Météo-France

🌧 Ce mois de septembre 2024 est le mois de septembre le plus pluvieux depuis 25 ans : + 60 % de précipitations par rapport aux normales 1991-2020 ! 📄 Comme chaque mois, l’équipe de la Direction de la Climatologie et des Services Climatiques de Météo-France publie son bilan climatique. « La pluie a été excédentaire sur la quasi-totalité du pays. Elle atteint même plus du double de la normale en Nouvelle-Aquitaine, sur le Massif Central, le Bassin Parisien, les côtes de la Manche, ainsi que sur les Alpes du Nord et sur le nord de la Corse. Certaines villes ont déjà atteint leur cumul annuel » précise Christine Berne, climatologue à Météo-France. 🌡 Concernant les températures, « Malgré deux épisodes de fraîcheur, septembre est un mois proche des normales. Cela contraste avec les mois de septembre des six dernières années, qui étaient systématiquement au-dessus des normales de saison. Et plus généralement, cela fait plus de deux ans et demi que nous n'avons pas connu un mois en-dessous des normales. C'est un signe perceptible du changement climatique ! » 😰 Alors pourquoi ce sentiment d’avoir eu un automne avant l’heure ? C’est que les températures maximales ont été 1 °C en dessous des valeurs de saison. « Sur certaines régions, l’anomalie était plus marquée notamment sur le Sud-Ouest et sur les Alpes (-2 à -3 °C en moyenne sur ces régions sur l’ensemble du mois) » explique le climatologue Matthieu Sorel. 📅 Ce mois de septembre contraste avec celui de 2023, le plus chaud jamais enregistré depuis le début des mesures en 1900. « La température à Toulouse a atteint le seuil des 25 °C à seulement 4 reprises en septembre 2024, contre 27 fois en septembre 2023. En moyenne sur le pays et sur le mois, la pluviométrie avait été déficitaire de 20 %. »

Vers un phénomène #LaNiña cet hiver ? Après un épisode #ElNiño marqué l'hiver dernier, il est probable que cet hiver 2024-2025 connaisse un épisode La Niña.   📝 Selon les experts du Climate Prediction Center et de l'International Research Institute for Climate and Society, la probabilité que « la Niña » se mette en place l’hiver prochain est de 70 %. Si ce phénomène se produit cet hiver, il devrait toutefois être de faible intensité et de courte durée.   ❓ La Niña, qu’est ce que c’est ? La Niña, comme son pendant El Niño, caractérise une variation naturelle du climat qui induit une modification de la circulation atmosphérique mondiale, et une augmentation de certains événements extrêmes. La Niña n’est actuellement pas encore visible, même si des températures plus froides ont fait leur apparition le long du Pacifique équatorial. Elle devrait se développer d’ici la fin de l’automne pour atteindre son maximum en fin d’année. 🌐 Quelle influence sur le climat mondial ? Les phénomènes El Niño et La Niña touchent l’océan Pacifique, la plus grande étendue d’eau de la planète, et affectent le climat mondial. En général, les phénomènes La Niña sont moins marqués que les phénomènes El Niño. Les impacts le sont également. Toutefois, lors d’épisodes La Niña, des conditions plus humides sont souvent constatées en Indonésie ou dans le nord de l’Australie, mais aussi en Amazonie et jusqu’en Guyane. Les hivers sont parfois plus doux et plus secs du Mexique à la Floride mais plus frais sur la côte ouest du Canada. 🔎 et sur l’Europe ? Lors d’un épisode La Niña marqué, on constate généralement des situations anticycloniques sur le proche Atlantique plus fréquentes que la normale. Cela peut alors se traduire par des conditions plus sèches que la normale sur l’Europe de l’Ouest. S’agissant des températures, les effets de La Niña tendent à s’opposer aux effets du changement climatique et à la tendance globale d’une hausse des températures. Mais, étant de faible amplitude, les effets de La Niña peuvent être masqués par la tendance climatique globale. Ils sont alors peu ou pas perceptibles. Par exemple, l’épisode La Niña a été observé de 2021 à 2023, et pourtant 2022 et 2023 comptent parmi les années les plus chaudes en Europe et dans le monde. 📅 Tendances climatiques à trois mois D’autres facteurs que La Niña influencent également le climat à l’échelle mondiale, comme l’état de l’Océan Indien ou les fortes anomalies de température de l’Atlantique nord. L’interaction entre l’océan et l’atmosphère contribue à la détermination des caractéristiques moyennes du temps des trois prochains mois à l’échelle planétaire. Des modèles représentant ces interactions sont utilisés pour l’élaboration des tendances climatiques à trois mois. Actuellement, les tendances les plus probables sur l’Europe sont cohérentes avec les conditions observées lors de phénomènes La Niña en hiver. 📷 Anomalies de température de surface des océans au 23/09/2024 Mercator Ocean International

