d’architectures

🔔 LE NUMÉRO D'OCTOBRE EST DISPONIBLE ! 💣 ANRU : système de démolition 👉 Commandez le vôtre ! https://lnkd.in/gnbVgwUJ 📬 Abonnez-vous ! https://lnkd.in/evdNyxGa L'édito d'Emmanuel Caille La prime au massacre La rage de démolition ayant atteint la France depuis trois décennies ne semble plus pouvoir s’arrêter. Le système mis en place à travers l’ANRU il y a 20 ans avance comme un rouleau compresseur devenu fou. Si la question n’était que patrimoniale – lorsque l’on détruit des architectures comme la Butte-Rouge ou la Maladrerie –, ce gâchis serait déjà très préoccupant mais, bien plus grave à l’heure de la pénurie de logement, ces démolitions coûtent beaucoup plus chères que des réhabilitations, grevant d’autant le financement de nouvelles constructions. Elles ont surtout un bilan carbone catastrophique. Pourtant les maires ne détruisent pas forcément par plaisir mais parce que ces destructions leur donnent, via l’ANRU, accès à des subventions inespérées. C’est l’effet pervers de la prime au massacre. En dehors des habitants expulsés dont l’avis compte peu et qui sont, de fait, minoritaires, cette tabula rasa suscite par ailleurs presque toujours un enthousiasme populaire tant est répandue la croyance qu’avec la disparition de ces bâtiments – insalubres par manque d’entretien –, ce sont tous les problèmes sociaux et les erreurs ou carences d’aménagement du territoire qui s’évaporent miraculeusement. La première chose à faire ne serait-elle pas d’utiliser les sommes colossales que dispense l’État dans ce carnage pour réparer et entretenir ces bâtiments? Et comme le montre notre dossier du mois, on s’apercevrait que, dans beaucoup de cas de réhabilitations, on pourrait même se passer de cette manne. Manne dont les principaux bénéficiaires sont les promoteurs privés, dont on comprend qu’ils ont tout intérêt à prolonger ce système le plus longtemps possible. Le coût urbain et économique de la sauvegarde de certaines constructions peut à quelques rares exceptions légitimer leur démolition et sans doute faut-il se garder de tout dogmatisme, mais viendra bientôt un jour où il sera difficile d’expliquer pourquoi, alors que l’on subissait une grave crise du logement et une pénurie de ressources, autant d’argent fut mis pour le démolir.

« Montrer qu’il est possible de vivre dans un patrimoine adapté, économe et confortable » par Taïs Hauchard--Nayrac L’exposition des #lauréats du #concours étudiant « (Ré) inventer l’existant » à découvrir jusqu’à ce Vendredi 25 octobre aux Récollets.  On sait que la rénovation et la valorisation du bâti existant est aujourd’hui le défi majeur dans la construction des villes. A l’aune de la transition écologique, cette deuxième édition du concours « (Ré) inventer l’existant » permet aux étudiants de 1er et 2ème cycle en école d’architecture, de proposer des solutions face aux enjeux climatiques. A l’initiative des directions régionales de l’état, la DRAC Île-de-France et la DRIEAT (Direction régionale et interdépartementale Environnement-Aménagement-Transports) Île-de-France, en collaboration avec le réseau EnsaÉco et en partenariat avec le Conseil régional de l’Ordre des architectes d'Île-de-France, l'Union Régionale des CAUE d'Île-de-France, Ekopolis, ainsi qu’avec l’Agence Parisienne du Climat, l’Anah et le Cerema, le jury a sélectionné mardi 15 octobre dernier, 3 lauréats et 10 projets remarquables. De la réhabilitation à la création d’espaces partagés, en passant par des dispositifs écologiques de la gestion d’eau, les projets, tous situés en Ile-de-France, imaginent des solutions tant d’un point de vue social, économique qu’écologique. La sélection a été faite selon 5 critères :  • L’état des lieux raisonnée de l’existant : analyse et diagnostic • L’analyse de la démarche de projet • La qualité architecturale du projet • Le confort : performance énergétique et ambiances thermiques • Axes de développement particuliers du projet (comme la réflexion en analyse du cycle de vie des matériaux par exemple) Les 3 projets lauréats à jusqu’à vendredi sont : • « La Maladrerie » : Réappropriation du RDC, renforcement des espaces communs et adaptation au changement climatique. (Cité de la Maladrerie, 93300 Aubervilliers) Sophie San Andres, Sophia San Miguel, Mélissa Laborde ENSA de Paris-La-Villette - M2-PFE « L’opportunité de la banlieue » • « Réhabilitation d’un parking en 16 logements » (22 rue Lucien Sampaix 75010 Paris) Mihai CEBAN et Thibaud Salaun ENSA Versailles – M1-S7/S8 « Existants : Nouveaux récits » • « Cohabiter avec la Bièvre » (75005 Paris) Héloïse PEYRE, Marie Laumond ENSAPM - Paris-Malaquais School of Architecture – M2-PFE à la Chapelle des Récollets : 148 rue du Faubourg Saint-Martin 75010 Paris Pour aller plus loin, la vidéo de Carl-Maxence VINH sur le sujet et l'exposition :  https://lnkd.in/gMjbd2Bm

