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À propos

Bienvenue sur la page de Météo-France, service météo-climatique de référence. Notre première mission est d’observer et de prévoir le temps à l'échelle du globe et d’avertir des dangers météorologiques sur le territoire français. Nous sommes également responsables de l’analyse du climat passé, présent et futur et un acteur reconnu de la recherche internationale sur le changement climatique. Ces missions mobilisent tous nos métiers et expertises, de la recherche fondamentale à la diffusion de l’information. Notre rôle : éclairer les décisions des pouvoirs publics (l’État, les collectivités, les services d’urgence…), accompagner quotidiennement les citoyens et faciliter la prise de décision pour un grand nombre de secteurs économiques. Notre objectif : développer des services météo-climatiques innovants et toujours plus fiables au bénéfice de tous.

Secteur
Administration publique
Taille de l’entreprise
1 001-5 000 employés
Siège social
SAINT MANDE, France
Type
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    PDG Météo France - Représentante permanente auprès de l'OMM

    Un grand merci à toutes les équipes de la direction inter-régionale Océan Indien de #meteofrance qui nous ont accueillis, Alain Soulan et moi, cette semaine à La Reunion et à Mayotte, et, en particulier, à leur directrice Céline Jauffret. Bravo pour le formidable travail réalisé que j’ai pu encore mieux apprécier au travers des visites, présentations, échanges et réunions de cette semaine. Dans ces territoires qui concentrent de multiples aléas météorologiques et climatiques, les équipes de Météo France s’engagent au quotidien pour la sécurité des personnes et des biens et pour contribuer aux stratégies d’adaptation au changement climatique des territoires. Cette semaine a aussi été l’occasion de rencontrer nos partenaires (Préfecture de la Reunion, DEAL Réunion et DEALM Mayotte, Conseil Départemental de Mayotte…). Merci en particulier à François-Xavier BIEUVILLE, Préfet de Mayotte pour son accueil, et à tous les acteurs de la lutte contre les incendies à La Reunion (SDIS, EMZPCOI, ONF, Parc national de La Reunion) et en particulier au Colonel Leguillier, directeur du SDIS, pour leur mobilisation pour nous présenter leurs moyens d’action sur le terrain et les actions partenariales menées. Impressionnant !

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    📊 Après un mois de septembre déjà très pluvieux, quel bilan pour ce mois d'octobre ? 🌧️ À l’échelle du pays, l’excédent pluviométrique atteint 40% par rapport aux normales 1991-2020. Les très fortes pluies ont surtout frappé le Sud-Est, mais aussi d'autres régions qui ont vu leur cumul mensuel de précipitations dépasser de deux fois la normale. Des zones ont néanmoins connu un léger déficit, comme les côtes de la Manche ainsi que sur le littoral du Languedoc et du Roussillon. 🌡️Malgré une courte séquence fraîche en début de mois, les températures sont souvent restées douces. À l’échelle du mois et du pays, la température moyenne a été 1,6 °C au-dessus des normales. Octobre 2024 fait suite à deux mois d’octobre anormalement chauds : +3,5 °C en octobre 2022, mois d’octobre le plus chaud depuis le début des mesures en 1900, et +2,7 °C en octobre 2023, deuxième mois d’octobre le plus chaud. ☀️ En lien avec le temps perturbé, le soleil s’est montré timide : le déficit d’ensoleillement est de -20% à l’échelle du pays. Depuis le début de l’année, seuls les mois de janvier et août ont bénéficié d’un ensoleillement plus généreux que la normale 1991-2020. Plusieurs épisodes marquants ont concernant la France ce mois-ci. ⬇️ - Le passage de l’ex-ouragan Kirk le 9 octobre, qui a apporté de fortes pluies et des vents violents sur une large partie du pays ; - L’épisode cévenol exceptionnel du 15 au 18 octobre, ayant occasionné des cumuls de pluie très importants, notamment en Ardèche où il s’agit de l’épisode le plus intense jamais enregistré sur deux jours dans le département ; - L’épisode méditerranéen intense du 24 au 27 octobre, qui a touché des régions dont les sols étaient déjà saturés en eau et qui s’est distingué par sa durée et accumulation progressive des précipitations sur plusieurs jours.  Retrouvez ces faits marquants ainsi qu’un zoom régional dans notre bilan climatique complet (lien en commentaire).

