France Culture

[Français] 🎨 Derrière ce regard sombre, intense et théâtral se trouve le visage d'un peintre qui marquera l'art romantique au XIXe siècle : Eugène Delacroix. Lorsqu'il peint cet autoportrait renommé "Portrait de Delacroix en Hamlet" vers 1821, Eugène n'est pas encore Delacroix. Il a renoncé à concourir pour le Prix de Rome et n’a pas encore exposé d’œuvre au Salon. Pourtant, on trouve déjà dans ce tableau, où il se peint en Hamlet, un grand nombre d'éléments caractéristiques qui feront sa renommée et qui marqueront l'histoire... 🎧 Elles paraissent immuables, installées et prestigieuses dans les salles vénérables du Louvre. Pourtant, elles ont une vie secrète, faite d’aventures méconnues... Découvrez les secrets des œuvres du musée en écoutant "Chefs-d'œuvre en vies", une émission à retrouver sur le site et l'application de Radio France et sur le site Louvre.fr. ➡️ https://lnkd.in/eHmBh7gM Coproduction France Culture – Musée du Louvre [English] 🎨 Behind this dark, intense, and theatrical gaze lies the face of a painter who was about to leave his mark on 19th-century Romantic art: Eugène Delacroix. When he painted this renowned self-portrait, "Portrait de Delacroix en Hamlet", around 1821, Eugène was not yet Delacroix. He had renounced competing for the Prix de Rome and had yet to exhibit a single work at the highly esteemed Salon. Yet in this painting, in which he portrays himself as Hamlet, we can already see many of the defining elements that will make him famous and shape the course of art history... 🎧 They seem immutable, firmly established, and prestigious within the venerable halls of the Louvre. And yet, they lead secret lives, filled with untold adventures… Uncover the hidden stories of the museum’s masterpieces by listening to "Chefs-d'œuvre en vies", a program available on the Radio France website and app, as well as on Louvre.fr. Coproduction France Culture – Musée du Louvre

Frühjahrsmüdigkeit. Non, ce n'est pas un chat qui a marché sur le clavier de votre PC 🐾, mais bien le mot qu'ont inventé les Allemands pour décrire cette grande fatigue qui s'empare d’eux au printemps. Une véritable curiosité linguistique et culturelle. 🗣️ La langue allemande, maître de la création de concepts En allemand, la langue permet de fusionner des concepts en un seul mot, une capacité unique pour nommer des réalités que d’autres langues n’arrivent pas à exprimer aussi précisément. Frühjahrsmüdigkeit combine "Frühjahr" (printemps) et "Müdigkeit" (fatigue), créant ainsi un terme pour décrire cette lassitude particulière qui survient avec l’arrivée des beaux jours, après les rigueurs de l'hiver. Une émotion complexe et intime capturée en un seul mot. 💡 La biologie derrière la fatigue printanière Avec l'arrivée du printemps, nos rythmes biologiques sont perturbés par l'augmentation de lumière (vive le changement d'heure 🥱). Cela stimule la production de sérotonine, l’hormone du bien-être, mais notre corps met un certain temps à s’adapter à ces changements. Résultat : une sensation de fatigue passagère, aussi bien physique que mentale. En gros, c’est une "flemme printanière" naturelle, liée aux ajustements hormonaux nécessaires pour faire face à des journées plus longues et plus lumineuses. 🔤 La langue et notre perception de la réalité Mais alors, pourquoi ce phénomène a-t-il besoin d’un mot propre en allemand et pas en français ? Est-ce que le simple fait d’avoir un terme aussi précis pour l’exprimer influe sur la manière dont les Allemands perçoivent cette fatigue ? L'hypothèse de Sapir-Whorf, selon laquelle la langue façonne la manière dont nous percevons et concevons la réalité, semble se vérifier ici. La langue allemande a le pouvoir de nommer ce que nous ressentons, d’identifier et d’appréhender des phénomènes avec une grande précision. D’un autre côté, en français, nous parlons simplement de fatigue printanière sans y attribuer un terme aussi spécifique, sans vraiment chercher à le comprendre. 👀 Pour en savoir plus, vous pouvez lire "La "fatigue de printemps", une pathologie de langue allemande" ➡️ https://lnkd.in/eYZY9h2R

Acteur, comédien et sociétaire de la Comédie-Française, Denis Podalydès a aussi trouvé le temps d’écrire. Il publie “L’ami de la famille, Souvenir de Pierre Bourdieu”, une œuvre où il évoque ses souvenirs lumineux au sein de la famille du grand sociologue. ⁠ ⁠ Au fil des pages, l’acteur se souvient de ses vacances dans la maison béarnaise comme d’un paradis perdu où, aux côtés d’Emmanuel Bourdieu, il jouait dans ce jardin “vaste comme le monde”.⁠ ⁠ 🎧️ Écoutez-le dans, “Les Midis de Culture”, une émission à retrouver sur le site et l’application de Radio France !

