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Études/recherche

Bureau d'analyse sociétale d'intérêt collectif

À propos

Depuis 2013, le Basic évalue et analyse les impacts et les coûts sociétaux générés par les activités économiques pour : - renforcer l’expertise des acteurs de la société civile qui œuvrent pour une transition sociale et écologique ; - contribuer à l’accessibilité et la transparence des informations relatives aux principaux enjeux sociaux et environnementaux liés aux activités économiques et aux modes de vie ; - développer des plateformes multipartites (acteurs économiques, pouvoir publics, société civile) sur les enjeux de durabilité à l’échelle des secteurs d’activité et des filières. Le Basic est agréé entreprise solidaire et a été reconnu Jeune Entreprise Innovante.

Secteur
Études/recherche
Taille de l’entreprise
11-50 employés
Siège social
Paris
Type
Partenariat
Fondée en
2013
Domaines
Chaine Globale de Valeur, Coûts sociétaux, Impacts environnementaux, Impacts sociaux, Mode de production, Mode de consommation et Filières agro-alimentaires

Lieux

Employés chez BASIC

Nouvelles

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    🏆 Nous vous le présentions dans un post précédent, notre nouvel outil numérique dédié à la transition de la restauration scolaire a été sélectionné dans le cadre d’un des 6 projets lauréats du volet “innovation” du PNA (Programme National pour l’Alimentation) 2024-2025 !!! 🔊 L’annonce a été faite mercredi dernier au Salon de l’Agriculture, en présence de Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l'Accès aux soins, de Grégory Emery, directeur général de la santé, et de Sylvain Waserman, président-directeur général de l’Agence de la transition écologique (Ademe). 📊 Au-delà de notre outil numérique qui reconstitue les coûts complets et les recettes financières du service, et permet de simuler les effets économiques de scénarios de transition écologique et sociale, ce projet s’appuie sur un dispositif reproductible de formation/accompagnement que nous avons monté avec nos partenaires du réseau Réseau CIVAM de BIO EN HAUTS-DE-FRANCE, GAB 44 - Les Agriculteurs Bio de Loire-Atlantique et de la CAB Pays de la Loire 🧑💼 Grâce à ce dispositif, nous allons pouvoir accompagner dans l’année qui vient les techniciens et les élus de plus d’une vingtaine de collectivités dans le pilotage économique de la transition de leur restauration scolaire. 🧑🧑🧒🧒 À l’issue du projet, l’outil et le dispositif seront disponibles et largement diffusables auprès des structures d’accompagnement de collectivités dans toute la France.

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    [✨UNE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE RÉUSSIE ! ✨] Ce mardi 12 mars, plus de 70 adhérents et partenaires étaient au rendez-vous pour l'Assemblée Générale, un moment fort de l'année pour le GAB 56 ! 👏 📊 La matinée a débuté avec la présentation du rapport moral et financier, suivie de l'élection de 2 nouveaux administrateurs (Bienvenue à Laurianne et Teddy 😉). La participation a été chaleureuse et engagée, avec un quizz sur les actions 2024 ! 🎉 💸 Lors de cette rencontre, les adhérent·es ont découvert la 𝗯𝗼𝘂𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱'𝗼𝘂𝘁𝗶𝗹𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 : panneaux, vestes, banderoles… pour valoriser leurs points de vente bio et locaux ! Les administrateur·rices ont activement participé en présentant les produits, une belle opération de communication 😄 🍽️ Le repas du midi, concocté par Nos Racines, était un vrai moment de convivialité et de partage ! ⭕🗣️ L'après-midi, Sylvain Ly et Christophe Alliot du BASIC , Rozenn Metayer, élue sur Lorient, Viviane Trèves de Le Lierre et Stéphanie PAGEOT de la Fédération Nationale d'Agriculture Biologique (FNAB) ont débattu sur 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒖̂𝒕𝒔 𝒔𝒐𝒄𝒊𝒆́𝒕𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒍'𝒂𝒍𝒊𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒏 𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆, ce qu'on en retient : 🔴 𝗟'𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗲𝘁 𝗹'𝗮𝗴𝗿𝗼𝗮𝗹𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 : 𝘂𝗻 𝗺𝗼𝗱𝗲̀𝗹𝗲 𝗮̀ 𝗿𝗲𝘃𝗼𝗶𝗿 🔴 Les chiffres sont impressionnants : 358 Md€ de CA 2,8 M d'emplois Balance commerciale excédentaire Mais derrière cette vitrine, les réalités sont préoccupantes : ❗ Qualité des aliments : les produits ultra-transformés nuisent à la santé publique. ❗ Conditions sociales : les agriculteurs et travailleurs des filières se dégradent. Le modèle actuel est loin de répondre aux exigences écologiques et sociales. 💸 Chaque année, 48 Md€ sont injectés pour soutenir ce système, avec un coût supplémentaire de 19 Md€ pour ses impacts négatifs (dont 61% liés à la santé). 👉 Solution : soutenir le bio et le local ! Économique à la maison Pas plus cher à la cantine Soutenable pour les finances publiques 🌍 Bonus : 37% moins d'émissions de CO2 et 25% moins de risques de cancers. Alors, qu'attendons nous pour changer ? Un grand merci à toutes et tous pour votre présence et votre participation active et à l'année prochaine pour d'autres moments forts ! 🌱✨ #GAB56 #AssembléeGénérale #AgricultureBio #Solidarité #AlimentationDurable #Engagement

