Ailes anciennes de Haute-Savoie

Un week-end la tête en l'air et des bulles de souvenirs Les Ailes anciennes de Haute-Savoie ont participé, samedi 26 et dimanche 27 octobre à Sciez, à la 13ᵉ édition du festival BD « Des montagnes et des bulles ». Une édition placée sous le signe de la BD d’aviation, alors qu’on célèbre cette année les cent ans de la naissance de Jean-Michel Charlier (il est né le 30 octobre 1924), scénariste (entre autres) des Aventures de Tanguy et Laverdure, dont on fête également les 65 ans de la bande dessinée. Les bénévoles des Ailes anciennes ont participé à l’événement auprès de l’Armée de l’air et de l’Espace, dont le Service d’informations et de relations publiques des armées (Sirpa) a permis d’exposer un Alpha Jet de la Patrouille de France et le tronçon d’un Mirage F1 transformé en simulateur de vol. L’association tient à remercier chaleureusement les organisateurs du festival, les élus de Sciez, le personnel du Sirpa, ainsi que les auteurs et scénaristes de BD d’aviation présents ce week-end, Matthieu Durant, Hubert Cunin, Patrice Buendia, Frédéric Zumbiehl et le photographe aéronautique Alexandre Paringaux. À découvrir sur nos photos : Séance de dédicace privée avec le dessinateur des Aventures de Tanguy et Laverdure Matthieu Durand, qui signe l’une des affiches des Ailes anciennes, et détail de la dédicace Matthieu Durand et son scénariste Hubert Cunin posent devant notre Mirage F1CT n°220 avec le président Pascal Cartier et son vice-président Steve Chappuis Photo de famille avec l’équipe du Sirpa de l’Armée de l’air et de l’espace devant notre Mirage F1CT n°220 Notre stand durant le festival de BD à Sciez Notre dernière recrue, Robin, 14 ans, forme sur notre simulateur de vol, un élève pilote de l’Armée de l’air et de l’espace Robin se met à rêver aux commandes du Mirage F1 transformé en simulateur de vol Détail de l’un de nos patchs offert à un militaire du Sirpa sur une combinaison de vol

Les Ailes anciennes de Haute-Savoie ouvrent leurs portes samedi 21 et dimanche 22 septembre, de 9 à 18 heures, au quartier La Fattaz à Excenevex, pour cette 41e édition des Journées européennes du patrimoine. On vous attend nombreux. Découvrez le reportage réalisé par la chaîne Huit Mont-Blanc. https://lnkd.in/e2Kt2BbU

Entre Robin et Jean-Pierre, 66 années les séparent. Le premier est la dernière recrue des Ailes anciennes de Haute-Savoie, quant au second, un membre de longue date, affichant une belle carrière de mécanicien dans l’aéronavale. A 14 ans, Robin est devenu un assistant hors pair pour ce maître artisan des machines volantes. « C’est un petit jeune que j’aime bien, confie notre vétéran. Et puis ça me fait plaisir de le voir travailler, il en veut, c’est un battant. » A l’âge d’être accro à son smartphone, Robin l’est davantage au matériel de l’aviation. Il est entré aux Ailes anciennes afin de participer aux cours préparatoires au BIA, le brevet d’initiation aéronautique. « Pour avoir de nouvelles connaissances en aéronautique. Et pour pouvoir peut-être en faire mon futur métier », confie Robin, une clé plate à la main. « Quel métier ? », l’interrogeons-nous, en devinant sa réponse. « Pilote de chasse sûrement. » Après avoir effectué son premier voyage en avion avec son père, dans un Airbus A320 à destination de la Suède, Robin a choppé le virus. « Surtout qu’ensuite mon père m’a montré le film Top Gun [la suite du blockbuster des années 1980], tout est parti de là », dit celui qui a aussitôt ambitionné de passer son BIA. « Chaque année, je venais aux portes ouvertes des Ailes anciennes », se souvient notre apprenti mécanicien. Encore trop jeune pour suivre les cours, il a attendu ses 14 ans. En attendant de suivre ses premiers cours, qui débuteront en novembre, notre mécano en herbe participe chaque jeudi (mais la reprise de l’école est pour bientôt) et samedi à la restauration minutieuse de matériel aéronautique. « J’apprends déjà beaucoup de choses et c’est passionnant, s’enthousiasme celui qui s’apprête à rentrer en classe de 3e au collège Saint-François, à Douvaine. « Aujourd’hui [samedi 31 août], j’ai commencé à démonter un moteur. » Sous l’œil bienveillant de Jean-Pierre. « J’adore aussi me renseigner sur l’histoire des différents matériels que possède l’association, comme le Mirage, poursuit Robin, dont le prénom est aussi le patronyme du célèbre constructeur français d’avions monomoteurs légers en bois. J’adore aussi discuter avec ces personnes passionnantes qui regorgent de savoirs. » Le moteur que cet adolescent habile de ses mains est en train de démonter est un Lycoming O-540, un six cylindres de 350 ch. « On démonte le moteur pour vérifier son état, décrit Robin, sous le regard de Jean-Pierre. Pour ensuite le remettre en marche. » Jean-Pierre guide son jeune élève, qui s’affaire à extraire un premier cylindre. Il lui explique : « Dans tout ce que tu démontes, comme ici le cylindre, tu vas voir, il y a des numéros. Là, c’est le 1. C’est, ce que l’on appelle en mécanique, le cylindre de base. Sur le cylindre, tu vas donc écrire au feutre numéro 1 », montre-t-il. Première leçon de mécanique.

