La Quadrature du Net

Pérenniser ou non l'expérimentation de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) : le débat est brûlant en ce moment dans les ministères. Mais les enjeux politiques se jouent surtout à l'échelle locale. Et c'est là qu'il demeure crucial d'agir. https://lnkd.in/etiQTG82 Profitant de l'engouement pour les Jeux olympiques et du cadre législatif créé à l'occasion de cet évènement, de nombreuses villes tentent de légitimer et normaliser leur usage de la VSA. Ces logiciels restent pourtant totalement illégaux. Parlons d'abord de Saint-Denis dans le 93 : la ville a tenté d'utiliser le fait qu'elle accueillait des épreuves des Jeux Paralympiques pour justifier l'achat du logiciel de VSA de Two-I, pourtant en dehors de tout cadre légal. https://lnkd.in/ejGXJD5M On peut aussi parler de Méru, petite commune de l'Oise. Comme beaucoup d'autres villes, elle a acheté un logiciel de détection des personnes déposant des ordures dans la rue. Au nom de la ville "propre", la surveillance des comportements, elle aussi, est greenwashée. https://lnkd.in/e68aZCx8 Dans ce cas-ci c'est la start-up Vizzia qui propose de tels algorithmes. Ils sont totalement illégaux, mais Vizzia joue avec le droit pour légitimer ces algorithmes et se vante de pouvoir pré-remplir les PV, automatisant entièrement la répression policière. C'est donc dans les collectivités locales que se déploie à bas bruit la VSA. Et c'est à cette échelle qu'avec vous, nous pourrons faire pression sur les mairies et peser sur « l'acceptabilité sociale » prise en compte pour l'évaluation de l'expérimentation de la loi JO. Pour cela, rejoignez la campagne « Pas de VSA dans ma ville » et demandez à votre maire de s'engager à ne jamais installer ces logiciels de surveillance dans votre commune. Vous trouverez un exemple de courrier-type à envoyer. https://lnkd.in/eWc9rr2g

Hier, l'autorité de protection des données personnelles irlandaise a condamné LinkedIn, propriété de Microsoft, à une amende de 310 millions d'euros. Cette victoire fait suite à notre plainte déposée il y a six ans ! https://lnkd.in/eJ9nFKxD Rappelez-vous, lors de l'entrée en vigueur du RGPD en 2018, nous déposions avec 12000 personnes des plaintes collectives contre les GAFAM pour dénoncer leur modèle économique fondé sur l'exploitation de nos données personnelles sans notre consentement : https://lnkd.in/ecxHvnaY Après Google en 2019 et Amazon en 2021, c'est donc au tour de Microsoft d'être condamnée ! Si nous nous réjouissons de cette victoire, il faut néanmoins déplorer la lenteur de la procédure et le manque de volonté politique de l'autorité irlandaise à traiter correctement les plaintes.

« 2019-2024 — Lutter contre la surveillance policière à Marseille » est une exposition proposée par le collectif #Technopolice Marseille, du 18 octobre au 17 novembre 2024 à la librairie L'Hydre aux milles têtes (96 rue Savournin, 13001, Marseille). https://lnkd.in/eyHFSHut

Pendant l'été, des militant⋅es se sont mobilisé⋅es en région parisienne pour informer sur la surveillance mise en place à l'occasion des Jeux Olympiques. Voici un retour de terrain de leur expérience. La vidéo complète est disponible sur https://lnkd.in/e3zepDsu

"Technopolice, la surveillance policière à l’ère de l’intelligence artificielle" paraît aujourd’hui aux éditions Divergences. Dans ce livre, Félix Tréguer, membre de La Quadrature du Net et chercheur associé au Centre Internet & Société du CNRS, fait le récit personnel d’un engagement au sein du collectif Technopolice. Mêlant les anecdotes de terrain aux analyses issues des sciences humaines et sociales, il retrace les mécanismes qui président à la technologisation croissante du maintien de l’ordre et de la gestion urbaine. https://lnkd.in/e_6JUTcP #Technopolice

Les Jeux Olympiques et Paralympiques se sont achevés il y a un mois. Alors que les rues de Marseille ou de Paris et sa banlieue sont encore parsemées de décorations olympiennes désormais désuètes, les promoteurs de la surveillance s’empressent d’utiliser cet événement pour pousser leurs intérêts et légitimer la généralisation des dispositifs de vidéosurveillance algorithmique (VSA). Si nous ne sommes pas surpris, cette opération de communication forcée révèle une fois de plus la stratégie des apôtres de la Technopolice : rendre à tout prix acceptable une technologie dont le fonctionnement reste totalement opaque et dont les dangers sont complètement mis sous silence. Les prochains mois seront cruciaux pour peser dans le débat public et rendre audible et visible le refus populaire de ce projet techno-sécuritaire. Décryptage 👉 https://lnkd.in/e4RSi_Yt

Le préfet de police communique de manière opportuniste pour mettre la pression sur les parlementaires et le comité d'évaluation, préparant la pérennisation de la vidéosurveillance algorithmique de l’espace public. Bien sûr, il faudrait le croire sur parole... https://lnkd.in/eeCj4vjW #VSA Pour peser vous aussi dans cette bataille historique avant la fin de l'expérimentation en mars prochain, rendez-vous sur notre page de campagne pour demander à vos élus de s'engager à interdire la VSA ! https://lnkd.in/eWc9rr2g

Via un collectif local, La Quadrature est investie dans la lutte contre la prolifération des data centers à #Marseille. Ce matin s'est tenue une conférence de presse contre le projet de nouveau data center de Digital Realty. Voici le texte lu à l'occasion de cette prise de parole : https://lnkd.in/eHwdedaC 🇬🇧 Through a local collective, La Quadrature is involved in a struggle to #StopDataCenters in Marseille. This morning, a press conference was held to denounce the project for a new data centre by Digital Realty. Here is what was said: https://lnkd.in/eZMfCCve

📖 Si vous ne l’avez pas encore lu, le livre "Internet et Libertés, 15 ans de combat" , sur l'histoire de La Quadrature, est toujours disponible en ePub, PDF et en lecture sur https://livre.lqdn.fr ! Et si vous voulez, vous pouvez l’acheter en format papier dans n’importe quelle bonne librairie ou sur https://lnkd.in/ewyFpSFc Bonne lecture !

Le dirigeant de la plateforme Telegram, Pavel Durov, a été placé en garde à vue il y a une dizaine de jours puis mis en examen mercredi dernier. Le parquet de Paris, qui communique opportunément sur l’affaire depuis le début, met en avant l’absence de modération sur la plateforme pour justifier les poursuites. Au-delà de cette question de modération et sans tomber dans la défense d’un service en ligne peu recommandable, les quelques éléments qu’a bien voulu rendre public le parquet et sa manière de présenter l’affaire interrogent fortement, dans un contexte de mise sous pression de la France et de l’Union européenne des messageries interpersonnelles et des réseaux sociaux. https://lnkd.in/e2td_qbP