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    [ Restauration scolaire & transition alimentaire. 🧒🍴 ] Le BASIC et Réseau Civam, lauréats de l’appel à projets 2024-2025 du Programme national pour l’alimentation (#PNA) 🥳 𝘍𝘢𝘤𝘦 𝘢𝘶𝘹 𝘤𝘰û𝘵𝘴 𝘢𝘥𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯𝘯𝘦𝘭𝘴 𝘴𝘶𝘱𝘱𝘰𝘴é𝘴 𝘯é𝘤𝘦𝘴𝘴𝘢𝘪𝘳𝘦𝘴 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘦𝘯𝘤𝘭𝘦𝘯𝘤𝘩𝘦𝘳 𝘭𝘢 𝘵𝘳𝘢𝘯𝘴𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘢𝘯𝘵𝘪𝘯𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘳é𝘱𝘰𝘯𝘥𝘳𝘦 𝘢𝘶𝘹 𝘪𝘯𝘫𝘰𝘯𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘥𝘦𝘴 𝘥𝘪𝘧𝘧é𝘳𝘦𝘯𝘵𝘦𝘴 𝘱𝘰𝘭𝘪𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴 𝘱𝘶𝘣𝘭𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴 (𝘌𝘎𝘢𝘭𝘪𝘮, 𝘈𝘎𝘌𝘊…), 𝘯𝘰𝘮𝘣𝘳𝘦𝘶𝘹 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘭𝘦𝘴 é𝘭𝘶𝘴 𝘲𝘶𝘪 𝘥𝘰𝘶𝘵𝘦𝘯𝘵, 𝘷𝘰𝘪𝘳𝘦 𝘳𝘦𝘤𝘶𝘭𝘦𝘯𝘵, 𝘧𝘢𝘶𝘵𝘦 𝘥’𝘰𝘣𝘫𝘦𝘤𝘵𝘪𝘷𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯. 📊 🎯 𝘓𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘫𝘦𝘵 𝘱𝘰𝘳𝘵é 𝘱𝘢𝘳 𝘭𝘦 𝘉𝘈𝘚𝘐𝘊 𝘦𝘵 𝘙é𝘴𝘦𝘢𝘶 𝘊𝘪𝘷𝘢𝘮, 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭’𝘢𝘱𝘱𝘶𝘪 𝘥𝘦 𝘨𝘳𝘰𝘶𝘱𝘦𝘴 𝘭𝘰𝘤𝘢𝘶𝘹, 𝘢 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘰𝘣𝘫𝘦𝘤𝘵𝘪𝘧 𝙙’𝙖𝙘𝙘𝙤𝙢𝙥𝙖𝙜𝙣𝙚𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙩𝙚𝙘𝙝𝙣𝙞𝙘𝙞𝙚𝙣𝙨 𝙚𝙩 𝙡𝙚𝙨 é𝙡𝙪𝙨 𝙙𝙚 𝙥𝙡𝙪𝙨 𝙙’𝙪𝙣𝙚 𝙫𝙞𝙣𝙜𝙩𝙖𝙞𝙣𝙚 𝙙𝙚 𝙘𝙤𝙡𝙡𝙚𝙘𝙩𝙞𝙫𝙞𝙩é𝙨 𝙖𝙪 𝙥𝙞𝙡𝙤𝙩𝙖𝙜𝙚 é𝙘𝙤𝙣𝙤𝙢𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙚𝙪𝙧 𝙧𝙚𝙨𝙩𝙖𝙪𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙨𝙘𝙤𝙡𝙖𝙞𝙧𝙚, 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦 𝘣𝘶𝘵 𝘥𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘤𝘳é𝘵𝘪𝘴𝘦𝘳 𝘶𝘯𝘦 𝘴𝘵𝘳𝘢𝘵é𝘨𝘪𝘦 𝘥𝘦 𝘵𝘳𝘢𝘯𝘴𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘮𝘣𝘪𝘵𝘪𝘦𝘶𝘴𝘦. 🛠️ Nous allons pour cela nous appuyer sur un outil du BASIC permettant de simuler différents scénarios et leurs effets économiques en coûts complets et en recettes pour la collectivité. Parce que la restauration collective est un levier majeur d’accès à l’alimentation, nous les accompagnerons également dans leurs réflexions sur la tarification sociale ! 🏆 Les lauréats ont été dévoilés à l’occasion du Salon international de l’agriculture par Annie Genevard, Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Cette édition récompense notamment les projets présentant un concept particulièrement innovant, ayant vocation à être développés et étendus. 🚀 À l’issue du projet, l’outil et la méthode d’accompagnement seront disponibles et largement diffusables ! 🙏 @CIVAM bio 53, CIVAM Bio 34, FD CIVAM DU GARD, Réseau des CIVAM normands Réseau des CIVAM normands – CIVAM Allouville FRCIVAM Bretagne, BIO EN HAUTS-DE-FRANCE, GAB 44 - Les Agriculteurs Bio de Loire-Atlantique, GAB 85, CAB Pays de la Loire Crédits photos : Thomas Hubert/agriculture.gouv.fr | BASIC | Mélanie Théodore

