Citoyens & Justice - Fédération des associations socio-judiciaires

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Organisations civiques et sociales

Bordeaux, Nouvelleaquitaine 28 861 abonnés

Nous nous engageons pour une justice préventive, réparatrice et humaniste.

À propos

Citoyens et Justice regroupe environ 150 associations socio-judiciaires. Dans le cadre de mesures judiciaires, en pré et post sententiel, ces services sociaux d’intérêt général exercent, auprès de victimes et d’auteurs d’infraction qu’ils soient majeurs ou mineurs, des missions d’accompagnement, d’investigation et de pacification des conflits et ce sur l’ensemble du territoire français.

Site web
https://www.citoyens-justice.fr/
Secteur
Organisations civiques et sociales
Taille de l’entreprise
11-50 employés
Siège social
Bordeaux, Nouvelleaquitaine
Type
Non lucratif
Fondée en
1982

Lieux

Employés chez Citoyens & Justice - Fédération des associations socio-judiciaires

Nouvelles

  • [DÉTENUES] Détenues est une série produite par Insider Podcast, sous la direction d'Emilie DENETRE et Adèle Humbert. Dans cette série, elles donnent la parole aux #femmes #détenues. Elles représentent 4% de la population carcérale en France. Celles qui ont témoigné dans ce podcast ont été incarcérées pour des faits criminels ou des petits délits, dans différentes régions et différents types de #prisons. Elles racontent leur quotidien derrière les murs, du jour de leur admission à leur libération. Vous y découvrirez ainsi les témoignages de Bianca, devenue trafiquante de cocaïne au Brésil, à l’âge de 29 ans. Après une cavale de plusieurs années, elle décide de se rendre d’elle-même auprès des autorités françaises et sera condamnée à une peine de 5 ans d’emprisonnement. Incarcérée en maison d’arrêt puis en centre de détention, elle y connaitra autant une forme de popularité que des déboires tragiques. Vous retrouverez également le témoignage de Gabrielle, femme transgenre de 50 ans. Elle a été placée en détention provisoire pendant un an à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis dans le cadre d’une information judiciaire. Alors que figure sur ses papiers d’identité la mention « sexe féminin », elle a été affectée dans le bâtiment des hommes, au sein d'une aile spécifique destinée aux femmes transgenres. Enfin vous pourrez entendre le témoignage de Julie, mariée et mère de trois enfants lorsqu’elle est condamnée à une peine d’emprisonnement ferme en audience de comparution immédiate, à la suite d’un accident de voiture impliquant une victime. Incarcérée au sein d’une maison d’arrêt présentant un taux d’occupation particulièrement élevé, Julie raconte sa cohabitation contrainte dans une cellule occupée par cinq autres femmes et ses difficultés à maintenir ses liens familiaux. Une série à retrouver ici : https://lnkd.in/e3nzGhT6

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  • [INSCRIVEZ-VOUS AUX FORMATIONS CITOYENS & JUSTICE] Vous êtes une #association adhérente à Citoyens & Justice, un.e professionnel.le des Services #pénitentiaires d’insertion et de probation ou de la Protection Judiciaire de la #Jeunesse ? C’est le moment idéal pour élaborer, anticiper et planifier les plans de développement des compétences de vos équipes. Le centre de formation Citoyens & Justice, certifié Qualiopi, vous propose des #formations sur de nombreuses thématiques : la place des mesures socio-judiciaires, les violences intrafamiliales, l’animation de stages socio-judiciaires, les pathologies psychiatriques, la justice pénale des mineurs, l’entretien motivationnel et plus encore… Nous vous invitons à consulter le catalogue des formations ainsi que le calendrier des formations programmées pour 2025 : des formations accessibles, individuelles ou collectives, à Paris ou dans vos locaux. Vous avez aussi la possibilité de mutualiser des sessions de formation avec des professionnels de votre région. Pour cela, il vous suffit d’envoyer votre demande en ligne pour obtenir un devis et réserver vos places (🔗Lien d’inscription disponible sur chaque page formation proposée sur notre site internet : https://lnkd.in/emtMW-9F ) ➡️ Pour les Formations non datées : Faîtes une demande de réservation en ligne, pour assurer votre place. ➡️Pour les Formations datées : Inscrivez vous dès aujourd’hui (annulation possible jusqu’à 30 jours avant la formation). 📧 Vous avez aussi la possibilité de recevoir toutes les actualités du centre de formation en vous inscrivant à notre newsletter : https://lnkd.in/eVTaV4mZ ℹ️ Les dernières informations sont accessibles ici : https://lnkd.in/eVnA_35m Le pôle Formation est à votre écoute pour répondre à toutes vos questions !