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    🇪🇦 Ce mardi 29 octobre, la région de Valence en Espagne a été touchée par un épisode méditerranéen, associé à une goutte froide. Il a engendré de très fortes pluies et des inondations dramatiques, causant un très lourd bilan humain. Les cumuls de pluie ont atteint des valeurs extrêmement remarquables. En l’espace de quelques heures, on a relevé : 🔹 491 mm à Chiva, dont 343 mm en 4 heures, 160 mm en 1 heure ; 🔹 412 mm à Pedralba ; 🔹 306 mm à El Rebollar ; 🔹 259 mm à Alzira ; 🔹 256 mm à Castelló ; 🔹 234 mm à Carlet ;  🔹 200 mm à Turís. Pourquoi a-t-il plu aussi fort ? ➡️ Cela s’explique par la récurrence d’orages extrêmement intenses, alimentés en humidité par la Méditerranée et qui ont stationné sur la région. La confrontation d’un air chaud d’une part et froid d’autre part a rendu l’atmosphère très instable, générant ces orages qui ont pris un caractère stationnaire : on parle d’un orage « en V » en raison de la forme qu’il prend sur les images satellites. Ici, la pointe du « V » – l’endroit où les orages sont les plus violents – était située près de Valence. En France, la goutte froide a été responsable de l’épisode méditerranéen du 26 et 27 octobre dans le Sud-Est, et a ensuite engendré d’importants cumuls sur les Pyrénées-Orientales. Quel est l’impact du changement climatique sur ces fortes précipitations ?   ➡️ De tels épisodes sont caractéristiques d’un climat méditerranéen où les événements rapides peuvent engendrer de nombreux dégâts.  Le changement climatique apparaît comme un facteur aggravant. L’augmentation de la température globale tend en effet à accroître la quantité d’eau précipitable présente dans l’atmosphère, car une atmosphère plus chaude peut transporter plus de vapeur d’eau.

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    🌦 Cette semaine, un anticyclone se met en place et favorise un temps beaucoup plus sec sur le pays, venant interrompre une succession de passages pluvieux qui dure depuis plus d'un an. En effet, depuis le 15 octobre 2023, les périodes sans pluie à l'échelle du pays ont rarement duré plus de quelques jours. Au 26 octobre 2024, le cumul annuel de pluie en moyenne à l’échelle de la France a même été dépassé. À une échelle plus régionale, de nombreuses villes ont d'ores-et-déjà atteint leur cumul moyen annuel de précipitations (normales 1991-2020) avec, depuis le 1er janvier ⬇ 🔹 792 mm à Paris 🔹 739 mm à Strasbourg 🔹 996 mm à Nice 🔹 875 mm au Mans La succession d’épisodes perturbés en 2024 (et depuis mi octobre 2023) est remarquable à l’échelle du pays, avec des cumuls importants notamment sur un large quart nord-est. Néanmoins, plusieurs régions présentent encore une pluviométrie déficitaire sur les 10 premiers mois de l’année, notamment le Languedoc-Roussillon, la Corse, la Basse-Normandie ou Midi-Pyrénées. 🔹 300 mm à Perpignan 🔹 624 mm à Caen 📊 Les pluies des mois de novembre et décembre seront encore décisives pour ces régions déficitaires mais aussi pour une grande partie du pays qui pourrait présenter un bilan 2024 localement très excédentaire.

