Photo de couverture de Confédération Nationale du Logement
Confédération Nationale du Logement

Confédération Nationale du Logement

Organisations civiques et sociales

Association de défense des locataires et des consommateurs depuis 1916

À propos

La Confédération nationale du logement est la première organisation nationale de défense des droits et des intérêts des habitant.es. Créée en 1916, elle est aussi depuis 1980, une association agréée de consommateurs. Elle milite pour un droit au logement pour toutes et tous, accessible et de qualité, pour des services publics de proximité, pour un habitat durable. La CNL est engagée contre toutes formes de discriminations, pour la justice sociale et écologique. Elle agit pour la défense d’une politique de l’habitat et la mise en œuvre d’une politique sociale, assurant un véritable droit au logement pour tou.tes, dans un habitat, un environnement agréable pour tou.tes les habitant.es de notre pays. Cela quelles que soient leurs conditions sociales ou leurs ressources. Elle agit sur les mêmes critères dans tous les domaines de la consommation. Ses adhérent.es et les représentant.es de locataires sont élu.es aux conseils d’administration des organismes HLM et EPL et font la force de la CNL. A travers les amicales d’habitant.es, les fédérations départementales, les associations régionales, et l’ensemble de ses militant.es bénévoles ou salarié.es, la CNL aide les habitant.es et les consommateur.ices à connaître leurs droits, à les faire valoir et à se défendre.

Site web
https://linktr.ee/LaCNL
Secteur
Organisations civiques et sociales
Taille de l’entreprise
11-50 employés
Siège social
Montreuil
Type
Non lucratif
Fondée en
1916
Domaines
Logement, Consommation, Défense des droits, HLM et Copropriété

Lieux

Employés chez Confédération Nationale du Logement

Nouvelles

  • Chaque année, la trêve hivernale stoppe temporairement les expulsions locatives, offrant un mince répit aux milliers de familles menacées de perdre leur toit. Si les expulsions sont suspendues quelques mois, les procédures, elles, continuent, et le couperet tombe dès le 1er avril. On a assisté l’an passé à une explosion des expulsions locatives, + 17% et un chiffre record de 19 023 habitant.es mis à la rue. On comptait 350 000 personnes sans domicile fixe en 2024 soit un chiffre en hausse de 20 000 sur 2023. La lutte pour l’accès au logement pour tous.tes restera d’une actualité brûlante tant que la trêve hivernale ne sera qu’un rempart contre la brutalité des expulsions. Le 29 mars, la CNL sera dans la rue pour le revendiquer haut et fort et exiger l’urgence d’un changement radical des politiques du logement avec la création d’une sécurité sociale du logement.

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  • 🏢💥 En 2023, seulement 56 521 logements ont été autorisés dans la région, soit 13 479 de moins que l’objectif annuel de 70 000 fixé par le Schéma Régional de l’Habitat et de l’Hébergement (SRHH) 2018-2023. La Confédération Nationale du Logement (CNL) exprime sa colère à la lecture des résultats de la construction de logements en Île-de-France révélés par le dernier bilan publié par la DRIEAT.    Malgré une demande exponentielle de logements sociaux et une attente de 11 ans pour obtenir une place en HLM, ces chiffres traduisent un recul inquiétant de la politique de construction qui est le fait du désengagement successif de l’État dans l’aide à la pierre.   Les chiffres révèlent une disparité territoriale marquée : -    La Métropole du Grand Paris et les EPCI de l’unité urbaine de Paris restent en dessous des objectifs. -    Seules les zones hors unité urbaine de Paris dépassent les attentes, mais cela reste insuffisant pour compenser le déficit global.   Si la période 2018-2023 montre une moyenne annuelle légèrement supérieure à l’objectif global du SRHH (71 734 logements autorisés par an), les résultats de 2023 marquent une baisse nette par rapport à l’année précédente, fragilisant davantage la réponse au défi du logement.   Face à cette intensification de la crise du logement social en Ile de France, la CNL demande des mesures urgentes.   Parmi lesquelles :  -    Une relance massive de la construction de HLM pour répondre aux besoins des Francilien.es. -    Une lutte active contre la spéculation foncière et l’inflation des coûts de construction. -    Une politique plus volontariste des collectivités pour atteindre et dépasser les objectifs régionaux. Le budget 2025 tourne clairement le dos au logement social et la région Ile de France sous l’impulsion de sa Présidence Valérie Pécresse d’abandonner le co-financement du secteur HLM. Derrière ces choix, ce sont des milliers de ménages qui sont sacrifiés ! Il y a urgence : les pouvoirs publics, les collectivités comme les acteurs du logement doivent se mobiliser sans délai pour garantir à chaque Francilien.ne, l’accès à un logement digne et abordable.