🌍 C’est la Semaine européenne du développement durable : profitons-en pour faire le point sur le bilan de nos actions écoresponsables en 2023. 🌐 Météo-France se veut être un établissement exemplaire notamment en matière de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre, et plus généralement de ses impacts environnementaux, liés en particulier aux bâtiments et transports. 📉 En 2023, les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 6 % par rapport à 2022 et de 29 % par rapport à 2019. La consommation d’énergie des bâtiments a diminué de 19 % comparé à 2022, notamment grâce aux mesures de sobriété énergétique et aux travaux de rénovation menés sur plusieurs sites. Sur le site de Toulouse, la consommation de gaz a diminué de 30 % entre l’hiver 2022/2023 et l’hiver 2023/2024, en particulier grâce à une meilleure valorisation de la chaleur issue des supercalculateurs qui a permis de chauffer 70.000 m² de bâtiments. 🚲 🌱Bien d’autres actions sont également menées, notamment : - l’élaboration d’un plan de mobilité durable pour chaque site, avec la mise en place d’équipements pour favoriser les modes doux lors des déplacements domicile-travail - la mise en œuvre de solutions pour réduire l’impact environnemental de matériels d’observation comme les radiosondages ou les bouées - de nouveaux projets pour restaurer la biodiversité par des plantations sur plusieurs sites ou pour préserver la ressource en eau #sedd #DéveloppementDurable #RSE #Sustainability Retrouvez quelques chiffres clés des actions écoresponsables de Météo-France ⤵️

Prenons de la hauteur 🌎 Le Centre de Météorologie Spatiale de Météo-France, basé à Lannion, a pour vocation la valorisation des mesures des satellites d’observation de la Terre au profit de la météorologie et de l’océanographie. 🛰️ Parmi ses missions principales, il développe des produits d’imagerie satellitaire permettant d’illustrer des situations climatiques et météorologiques, mais aussi des phénomènes astronomiques, comme le montre cette image du satellite MTG du 22/09/2024 à 6h UTC ! On y voit la Terre séparée en deux demi-disques parfaitement égaux, l'un illuminé, l'autre dans l'obscurité. 🍂 Il s’agit de l’équinoxe d’automne, ayant eu lieu le 22 septembre dernier. L’équinoxe d’automne marque la fin de l’été calendaire. À cette date, la durée du jour est égale à la durée de la nuit partout sur la planète ! Le même phénomène se produit à l’équinoxe de printemps, au mois de mars.

