ERENA Poitiers - Espace de Réflexion Éthique

Actes de colloque : liberté et vulnérabilité, un temps pour penser Événement du GCSMS Santé mentale et handicap de Charente. Retrouvez les actes de ce séminaire ayant eu lieu le 9 novembre 2023 à Angoulême, en présence de Roger Gil - Directeur de l'ERENA site de Poitiers, Michel BILLÉ - Sociologue, Florian Aumond - Docteur en droit et juriste, et Philippe Svandra, Docteur en philosophie. https://lnkd.in/e94pKewM

Accompagnement de la maladie de Charcot, quand une loi veut aider les personnes malades à vivre - Billet éthique de Roger Gil Il est des moments, des moments si rares dans l’actualité politique où le temps des querelles partisanes, des incantations et des clivages s’efface pour enfin renouer avec un frémissement d’humanité dont les vibrations croissent dès lors que la vulnérabilité humaine s’incarne, appelle à la compassion, au partage et permet enfin de ressentir au plus profond de soi ce qu’est l’authentique fraternité. Ce fut le cas ce mardi 15 octobre quand le sénateur Gilbert Bouchet, en fauteuil roulant, appareil d’assistance respiratoire mobile sur le haut de son visage, parlant d’une voix faible dans un silence qui donnait à son élocution laborieuse un relief émouvant, est venu, au Sénat, dans l’hémicycle. Il est venu défendre sa proposition de loi pour une prise en charge –une prise en soins devrait-on dire – plus rapide, plus réactive des personnes atteintes de maladie de Charcot ou sclérose latérale amyotrophique (SLA), maladie paralysante dont lui-même est atteint. Il mène, dit-il, un combat pour que les aides médico-sociales nécessaires à l’amélioration des conditions de vie des personnes malades s’adaptent à la temporalité de la maladie... https://lnkd.in/emcCYgKb

Bulletin de veille éthique N°33 Nous vous proposons une sélection d'informations du mois de septembre. L'occasion de vous parler des majeurs protégés, de la recherche sur les animaux, de la marchandisation de la santé ou encore la bipolarité. Également de vous parler de santé mentale en prison, de la visibilité des aidants, d'un guide pour l'annonce d'une mauvaise nouvelle ou enfin de l'éducation à la vie affective, émotionnelle et sexuelle. https://lnkd.in/eutap-i2

Nous vous invitons à lire le dernier billet éthique de Roger Gil : Faire acception de personnes en éthique des soins et en éthique du management : entre favoritisme et maltraitance. Ne pas faire acception de personnes. Cette locution est peu utilisée et peu comprise aujourd’hui. Et pourtant son origine plonge dans la nuit des temps, quand, au Moyen-Orient, les civilisations naissantes élaboraient ces grandes lois morales destinées déjà à humaniser le « vivre ensemble », comme l’interdit du meurtre, du vol, du viol, du mensonge. Ainsi, en ce qui concerne le peuple hébreu, cette expression en forme d’interdit apparaît pour la première fois dans le Deutéronome où l’on peut lire que « Dieu ne fait pas acception de personne »... https://lnkd.in/epjj__Ty

Ne pas faire acception de personnes: un précepte moral qui plonge dans la nuit des temps et qui témoigne du besoin de justice des sociétés humaines. Un précepte à redécouvrir en raison de son inaltérable pertinence éthique dans le monde de notre temps..... Pour en savoir plus, et lire le billet éthique " Faire acception de personnes en éthique des soins et en éthique du management: entre favoritisme et maltraitance"... cliquer sur le lien suivant https://lnkd.in/efBfRXEe

Estime de soi et auto-compassion ou comment aimer les autres comme soi-même. Notre société ne valorise-t-elle pas exagérément l’estime de soi considérée comme un facteur déterminant de la santé mentale, du bien-être, voire de la sensation de bonheur?...les épreuves de la vie, les échecs professionnels, sentimentaux, la maladie, l’accident peuvent mettre à mal l’estime de soi. Et c’est ainsi que paradoxalement l’estime de soi envahissante est un facteur de vulnérabilité qui fait passer le sujet de l’estime de soi à la mésestime de soi, à l’auto-détestation, le sujet a en outre la conviction qu’il donne à autrui une image défavorable de lui-même, ce qui lui est insupportable ; il peut aussi juger sa vie indigne d’être vécue..... Pour lire le billet éthique, cliquer sur le lien suivant https://lnkd.in/eaqdyibK