« Films en chantier » : Masterclass, projection du film "Les Insulaires" par Taïs HAUCHARD-NAYRAC A l’occasion des Les Journées nationales de l’architecture par l’Ordre des Architectes d’a s’associe au Festival Close Up « Ville, architecture et paysage » au Pavillon de l'Arsenal . Ce samedi 19 octobre, l’événement sera l’occasion de poursuivre la réflexion autour des démolitions et rénovations urbaines de notre dossier paru dans le numéro 320 d’octobre : « dossier/ l’ANRU : système de démolition ». Programme : 17h30-18h30 : « Films en chantier », présentation par Adam W. Pugliese et Maxime Faure de leurs deux prochains projets en cours, l’un tourné en Île-de-France, l’autre au Maroc. 18h45-21h : Projection du film « les Insulaires » suivie d’échanges avec les réalisateurs Adam W. Pugliese (architecte) et Maxime Faure (cinéaste), ainsi que Isabel Concheiro Guisán (architecte), Stéphanie SONNETTE (journaliste et éditrice) et Pierre Chabard (critique d'architecture). « C’est plus qu’un quartier, c’est la vie des gens » Maxime Faure et Adam W. Pugliese, réalisateurs du film « Les Insulaires » ont suivi pendant 3 mois les habitants du grand ensemble de logements « Les îles » à Bonneville, proche de la frontière suisse. Dans le cadre d’un grand projet de rénovation urbaine (2019 - 2029), les habitants ont dû quitter leurs logements en décembre 2020. Filmant la vie de familles installées parfois depuis 45 ans, ce documentaire dévoile la réalité des habitants avant la démolition de leur quartier. Les auteurs du film nous invitent à rentrer dans l’intimité du logement pour découvrir derrière la façade des gestes du quotidien voués à disparaître. Les Insulaires, film réalisé par Maxime Faure et Adam W. Pugliese, 2021, 59 min. Bande d’annonce : https://lnkd.in/d2cGQ_Jj Commander le d’a n°320 : « ANRU : système de démolition » : https://lnkd.in/eSj92WnT

Une école de Prouvé méconnue à découvrir par Taïs HAUCHARD-NAYRAC La découverte de mobilier Jean prouvé dans l’école Kerglaw à Inzinzac-Lochrist près de Lorient a révélé un patrimoine oublié de l’ingénieur. Elle sera ouverte au public les 19 et 20 octobre. A l'occasion d'une visite en septembre 2023 avec Eric Le Ruyet, alors directeur de l'école de Kerglaw, l’historien de l’art David Perreau remarque la ressemblance de la structure en acier avec celle d’autres écoles des ateliers Jean Prouvé, comme l’école standard à Saint-Michel Chef-Chef (1952) ou l’extension des deux classes du groupe scolaire d’Aubergenville (1953). Une recherche aux archives départementales du Morbihan et de Meurthe-et-Moselle confirme alors que les six classes et les préaux font bien partie de l’ensemble de systèmes « à coque » conçue par Jean Prouvé dans les années 50. Dans les recherches menées sur de nouveaux systèmes constructif d’après-guerre, le système des écoles « à coques » permettait une construction rapide et économique grâce à sa structure préfabriquée en acier et aluminium. Son utilisation réduisait le temps de construction de l’école à 15 jours par classe. Dans ce village de tradition métallurgique, avec les Forges d’Hennebont, ces structures métalliques ont permis d’ouvrir l’école dès 1954. Elle fait aujourd’hui l’objet d’un programme de valorisation menée par la commune d’Inzinzac-Lochrist, soutenu par le CAUE du Morbihan. A l’occasion des Journées Nationales de l’architecture, l’école Kerglaw ouvre ses portes au public. Plusieurs évènements auront lieu les 18, 19 et 20 octobre au sein de la commune d’Inzinzac-Lochrist : • Un atelier pédagogique est organisé le vendredi 18 pour les enfants de l'école, en partenariat avec le CAUE du Morbihan.  • Une exposition sur l’histoire du groupe scolaire et plusieurs visites guidées auront lieu au sein de l’école les 19 et 20 octobre. (37 Rue Jules Guesde, 56650 Inzinzac-Lochrist) • La journée du samedi 19 sera marquée par la mise en place symbolique d’une plaque aux noms des architectes du projet Charles Perrin, Yves Guillou et Jean Prouvé en présence de Catherine Prouvé, fille cadette de Jean Prouvé.  • Le cinéma de la commune « Le Vulcain » projettera une sélection de films consacrés à Jean Prouvé, toujours en partenariat avec le CAUE du Morbihan Le programme précis des évènements sera bientôt diffusé par la commune d’Inzinzac-Lochrist. Pour donner suite à ce projet de revalorisation, la commune va faire don de deux pupitres du modèle ‘biplace 850’ de l’école au Centre Pompidou. Le mobilier Jean Prouvé rejoindra ainsi la plus importante collection publique de design du monde. COMMUNE DE SAINT-MICHEL-CHEF-CHEF, Ville d'Aubergenville, Ville d'Inzinzac-Lochrist, CAUE du Morbihan

