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À propos
Depuis 2013, le Basic évalue et analyse les impacts et les coûts sociétaux générés par les activités économiques pour : - renforcer l’expertise des acteurs de la société civile qui œuvrent pour une transition sociale et écologique ; - contribuer à l’accessibilité et la transparence des informations relatives aux principaux enjeux sociaux et environnementaux liés aux activités économiques et aux modes de vie ; - développer des plateformes multipartites (acteurs économiques, pouvoir publics, société civile) sur les enjeux de durabilité à l’échelle des secteurs d’activité et des filières. Le Basic est agréé entreprise solidaire et a été reconnu Jeune Entreprise Innovante.
- Site web
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Lien externe pour BASIC
- Secteur
- Études/recherche
- Taille de l’entreprise
- 11-50 employés
- Siège social
- Paris
- Type
- Partenariat
- Fondée en
- 2013
- Domaines
- Chaine Globale de Valeur, Coûts sociétaux, Impacts environnementaux, Impacts sociaux, Mode de production, Mode de consommation et Filières agro-alimentaires
Lieux
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Principal
38, rue Saint-Sabin
75011 Paris, FR
Employés chez BASIC
Nouvelles
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𝗤𝘂𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝗼𝗹𝗲𝘀 : 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗯𝗹è𝗺𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘅𝗼𝗻é𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗳𝗶𝘀𝗰𝗮𝗹𝗲𝘀 🚜 À l’approche du Salon de l’agriculture, le BASIC publie une série d’articles pour mieux comprendre les débats actuels. 👋 Au cours de la campagne pour les élections aux chambres d'agriculture, plusieurs syndicats agricoles ont demandé la pérennisation ou l’augmentation d’exonérations sociales ou fiscales afin d’améliorer la compétitivité internationale des agriculteurs et des agricultrices. Or, les politiques d’exonérations déjà en place posent plusieurs problèmes, comme l’ont montré différentes études publiées par le BASIC. 🕵️ Nous avons ainsi étudié avec la CFDT Agri Agro les exonérations de cotisations patronales en agriculture. Elles prennent deux formes : le dispositif TO-DE, pour l'emploi de travailleurs occasionnels agricoles, et les exonérations dites “Fillon”, un mécanisme transverse à tous les secteurs d’activité. Ensemble, ces deux dispositifs représentaient plus de 10% du montant total des financements publics français à l’agriculture en 2021. 💪 Ils bénéficient avant tout aux grandes exploitations. Par exemple, en maraîchage, celles qui emploient 3 à 9 permanents et des saisonniers ne représentent qu’un peu plus d’une ferme sur 10, mais reçoivent plus du tiers des exonérations. Pourtant, ces exploitations sont aussi celles qui ont le plus d’impacts négatifs sur l’environnement. Elles achètent des quantités de gaz bien plus importantes que la moyenne pour chauffer leurs serres et utilisent nettement plus de pesticides. 👉 lire l'étude : https://lnkd.in/eRM_yKNc ☣️ Nous avons mis en avant un phénomène identique dans notre rapport de recherche pour l’étude de la Fondation pour la Nature et l'Homme sur le rôle des financements publics et privés dans l’utilisation des pesticides en France. Les exploitations les plus utilisatrices de pesticides bénéficient en moyenne de 2,6 fois plus d’allègements de cotisations sociales qu’une exploitation moyenne. Elles bénéficient également davantage des exonérations fiscales sur le gazole non routier. 🛢️ En effet, les exploitations les plus utilisatrices de pesticides ont davantage recours à une main-d’œuvre salariée (et bénéficient donc des allègements de cotisations patronales sur l’emploi de ces salariés) et elles ont une consommation de carburants plus importante par hectare avec un usage important de machines. 👉 lire l'étude : https://lnkd.in/esR6BT65
