POLLINIS

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Organisations à but non lucratif

ENRAYER LE DÉCLIN DES POLLINISATEURS

À propos

POLLINIS se bat pour la protection des abeilles domestiques et sauvages, et pour une agriculture qui respecte tous les pollinisateurs. Partout dans le monde, les scientifiques alertent : les insectes sont en train de disparaître à un rythme effarant. Au cœur de cette hécatombe, les pollinisateurs, indispensables aux écosystèmes, à notre agriculture et sécurité alimentaire. Pour enrayer cette extinction, POLLINIS se bat en France et au niveau européen pour faire interdire tous les pesticides « tueurs d'abeilles » et accélérer la transition vers une agriculture respectueuse de l’environnement et de la biodiversité. L'association travaille aussi à restaurer un environnement riche et sain pour les pollinisateurs sauvages, et agit pour sauver les abeilles à miel locales au sein des milieux naturels dans lesquelles elles ont évolués depuis des millénaires.

Secteur
Organisations à but non lucratif
Taille de l’entreprise
11-50 employés
Siège social
PARIS
Type
Non lucratif
Fondée en
2012
Domaines
Pollinators, Agroecology, abeilles, stopextinction, environnement, mobilisation, écologie, pollinisateurs et pesticides

Lieux

Employés chez POLLINIS

Nouvelles

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    #StopNéonics - Les sénateurs Laurent Duplomb et Franck Menonville (LR et UC) prévoient de déposer une proposition de loi dans les prochains jours où ils demandent d’abroger l'interdiction des néonicotinoïdes en France, en place depuis 2018. Cette proposition de loi, publiée par Contexte, reprend plusieurs mesures défendues par la FNSEA. Ainsi, les deux sénateurs ne s’arrêtent pas là, mais demandent d’accorder à la ministre de l’Agriculture le pouvoir de suspendre, dans certaines conditions, une décision de l’Anses en matière d’homologation de pesticides. La projet veut également revenir sur l’interdiction des remises, rabais et ristournes sur les pesticides. Prohibées depuis la loi Egalim de 2018, les sénateurs souhaitent qu’il soit à nouveau autorisé de faire des promos sur les pesticides et demandent d’autoriser l’usage de drones pour leur pulvérisation. Les néonicotinoïdes sont des insecticides neurotoxiques qui attaquent le système nerveux central des insectes, provoquant la paralysie et la mort. Conçues dans les années 90 pour lutter contre les ravageurs dans les grandes cultures, ces molécules sont à large spectre – elles tuent en réalité l’ensemble des arthropodes, et de nombreux autres organismes vivants. NON au retour des néonics tueurs d’abeilles

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    #NonAuxNouveauxOGM - les mirages de l'agrochimie Alors que le sort des plantes issues des nouvelles techniques génomiques (NTG) se retrouve entre les mains du Conseil de l'UE, POLLINIS revient sur six des principaux mirages qui ont permis au projet de dérégulation des nouveaux OGM en Europe de voir le jour et d'être validé, à deux reprises, par le Parlement européen. Les risques des plantes NTG En mars 2024, et après plusieurs semaines de blocage gouvernemental, la publication d’un rapport de l’Agence sanitaire française (l’Anses) confirme l’existence de risques liés aux nouveaux OGM, et recommande « une évaluation au cas par cas des risques sanitaires et environnementaux » des plantes issues des NTG. Les experts de l’Anses citent plus particulièrement les plantes obtenues par la mutagénèse dirigée obtenue grâce au système CRISPR-Cas et mettent entre autres l’accent sur : 1️⃣ Des risques de modification des interactions avec les animaux en contact avec les plantes issues des NTG, notamment pour les pollinisateurs qui visiteront leurs fleurs ; 2️⃣ Des risques de flux de gènes modifiés vers des populations sauvages, pouvant par exemple se répercuter sur des espèces envahissantes ; 3️⃣ Et des potentiels effets cumulés sur l’environnement à long terme liés à la culture de différentes variétés issues des NTG et à l’augmentation des surfaces de ces cultures. À cela s’ajoute le risque, comme l’explique le Ministère de la Transition écologique pour la première génération d’OGM, que « la très faible diversité de traits obtenus par les techniques d’ingénierie génétique et la nature de ces traits encourage le développement de systèmes agricoles non durables (monocultures, rotations courtes) avec des impacts sur la biodiversité et la résilience des écosystèmes ». Les plantes issues des nouvelles techniques génomiques ne sont pas sans risques ! POLLINIS répond aux mirages déployés par l’industrie sur les nouveaux OGM. Retrouvez l’article en entier : https://lnkd.in/e4HwRej9