📚 Notre Ecole nationale de la Météorologie à l’honneur !   💼 Chaque année, plus de 300 étudiantes et étudiants sont formés aux sciences et techniques de la #météo et du #climat. Il y a quelques semaines, les équipes de « Météo à la carte » sur France 3 France Télévisions sont venues en immersion avec les élèves et les enseignants, à Toulouse. L’occasion de découvrir quelques facettes des différents domaines d’apprentissage, allant de l’observation à la prévision, en passant par le climat !   💬  « J’ai commencé à regarder les orages quand j’avais 10 ans. Je trouvais cela très joli, très impressionnant, dangereux. Je me suis posée la question : mais comment ça marche ? qu’est-ce qui se passe vraiment ? Et un jour, je me suis rendue compte qu’on pouvait en faire un métier. » explique Delphine, étudiante en dernière année du parcours ingénieur. ☁ Suivez aussi sébastien laflorencie, enseignant sur l’observation, qui partage ses connaissances et sa passion de la météorologie. « La machine climatique est déterminante pour la vie de l’Homme, et a énormément de conséquences sur une couche d’air qui fait 10 km d’épaisseur. À l’échelle de la Terre, c’est 10 km, c’est rien du tout ! Pour autant, ça peut avoir des impacts majeurs, comme des sécheresses, des tempêtes… C’est fascinant. »   ☀ 🌱 Même enthousiasme chez Matthias Letillois, qui enseigne les bases de la météorologie et l’agrométéorologie. Il revient sur son sentiment d’utilité : "La météorologie, c'est quelque chose qui m'anime depuis déjà de nombreuses années, depuis que je suis enfant, en tant que fils d'agriculteur. J'ai toujours été passionné de voir comment on pouvait être utile dans la décision des gens, notamment quand je me plaçais du côté de mon père qui est agriculteur, de se dire à quel moment mon père pourra semer ses différents semis, récolter ou labourer son champ, etc."   👐 Un reportage à regarder et à partager aux futur(e)s météorologues et climatologues !  Petit extrait ci-dessous ⤵   Lien vers le replay complet en commentaire 💬

La dépression #Boris a donné des cumuls de pluie considérables sur une large partie de l’Europe centrale, entraînant la crue de nombreuses rivières à grande échelle, causant des victimes et des destructions majeures. Décryptage ⤵️   ➡️ 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘀'𝗲𝘀𝘁 𝗳𝗼𝗿𝗺𝗲́ 𝗕𝗼𝗿𝗶𝘀 ? La dépression s’est formée au sud des Alpes jeudi dernier, vers le Golfe de Gênes. Elle est une des conséquences de la coulée d’air polaire remarquable pour la saison sur l’Europe de l’Ouest. Parallèlement, une vaste goutte froide - une poche d'air très froid à plus de 5 000 m d'altitude - s’est détachée de la coulée d’air polaire initiale, restant piégée dans les hautes pressions, tournant sur elle-même comme une toupie. Le couple goutte froide/dépression s’est ensuite déplacé en Europe centrale vendredi, et est resté relativement stationnaire depuis.   ➡️ 𝗨𝗻𝗲 𝗱𝗲́𝗽𝗿𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗲𝘂 𝗼𝗿𝗱𝗶𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲 Boris est une dépression un peu particulière, dont les caractéristiques sont toutefois connues. Contrairement aux dépressions classiques qui se déplacent généralement d’ouest en est, ce type de dépression se déplace du sud-ouest vers le nord-est. Une telle configuration implique une forte alimentation humide méditerranéenne qui remonte vers l'Europe Centrale : l’air chaud et humide tend à s’élever au-dessus de l’air froid de basse couche générant, des précipitations intenses et durables. Cette situation météorologique est intervenue dans un contexte de mer très chaude, la mer Méditerranée et la mer Noire ayant contribué à nourrir cette masse d’air.   💧 𝗗𝗲𝘀 𝗰𝘂𝗺𝘂𝗹𝘀 𝗱𝗲 𝗽𝗹𝘂𝗶𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗶𝗱𝗲́𝗿𝗮𝗯𝗹𝗲𝘀 La dépression Boris a donné des cumuls de pluie considérables sur une large partie de l’Europe centrale. Ces cumuls parfois inédits sont aussi exceptionnels par leur extension géographique. L’Autriche, la République tchèque et une partie Sud-Ouest de la Pologne ont été particulièrement touchées. À titre d’exemple, à Saint-Pölten, en Basse Autriche, il est tombé 421 L/m² en 4 jours seulement, ce qui dépasse tout ce qui a été mesuré en n’importe quel mois entier depuis le début des mesures en 1894, et même plus élevé que le cumul de l’automne le plus pluvieux.   🌐 𝗤𝘂𝗲𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗲 𝗹𝗶𝗲𝗻 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗲 𝗰𝗵𝗮𝗻𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗰𝗹𝗶𝗺𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 ? Des études d’attribution seront menées très prochainement pour déterminer la part attribuable ou non au réchauffement climatique. Le fait que des records de pluie en 72 h ou 96 h soient battus avec une marge si importante est néanmoins très frappant. Globalement, les précipitations extrêmes sont rendues plus fréquentes et plus intenses en raison du changement climatique sur la majeure partie de la planète, dont le centre et l’est de l’Europe. Le changement climatique a donc vraisemblablement contribué à l’intensité extrême de cet épisode.    #climat #climatechange #inondation