  • [BIENTRAITANCE EN ÉTABLISSEMENT] La Haute Autorité de Santé vient de publier un guide intitulé « Bientraitance et gestion des signaux de maltraitance en établissement - Mise en œuvre en milieu sanitaire, médico-social et social - Personnes majeures. » Il a pour but de prévenir la #maltraitance et gérer les signaux de maltraitance (repérage et analyse, retours d’expériences) en établissement. Les messages clés de ce guide : ▶️ Toute personne peut être concernée par une situation de maltraitance. ▶️ Le déploiement de la #bientraitance et la prévention de la maltraitance sont l’affaire de tous. C’est un engagement partagé et solidaire entre la direction, les personnels et bénévoles, les personnes accueillies, les proches aidants et leurs représentants. ▶️ La maltraitance est plurifactorielle et peut être générée par une organisation de travail (maltraitance institutionnelle), un défaut d’équipement ou d’entretien des infrastructures ou encore une posture professionnelle inadéquate. ▶️ Ces engagements s’inscrivent dans les démarches d’évaluation de la qualité des établissements sociaux et médico-sociaux et de certification des établissements de santé. ▶️ La démarche de prévention de la maltraitance doit être impulsée par la direction et l’encadrement. Le repérage et la détection des signaux d’alerte et des facteurs de risques sont connus et s’adressent à tous ; des référents « bientraitance » sont identifiés et connus de tous ; au moins un référent est une personne extérieure à l’établissement (représentant des personnes/usagers, psychologue, éthicien autres). ▶️ Rien ne doit être banalisé, chaque signal ou situation fait l’objet d’une discussion collective et/ou d’un retour d’expérience à visée éducative, suivi d’une communication régulière institutionnelle et d’un bilan annuel. ▶️ Les moments dits « sensibles » sont connus de tous et anticipés (organisation prévue). ▶️ L’établissement promeut une culture du signalement. Un établissement qui ne remonte pas de signaux d’alerte internes et/ou externes n’est pas dans une dynamique qualité. ▶️ Un plan de formation continue de l’ensemble du personnel est prévu en lien avec les besoins spécifiques de la population accueillie. Des rappels réguliers sont organisés. ▶️ Les personnes accueillies (ou leurs représentants si nécessaire) doivent pouvoir s’exprimer librement, indiquer leurs expériences, ressentis, satisfactions ou insatisfactions, et surtout doivent pouvoir alerter. Le projet personnalisé formalisé doit être actualisé. ▶️ L’information des personnes accueillies (et des proches) sur leurs droits, possibilités d’action et voies de recours est une priorité. Un support d’information est accessible pour tous. La synthèse de ce guide est disponible ci-dessous. Le guide complet, ainsi que des documents à destination des usagers sont disponibles ici : https://lnkd.in/eDKQ3KaM

  • [VIOLENCES ROUTIÈRES : UNE PERCEPTION DES RISQUES TRÈS GENRÉE] Marie-Axelle Granié, directrice de recherche en psychologie sociale du développement, à l’Université Gustave Eiffel, est l'autrice de nombreuses publications sur les différences de perception des risques selon le #genre, en matière de sécurité routière. Dans un entretien pour Le Monde elle décrypte les comportements sur la route et pourquoi ils sont si différents entre les hommes et les femmes. car il faut le rappeler les hommes représentent au moins les trois quarts des tués sur la route, dans tous les pays du monde, et 83 % des présumés responsables d’accidents. Et ceci est valable quel que soit le kilométrage parcouru : en France, les hommes roulent en moyenne 11 000 kilomètres par an, et les femmes 10 000. La cause aux #stéréotypes masculins qui s'ancrent très tôt. « Vers l’âge de 11 ans, apparaît une croyance très ferme selon laquelle l’homme est naturellement compétent pour la conduite et qu’il peut se permettre de prendre des risques. » A l'inverse, l’image de la femme au volant se construit en négatif, vers 13-14 ans, comme naturellement incompétente (voir les blagues sur « la femme au volant » encore fréquentes). La preuve : leur plus grande prudence. Les études montrent que, plus on adhère aux #stéréotypes masculins, plus on est enclin à prendre des risques sur la route et à exercer une domination sur les autres usagers, et ce quels que soit l'âge ou le mode de transport. Des stéréotypes bien ancré dans l'éducation différenciée que reçoivent les garçons et les filles. Ces dernières considérées plus fragiles et vulnérables, les premiers étant plus naturellement amenés à prendre des risques. La solution, comme souvent : l'éducation. Comme l'indique l'autrice : « Il faudrait éduquer les garçons au risque, comme on le fait avec les filles. » Un entretien à retrouver ici : https://lnkd.in/eYPutTUx Photo : Valéry Hache/AFP