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💸 À 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗲𝗻 𝗰𝗼𝗺𝗽𝘁𝗲 𝗮𝘃𝗮𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗱é𝗰𝗶𝗱𝗲𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗲𝘀𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗱’é𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗲𝘀 ❌ Un vote au Sénat pour supprimer l'Agence Bio. Des appels de plusieurs personnalités politiques à supprimer l'Ademe et l'Office français de la biodiversité. La recherche d'économies budgétaires doit-elle se faire au détriment des bonnes pratiques environnementales ? 🏛️ Ce ne sont pourtant pas les filières qui protègent l'environnement qui bénéficient le plus des dépenses publiques. Comme le montre l'étude* que nous avons publiée en fin d'année dernière, 83% des soutiens publics au système alimentaire français en 2021 sont allés aux acteurs des modèles fondés sur la maximisation des volumes, ceux qui entraînent les plus fortes utilisations d’engrais, de pesticides et de machines. 💶 Les acteurs de ces modèles, que nous appelons “indifférenciés”, car ils s’appuient sur une standardisation des matières premières agricoles, ont reçu 40 milliards d’euros de soutiens publics en 2021. S’il s’agit de chercher des économies budgétaires, ne faut-il pas commencer par examiner ces financements plutôt que ceux beaucoup plus faibles accordés aux acteurs des modèles “différenciés”, qui reposent sur une valorisation de la production agricole, via des labels comme le bio, les AOP ou le commerce équitable (3 milliards d’euros en 2021) ? ⚖️ D’autant que les acteurs des modèles indifférenciés (transformateurs, distributeurs, restaurateurs) génèrent beaucoup moins de bénéfices nets (28 milliards d’euros en 2021) qu’ils ne reçoivent de soutiens publics (40 milliards d’euros). Une piètre performance et une dépendance aux aides publiques qui interroge au moment où le gouvernement doit faire des choix budgétaires déterminants pour l’avenir. _____ * Ce rapport de recherche a été réalisé dans le cadre d’une étude portée par le Secours Catholique – Caritas France en partenariat avec le Réseau des Civam, Solidarité Paysans et la Fédération française des diabétiques, “L’Injuste Prix de notre alimentation. Quels coûts pour la société et la planète ?” 👉 https://lnkd.in/e8XFD97h
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𝗤𝘂𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝗼𝗹𝗲𝘀, épisode 2 : 𝘂𝗻𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗰𝘂𝗿𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗻𝗼𝗻 𝗿é𝗴𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁é𝗲 🚜 À l’approche des élections aux chambres d’agriculture et du Salon de l’agriculture, le BASIC publie une série d’articles pour mieux comprendre les débats actuels. Retrouvez l’épisode 1 sur notre site : https://lnkd.in/ej9dTdk8 🤼 Si les prix agricoles sont si peu rémunérateurs pour une majorité de producteurs et productrices, c’est à cause de la concurrence qu’ils et elles subissent. Vous pensez à la concurrence des pays comme ceux du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay et Bolivie) ? Pas la peine d’aller chercher si loin. La concurrence commence à l’intérieur de nos frontières. 🐮 Par exemple, qu’est-ce qui tire les prix de vente des éleveurs et éleveuses de vaches allaitantes (races à viande) vers le bas ? Les prix bien inférieurs des vaches laitières de réforme, c’est-à-dire des vaches jugées inaptes à la production de lait, notamment en raison de leur âge. Leurs carcasses se vendent nettement moins cher aux abattoirs. Or, elles sont totalement substituables aux carcasses de vaches allaitantes pour la fabrication de produits standardisés tels que le steak haché et les plats préparés, comme le montre le rapport que nous avons publié en septembre dans le cadre des travaux menés avec la Fondation pour la Nature et l'Homme sur la filière. 🍔 Le steak haché représente plus de 66 % des quantités de viande bovine consommées en France au cours d’une année. Il est l’un des principaux produits d’appel des enseignes de la grande distribution dans la guerre des prix qu’elles se livrent. Cette pression sur les prix retombe sur les éleveurs et éleveuses de vaches allaitantes. 🇪🇺 À cela s’ajoute une concurrence étrangère : celle des autres pays de l’Union européenne. Irlande, Allemagne, Pays-Bas et Pologne répondent à la demande française de viande de bœuf en y exportant massivement de la viande moins chère, largement issue de troupeaux laitiers. 🤝 L’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur mettrait en concurrence les agriculteurs et agricultrices européens avec ceux de pays n’étant pas soumis aux mêmes règles sanitaires et environnementales. Elle viendrait donc s’ajouter à une situation qui a déjà fortement ébranlé le modèle économique des éleveurs et éleveuses de vaches allaitantes ces dernières années. Lire notre étude 👉 https://lnkd.in/evfBNS-u
