POLLINIS

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Organisations à but non lucratif

ENRAYER LE DÉCLIN DES POLLINISATEURS

À propos

POLLINIS se bat pour la protection des abeilles domestiques et sauvages, et pour une agriculture qui respecte tous les pollinisateurs. Partout dans le monde, les scientifiques alertent : les insectes sont en train de disparaître à un rythme effarant. Au cœur de cette hécatombe, les pollinisateurs, indispensables aux écosystèmes, à notre agriculture et sécurité alimentaire. Pour enrayer cette extinction, POLLINIS se bat en France et au niveau européen pour faire interdire tous les pesticides « tueurs d'abeilles » et accélérer la transition vers une agriculture respectueuse de l’environnement et de la biodiversité. L'association travaille aussi à restaurer un environnement riche et sain pour les pollinisateurs sauvages, et agit pour sauver les abeilles à miel locales au sein des milieux naturels dans lesquelles elles ont évolués depuis des millénaires.

Secteur
Organisations à but non lucratif
Taille de l’entreprise
11-50 employés
Siège social
PARIS
Type
Non lucratif
Fondée en
2012
Domaines
Pollinators, Agroecology, abeilles, stopextinction, environnement, mobilisation, écologie, pollinisateurs et pesticides

Lieux

Employés chez POLLINIS

Nouvelles

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    #Pesticides : un système à bout de souffle Dans les faits, les tests de toxicité, obsolètes et très lacunaires, sont menés de bout en bout par les multinationales de l’agrochimie qui souhaitent obtenir l’autorisation d’un pesticide. Ces failles du système « le plus stricte au monde » expliquent largement l’accumulation d’études montrant les dégâts infligés par les pesticides autorisés sur la santé humaine et les écosystèmes : #déclin des insectes, #disparition des oiseaux, #contamination des milieux aquatiques et de l’air, stérilisation et #pollution des sols…

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    #StopExtinction #StopPesticides - Une nouvelle étude d’une ampleur inédite parue le 24 octobre dans la revue Science, alerte sur le fait que l’effet des pesticides sur le déclin des insectes pourrait être encore plus important que prévu. Les chercheurs du Laboratoire européen de biologie moléculaire (EMBL) ont démontré que certains pesticides, perçus initialement comme inoffensifs, pourraient en réalité perturber le développement des insectes. La biomasse des insectes est en déclin au niveau mondial. Les études systématiques sur les effets des différents produits chimiques restent limitées, alors même que leur utilisation serait une des causes principales de ce déclin. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont utilisé une chimiothèque de 1 024 molécules - couvrant les insecticides, les herbicides, les fongicides et les inhibiteurs de croissance des plantes - pour évaluer l'impact des doses sublétales de pesticides sur les insectes. DR Lautaro Candara, premier auteur de l’étude : « nous avons découvert que pour plus de la moitié des produits, l’exposition des larves même à des doses écologiquement pertinentes, c’est-à-dire très faibles, provoquait des changements dans les processus physiologiques des insectes et avait des effets sublétaux. » Combien d’études faudra-t-il encore pour que nos élus et représentants politiques comprennent l’urgence et agissent ? Stoppons l'extinction des pollinisateurs - changeons notre modèle agricole L'étude en question (en anglais) : https://lnkd.in/etc2wcXr