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  • 🔵 TREVE HIVERNALE : LES HABITANT·E·S SOUFFLENT, POUR COMBIEN DE TEMPS ? ✒️ Communiqué de la CNL 31/10/2024 ⤵️ Ce 1er novembre marquera le début de la trêve hivernale des expulsions et des coupures d’énergie. Un bref moment de répit face à l’urgence qui frappe des millions de personnes en situation de précarité extrême. Aujourd’hui, 1,2 million de personnes en France sont en impayés de loyers ou de charges, contraintes à des sacrifices quotidiens pour garder un toit. Le nombre de personnes sans domicile fixe a doublé en dix ans, et parmi elles, un tiers sont des mères isolées avec leurs enfants. Pendant ce temps, le budget 2025 annonce une super austérité qui fait froid dans le dos : de nouvelles coupes dans les politiques sociales et les services publics, laissant des familles, déjà sur le fil, encore plus fragilisées. Cette trêve hivernale sera donc un répit, certes, mais elle ne suffira pas à enrayer cette spirale infernale de paupérisation. La situation est encore aggravée notamment par la loi Kasbarian-Bergé, qui institutionnalise la criminalisation des locataires en difficulté. Au lieu de leur tendre la main, cette loi renforce l’exclusion et la précarité. La CNL appelle à en finir avec les logiques d’exclusion pour laisser place à la solidarité, à la justice sociale et à l’action commune. Ensemble, exigeons : • La trêve hivernale en continu : ce répit ne doit plus être un droit temporaire mais permanent. • Le droit au logement inscrit dans la Constitution : il est temps que le gouvernement Barnier s’engage clairement à mettre fin aux expulsions locatives et à abroger la loi Kasbarian-Bergé. Pour un État garant de la justice sociale La CNL exige un réengagement de l’État dans le financement du logement social et public, à travers une politique ambitieuse de soutien à la pierre et la construction de 250 000 logements sociaux par an, afin que tout le monde puisse accéder à un logement digne et abordable, libéré des contraintes du marché. Pour une sécurité sociale du logement La CNL milite pour une sécurité sociale du logement, un filet de sécurité permettant de protéger les locataires en cas de coup dur. Cette caisse, financée par les assurances, les bailleurs, les banques et l’État, permettrait de prendre en charge tout ou partie du loyer en cas d’accident de la vie. Ensemble, nous sommes plus forts. Solidaires, mobilisés, nous porterons le combat pour le droit au logement jusqu’à ce qu’il devienne un pilier de notre justice sociale. La CNL rappelle aux locataires en difficulté qu’ils peuvent trouver soutien et conseils auprès de nos amicales et fédérations, présentes partout en France avec des permanences d’accueil et des militant·e·s dévoué·e·s. Montreuil le 31 octobre 2024

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  • 🔴 Un budget 2025 de super austérité au détriment des habitant·e·s 📝 Communiqué de la CNL 11/10/2024 #PLF2025 Alors que les habitant·e·s ont besoin de vivre dignement et de voir leur pouvoir d’achat garanti, la CNL s’inquiète des orientations budgétaires du gouvernement pour 2025. Guidé par l’objectif d’économiser 60 milliards d’euros, le projet de loi de finance pénaliserait en premier lieu les classes populaires et moyennes : notamment la hausse de la TICFE (Article 7), la fin de la TVA réduite pour les chaudières à gaz de 5,5 ou 10 % en fonction du type d'appareil qui passerait à 20 % (Article 10) et la réforme du chèque énergie sur la base des déclarations des bénéficiaires effectuées sur la plateforme (Article 60). Le gouvernement prévoit une hausse de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE) de 22,5€/MwH à 32€/MwH. L’abaissement des seuils de pollution pour le calcul du malus automobile pénaliserait l’usage des véhicules anciens et puni les catégories de population les plus modestes. Cette instrumentalisation de l’écologie s’accompagne d’une nouvelle baisse de moyens importante du Fonds Vert (raboté de 1,5 milliard d’euros, soit 60%), pénalisant notamment MaPrimeRenov’ et le budget de l’ADEME. Ce renoncement écologique se fait au détriment des habitant·e·s qui ont besoin d’être accompagnés par l’État et les collectivités pour agir et s’adapter aux conséquences du changement climatique. Cette super austérité visant à baisser le budget de l’Etat de 20 milliards d’euros, celui de de la Sécurité Sociale de 15 milliards d’euros et des collectivités territoriales de 5 milliards d’euros, va accroître l’austérité déjà en vigueur qui a aggravé le déficit (6,1% en 2024, 5,5% en 2023) avec des conséquences sociales, écologiques et économiques pouvant être dramatiques : une personne sur deux est en difficulté pour payer ses factures d’énergie en 2024, le nombre de travailleurs pauvres explose avec l’ubérisation du travail, le chômage ne baisse pas voire a augmenté en France ces dernières années (de 13,6% en 2015 à 15,4% en 2023) a contrario de nos voisins européens. Avec un déficit de 2,7 millions de logements sociaux, l’urgence est d’investir dans la construction de 250 000 logements par an. Il est temps d’en finir avec la « Réduction de Loyer de Solidarité » (RLS) qui constitue une ponction financière de plus de 10 milliards d’euros depuis 2018 sur les bailleurs sociaux et conduit à une réduction drastique de leur capacité d’investissement et de fonctionnement. La crise du logement et la précarisation grandissante des habitant·e·s imposent des mesures d’urgence, à commencer par le gel des loyers. C’est ce qu’exige la CNL dans sa dernière pétition sur Change.org et auprès des parlementaires qui doivent discuter du budget 2025 dans les jours et semaines à venir. Montreuil le 11 octobre 2024

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