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    𝗧𝗲𝘀𝘁𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗿é𝘀𝗶𝗹𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗱𝘂 𝘀𝘆𝘀𝘁è𝗺𝗲 𝗮𝗹𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝗼𝗻 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 💪🥗 Dans le cadre d’une étude stratégique de relocalisation du système agroalimentaire départemental de l’Indre, nous étions jeudi à Châteauroux pour y réaliser un “stress test”. ▶️ La vidéo qui accompagne ces lignes explique le fonctionnement de ces “stress tests”. Elle a été réalisée à l’occasion de la Coralim (conférence régionale de l'alimentation) à Montpellier en octobre 2024. 🙋♀️🙋♂️ Jeudi, étaient réunis autour de la table des élu·es, des chargé·es de mission, des opérateurs économiques (un représentant d’abattoir, des acteurs de la logistique), des représentants des institutions (Draaf, DDT, Ademe) et d’autres acteurs de terrain (le Grab, la chambre d’agriculture, la fédération départementale des chasseurs). 💫 La réunion de ces différents acteurs autour du “stress test” permet de lancer une dynamique, de confronter les points de vue et de tester en direct la crédibilité des propositions. Notre méthode d’animation permet en outre de faire discuter des personnes qui ont souvent du mal à se parler. 🔭 Les participant·es se sont vu présenter un portrait à date de leur territoire et trois projections à horizon 2050 : 1️⃣ Un scénario tendanciel (on ne change rien) 2️⃣ Un scénario de relocalisation faible (on essaie de recréer du lien entre la production et la transformation, mais sans changement systémique) 3️⃣ Un scénario de relocalisation forte (systémique, de la production jusqu’à la consommation, permettant aux habitant·es de l’Indre de consommer les productions du territoire) ✊ Le “stress test” a ensuite consisté à évaluer la capacité du système alimentaire territorial à résister, selon ces scénarios, à un choc tel qu’une pluie diluvienne faisant craquer un barrage, un piratage des systèmes d’information entraînant une rupture de tous les moyens de communication, un krach boursier, un hiver sans pluie suivi d’un été sec, une épizootie ou une fermeture des frontières de la France. 📧 Si ce genre d’accompagnement vous intéresse, contactez-nous : lea@basic.coop ou camille@basic.coop

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    Voir le profil de Aurélie Nisand

    Head of Communications - J'accompagne les organisations en communication stratégique