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  • [ÉLECTIONS AUX USA : QUAND L'AVORTEMENT LÈVE UN PEUPLE DE FEMMES] Dans une tribune pour Le Nouvel Obs, la philosophe Fabienne Brugère s’intéresse à une des dimensions importante de l'élection américaine, le #droit à l'#avortement. Jamais une élection présidentielle américaine ne s’est annoncée aussi genrée, avec une différence entre le vote des femmes et celui des hommes (le « gender gap ») de plus de 50 % : Donald Trump serait en avance de 13 points chez les hommes de moins de 30 ans quand Kamala Harris, devancerait ce dernier de plus de 38% chez les jeunes femmes du même âge (Voir l'article de RFI - Radio France Internationale ici : https://lnkd.in/egNPcgDT). La philosophe rappelle l'engagement de longue date de Kamala Harris sur le sujet de l'avortement. Mais outre un retour à l’arrêt Roe vs Wade, révoqué en juin 2022 par une décision de la Cour suprême, elle semble vouloir s’engager dans un programme plus ample de « défense des droits reproductifs ». Elle fait bien plus que reprendre le discours féministe de réappropriation du corps des femmes, elle fait monter la colère des femmes face aux hommes qui osent parler à leur place. L'enjeu électoral est énorme car les femmes sont majoritaires, et pas uniquement dans l’électorat traditionnellement démocrate (dans les classes populaires ou chez les Afro-Américaines, très concernées par la révocation de l'arrêt Roe vs Wade), mais aussi chez des femmes blanches républicaines touchées par le fait que des femmes souffrent et meurent sans que personne ne leur porte secours. Kamala Harris promet notamment de rétablir le droit à l’avortement au nom de la santé, car il faut le rappeler les États-Unis font face à un taux de mortalité des femmes très élevé, particulièrement chez les plus défavorisées et les Afro-Américaines (voir ici : https://lnkd.in/ehkfZPqQ). L’avortement est aujourd'hui une préoccupation de masse des femmes américaines. Outre la disparition progressive des financements publics pour les soins liés aux droits reproductifs, l’interdiction de prêter secours à des femmes jusqu’à les laisser mourir produit un choc important, notamment chez les potentielles électrices. Comme le dit l'autrice : « Le manque d’accès aux soins pourrait lever un peuple des femmes derrière Kamala Harris. Être radicale et crédible sur un point peut constituer une onde de choc en faveur de la candidate démocrate. La féministe noire états-unienne bell hooks mentionne dans un texte sur les droits reproductif combien la maltraitance des femmes, la non-considération de leur santé, rend impossible tout projet démocratique. » Une tribune à retrouver ici : https://lnkd.in/efMNnxPw Photo : Olivier Touron/AFP

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  • [MÉDECINS LÉGISTES ET VIOLENCES CONJUGALES] Chaque année, plus de 200 000 victimes de #violences conjugales sont recensées en France, en grande majorité des femmes. Dans un épisode du #podcast « Genre, etc », Romain Juston Morival, maître de conférences en sociologie à l’Université de Rouen Normandie, revient sur le rôle des médecins légistes dans la lutte contre les violences conjugales en France. Il décrit notamment un nouveau dispositif permettant aux #victimes de ces violences de consulter un médecin légiste sans avoir préalablement déposé plainte, ouvrant ainsi de nouvelles possibilités de protection, d’accompagnement et de prise en charge indépendamment d’une démarche judiciaire. Un podcast à retrouver ici : https://lnkd.in/eHEMjCiN Vous pouvez également retrouver l'article issue de la recherche de Marine Delaunay et Romain Juston Morival publié en 2023 « Les médecins légistes dans la lutte contre les violences conjugales en France » ici : https://lnkd.in/eHrb8tAe Genre etc. est le podcast du Programme de recherche et d’enseignement des savoirs sur le #genre (PRESAGE) de Sciences Po. Tous les épisodes sont disponibles ici: https://lnkd.in/ddswxJc5