C’est l’une des pièces manquantes à notre puzzle. Lorsque l’association les Ailes anciennes de Haute-Savoie récupérait le vieux Dassault Mystère IVA n°33 qui trônait, à l’abandon, à proximité de l’aéroport de Strasbourg, celui-ci avait été vandalisé, verrière brisée et instruments de bord arrachés puis emportés. Seul le panneau central avait été épargné. C’est en octobre 2002, que l’association parvient à acquérir le monoréacteur de chasse, le sauvant in extremis des dents d’un ferrailleur. Devenu la propriété des Ailes anciennes de Haute-Savoie et mis à l’abri, le premier avion de chasse de Marcel Dassault à avoir franchi le mur du son est actuellement en cours de restauration. Grâce à une subvention du Département de la Haute-Savoie, l’association a pu acquérir une nouvelle verrière, une des rares à être encore disponible sur le marché de la pièce d’occasion. C’est auprès d’une autre association que les Ailes anciennes ont trouvé leur bonheur. Les Cocardiers du ciel, une structure créée par Michel Balland à Touchay, dans le Cher, possédaient une seconde verrière de Mystère IVA. L’association rassemble dans son hangar de 1 000 m² pas moins de treize avions et hélicoptères d’époque, dont un Mystère IVA. Son fondateur a accepté de la vendre aux Ailes anciennes de Haute-Savoie et c’est le 11 juillet que Pascal et Gérald sont partis chez les Cocardiers du ciel pour ramener la verrière.

Les Ailes anciennes de Haute-Savoie participeront, du 18 au 20 mai, à la Foire de Sciez, ainsi qu’au 80e anniversaire du D-Day à Neuvecelle, samedi 25 et dimanche 26 mai. Propriétaire de plusieurs équipements aéronautiques, l’association les mettra en avant à l’occasion de la Foire de Sciez. Les visiteurs pourront découvrir sur le stand des Ailes anciennes, un siège éjectable Martin Baker MK4 et un radar Thomson Cyrano II équipant les avions de chasse Dassault Mirage III, une turbine d’hélicoptère Turboméca Artouste IIC d’Alouette II, ainsi qu’une boutique de t-shirts, casquettes, écussons, porte-clés et mugs aux couleurs des Ailes anciennes de Haute-Savoie. Un simulateur de vol donnera l’occasion au public, petits et grands, de s’initier au pilotage. Et pour ceux qui souhaiteraient aller plus loin, l’association propose des sessions de découverte au monde de l’aérien, en organisant des cours pour obtenir le Brevet d’initiation aéronautique (BIA). Encadrés par les membres des Ailes anciennes, ces cours sont scindés en cinq thèmes : connaissance des aéronefs-aérodynamique-mécanique du vol, météorologie, règlementation, navigation-sécurité des vols, puis histoire de l’aéronautique et de l’espace. A Neuvecelle, la manifestation qui célèbrera le 80e anniversaire du débarquement des troupes alliées sur les plages de Normandie accueillera notamment une concentration de véhicules militaires anciens, une exposition de pièces du Boeing B17 qui s’était crashé, durant la Seconde Guerre mondiale, sur le terrain de Champeillant, et de matériel aéronautique de la collection des Ailes anciennes de Haute-Savoie.

On appelle ça un « mapping ». C’est la cartographie d’un défaut de surface observé sur le fuselage d’un avion. Ici, il s’agit de deux défauts d’enfonçage rencontrés sur la partie avant du Fouga Magister, en cours de restauration aux Ailes anciennes de Haute-Savoie. Aussitôt décelés, ces deux enfoncements ont été localisés à l’aide d’un feutre afin de les situer avec précision. Sur ces images (ci-dessous), on aperçoit deux enfoncements dont la circonférence est tracée au feutre. Le contour délimitant une zone mesurée à 1 mm de profondeur. Le point central accompagné d’un chiffre indique la partie la plus profonde de l’enfoncement, mesurée au comparateur à 2,1 mm. « C’est énorme », confie Pascal, l’un des experts en aéronautique de l’association. L’autre enfoncement est moins profond, puisqu’il ne mesure que 0,2 mm. Le positionnement de chaque défaut sur le fuselage est important. La plus grande surface d’enfoncement est ainsi située à 45 mm du longeron inférieur droit et à 3 mm du cadre N°2 (C2). La plus petite surface enfoncée étant à 18 mm du longeron inférieur droit et à 93 mm du C2. Le travail consiste à répertorier puis à cartographier tous les bosselages du fuselage. Puis, il faudra consulter la documentation de l’avion qui indique, dans un tableau, les tolérances acceptables (ne nécessitant aucune réparation) et les autres. Deux possibilités : redresser la tôle ou changer le panneau. Sachant qu’au préalable, un contrôle non destructif par courants de Foucault et par ressuage seront indispensables avant et après chaque réparation, afin de s’assurer de l’apparition d’aucune crique. #hautesavoie #armeedelair #aviation #dassault