    🍕Vous reprendrez bien un peu de sucre? 🤨 Comment se fait-il que l’alimentation, élément constitutif de de l’identité individuelle et collective, ne profite ni au consommateur ni au producteur? Pire, elle rend malade, les humains et la terre. 📖 Hier soir, à Le Consulat Voltaire, Karine Jacquemart, DG de foodwatch France a présenté son livre « Les dangers de notre alimentation », entourée du Professeur serge hercberg, de Pauline Scherer, Sociologue, mais aussi Mikaele Moine Cérame et Malika Belkhodja, membres du comite citoyen de la Caisse alimentaire commune de Montpellier. 💸 Les petits prix ont un coût humain, sanitaire, écologique, et donc financier. 19 mrds d’euros par an sont dépensés par les pouvoirs publics pour palier les dégâts générés par notre système alimentaire. Voir à ce sujet l’étude « L’injuste prix de notre alimentation », du Réseau CIVAM, Secours Catholique-Caritas France, Solidarité Paysans et Fédération Française des Diabétiques, et réalisée avec le bureau d’analyse sociétal d’intérêt collectif BASIC. 🔎 De son coté, Foodwatch a analysé plus de 400 produits dans 12 catégories alimentaires, et les conclusions sont sans appel. Le sucre ajouté dans les produits vendus en supermarché est d’autant plus important que le prix est bas, y compris dans des produits auxquels on ne songerait pas : pizza, petits pois en conserve, pain de mie… Dans un contexte où l’alimentation est la marge d’ajustement des foyers les plus précaires, beaucoup n’ont pas le luxe de bien s’alimenter. Autrement dit, en plus d’affamer les agriculteurs et de détruire les écosystèmes, notre système agroalimentaire creuse les inégalités sociales de santé. 🙏 Merci à ces figures de la mobilisation de ne rien lâcher, depuis tant d’années et malgré les capitulations de la classe politique face au chantage des lobbies. 🚥 Dans ce contexte où la communauté scientifique est menacée, citons notamment la dernière régression en date : la non-adoption par l’Europe du #NutriScore comme étiquetage obligatoire alors que les preuves scientifiques de son efficacité pour améliorer la santé sont implacables. 🌱 Pourtant, un accès digne à une alimentation de qualité pour toutes et tous est un droit. Et aujourd’hui, la mobilisation citoyenne, du monde associatif, déconcentrée, est source d’espoir. Nous avons hier soir pu aborder les enjeux de démocratie alimentaire et évoquer les expérimentations de sécurité sociale de l’alimentation, et les mouvements citoyens tels que la Caisse commune de l’alimentation de Montpellier, qui, en agissant sur la quantité mais aussi la qualité des produits, constituent de véritables chances pour les publics en situation de précarité de reprendre la main sur leur alimentation et leur santé, mais aussi de renouer avec le plaisir, la dignité et la sociabilité. Comme le rappelle très justement Serge Hercberg, « Ceux qui luttent ne sont pas sûrs de gagner, mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu » (Bertolt Brecht).

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    𝗨𝗻𝗲 𝘃𝗼𝗶𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝗻’é𝗰𝗿𝗮𝘀𝗲 𝗽𝗮𝘀 𝗰𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗰𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝗲𝗻𝘁 à 𝘀𝗮 𝗳𝗮𝗯𝗿𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 🚗 C’est un composant peu connu mais utilisé dans de nombreux produits : le mica. Ce minéral possède plusieurs propriétés particulièrement intéressantes. Son aspect brillant est utilisé pour des cosmétiques comme les vernis à ongles et les rouges à lèvres, mais aussi pour les peintures. Ses capacités d’isolation thermique et électrique sont prisées dans la construction des batteries des véhicules électriques. 🧒 Le problème vient des conditions dans lesquelles le mica est collecté. Les personnes qui l’extraient ou le ramassent en tirent des revenus extrêmement faibles, qui ne leur permettent pas de sortir de la pauvreté. La filière recourt par ailleurs largement au travail des enfants, d’une part parce que l’extraction du mica s’effectue dans des zones où il existe peu, voire pas d’écoles, et d’autre part parce que les familles emmènent leurs enfants avec elles pour qu’ils récoltent eux aussi le minerai et augmentent un peu les revenus du foyer. 🏷️ Garantir un revenu décent à ces familles permettrait de les sortir de la misère et de mettre un terme au travail des enfants. Quel en serait le coût sur les produits contenant du mica ? C’est ce que nous avons cherché à savoir à la demande de la coalition Responsible Mica Initiative - RMI. En 2023, nous avions focalisé nos recherches sur le mica extrait en Inde. Cette fois, nous nous sommes concentrés sur le mica en provenance de Madagascar, autre grand pays de production. Pour que les personnes qui y collectent le mica puissent vivre décemment, il faudrait multiplier par six le prix qui leur est payé. Cela ne renchérirait le prix final des voitures électriques que de 0,001%.