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𝗤𝘂𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝗼𝗹𝗲𝘀, épisode 1 : 𝗹𝗮 𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗶𝘅 𝗯𝗮𝘀 🚜 À l’approche des élections aux chambres d’agriculture et du Salon de l’agriculture, le BASIC ouvre une série d’articles pour mieux comprendre les débats. 📉 Sur son site de campagne pour les élections dans les chambres d’agriculture, la FNSEA dénonce "des décennies de déflation sur le prix des produits agricoles au nom d’une course mortifère au prix toujours plus bas" qui affecte les revenus des agriculteur·rices. 🪀 Ces revenus connaissent de fortes variations depuis 20 ans. Ils s’inscrivent globalement dans un système fondé sur une logique de pression à la baisse des prix, comme le montre le rapport que nous avons publié récemment sur le système alimentaire français [1]. 🤷♂ Nous y avons mis en lumière le fait que 92% de la valeur des ventes alimentaires en France correspond à des produits issus de chaînes de valeur [2] au sein desquelles les agriculteur·rices n’ont aucune marge de manœuvre pour négocier leurs prix. 🔝 Les autres acteurs économiques de ces chaînes de valeur ont à l’inverse des possibilités d’imposer leurs prix. Les industriels qui fabriquent des produits "best-sellers", comme le Nutella ou le beurre Président, sont en position de force lorsqu’il s’agit de négocier avec la grande distribution, qui a besoin de ces marques pour attirer les clients dans ses rayons. Les super et hypermarchés peuvent quant à eux dicter leurs conditions sur les produits de marque distributeur pour lesquels ils peuvent facilement mettre en concurrence les industriels qui les fournissent. 💯 Tous ces cas reposent sur une même logique de maximisation des volumes et de la valeur : ✦ elle conduit d’un côté à transformer les matières premières en des produits standardisés, pour lesquels il est possible de mettre en concurrence une multitude d’agriculteur·rices et de faire baisser leurs prix de vente ✦ et de l’autre à multiplier les possibilités d’assemblage de ces matières premières pour en faire une variété de produits que le marketing et la publicité rendent spécifiques et attractifs, augmentant le prix que sont prêts à payer les consommateur·rices. 🌟 Il existe des modèles de chaînes de valeur qui permettent de valoriser différemment les productions agricoles (par exemple via des labels valorisant l’origine des produits ou la méthode de production), mais ils ne représentent que 8% des ventes alimentaires en France et ne peuvent pas répondre à la logique de maximisation des volumes et de la valeur au cœur du système actuel. _________ [1] Dans le cadre d’une étude Secours Catholique / Civam / Solidarité Paysans / Fédération française des diabétiques. 👉 https://lnkd.in/e8XFD97h [2] Une chaîne de valeur désigne les activités – et les acteurs économiques associés – qui se succèdent de la production de matières premières à la consommation des produits finis.
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🌐🇬🇧 Now in English: https://lnkd.in/eTZny5gt 🌐🇪🇸 y en español: https://lnkd.in/e2YyVAFg
[#Food - #alimentación] 🎉 Happy new year 🥳 Feliz año nuevo a todos y todas On commence l'année en mode trilingue puisque notre étude "L'Injuste prix de notre alimentation" lancée en 2024 avec le Secours Catholique-Caritas France, Solidarité Paysans et la Fédération Française des Diabétiques, est maintenant 𝗱𝗶𝘀𝗽𝗼𝗻𝗶𝗯𝗹𝗲 𝗲𝗻 𝗮𝗻𝗴𝗹𝗮𝗶𝘀 𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝗲𝘀𝗽𝗮𝗴𝗻𝗼𝗹, parce que nous partageons des réalités proches avec nos voisins (liens en commentaires). Faites-la voyager dans vos réseaux hispanophones et anglophones. Thank you, gracias 💚 𝗲𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝘁𝗿𝗲̀𝘀 𝗯𝗼𝗻𝗻𝗲 𝗮𝗻𝗻𝗲́𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗮𝗿𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗲́𝗾𝘂𝗶𝗽𝗲𝘀 𝗖𝗶𝘃𝗮𝗺 🧡 BASIC I Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire #agricultura #agriculture #farming
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🤗 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝗰𝗲𝘇 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟱, 𝗮𝗯𝗼𝗻𝗻𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 à 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗻𝗲𝘄𝘀𝗹𝗲𝘁𝘁𝗲𝗿 ! 👉 https://lnkd.in/eGWpES-c 📢 Vous recevrez ainsi une fois par mois les dernières analyses du BASIC, des visualisations éclairantes, des informations intéressantes repérées par notre équipe et une liste d’événements à venir. 🌐 Cette newsletter, dont nous lancerons le premier numéro ce mois-ci, vient en complément de la nouvelle version de notre site internet, en ligne depuis cet automne. Notre nouveau site explique davantage ce qu’est le BASIC et notre méthodologie. Il rend plus faciles la recherche et la consultation de nos travaux. Et il est plus beau que l’ancien, si vous voulez notre avis 😉