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    ✊ 🌱 La Bio pour la Vie : l’appel de Lorient pour une agriculture #écologique et équitable « L’État et l’Europe manquent à tous leurs devoirs envers leurs citoyen⸱nes et laissent les paysan⸱nes en agriculture biologique se noyer financièrement, tout en continuant à perfuser une agriculture industrielle, chimiquement intensive, qui a fait taire les oiseaux, qui a éradiqué les insectes, qui empoisonne l’eau potable, l’air, les sols et nous rend malades à petit feu. [...] Ne fermons plus les yeux. Sortons la bio et le commerce équitable de la marginalisation à laquelle veulent les cantonner l’État, les lobbies de l’agriculture industrielle et l’agro-alimentaire ! » L'appel de Lorient lancé le 20 octobre à l'initiative de Bio Consom'acteurs vise à soutenir la #Bio, une agriculture #biologique, paysanne, respectueuse des #écosystèmes et des humains. Face à l'effondrement de la #biodiversité, à l'urgence climatique et aux risques de santé publique, cet appel s'articule autour de 36 demandes politiques, réglementaires, sociales et éducatives, portées par de nombreuses organisations auxquelles POLLINIS se joint. Consulter l'intégralité de la lettre ouverte ainsi que la liste des signataires sur notre site web : https://lnkd.in/gX2kP7fR Et pour signer l'appel : https://lnkd.in/eHGigMAh

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    Ingérence étrangère dans le pacte vert : lettre ouverte aux eurodéputés Dans une lettre du 21 octobre, plus de 20 associations dont POLLINIS, Corporate Europe Observatory et foodwatch International ont alerté les eurodéputés sur les efforts des États-Unis pour torpiller le Pacte vert européen et sur le profilage de centaines de scientifiques, de journalistes et d'activistes environnementaux dans le monde, y compris en Europe. Le règlement visant à réduire de moitié l'usage et les risques des pesticides dans l'Union européenne, finalement rejeté en 2023, faisait partie des cibles des cabinets engagés par le gouvernement nord-américain. Dans cette lettre (lien en commentaire), nous demandons notamment : 🔸 Une enquête immédiate concernant des possibles atteintes à la protection de la vie privée des personnes fichées ; 🔸 Ainsi que la reprise des travaux sur la stratégie de la ferme à la fourchette.

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    #NouveauxOGM - Alors que le sort des plantes issues des nouvelles techniques génomiques (NTG) se retrouve entre les mains du Conseil de l'Union européenne, POLLINIS revient dans un article publié sur notre site sur les principaux mirages qui ont permis au projet de dérégulation des nouveaux OGM en Europe de voir le jour et d'être validé, à deux reprises, par le Parlement européen. Premier mirage : les nouveaux OGM ne seraient pas des OGM. Faux : Les plantes issues des NTG sont bien des OGM Les NTG sont « des techniques de reproduction moléculaire utilisées pour modifier le matériel génétique d’un organisme » apparues après 2001, année d’adoption de la directive européenne relative aux OGM, selon l’Agence sanitaire européenne (EFSA). Jusqu’alors, les organismes génétiquement modifiés (OGM) dépendaient principalement de la transgénèse, à savoir l’insertion d’une séquence d’ADN issue d’une autre espèce. Ces possibilités limitées ont nourri une confusion entre OGM et OGM transgéniques, dont l’industrie agrochimique tire parti. Si les NTG permettent de modifier des organismes par transgénèse, elles regroupent aussi d’autres types de mutations du génome comme la cisgénèse (insertion d’une séquence d’ADN provenant de la même espèce) ou la mutagénèse ciblée (production de mutations à un endroit ciblé du génome). Pour l’industrie, les NTG permettent de produire des plantes similaires à celles issues de la sélection conventionnelle, ce qui légitimerait de les sortir du cadre règlementaire applicable aux OGM. POURTANT : Un arrêt rendu par la Cour de justice de l’Union européenne en juillet 2018 classifie définitivement les organismes issus des NTG comme des OGM, conservant les végétaux NTG sous le coup de la directive de 2001. Les plantes issues des nouvelles techniques génomiques sont donc bien des OGM. L’UE, qui a pourtant longtemps préservé son agriculture des OGM, pourrait bientôt céder aux sirènes de leurs fabricants. La Commission européenne présentait en effet, le 5 juillet 2023, un projet de dérégulation visant à exonérer les plantes issues des NTG de toute obligation d’évaluation des risques, de traçabilité et d’étiquetage. Et sept mois plus tard, le Parlement européen se prononçait en faveur de l’arrivée des nouveaux OGM sur le marché commun. Les discussions se poursuivent à présent au sein du Conseil de l’Union européenne, où les représentants des États membres ne trouvent pas encore de terrain d’entente. L’avancement de ce projet est le fruit d’un argumentaire bien rodé que l’agrochimie déploie depuis plusieurs années, visant à faire passer leurs nouveaux produits comme des solutions écologiques et durables, et celles et ceux qui s’y opposent comme des adversaires à la science. Pour y voir plus clair, POLLINIS répond aujourd’hui aux six mirages déployés par l’industrie sur les nouveaux OGM : https://lnkd.in/eHrh5UFq