🎙️Djamel KLOUCHE, Architecte urbaniste, l’AUC , interviendra au #FPU2024 mardi 19 novembre pour présenter le projet "Empreintes : Quand l’architecture s’adapte aux contraintes économiques, environnementales et urbaines" aux côtés de Myriam Diguet (Atelier Urbain PLD), Stephen Barrett (Rogers Stirk Harbour), Anne Speicher (Baumschlager Eberle Architekten) et Alfonso Femia (Atelier Alfonso Femia). 👉 En savoir plus : https://lnkd.in/e53E2nHq 👉 S'inscrire au Forum : https://lnkd.in/eRKMQuwr ------------- 📌 24ᵉ Forum des Projets Urbains : "Transitions, le temps de l'action" Pour sa 24ᵉ édition, le Forum des Projets Urbains (FPU) qui se tiendra le 19 novembre 2024 au Palais des Congrès de Paris, propose une formule renouvelée. En complément des 50 ateliers-projets opérationnels, le programme développe un cycle de conférences autour de cinq grands enjeux : la régénération urbaine, la transition énergétique des territoires, le logement et les modes d'habiter, l'adaptation au changement climatique et le renouveau de l'immobilier commercial. Trois cycles thématiques à différentes échelles territoriales viennent enrichir le programme : « Regards d'élus », « Ambitions métropolitaines » et « Dynamiques du Grand Paris ». Autres nouveautés dédiées au #networking : un grand déjeuner d'affaires et un service personnalisé de mise en relation. Principale plateforme dédiée à la fabrique de la ville, le FPU est un catalyseur d'idées et d'actions au service des professionnels de l'aménagement. #projetsurbains #aménagement #urbanisme #immobilier #logement #architecture #paysage #métropoles #grandparis #villes #territoires GROUPE FICADE B SMART Décideurs Magazine Traits Urbains

🎙️Franck Boutté, président d'Atelier Franck Boutté et Grand prix de l'urbanisme 2022, interviendra au #FPU2024 mardi 19 novembre pour présenter le projet "Paris : Zac Chapelle Charbon" aux côtés d'Adeline Chambe (Paris & Métropole Aménagement) et des architectes Antoine Santiard (h2o) et Mickael Papin (Palast). 👉 En savoir plus : https://lnkd.in/ewpWtzRa 👉 S'inscrire au Forum : https://lnkd.in/eRKMQuwr ------------- 📌 24ᵉ Forum des Projets Urbains : "Transitions, le temps de l'action" Pour sa 24ᵉ édition, le Forum des Projets Urbains (FPU) qui se tiendra le 19 novembre 2024 au Palais des Congrès de Paris, propose une formule renouvelée. En complément des 50 ateliers-projets opérationnels, le programme développe un cycle de conférences autour de cinq grands enjeux : la régénération urbaine, la transition énergétique des territoires, le logement et les modes d'habiter, l'adaptation au changement climatique et le renouveau de l'immobilier commercial. Trois cycles thématiques à différentes échelles territoriales viennent enrichir le programme : « Regards d'élus », « Ambitions métropolitaines » et « Dynamiques du Grand Paris ». Autres nouveautés dédiées au #networking : un grand déjeuner d'affaires et un service personnalisé de mise en relation. Principale plateforme dédiée à la fabrique de la ville, le FPU est un catalyseur d'idées et d'actions au service des professionnels de l'aménagement. #projetsurbains #aménagement #urbanisme #immobilier #logement #architecture #paysage #métropoles #grandparis #villes #territoires GROUPE FICADE B SMART Décideurs Magazine Traits Urbains