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𝗧𝗼𝘂𝘁 𝘀𝗮𝘃𝗼𝗶𝗿 (𝗼𝘂 𝗽𝗿𝗲𝘀𝗾𝘂𝗲) 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗵𝗼𝗰𝗼𝗹𝗮𝘁 🍫 Dans son dernier épisode, mis en ligne aujourd'hui, le podcast de vulgarisation de l'économie “C'est chaud.” s'est penché sur le chocolat, son parcours du cacaoyer à nos papilles et les nombreuses questions qu’il soulève en chemin. 🎙️ Animée par Layla Hallak et Robin Lemoine, l’émission s’appuie sur les explications de Frédéric Amiel, coordinateur général des Amis de la Terre, et de Christophe Alliot, président du BASIC. 😬 Vous pourrez y entendre en particulier que plus des deux tiers du prix d’une tablette de chocolat vendue en supermarché rémunère le packaging, le marketing, la publicité et la mise en rayon, et donc pas véritablement le chocolat. Au final, environ 90% des profits de la filière cacao-chocolat sont réalisés par les grandes marques et la grande distribution. 👉 À écouter sur la plateforme de votre choix : https://lnkd.in/e43e_EKm
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𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗰𝗵𝗼𝗶𝘀𝗶𝗿 𝗱𝘂 𝗰𝗵𝗼𝗰𝗼𝗹𝗮𝘁 𝗾𝘂𝗶 𝗹𝗶𝗺𝗶𝘁𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗱é𝗴â𝘁𝘀 ? 🍫 On ne veut pas gâcher vos fêtes de fin d’année, mais la consommation de produits chocolatés peut avoir d’importants impacts négatifs. On vous proposera quelques pistes de solutions plus bas, mais dressons d’abord le constat. La filière cacao/chocolat souffre de trois plaies : ⭕ un faible prix payé aux producteurs et productrices ⭕ le travail des enfants (lié au point précédent) ⭕ la déforestation L’envolée actuelle des prix du cacao sur les marchés internationaux ne suffit pas à résoudre le premier de ces problèmes. Le prix payé aux cultivateur·rices reste nettement inférieur au niveau qu’il devrait avoir pour leur garantir un revenu décent. Premier marché mondial du chocolat, l’Europe a un rôle à jouer pour lutter contre la déforestation. Il faudra encore attendre un peu. Le Parlement européen a approuvé cette semaine le report d’un an du règlement visant à limiter la déforestation importée. ❓ Quelles sont les raisons structurelles des maux de la filière ? La première est que le chocolat est dans son ensemble un produit industriel, fabriqué à très grande échelle. Les fèves de cacao sont transportées en vrac dans de grands bateaux, transformées dans de grandes usines qui tournent 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Ce chocolat industriel standardisé pour assurer une qualité constante quelle que soit l’origine des fèves, se retrouve même dans la plupart des chocolateries de quartier. Pourtant, les consommateur·rices peuvent constater d’importants écarts de prix entre les produits chocolatés qui leur sont proposés. Dans un même supermarché, la tablette varie de quelque 70 centimes à plus de trois euros. Ce qui justifie ces écarts de prix ? Le pourcentage de cacao et la réputation de la marque. La filière connaît une telle déconnexion entre l’amont et l’aval que les cacaoculteur·rices ne gagnent pas davantage sur une tablette haut de gamme par rapport à une tablette premier prix. 🤷♂️ Que peuvent faire les consommateurs et les consommatrices ? 📍 La solution consiste à acheter un chocolat qui reconnaît la valeur du travail des producteur·rices. Cela commence par le fait de savoir d’où vient le chocolat : un pays d’origine, idéalement même des précisions sur l’endroit où se trouvent les cacaoculteur·rices. 🌱 Un des moyens d’assurer cette traçabilité est la certification biologique. Elle répond à un autre point important pour choisir un chocolat durable : un recours limité aux intrants (engrais, pesticides). 💵 Il faut également que le prix versé aux producteur·rices soit sécurisé, par exemple via un engagement de type commerce équitable, qui peut aussi inclure une traçabilité physique. 🌴 Dernier point, mais il est essentiel : l’existence de pratiques d’agroforesterie. Il s’agit de mêler cultures agricoles et arbres sur une même parcelle, ce qui permet de protéger les sols, la biodiversité et le climat.
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