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  • [COMMENT METTRE FIN A LA SURPOPULATION CARCÉRALE] La population carcérale bat des records tous les mois. Nous frôlons désormais ma barre des 80 000 #détenus (voir notre post ici : ) et 33 organisations viennent d'appeler dans un communiqué à un changement radical de politique pénale (voir ici : ). Plaidoiries, l'émission de Radio Campus Paris consacré aux questions police-#justice, recevait récemment Dominique Simonnot, contrôleure générale des lieux de privation de liberté, et Matthieu Quinquis, avocat et président de l'Observatoire international des prisons (OIP) - section française. Alors a-t-on un problème avec les #prisons en France ? Comment mettre fin à la surpopulation carcérale ? Une émission à retrouver ici : https://lnkd.in/ekfS_gAD

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  • [LITTÉRATURE] Aux États-Unis, le Parti Pur est au pouvoir. Il prône un retour aux valeurs traditionnelles de la famille : la femme ne travaille pas, reste à la maison, fait des enfants, s’en occupe et obéit à son mari. Des femmes qui n’ont donc plus droit à la parole, et Christina Dalcher pousse la dystopie jusqu’au point où pour limiter leur parole, les femmes sont équipées dès leur plus jeune âge d’un bracelet compteur de mots. Elles ont droit à 100 mots par jour, au-delà, elles reçoivent des décharges électriques de plus en plus fortes. Une société où les femmes n’ont plus de droits, plus de travail, plus de vie sociale et ou l’adultère est puni, les personnes LGBT+ bannies. « Peut-être que les choses se sont passées de la sorte en Allemagne pour les nazis, en Bosnie avec les Serbes, au Rwanda avec les Hutus. Je me suis souvent posé la question, comment les enfants pouvaient ils devenir des monstres, où est ce qu'ils avaient appris que le meurtre était légitime et l'oppression justifiée, comment en une seule génération le monde pouvait changer d'axe jusqu'à devenir méconnaissable. » Jean McLellan est docteure en neurosciences, elle subit donc ces oppressions jusqu’au jour ou le gouvernement a besoin d’elle pour soigner le frère du président. Elle va alors découvrir l’envers du décors, les coulisses du pouvoir et ses malversations. Elle va aussi repenser à son passé d’étudiante. Pendant qu’elle étudiait pour devenir neurolinguiste, sa co-locataire Jacky militait pour les droits des femmes et n’avait de cesse d'alerter son amie sur les dangers qui pouvaient s'abattre sur les femmes. Mais Jean, le nez dans ses livres, n’y avait pas prêté attention. « Vous n'imaginez même pas, mesdames. Vous ne vous rendez pas compte. On retourne lentement à la préhistoire les filles. Réfléchissez. Réfléchissez à ce qui vous arrivera, et à ce qui arrivera à vos filles, lorsque les lois nous feront remonter le temps. Réfléchissez aux expressions comme "autorisation du conjoint" ou "consentement paternel". Réfléchissez au moment où vous vous réveillerez un beau matin, en constatant que vous n'avez plus voix au chapitre. » Jean va aussi découvrir ce que veut dire résister, et prendre conscience de ce qui se joue. Elle va aussi prendre conscience de l’importance de l’éducation car « tu ne peux pas t'opposer à ce que tu ne vois pas venir. » Une dystopie ? Pas si sûr quand on voit ce qui se passe aujourd’hui en Afghanistan où les talibans réduisent chaque jour le droit des femmes, s’attaquant désormais au fait qu’elles puissent parler entre elles. « La seule chose qui permet au mal de triompher est l'inaction des hommes de bien. » Bonne découverte, et bonnes lectures ! Toutes les semaines, on vous propose ici des #livres (#romans, #nouvelles, #poésie #théâtre) en lien avec notre activité professionnelle : la #justice, les #violences intrafamiliales et les questions de #genre. N'hésitez pas à nous proposer vos lectures.