Samedi 6 avril, dans le hangar des Ailes anciennes de Haute-Savoie, les spatules pour le décapage étaient entre de bonnes mains. Sur le chantier des ailes du Fouga Magister, les trappes de visite laissent tout juste la place à une paluche pour démonter l’écrou d’une tuyauterie hydraulique. Opération nettoyage du logement de train aussi. D’autres bénévoles, toujours armés de leur grattoire, avaient décidé de s’attaquer au grand nettoyage de l’énorme radiateur d’huile du moteur à pistons en étoile Wright Cyclone, bien endommagé, et dont l’huile séchée collait aux parois. Mais nos bénévoles sont patients et déterminés quand il s’agit de redonner au radiateur son éclat (de tôle en aluminium) d’autrefois.

Aux Ailes anciennes de Haute-Savoie, les bénévoles ont travaillé sur les équilibreurs de volet de l’empennage papillon du Fouga Magister, samedi 9 mars à Excenevex. Sablage des deux bras et du secteur (pièce incurvée) qui composent ce dispositif d'équilibrage visible au sommet de chaque empennage. Agissant comme une masselotte, le secteur, qui traverse le plan fixe, sert à équilibrer la gouverne de l’empennage de l’avion. Chaque élément, une fois sablé, est protégé dans un sachet et étiqueté, avant d’être stocké. Le Fouga Magister, numéro de série 85, des Ailes anciennes de Haute-Savoie, est en cours de restauration afin de le remettre en état de vol. Avion d’entraînement de l’armée de l’air, c'est ce type d'appareil qui équipa la Patrouille de France de 1964 à 1980. Il a été construit à plus de mille exemplaires. En France, moins de dix Fouga Magister seraient en état de vol, la plupart au sein d’associations de passionnés d’aéronautique. Nous ne connaissons pas le nombre exact de Fouga CM-170 Magister et Fouga CM-175 Zéphyr (version pour l'aéronavale) certifiés à voler dans l'Hexagone. Si vous possédez la réponse, inscrivez-là en commentaire.  

C’est au bord du lac Léman 🇨🇭, que Aero-Design Art ®️ a installé une nouvelle création aéronautique originale. Cette sculpture unique et personnalisé a été spécialement réalisé pour la société basée au cœur de Lausanne, Simply Jet, acteur incontournable dans le domaine de l’aviation privée 🛩️ Société de courtage en affrètement de jets privés, Simply Jet s’est imposé comme un acteur majeur en redéfinissant le luxe du voyage aérien. Nous remercions très chaleureusement Simply Jet et toute son équipe pour sa confiance et cette élégante collaboration. It's on the shores of Lake Geneva 🇨🇭that Aero-Design Art ®️ has installed a new original aeronautical creation. This unique, personalised sculpture was specially created for Simply Jet, a company based in the heart of Lausanne and a key player in the private aviation sector 🛩️ A private jet charter brokerage company, Simply Jet has established itself as a major player in redefining the luxury of air travel. We would like to extend our warmest thanks to Simply Jet and its entire team for their trust and this elegant collaboration. Création Agnès PATRICE - CREPIN #aerodesignart #aérodesign #trophée #sculpture #simplyjet #artisteaéronautique #artaéronautique #privatejetlifestyle #privatejettravel #aviationlovers #aviationaffaire #jetdaffaire #jetprive

L'année 2024 prend son envol avec un nouveau bureau au sein des Ailes anciennes de Haute-Savoie. Jérôme Meyrand, trésorier, Steve Chappuis, vice-président, Gérard Graire, secrétaire et Pascal Cartier, président (de gauche à droite). Une pensée émue à Eric Pervé, fondateur de l'association en 1992, et qui passe le relais à son fidèle compagnon de route, après 31 ans à la présidence des Ailes anciennes de Haute-Savoie. Eric Pervé se consacrera pleinement à la restauration du Fouga CM.170 Magister n°85 pour sa remise en vol. Construit en 1957, il sera le plus ancien modèle à voler dans le monde.