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    [ Agenda ] "S'adapter face aux extrêmes climatiques, un défi majeur qui s'anticipe" : c'est le thème du prochain colloque sur l’#adaptation organisé par Météo-France et Le Monde le 19 novembre prochain. 🌧️ Les pluies particulièrement fortes de ces dernières semaines nous l’ont montré : avec le changement climatique, les événements météorologiques extrêmes se manifestent déjà sur notre territoire, et seront à l’avenir plus intenses, et plus fréquents. 🌡️ Canicules et sécheresse à répétition, feux de forêt destructeurs, inondations et submersion marines aux dégâts considérables… Tous ces phénomènes extrêmes ont des conséquences majeures sur notre écosystème, mais aussi sur le quotidien des Français. Tous les acteurs du territoire doivent s’adapter : citoyens, collectivités, associations ou entreprises. 🤝 Face au défi climatique, Météo-France s'associe pour la 2e année consécutive avec Le Monde pour organiser un colloque sur l'adaptation. Les échanges porteront sur les solutions techniques et les stratégies à mener collectivement, pour une meilleure anticipation et gestion des risques. Quelles-sont ces solutions ? Comment se préparer à un monde qui change ? Est-ce inéluctable ? 🤝 Élus, décideurs, ntrepreneurs et chercheurs seront présents pour partager leurs expérimentations et leurs bonnes pratiques pour le climat, dans des secteurs aussi diversifiés que le forestier, les transports et l’industrie. 📍 Rendez-vous à 8h30 le 19 novembre 2024, Auditorium du Monde, 69 Avenue Pierre Mendès-France (75013 Paris).  💻 Possibilité de suivre l’événement à distance par visioconférence. 📣 Inscriptions obligatoires (présentiel et distanciel). Pour participer et retrouver le programme complet : https://lnkd.in/e-eyg2BD   Ministères Territoires Écologie LogementCCR - Caisse Centrale de Réassurance |Sciences PoRégion Sud - Provence-Alpes-Côte d'AzurSNCF RéseauSaint-Gobain #climat #changementclimatique #environnement #territoires

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    🎂 Météo-France fête ses 50 ans d’implantation à Chamonix ! Depuis un demi-siècle, Météo-France est présent au cœur de la Haute-Savoie via son antenne départementale au pied du Mont-Blanc. 🗻 Comment a commencé cette aventure ? Un peu de chronologie 👇 📅 En 1974, la station de Chamonix compte déjà une antenne météorologique. Mais cette dernière devient véritablement une implantation permanente de la Direction de la météorologie nationale sous l’influence d’un alpiniste, Maurice Herzog. 🔎Depuis, d’années en années, les missions confiées à l’antenne départementale de Météo-France se sont étoffées. Aujourd’hui, 6 météorologues se relaient 7 jours sur 7 pour assurer le service de météorologie, dont bénéficient les professionnels de la montagne, les acteurs du tourisme et les gestionnaires des routes. Les missions de l’antenne couvrent désormais : ➡️ La prévision du temps et de la Vigilance météorologique. C’est un préalable indispensable, permettant aux autorités et au public de se préparer aux évènements extrêmes comme les tempêtes, les orages, les inondations ou les vagues de chaleur. ➡️ L’évaluation du risque d’avalanche. Cette prévision est le fruit d’une collaboration étroite entre Météo-France et les acteurs de la montagne. Les observations du manteau neigeux, communiquées au centre de Chamonix, permettent de fiabiliser le contenu des Bulletins Risques Avalanches (BRA), diffusés gratuitement à l’ensemble des usagers de la montagne. ➡️ L’analyse des évolutions du climat dans une phase d’accélération du changement. La vallée de Chamonix, dans le Département de la Haute-Savoie, est un site exceptionnel qui permet d’observer les effets du changement climatique année après année, en particulier les glaciers du Mont-Blanc. Pour évaluer cette évolution, la Haute-Savoie dispose de 2 très longues séries de températures d’une haute qualité qui débutent en 1934 pour Chamonix, et en 1876 pour Annecy Cran Gevrier. Ces postes complètent un réseau constitué de 50 stations qui assurent une veille des évènements météorologiques et du climat. Le centre de Chamonix contribue ainsi à maintenir l’excellence des données issue du réseau de Haute-Savoie. 🌡 Les relevés d’Annecy montrent une évolution de +1,9 °C de la température moyenne entre les valeurs du 19e siècle, et celles de l’époque actuelle. La hausse du mercure se répercute sur l'enneigement, via la hauteur cumulée des chutes de neige : ➡️ 3m40 en hiver dans les années 1970 et 1980 ➡️ 2m20 les derniers hivers.   En Haute-Savoie, la trajectoire de réchauffement de référence pour l’adaptation au changement climatique prévoit une hausse des températures à +3,3 °C à l’horizon 2050, et jusqu’à 4,9 °C en 2100 par rapport à celles de la fin du 19e siècle. 💡 Les services climatiques développés par Météo-France, comme Climadiag Commune disponible sur internet, offrent les principaux scénarios d’évolution du climat. Mairie de Chamonix-Mont-Blanc  #changementclimatique #climat #montagne #meteofrance