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  • [LES JUGES FACE A VICHY] C'est un ouvrage passionnant que nous propose le magistrat Laurent SEBAG, en ce qu'il questionne le rôle de la #magistrature sous le régime de #Vichy, et la posture des juges face à l'"antisémitisme. Car si le #juge ne fait pas les lois, il effectue nécessairement des choix d'interprétation. Et l'auteur nous montre combien ces juges, en les appliquant de manière plus ou moins strictes (notamment les lois "portant statut de juifs"), ont influé sur le destins et la vie de nombreuses personnes. Il montre par le détail comment la magistrature à participer, en les normalisant, de l'application des lois discriminatoires, en particulier les lois antisémites, pendant cette période, participant de fait à la collaboration du régime de Vichy avec le régime nazi. L'auteur défend l'idée que le/la juge n'est pas qu'un simple exécutant de la loi (même si cela est aussi son rôle), c'est aussi une personne qui fait le choix de s'associer ou non à un projet politique délétère, et par son rôle d'interprétation des lois plus ou moins extensive s'associer implicitement à ce projet. C'est un livre intéressant car si les responsables politiques et hauts-fonctionnaire ont été mis en accusation, au moins dans l'opinion publique, le rôle de la magistrature à cette époque a été peu questionnée. Et c'est bien entendu une question essentielle que nous pose l'auteur en filigrane de ce livre, celui du rôle des juges en démocratie, de la place de la magistrature dans la société, de l'indépendance de la justice. Et on ne peut s’empêcher de se poser cette question : quel rôle jouerait aujourd'hui les magistrat.e.s face à des lois racistes, xénophobes, qui viendraient saper notre socle démocratique et qui seraient votées par des parlements élus ? Une question d'actualité tant les pays sont nombreux désormais à s'affranchir des fondement des états démocratiques. « Les juges face à Vichy - Une singularité française » est publié chez Enrick B. Editions à retrouver ici : https://lnkd.in/eJXDiiHe

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  • [LA POLITIQUE PÉNALE DOIT CHANGER !] Les chiffres de la population carcérale au 1er octobre marquent un énième triste record (voir ici : https://lnkd.in/e6w6Y9jn). Dans un communiqué, 33 organisations dénoncent des annonces politiques insensées qui ne feront qu’aggraver cette situation dramatique. Les annonces politiques dépourvues de sens au regard de la situation carcérale continuent de pleuvoir. L’instauration de peines planchers est de nouveau débattue. Les comparutions immédiates, qui multiplient par 8 la probabilité d’être condamné à une peine de #prison ferme par rapport à une procédure de jugement classique [https://lnkd.in/e6TByyWw], seraient élargies aux mineurs, dont l’atténuation de responsabilité serait en outre écartée dans un plus grand nombre de cas. L’augmentation des courtes peines devient le nouvel étendard. Sans parler des aménagements de peine auxquels il faudrait moins recourir alors qu'ils concernaient au 1er août moins de 30% des personnes condamnées et écrouées [file:///C:/Users/S.Landreau/Downloads/FR_2025_PLF_JA_PGM_107.pdf]. Cette dynamique infernale alimente le sentiment d'insécurité de la population française, en dépit des enquêtes de victimation qui font état « d’une certaine stabilité des faits de délinquance dont les ménages ont été victimes » et d’un durcissement de la réponse pénale [https://lnkd.in/eyPFgCwB]. Elle a également pour effet de banaliser le recours à un emprisonnement qui, sans accompagnement professionnel, médical et/ou socio-judiciaire, a un impact nécessairement limité en termes de #prévention de la #récidive, voire contre-productif. Contre les chiffres et les travaux de recherche, le Gouvernement fonde ses projets de politique pénale sur un fantasme, ignorant la réalité carcérale. Les 33 associations appellent à des réformes de fond visant à réduire le recours à l’incarcération et sa durée, fondées sur un changement de regard de la société. La prison ne doit plus être considérée comme la référence du système pénal, et ses alternatives, loin d’être symboliques, doivent se substituer à l’enfermement. L'intégralité du communiqué est ici : https://lnkd.in/eNK_HJyM Association des Avocats pour la Défense des droits des détenus (A3D) ACAT-France ANAEC Anciens du GENEPI ANVP Auxilia, une nouvelle chance CASP Club Informatique Pénitentiaire (CLIP) CNB Conseil national des barreaux - les avocats CONFERENCE NATIONALE DES DIRECTEURS PENITENTIAIRES D'INSERTION ET DE PROBATION (CNDPIP) Emmaüs France FARAPEJ Fédération des acteurs de la solidarité FNUJA - Fédération Nationale des Unions de Jeunes Avocats La Cimade Ligue des droits de l'Homme Association Lire C'est Vivre LIRE POUR EN SORTIR La lucarne d'Ariane Association Possible SAF Syndicat des Avocats de France Snepap Fsu

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