 🎵 Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit. 🎵 Comme un clin d’œil à la météo changeante et souvent perturbée durant les Jeux, cette chanson a résonné lors du concert de samedi soir à l’Arc de Triomphe, clôturant la dernière étape des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, mais également la dernière contribution de l’établissement à ce grand évènement. Aux côtés de Paris 2024 - Comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 et de tous les acteurs institutionnels, Météo-France est resté pleinement mobilisé pour apporter une prévision la plus précise possible. Des informations essentielles pour les aider à prendre les meilleures décisions, notamment pour la tenue des épreuves et l’accueil du public. Météo-France est fier d’avoir contribué en partie à la réussite de cet évènement sportif et festif ! 🙌 Un grand merci aux équipes des JOP pour leur confiance, et aux personnels de Météo-France pour leur engagement et professionnalisme. ...et merci à la Météo-Phryge ! 😄 📸 Paris 2024 / JP Pariente #Paris2024 #ParadeDesChampions #Olympics 

🔵 Il y a un an, la France connaissait un épisode de chaleur. Une situation bien différente de celle d'aujourd'hui avec l'arrivée d'un air froid d'origine polaire faisant chuter les températures. 𝗔 𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗱𝗼𝗶𝘁-𝗼𝗻 𝘀'𝗮𝘁𝘁𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 ? Pas de vague de froid ! Mais les températures seront souvent 5 à 7 °C en dessous des moyennes d’une mi-septembre, dignes d'une fin octobre. 🥶 Vendredi devrait être la journée la plus fraîche, avec une anomalie globale de plus de 5 °C. Samedi, la matinée sera la plus froide de la semaine. Les premières gelées sont possibles au lever du jour du Massif central au Nord-Est. La neige en montagne fait également son retour dès 1500 mètres sur les Alpes, 1800 mètres sur les Pyrénées. Les crêtes du jura et des Vosges aussi pourraient connaître un premier saupoudrage. 𝗘𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗻𝗼𝗿𝗺𝗮𝗹 𝗱'𝗮𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗳𝗿𝗮𝗶̂𝗰𝗵𝗲𝘂𝗿 𝗮̀ 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗽𝗲́𝗿𝗶𝗼𝗱𝗲 ? Une séquence plus fraîche au mois de septembre n’est pas incompatible avec le contexte de changement climatique. La variabilité d’une année à l’autre fait partie de notre climat. La dynamique de l’atmosphère, et le positionnement des anticyclones et dépressions, vont piloter les courants et le déplacement des masses d’air, et peuvent induire des périodes plus fraîches à tout moment de l’année, mais ces événements deviennent plus rares et moins intenses qu’auparavant. 𝗗𝗲 𝗹𝗮 𝗻𝗲𝗶𝗴𝗲 𝗱𝗲́𝗯𝘂𝘁 𝘀𝗲𝗽𝘁𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲, 𝗲𝘀𝘁 𝗰𝗲 𝗲𝘅𝗰𝗲𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹 ? En septembre 2020, la neige était tombée en abondance au-dessus de 2000 m sur les Pyrénées et sur les Alpes, saupoudrage sur le Massif Central, les Vosges et le Jura. Le point complet 👉 https://lnkd.in/eG3Gc6sj