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    #COP16 : les États transformeront-ils en actes leurs promesses de stopper la destruction de la nature ? Alors que la 16ᵉ conférence mondiale sur la #biodiversité s’ouvre à Cali, en Colombie aujourd’hui, la primatologue britannique Jane Goodall a pris la parole lors d’un discours prononcé au siège de l’Unesco à Paris le 19 octobre pour appeler à des décisions rapides pour sauver la biodiversité. « J'espère que non seulement des décisions seront prises pour protéger la biodiversité, mais qu'elles seront suivies d'actions car le temps des paroles et des fausses promesses est dépassé si nous voulons sauver la planète. » L’enjeu central de ce rendez-vous – l’équivalent de la COP sur le climat – sera la mise en œuvre de l’accord trouvé il y a deux ans à Montréal, au Canada lors de la COP15 et des promesses formulées qui visent à mettre un terme à la perte d’espèces et d’écosystèmes d’ici à 2030. Cet accord contient 23 cibles, dont celle de protéger 30 % des terres et des mers, de réduire de moitié le risque lié aux pesticides ou de restaurer 30 % des espaces dégradés alors que la destruction de la nature atteint des niveaux record. Concernant l’objectif emblématique de protection de 30 % de la planète, seuls 8,35 % des mers et 17,5 % des terres sont aujourd’hui protégés. Sont attendus : quelques 12 000 participants de 200 pays, dont 140 ministres et sept chefs d'État. Pour l’instant aucun chef d’État d’Europe n’a prévu de faire le déplacement.

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    POLLINIS sera présente au Grand Forum à la Villette Makerz à Paris : #Biodiversité En Lutte (comprendre et agir) organisé par Extinction Rebellion Venez nous rencontrer à notre stand le samedi 26 octobre et assister de 17h à 18h30 à la table ronde « à la racine de l'extinction » avec Barbara Berardi, directrice recherches et plaidoyer de POLLINIS, Hélène Grosbois (activistes, maraichère et autrice) et Emmanuelle Porcher (MHNH, polytechnique). Retrouvez le programme complet ici : https://lnkd.in/emF5k4hp

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    #StopExtinction - Moins connus que les abeilles, les syrphes sont des pollinisateurs importants pour les plantes sauvages et agricoles. Dans cette vidéo de @adria_visuals, nous observons l’éristale gluant(e) ou éristale tenace (Eristalis tenax).⁠ ⁠ Maillons clé des écosystèmes, les butineurs sauvages sont aussi de précieux auxiliaires agricoles. Sans eux, la biodiversité s'effondrerait. Sans eux, la culture de 75 % des principaux végétaux destinés à l'alimentation humaine serait impossible.