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    ⚙️ 𝗟𝗲 𝗰𝗲𝗿𝗰𝗹𝗲 𝘃𝗶𝗰𝗶𝗲𝘂𝘅 𝗱𝘂 𝘀𝘆𝘀𝘁è𝗺𝗲 𝗮𝗹𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 Christophe Alliot, président du BASIC, était hier à la Conférence internationale des chercheurs et des paysans organisée jusqu’à ce soir à l’Université libre de Bruxelles par la Coordination européenne Via Campesina, l’Université libre de Bruxelles et l’International Institute of Social Studies de l’Erasmus University de Rotterdam. Il y a présenté nos derniers travaux sur le système alimentaire français. 💶 En effet, le constat que nous y faisons sur le cercle vicieux à l’œuvre est valable pour l’ensemble de l’Union européenne : les pouvoirs publics versent de l’argent à destination d’un système économique composé en majorité de chaînes de valeur basées sur une compétition par les prix bas qui désavantage les agriculteurs et les agricultrices ; ces chaînes de valeur causent des problèmes sociaux et écologiques (bas salaires, maladies, pollutions) qui obligent les pouvoirs publics à verser de nouveau de l’argent pour en atténuer les effets. Regardez la vidéo de cette présentation (en anglais) pour mieux comprendre : 👉 https://lnkd.in/ekavgkeh

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    [👥TABLE RONDE | ASSEMBLEE GENERALE GAB 56] - PARTENAIRES & ADHÉRENTS Cette année, nous avons souhaité mettre en lumière 𝒖𝒏𝒆 𝒒𝒖𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒔𝒔𝒆𝒏𝒕𝒊𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍’𝒂𝒗𝒆𝒏𝒊𝒓 𝒅𝒆 𝒏𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒎𝒐𝒅𝒆𝒍𝒆 𝒂𝒈𝒓𝒊𝒄𝒐𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒂𝒍𝒊𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆 : 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒖̂𝒕𝒔 𝒔𝒐𝒄𝒊𝒆́𝒕𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒍’𝒂𝒍𝒊𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒏 𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆. Trop souvent invisibilisés, ces coûts – qu’ils soient sanitaires, environnementaux ou sociaux – sont pourtant des éléments clés pour comprendre 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞́𝐟𝐢𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐠𝐫𝐢𝐜𝐨𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐚𝐥𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞. Pour nourrir notre réflexion, nous aurons le plaisir d’accueillir les cofondateurs de la coopérative Le BASIC, qui ont mené une enquête approfondie sur ce sujet. À travers une table ronde riche en échanges, nous explorerons 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐮̂𝐭𝐬 𝐜𝐚𝐜𝐡𝐞́𝐬 𝐩𝐞𝐮𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐮𝐧 𝐥𝐞𝐯𝐢𝐞𝐫 𝐩𝐮𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐚𝐜𝐜𝐞́𝐥𝐞́𝐫𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐮𝐧 𝐦𝐨𝐝𝐞̀𝐥𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐣𝐮𝐬𝐭𝐞 𝐞𝐭 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐝𝐮𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞. 𝑨𝒖 𝒑𝒓𝒐𝒈𝒓𝒂𝒎𝒎𝒆 : ▶️ Un point sur l'année écoulée et les projets à venir  🍛 Un repas convivial préparé par la traiteur bio Nos Racines  💬 Une table ronde sur le thème des coûts sociétaux de l'alimentation française : un levier pour le développement de la bio ? En présence de :  ☘️ Philippe Camburet, Président de la Fédération Nationale d'Agriculture Biologique (FNAB)  🌱 Damien Girard, Député écologiste morbihannais  🔎 Christophe Alliot et Sylvain Ly, co-fondateurs du BASIC  📢 et Viviane Trèves, Copilote du groupe Agriculture et alimentation à l'association Le Lierre 🙋Vous souhaitez participer ? Alors n'oubliez pas de vous inscrire ICI : https://urlr.me/E9jvQx AG du GAB 56, 10h-16h30, Espace AN TY ROZ, Rue de Keramour, 56500 Moréac AFoCG Atlantique L'Atelier Paysan Biolait Banque Populaire BRETAGNE PLANTS Bureau Veritas Certification Cerfrance Brocéliande CERTIPAQ BIO CERTIS Réseau CIVAM Crédit Mutuel de Bretagne Groupe Cogedis - Comptabilité et conseil aux entreprises Confédération Paysanne Crédit Agricole du Morbihan Groupe ECOCERT Icoopa INNOVAL Mouvement de l'Agriculture Bio-Dynamique Solidarité Paysans Bretagne Lycee generale et technologique agricole Le Gros Chêne Lycée Kerlebost et Anne de Bretagne AGELAP Lycée La Touche Lycée et Centre de Formation KERPLOUZ LASALLE Groupe VYV Ploërmel Communauté MSA Portes de Bretagne Agence de l'eau Loire-Bretagne EAU DU MORBIHAN Mutualité Française Bretagne Groupama Loire Bretagne Emmaüs Action Ouest Veolia SYNGOF - Syndicat des Gynécologues et Obstétriciens de France ADEME Agence Bretonne de la Biodiversité