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    🌧️ Des pluies exceptionnelles ont touché une grande partie du territoire provoquant des inondations dramatiques. 🔴"Ce sont dans les départements placés en #VigilanceRouge que les cumuls de pluie ont été les plus impressionnants. En Ardèche, l’épisode cévenol est bien le plus intense jamais enregistré sur deux jours depuis le début du XXe siècle, avec 627 mm relevés." précise Benoît Thomé, directeur des missions institutionnelles lors de sa présence hier au Centre Opérationnel de gestion interministérielle des crises. 🟠 Simon Mittelberger, climatologue à Météo-France, précise également que « de forts cumuls ont été observés dans les départements en #VigilanceOrange comme dans la vallée du Gier avec une valeur exceptionnelle de 114 mm à Mornant (Rhône) en 24 heures par exemple (dont 100 mm en 12h, soit l’équivalent d’un mois de pluie). 🌐Dans un entretien au journal Le Monde , Aurélien Ribes, climatologue au Centre National de Recherche en Météorologie (Météo-France/ CNRS) explique que "le changement climatique se traduit par un renforcement à la fois des extrêmes secs et des extrêmes humides, comme lors de l’épisode de fortes pluies qui a eu lieu dans le centre-est et le sud-est de la France." Le climatologue indique que « les épisodes de fortes précipitations s’intensifient avec le réchauffement climatique, de 7 % par degré de réchauffement additionnel, en moyenne », conformément aux conclusions du dernier rapport du GIEC. Pour cette raison, « chaque émission supplémentaire de gaz a effet de serre, induit in fine une augmentation de la fréquence et de l’intensité des épisodes de forte précipitations. » La mobilisation des équipes de Météo-France, des acteurs de la gestion de crise et des secours ont contribué à réduire les conséquences de ces phénomènes exceptionnels. En commentaire, retrouvez le bilan complet de l'épisode de fortes pluies sur notre site internet ainsi que l'article du Le Monde cc Ministères Territoires Écologie Logement Ministère de l'Intérieur Agnès Pannier-Runacher Direction générale de la Sécurité civile et de la gestion des crises 📷 Crédit photo Direction générale de la Sécurité civile et de la gestion des crises

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    📣 À vos agendas ! Le 5 novembre de 14h à 17h, l'Association des Anciens de la Météorologie organise le colloque "Météo, santé & changement climatique en métropole et en outre-mer" : 📍 à Toulouse, au Centre International de Conférences de Météo-France 💻 en distanciel, pour celles et ceux qui ne peuvent pas être sur place Un après-midi qui verra l'intervention de spécialistes sur le #climat et des professionnels de #santé, avec par exemple l'Ineris - Institut national de l'environnement industriel et des risques, le RNSA - Réseau National de Surveillance Aérobiologique... et Météo-France bien sûr ! Au programme notamment : 🌡️ Évolution des vagues de chaleur dans le contexte du changement climatique 💦 Extrêmes de chaleur humide en outre-mer, dans un climat changeant 👩🔬 Étudier la qualité de l'air dans un contexte de changement climatique 🏢 Villes : comprendre la surchauffe urbaine et adapter le territoire ⚠️ Inscriptions obligatoires avant le 31 octobre ! Pour participer et consulter le déroulé complet, rendez-vous sur la page dédiée : https://lnkd.in/eWFkvChX