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    Déclin des insectes Deux scientifiques françaises viennent de jeter un pavé dans la mare aux insectes. Alors que ces derniers sont en train de disparaître massivement (avec des conséquences en cascade), il est essentiel de pouvoir mesurer de manière rigoureuse leur déclin. Certains scientifiques utilisent une base de données du nom d’InsectChange comme référence pour évaluer les tendances des populations d’insectes à travers le monde. Mais cette base comporte de très nombreuses failles. Cette révélation vient d’une étude publiée le 8 octobre dans la revue Peer Community Journal par Marion Desquilbet, chercheuse à l’école d’économie de Toulouse et à l’Inrae, et Laurence Gaume, chercheuse au CNRS, écologue spécialiste des interactions plantes-insectes au laboratoire AMAP à Montpellier. C’est sur InsectChange que s’appuyait une méta-analyse publiée en 2020 qui relativisait l’ampleur du déclin des insectes et les effets de l’agriculture parmi les causes possibles de ce déclin, explique Laurence Gaume à Reporterre. Extraits : « On a trouvé là un nombre d’erreurs assez ahurissant, plus de 500 au total : des erreurs de comptage, des erreurs d’inversion de chiffres, des comptages en double, des biais d’échantillonnage… Ces erreurs sont facilement corrigibles, une fois qu’on les a pointées. Mais il y a aussi des problèmes d’ordre méthodologique, plus graves. » « Les auteurs écrivaient que l’agriculture n’était pas en cause dans le déclin des insectes. Mais on a montré qu’ils ont complètement surestimé la couverture agricole en partie à cause d’une mauvaise localisation. Leurs coordonnées géographiques couplées à celles des données satellites de couverture des terres ne pointaient pas sur les vraies zones d’échantillonnage. » Découvrez l’entretien : https://lnkd.in/gWhBMpWD

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    #TestsAbeilles : la même histoire se répète, 11 ans plus tard Alors que la Commission européenne pourrait être définitivement contrainte par la justice à la transparence sur le scandale du blocage des « tests abeilles », les négociations sur ces protocoles scientifiques évaluant la toxicité des pesticides sur les pollinisateurs ont de nouveau repris les 2 et 3 octobre dans la plus grande opacité. La même histoire se répète, 11 ans plus tard. Depuis le 2 octobre, les « tests abeilles » sont de nouveau débattus par les représentants des États membres de l’UE. La précédente version de ces protocoles d’évaluation des risques des pesticides sur les abeilles, présentée en 2013 par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), avait fait l’objet d’âpres négociations menées à huis clos, d’un blocage inexpliqué, puis d’un abandon pur et simple du document en 2019. Pourtant, c’est de nouveau à huis clos, au sein du comité permanent des végétaux, des animaux, des denrées alimentaires et de l’alimentation animale (SCoPAFF), composé d’experts désignés par les États membres de l’UE et présidé par la Commission européenne, que se déroulent les discussions sur une version mise à jour des « tests abeilles » (EFSA Bee Guidance Document), élaborée après ce premier échec. Malgré l’importance majeure de ces discussions pour la préservation de la biodiversité, les positions et les votes des membres du comité ne font pas l’objet de comptes rendus publics. Pour comprendre les raisons du blocage des protocoles de 2013, POLLINIS avait demandé l’accès aux divers documents portant sur les positions et les votes au sein du comité, puis lancé une action en justice en juin 2020 après avoir essuyé plusieurs refus de la Commission européenne. Condamnée en première instance en septembre 2022 par le tribunal de l’UE, la Commission a fait appel de la décision, mais pourrait bien voir le jugement confirmé par la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE). Une condamnation de l’exécutif européen dans le cadre du recours mené par POLLINIS pourrait forcer la réforme de ce comité technique. Le taux de mortalité – lié à l’exposition à un pesticide – considéré comme acceptable pour une colonie d’abeilles mellifères est passé de 7 à 10 %. Cet affaiblissement ainsi que d’autres reculs significatifs consécutifs au blocage, font de la version publiée en 2023 une mouture moins protectrice que la précédente. Un cas très concret qui illustre l’importance de renforcer la transparence des institutions, pour obtenir des décisions réellement protectrices de la biodiversité. Exigez la transparence pour sauvegarder la biodiversité. Signez la pétition de soutien à POLLINIS : https://lnkd.in/eABXrqHE En savoir plus : https://lnkd.in/gSdhh79D

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