de super valeurs d'entreprise, comme l'inclusion, l'innovation, l'engagement, ou la responsabilité, mais ce qui va attirer et fidéliser un talent, qu'il soit salarié ou freelance (car oui, la marque-employeur s'adresse aussi aux freelances), c'est un paquet de petites actions et d'interactions très concrètes. Et ça commence dès le processus de recrutement (avec de la réactivité et de la transparence : en d'autres termes ne pas laisser en "vu"), puis ça continue au quotidien. Le respect, ça ne se décrète pas, ça se montre. C'était peu ou prou l'un des points-clés de l'intervention de Séverine, le mois dernier dans la table-ronde "RH : comment recruter et fidéliser dans un marché en tension ?", à l'événement PowerUp! de Qonto (les liens du récap et du replay sont en commentaire).

On a crafté cette petite infographie avec les pieds en 5 minutes, parce qu'on s'est dit que ça pourrait être utile. À bookmarker (ou imprimer et punaiser sur votre bureau si c'est votre culture, on n'est personne pour juger). Par exemple, nous, on aurait pu s'auto-briefer pour faire faire cette infographie correctement par quelqu'un de talentueux, mais le vendredi, particulièrement quand il fait beau, on n'aime pas le travail bien fait, alors on l'a faite nous-mêmes. Bon week-end !

9 freelances sur 10 souhaitent le rester. 67,5 % sont devenu·es freelances du fait d’une motivation personnelle, et non du contexte. C'est ce qui ressort d'une récente étude de Malt sur plus de 5000 freelances dans 6 pays (on vous met un lien en commentaire). Au cas où il y avait encore besoin de tordre le cou à cette vieille idée que le freelance était un statut un peu par défaut entre deux autres "vrais" trucs. Non seulement c'est un choix, mais c'est un choix de vie en plus d'un choix de carrière. Un choix pas facile sur tous les plans, celui de troquer la sécurité de l'emploi contre le contrôle de son travail et son temps, mais un choix fait en conscience, et assumé. Sur ces chiffres, on vous souhaite une bonne semaine !

Séverine nous partage au moins une fois par semaine une émission du podcast Programme B (le podcast d'actu de Binge Audio), qu’il “faut absolument qu’on écoute c’est incroyable”. Bon, cette fois, on va suivre sa reco, car elle est dedans. Elle a été interviewée par Thomas Rozec pour parler des évolutions du travail, dans un épisode superbement intitulé "Métro, Boulot, Lexo". Ecoutez-la dans le dernier épisode sur toutes les plateformes, on vous met le lien en commentaire.

Dans le MC de ce mois-ci : - on partage notre perplexité sur la campagne British Airways - on parle de ce moment, vous savez, où vous voulez acheter un truc en ligne et vous vous retrouvez avec 15 onglets ouverts pour vous assurer de trouver le "meilleur" truc en question, avant d'abandonner d'épuisement - on s'intéresse aussi aux expérimentations en vue des voyages sur Mars, on mélange des emojis et on découvre encore un nouveau sport On vous souhaite une bonne lecture !

Pourquoi on ne peut PAS calculer le tarif d'un·e freelance sur la base d'un salaire annuel brut ? Sur le papier, ça semble logique pourtant. Mais non. C'est bien plus compliqué que ça. Y'a un paquet de choses à prendre en compte pour faire une comparaison à peu près pertinente entre le coût du freelancing et celui du salariat. Et au final... la comparaison n'est jamais totalement pertinente. C'est long à expliquer, alors on en a fait un article. https://lnkd.in/eeVm4wHq