MEDEF 22 | Mouvement des entreprises de France Côtes d'Armor a republié ceci
Vérité au-delà de la France, erreur ici-bas Ce détournement de Pascal illustre le sentiment des 200.000 chefs d’entreprise du MEDEF quand ils regardent le reste du monde: ils passent désormais de l’incompréhension à la colère. Les débats budgétaires et les concessions politiques faites pour obtenir le vote du #PLF nous montrent un total décalage avec les stratégies offensives de nos concurrents. De grands patrons, emblématiques de notre pays , l’ont confirmés, comme Florent Menegaux, Patrick Pouyanné, Jacques Ehrmann ou même Luc Rémont dont l’entreprise compte comme actionnaire principal… l’Etat. Nicolas Dufourcq patron de Bpifrance ne dit pas autre chose...Bernard Arnault a parfaitement résumé la situation : alors qu’en France on parle de surtaxation des entreprises à hauteur de 40%, les Américains eux envisagent d’abaisser leur taux d’IS à 15% et accroitre plus encore leur attractivité…Ce qu'ils disent c'est ce que ressentent TOUS les chefs d'entreprises, quelle qu'en soit la taille. Ceux qui participent à ces décisions budgétaires ne manqueront pas de s’émouvoir lorsque les délocalisations auront lieu, oubliant que l’entrepreneur, comme le consommateur, sont des « homo œconomicus »… Le véritable #patriotisme économique c’est donner aux entreprises les raisons et les moyens de réussir en France, de faire réussir la France. En cela, comme en tout chose, je suis viscéralement patriote. 🇫🇷 Face à la déconnexion du politique des réalités économiques, je ne cesse d’alerter sur notre décrochage et la nécessité de penser la France dans le monde. C’est simplement la traduction de ce que nous constatons tous, des remontées de terrain de nos adhérents. Je le disais sur RTL et aussi à Le Figaro « les entreprises qui peuvent investir en dehors de France le font, celles qui ne le peuvent pas sont dans la nasse. Quand on est dans la nasse, on devient fébrile ». Ces mots sont graves : 13 milliards€ supplémentaires à leur charge, des défaillances record (près de 70.000, +17%/2023), une augmentation considérable du chômage (+117.000 demandeurs en catégorie A au 4ème trimestre 2024), un taux d’utilisation des capacités de production industrielles en berne (75% contre plus de 80% en temps normal), une épargne abondante qui file aux USA… Que faut-il pour que nos responsables prennent conscience de la gravité de la situation ? Pourquoi serions-nous seuls à ne pas savoir le faire alors que nos voisins polonais, portugais, espagnol, italiens y arrivent ? Le budget qui est en préparation ne répond pas aux exigences et la gravité de la situation de notre pays. L'avenir ne peut s'écrire sans les entreprises, aussi le Mouvement des Entreprises de France du fait de sa responsabilité particulière de premier mouvement des entreprises de France tiendra toute sa place de force d'action et de proposition. Les responsables politiques doivent nous entendre. Vite. #BilletDuDimanche