    • L'Association des Anciens de la Météorologie a le plaisir de vous inviter à participer au colloque "Météo, santé & changement climatique en métropole et en outre-mer" qu'elle organise le 5 novembre à Toulouse.
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    🌀Une succession d’ouragans dans l’océan Atlantique : inédit ? Classique ? Kirk, Milton, Leslie, Helene... Plusieurs ouragans touchent l’Atlantique Nord depuis quelques semaines, parfois simultanément. En tant que telle, il s’agit d’une situation que l’on peut traditionnellement observer au cours de la saison des cyclones tropicaux, s’étendant de juin à novembre dans cette zone du monde. En revanche, ce qui est inédit, c’est la présence de trois systèmes cycloniques – en l’occurrence Milton, Kirk et Leslie – à une période si tardive dans l’année, en octobre. C’est notamment ce qui rend cette saison cyclonique « atypique », qui avait débuté avec l’ouragan Beryl de catégorie 5. Et l’impact du changement climatique, dans tout ça ? Si les cyclones ne sont pas plus nombreux, ils sont en revanche plus violents sous l’effet du changement climatique. Ce dernier pourrait notamment favoriser les intensifications rapides, comme ce fut le cas pour Milton. L’évolution du nombre de cyclones reste incertaine, mais les projections l’indiquent plutôt à la baisse. Du côté de la France, pourquoi ne parle-t-on pas de « l’ouragan » Kirk ? Lorsqu’il a atteint notre territoire, Kirk n’était plus un ouragan. En effet, il a évolution en tempête dite « post-tropicale » c’est-à-dire en dépression qui a perdu ses caractéristiques tropicales au cours de sa trajectoire sur l’Atlantique. Cette dépression, portant un air chargé d’humidité, a alimenté les fortes pluies de ce milieu de semaine. 🛰️ Image du satellite NOAA-20, le 06/10/2024 à 15 h 20 UTC

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    [Retrospective] 🌡️🌃 Coup de chaud sur nos nuits, avec des températures qui ne descendent pas sous les 20 °C durant la période estivale. Interrogé par Le Monde, Matthieu Sorel, climatologue à Météo-France, s’inquiète en regardant les tendances à la hausse de ces nuits « tropicales ». « Cela ne nous étonne pas, mais ça nous affole un peu quand même quand nous nous penchons sur les données. On constate une multiplication de ces épisodes dans le Sud et une remontée très nette du phénomène vers le nord de la France. Plus aucune région n'est à l'abri » 📈 Une nette augmentation des nuits chaudes sur tout le territoire Entre 2015 et 2024, 58 % du territoire avaient connu, en moyenne, au moins une nuit à plus de 20 °C, avec des pics notables, contre seulement 14 % entre 1960 et 1969. Même la moitié Nord de la France est concernée : à Paris, 10 nuits tropicales ont été recensées entre 1901 et 1932. Depuis dix ans, c'est désormais la moyenne annuelle dans la ville. ⚕️ Le pourtour méditerranéen particulièrement impacté Sur les villes du pourtour méditerranéen, le nombre de nuits "tropicales" a particulièrement augmenté. La température est même montée à 30,5 °C en pleine nuit le 1 août 2017 à la station de Marignana en Corse, une valeur inédite. C’est également la succession des nuits "tropicales" qui est problématique, car elle empêche aux organismes (déjà éprouvés en journée) de se reposer et de se régénérer pendant le sommeil, fragilisant davantage la santé des personnes les plus vulnérables. Durant l’été 2024, souvent plus de 20 nuits chaudes "tropicales" ont été enregistrées au cœur de l’été comme à Marignane (28 jours), à Bastia (27 jours), à Cannes (26 jours) et à Perpignan (20 jours) et même 60 nuits à Nice. « La mer Méditerranée agit comme un régulateur thermique, elle peut adoucir les températures la journée mais aussi les maintenir à un niveau très élevé la nuit. Elle pousse le taux d'humidité, ce qui ajoute une moiteur très désagréable qui, combinée à la chaleur, peut avoir des conséquences sanitaires importantes. » décrypte M. Sorel. 🌆 Un phénomène amplifié dans les villes avec la surchauffe urbaine Dans un environnement urbain, les matériaux des bâtiments et des surfaces urbaines emmagasinent l’énergie solaire le jour et la restituent à l’atmosphère urbaine une fois le soleil couché. L’air au-dessus de la ville se refroidit ainsi moins qu’à la campagne, générant ainsi un « îlot de chaleur urbain » (ICU). Ce phénomène, essentiellement nocturne, conduit à un écart de température observé entre une agglomération et les zones moins urbanisées aux alentours. À titre d’exemple, Paris génère un ICU qui se traduit par des différences de températures nocturnes de l’ordre de 2,5°C (en moyenne annuelle) avec les zones rurales voisines. Ces différences peuvent atteindre 10°C en été en cas de canicule. En commentaire, retrouvez le lien du dossier très complet avec des infographies de Matthieu Goar pour Le Monde

    • Evolution du nombre moyen de nuit tropicales par an à Paris, Toulouse, Nice et Montpellier

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