🌍 #Climat : L’été 2024 est le plus chaud jamais enregistré à l’échelle mondiale. ➡️ L’observatoire européen Copernicus - auquel contribue Météo-France - vient de dévoiler ses chiffres : la température moyenne mondiale de l’été 2024 (juin-juillet-août) est la plus élevée jamais enregistrée sur la planète, avec + 0,69° C au-dessus de la moyenne 1991-2020 pour ces trois mois, dépassant les valeurs de l’été 2023 (+ 0,66° C). ➡️ À l’échelle européenne, même constat : la température moyenne cet été a été la plus élevée jamais enregistrée pour cette saison, avec +1,54°C au-dessus de la moyenne 1991-2020 et dépassant les valeurs de 2022 (+ 1,34° C). 💦 L'été 2024 a été généralement plus humide que la moyenne sur le nord et l’ouest de l’Europe. ☀️ À l’inverse, des conditions plus sèches que la moyenne tout au long de la saison estivale ont touché la majeure partie de la région méditerranéenne et de l'Europe de l'Est. 💡 Le Copernicus Climate Change Service (C3S), mis en œuvre par le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme, publie chaque mois des bulletins climatiques à l’échelle de la planète ainsi que de l’Europe. Ces derniers rendent compte des variations de températures de l'air et de la mer à la surface du globe, de la couverture de glace, et des variables hydrologiques. Ils s’appuient sur l’analyse de milliards de données provenant de satellites, navires, avions et stations météorologiques du monde entier. 🔎 Et à l’échelle de la France ? Avec un mois de juin conforme à la normale, un mois de juillet légèrement plus chaud (+0,6° C) et un mois d’août nettement plus chaud (+1,5 °C), l’été 2024 affiche une température moyenne plus chaude de +0,7 °C par rapport à la normale 1991-2020. L’été 2024 est le 3e été consécutif au-dessus des normales de saison. 📱 Retrouvez ici notre bilan de l’été 2024 : https://lnkd.in/egY96yAp 📱 Nos bilans climatiques complets : https://lnkd.in/eUQG3JBr #climatechange #globalwarming #été2024 #MétéoFrance #Copernicus

[ 📖 𝐑𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐝'𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭𝐞́] Tempête Ciarán, inondations dans le Pas-de-Calais, canicule tardive en août, ouragan en Guadeloupe, cyclones à la Réunion... 2023 a vu de nombreux événements météorologiques extrêmes se succéder, dans un contexte de changement climatique. Tout au long de l’année, les équipes de Météo-France ont été fortement mobilisées, notamment sur l’anticipation de ces épisodes. Notre rapport d’activité 2023, qui a été publié récemment, retrace les faits marquants au travers de nos différentes missions, notamment : ⚠ Assurer la sécurité des personnes et des biens, avec le lancement de la Météo des forêts, le renforcement de notre appui opérationnel aux services de la Direction générale de la Sécurité civile et de la gestion des crises, ou l’amélioration continue du dispositif de Vigilance ;   🤝 Aider notre société à s’adapter au changement climatique, avec le lancement du portail DRIAS-Eau pour visualiser l’évolution de la ressource en eau, ou le développement de « Climadiag chaleur en ville » pour accompagner les collectivités. Nous avons aussi répondu à la sollicitation du Ministère Écologie Territoires pour contribuer à l’élaboration de la Trajectoire de référence pour l’adaptation au changement climatique (TRACC) ;   💻 Fournir des services et des données utiles à nos usagers, avec notamment la mise à disposition gratuite de nos données publiques via meteo.data.gouv.fr ainsi que via notre portail d’API, en lien avec data.gouv.fr. 🌍 Ce rapport annuel inclut désormais également le bilan complet de l’avancement de nos actions en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE). À travers sa stratégie, Météo-France contribue à l’atteinte de 10 des 17 objectifs de développement durable fixés par les États membres de l’ONU (United Nations) en 2015. Vous pouvez consulter l’intégralité de notre rapport d’activité pour l’année 2023 ici : https://lnkd.in/eFt-GBQ4 #météo #vigilance #climat #RSE #data #adaptation