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    Entre contraintes budgétaires et objectifs de transition, 𝘂𝗻 𝗼𝘂𝘁𝗶𝗹 𝗻𝗼𝘃𝗮𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗿é𝘂𝘀𝘀𝗶𝗿 𝗹𝗮 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗮𝘂𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝗰𝗼𝗹𝗮𝗶𝗿𝗲 👨🍳 Changer les pratiques alimentaires, favoriser des modèles agricoles plus vertueux, lutter contre le gaspillage… La restauration scolaire a désormais l’obligation d’impulser ces changements, en application des lois telles qu’Egalim et Agec. Or, les contraintes budgétaires n’ont jamais été aussi fortes pour les collectivités locales et les ménages. 🏋️♂️ Pour relever ce double défi, le BASIC et Citéxia ont développé un calculateur pour les besoins d’une étude réalisée pour l’ADEME. Nous avons pour projet de le transformer en outil pour les collectivités locales en partenariat avec le Réseau CIVAM et des groupements régionaux et départementaux d’agriculteurs biologiques. Cet outil permet : ● de chiffrer l’ensemble des coûts comptables des repas en cantines scolaires ainsi que la part couverte par les paiements des usagers et le budget de la collectivité, ● d’objectiver les enjeux de durabilité et les risques de précarité alimentaire des enfants ● et de simuler un nouveau budget des cantines selon différents scénarios de transition pour permettre un débat informé. 👀 Venez assister à la présentation par Christophe Alliot, président du BASIC, sur le stand de Max Havelaar France au Salon de l'agriculture (pavillon 4, C034), mardi 25 février à 17h30. Lire l’étude : 👉 https://lnkd.in/edw6RcFb Valentin Cèze, Alba Departe, Simon Godefroy, Marine Jobert, Sarah MARTIN, Nivet Sylvestre, Inès Revuelta, marie-Cécile ROLLIN, Mélanie Théodore Camille Brillion, Léa Clément, Sylvain Ly, Mathieu Peychet

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    É𝗰𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗲 𝗼𝘂 𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗿𝗰𝗶𝗮𝗹𝗲𝘀 : quel est le vrai problème des agriculteurs ? Et comment les politiques publiques peuvent-elles y répondre ? 🧐 Le rôle des normes environnementales dans les difficultés des agriculteurs et des agricultrices a récemment été pointé par plusieurs personnalités politiques. Le rapport que nous avons publié cet automne* pointe une autre responsabilité, celle des logiques commerciales, et donne des éléments factuels pour remettre en perspective les débats sur la rémunération des agriculteurs et des agricultrices, ainsi que le rôle des pouvoirs publics. 🗣️ Christophe Alliot, président du BASIC, sera sur le stand de Max Havelaar France au Salon de l'agriculture (pavillon 4, C034) mardi 25 février à partir de 16h45 pour présenter les grands axes de ce rapport et ouvrir le débat. * Ce rapport de recherche a été réalisé dans le cadre d’une étude portée par le Secours Catholique – Caritas France en partenariat avec le Réseau des Civam, Solidarité Paysans et la Fédération française des diabétiques, “L’Injuste Prix de notre alimentation. Quels coûts pour la société et la planète ?”. À retrouver en ligne ici : 👉 https://lnkd.in/e8XFD97h Lorine AZOULAI, Nicolas Bricas, Charlie Brocard, Valentin Brochard, Aurélie Catallo, Jules Colombo, Gaël DAVID, Benoît Delarce, Blaise Desbordes, Marie Drique, eve fouilleux, Annabel FOURY, Sophie Gaudeul, Benoit Granier, Amandine Hourt, Goulven Le Bahers, Julie Maisonhaute, Jeanne Martin, ROTURIER Christophe, Julie Stoll, Mélanie Théodore, Franck Tivierge Tristan Dissaux, Maylis Labusquiere, Sylvain Ly

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