📅 En France, d'une certaine manière, nous vivons donc dans un "illogisme calendaire", comme le formule l'historien suisse François Walter. ➡️ https://lnkd.in/eZqPSuF7 ⁠

"Je croyais que j'étais noir. J'ai oublié que j'étais métis". Né au Burundi, Gaël Faye est arrivé en France à l’âge de 13 ans. Il nous parle alors de la construction de son identité et de sa "conscience panafricaine". 🎧 De son enfance à son succès musical et littéraire, l'auteur retrace son parcours dans un long entretien en cinq épisodes, à retrouver dans "À voix nue" : https://lnkd.in/e_M6zG6b

Sur les réseaux sociaux, 1 % des comptes génèrent 33 % du contenu. Un phénomène qui favorise la radicalité et déforme le débat public. Face à cela, Gérald Bronner, sociologue et professeur à la Sorbonne, estime que l'esprit critique peut s’enseigner et s’apprendre. 🎓 Un séminaire pour apprendre à penser par soi-même Dans une série de séminaires ouverts à tous, il invite à déjouer nos biais cognitifs, distinguer le vraisemblable du vrai et questionner nos intuitions trompeuses. Car, comme il l’explique : "Nos intuitions nous trompent souvent. Nous faisons sans cesse des calculs de probabilité sans y être compétents, ce qui fausse notre jugement et capte notre attention sur des risques exagérés." 👉 Comment ne pas tomber dans les pièges de la crédulité ? Comment repérer les raisonnements fallacieux et les fake news ? À la Sorbonne, entre démonstrations et exercices pratiques, reportage dans les coulisses d'un cours qui souhaite provoquer un sursaut collectif pour faire ruisseler l’esprit critique. ➡️ https://lnkd.in/euFSedn4

📣 "La liberté d’expression, je le crains, est en recul." Fin février, ces mots ont semé l’effroi parmi les dirigeants européens réunis lors de la Conférence sur la Sécurité de Munich. J.D. Vance, vice-président de Donald Trump, est au cœur du tourbillon médiatique qui nous provient des Etats-Unis depuis son élection en janvier dernier : déclaration de guerre idéologique à l’Europe, scène glaçante dans le Bureau ovale où il a tenté d’humilier publiquement le président ukrainien Volodymyr Zelensky… ❓ Mais qui est vraiment J.D. Vance ? Comment cet enfant de l’Ohio rural, issu d’un milieu défavorisé, a-t-il gravi les échelons jusqu'au sommet du pouvoir américain ? Quel est le parcours de cet ultraconservateur, qui s’est imposé comme l’idéologue du trumpisme ? 🎙 La nouvelle série du podcast "Les Visages de l'actu" décrypte son ascension fulgurante. Dans ce hors-série des "Matins", Guillaume Erner s'entretient avec Christine Ockrent, qui a préfacé l’édition française de son autobiographie, best-seller mondial. 🎧 "Les Visages de l'actu - J.D. Vance, l'idéologue du trumpisme", un podcast à écouter pour mieux comprendre les bouleversements et le nouvel ordre mondial ➡️ https://lnkd.in/e8D-7rm2 #JDVance #EtatsUnis #Géopolitique #Podcast #FranceCulture Radio France

De la primaire au lycée, le harcèlement scolaire est un fléau qui touche de nombreux élèves, et dont les conséquences s'avèrent dramatiques. Ce n'est que très récemment que les institutions ont pris des mesures d'ampleur pour éduquer, protéger et sensibiliser les élèves et le personnel scolaire. 🎧 Pour en savoir plus, écoutez l'émission "Harcèlement scolaire : quelles avancées ?" dans "Être et savoir" : https://lnkd.in/eE4WWWWY

Scroller, écouter un podcast et répondre à un message en même temps ? Mauvaise idée. Notre cerveau n’est pas fait pour jongler entre plusieurs tâches simultanément. 🔎 Un conflit cognitif inévitable Lorsque nous consultons nos réseaux sociaux en pleine réunion, ou que les élèves regardent leurs écrans en cours, c’est un véritable bras de fer qui s’engage dans notre cerveau. Selon Séverine Erhel, chercheuse en psychologie cognitive, "les capacités cognitives de l’homme sont limitées, peu importe l’âge". Faire plusieurs choses en même temps crée un conflit cognitif : les tâches utilisant les mêmes ressources mentales entrent en concurrence, nuisant à la concentration et à la mémorisation. 🎧🤨 Vous avez un doute ? Vous vous croyez un as du multitasking ? Lancez le podcast et testez-vous avec l’expérience proposée par Séverine Erhel dès les premières minutes ! 🔄 La spirale du multitasking numérique Pourquoi avons-nous tant de mal à résister à ces sollicitations ? L’un des facteurs déterminants est la neuroplasticité : plus on s’entraîne à alterner rapidement entre plusieurs tâches, plus on renforce ce comportement… mais au détriment de la concentration. Paradoxalement, les "super-multitaskers", ces individus qui jonglent en permanence entre les écrans et les tâches, sont souvent ceux qui ont les performances les plus faibles. 🧠 Le cerveau ne s’adapte pas au multitâche, il s’épuise Si certains se revendiquent super multitaskers, capables de naviguer entre plusieurs activités sans perdre en efficacité, la réalité est plus nuancée. Les recherches montrent que plus on s’habitue à scroller, zapper et répondre à des sollicitations en parallèle, plus nos capacités d’attention et notre contrôle cognitif s’altèrent. La neuroplasticité, loin de nous transformer en surhumains connectés, finit par renforcer nos tendances à la distraction. En somme, le cerveau ne devient pas plus performant, il devient simplement plus dispersé. 🎧 Retouvez l'intégralité du podcast ➡️ https://lnkd.in/gAQwrAdh

La nouvelle est parue dans une récente publication de la revue scientifique "Nature", et vient appuyer l'efficacité des mesures du protocole de Montréal, qui ont été parfois coûteuses et contraignantes." ➡️ https://lnkd.in/eFjN4uts