Bulletin de veille éthique Nous vous proposons une sélection d'informations du mois d'août. Pour vous rappeler l'ouverture des inscriptions au DIU éthique en santé (jusqu'au 14 septembre), pour parler des volontaires sains dans la recherche, de l'épidémie de Mpox, de médiation animale. Pour vous parler également du site internet du professeur Roger Gil sur lequel vous retrouverez ses publications, de la question du domicile dans la maladie d'alzheimer, de la communication alternative améliorée, ou encore de l'humanité augmentée. https://lnkd.in/eddueHiR

Liens sociaux et relations d’amitié entre pauvres et riches : vers une éthique « fondée sur les preuves » Il est réconfortant de constater que de vastes études sociologiques trop peu souvent citées confortent les valeurs et les principes sur lesquelles l'éthique appuie ses réflexions. Certes la lecture de ces publications est parfois austère, mais elles soulignent le nécessaire souci performatif de l'éthique: tenter de faire advenir un monde un peu meilleur.... Pour lire ce billet éthique qui tente d'analyser quelques uns de ces travaux, cliquer sur le lien suivant https://lnkd.in/eD6x8KXv

Le monde la vieillesse dans l'oeuvre d'Albert Camus En réponse à l’absurdité du monde, Albert Camus a souhaité que la révolte n’enferme pas les êtres humains dans la passivité mais les porte à agir pour défendre la liberté, la justice et pour soulager les souffrances. Camus a souhaité ainsi illustrer dans ses œuvres une éthique de la compréhension. Le roman La Peste raconte une épidémie s’abattant sur une ville et qui décime toutes les générations. Qu’en fut-il alors de la place des personnes âgées dans ce drame ? L’expérience de la pandémie à SARS-CoV-2 qui, elle, a frappé électivement les personnes âgées incitait à explorer cette question qui, au-delà de la pandémie, questionne sur la vision d’une société sur les personnes âgées et sur les relations intergénérationnelles. Il était alors tentant de parcourir l’ensemble de l’œuvre de Camus pour s’interroger sur le regard qu’il portait sur les vieux, lui, révolté contre un monde absurde mais soucieux de résister, lui qui faisait dire au Docteur Rieux, parcourant la ville pour visiter ses malades, qu’un monde sans amour était comme un monde mort. Le regard que porte Camus sur les vieux et les vieilles mérite d’être médité dans le monde d’aujourd’hui. Pour découvrir ou relire l'article paru dans "NPG Neurologie Psychiatrie Gériatrie", série "Littérature et médecine", cliquer sur le lien suivant: https://lnkd.in/eyrsUs3A

Nous vous invitons à lire le billet éthique de Roger Gil : Lutte contre la maltraitance animale : du devoir kantien envers soi-même à la reconnaissance de l’altérité être humain-animal En 2021, l’omniprésence alternée du Covid-19 et de la pré-course à l’élection présidentielle n’ont pas laissé beaucoup de place à la Loi visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes définitivement adoptée par l’Assemblée Nationale et le Sénat qui sont parvenus à un accord permettant l’adoption définitive du texte le 18 novembre 2021. Le parcours fut long depuis le rapport remis au Premier ministre en juin 2020 par Loïc Dombreval « sur le bien-être des animaux de compagnie et des équidés », suivi par le dépôt à l’Assemblée nationale de la proposition de loi le 14 décembre 2020. Cette loi s’inscrit comme une étape importante dans la prise de conscience progressive de l’impasse que représentait la summa divisio entre les personnes et les biens, en somme les personnes et les choses, que Kant distinguait en opposant la dignité des êtres « raisonnables », irremplaçables, uniques et le « prix marchand » des biens, remplaçables et échangeables...