📣 Pour la quatorzième année consécutive, 𝐥𝐞 𝐜𝐥𝐚𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐠𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐝'𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐭𝐞𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐜𝐡𝐢𝐟𝐟𝐫𝐞 𝐝'𝐚𝐟𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 paraîtra dans le numéro de décembre 2024 du magazine. Ce classement, qui reprend les agences qui ont réalisé un chiffre d'affaires de plus d'1 million d'euros en prestations d'architecture en 2023, est établi sur la base du dernier chiffre d'affaires connu et repose sur des données financières factuelles. Ce classement n'a pas pour objectif de classer les agences selon leur qualité mais de porter un regard précieux et unique sur l'évolution conjoncturelle et sur les mutations de la profession. 👉 CA 2023 à envoyer (au plus vite !) à classement@darchitectures.com #architecture #classement

🎥 Materials & Light 2024 | Nicolas Rabuel, directeur général SCIC ielo, revient sur la construction paille et explique ce que la paille hachée peut apporter à la filière, à la suite de la conférence « cultiver ou cueillir ses matériaux de construction » ➡ Une interview à découvrir ici : https://lnkd.in/eKDYCdXt Journaliste : Anne-Sophie Gouyen ---- À propos Organisé par le magazine d’a, en partenariat avec Séquences Bois, Muuuz et Traits Urbains, Materials & Light, le salon des solutions constructives et créatives pour l’architecture, accueille tous les ans au mois de septembre les architectes et les créateurs pour deux jours d’exposition, de conférences, de festivités et de rencontres ! #architecture #urbanisme #matériaux #construction #teamarchi #paille d’architectures Muuuz Séquences Bois Traits Urbains B SMART GROUPE FICADE

🎥 Materials & Light 2024 | Tarkett engagé dans l'économie circulaire. ➡ Une interview à découvrir ici : https://lnkd.in/e9DvzU36 Fanny Bayet, directrice de la prescription France, présente Tarkett, un leader mondial dans la fabrication de revêtements de sol. Elle explique les efforts de Tarkett pour recycler et réutiliser les revêtements de sol après usage, en mettant l'accent sur l'économie circulaire et l'écoconception. Tarkett recycle ses propres produits ainsi que les déchets d'autres industries. L'objectif est de réduire l'extraction de matières premières et les émissions de gaz à effet de serre. Bien que certains produits ne soient pas encore recyclables, Tarkett développe des solutions sans colle pour faciliter le recyclage. L'inflation des matériaux est également abordée, Fanny Bayet suggérant que le recyclage pourrait aider à réduire les coûts à l'avenir. Journaliste : Fabrice Cousté ---- À propos Organisé par le magazine d’a, en partenariat avec Séquences Bois, Muuuz et Traits Urbains, Materials & Light, le salon des solutions constructives et créatives pour l’architecture, accueille tous les ans au mois de septembre les architectes et les créateurs pour deux jours d’exposition, de conférences, de festivités et de rencontres ! #architecture #design #urbanisme #matériaux #construction #teamarchi #sol #recyclage d’architectures Muuuz Séquences Bois Traits Urbains B SMART GROUPE FICADE

🚩 ERRATUM | N°319 Sept. 2024 - Façades, patrimoine vivant menacé Nous avons publié au début du mois de septembre dernier un dossier consacré à la rénovation thermique des façades et aux enjeux soulevés par ces rénovations sur un patrimoine qui peine encore à être reconnu comme tel. Un oubli malencontreux s'est glissé dans ce dossier. L'article intitulé "Corriger au mieux" fait mention du concours de rénovation de l'une des barres de la cité Anatole France à Nanterre initialement dessinée par l'architecte Bernard Zehrfuss et porté par l'agence de Jean Marin et associé.e.s. L'équipe de maîtrise d'œuvre indiquée n'était pas au complet dans notre article. L'agence Germe&JAM faisait en effet partie de l'équipe en tant qu'urbanistes co-traitants sur ce projet. Retrouvez l'article complet dans le numéro 319 de d'a : https://lnkd.in/gR3Dxz6b