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    Un monde sans pollinisateurs est un monde sans abricots, ail, amandes, anis, asperges, aubergines, avocats, café, canne à sucre, canneberge, cardamome, céleri, cerises, châtaignes, chocolat, chou frisé, ciboulette, colza, concombres, coriandre, courges, fenouil, fraises, framboises, fruit de la passion, grenade, goyave, groseilles, kiwis, laitue, mangues, melons, menthe poivrée, moutarde, mûres, myrtilles, navets, nectarines, noix du Brésil, noix de cajou, noix de coco, noix de macadamia, noix de muscade, pamplemousses, pastèques, patates douces, pêches, persil, poires, pommes, potiron, prunes, radis, raisins, rhubarbes, sarrasin, sésame, sureau, trèfle, tournesol, vanille... On continue ? Toutes ces cultures, et d’autres encore, dépendent ou bénéficient des pollinisateurs. Chaînons essentiels de la biodiversité, ils disparaissent pourtant en silence, victimes de l'agriculture intensive : monocultures, arrachage des haies et pesticides de synthèse, épandus massivement. Stoppons l’extinction en cours, changeons notre modèle agricole, réagissons avant qu’il ne soit trop tard.

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    Un mammifère pollinisateur : connaissez-vous l’opossum nain des montagnes, petit mammifère pollinisateur ? Classé en danger critique d’extinction par l’UICN, ce marsupial australien joue un rôle très important dans la pollinisation des fleurs de son habitat alpin. L'Opossum nain des montagnes, également appelé Souris-opossum des montagnes, est une espèce de la famille des Burramyidae. Ce petit mammifère est un opossum pygmée végétarien d'Australie. Il mesure 11 cm de long de la tête à la queue (la queue mesurant à elle seule 14 cm) et pèse 45 g. Tout comme les autres espèces de sa famille, il joue un rôle important dans le maintien de la santé de son habitat en pollinisant les plantes. Le dernier de son genre et en danger critique d’extinction La famille des opossums pygmées (Burramyidae) ou pygmy possums en anglais, que l'on trouve principalement en Australie, est divisée en deux groupes : le genre Burramys et le genre Cercartetus (quatre espèces). Le genre Burramys ne compte qu'une seule espèce survivante : l'opossum nain des montagnes. Trois autres espèces sont connues grâce à des fossiles, mais toutes sont éteintes. L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) considère que l'opossum nain des montagnes est en danger critique d'extinction ; les autres espèces de la famille des opossums pygmées sont considérées comme étant en préoccupation mineure (bien qu'elles nécessitent une surveillance étroite). La plus grande menace qui pèse sur ce marsupial est la dégradation de son habitat et le déboisement pour l'agriculture, le développement et la sylviculture. Stoppons l'extinction des pollinisateurs - changeons notre modèle agricole

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    #Pesticides : un système à bout de souffle Dans les faits, les tests de toxicité, obsolètes et très lacunaires, sont menés de bout en bout par les multinationales de l’agrochimie qui souhaitent obtenir l’autorisation d’un pesticide. Ces failles du système « le plus stricte au monde » expliquent largement l’accumulation d’études montrant les dégâts infligés par les pesticides autorisés sur la santé humaine et les écosystèmes : #déclin des insectes, #disparition des oiseaux, #contamination des milieux aquatiques et de l’air, stérilisation et #pollution des sols…

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    #StopExtinction #StopPesticides - Une nouvelle étude d’une ampleur inédite parue le 24 octobre dans la revue Science, alerte sur le fait que l’effet des pesticides sur le déclin des insectes pourrait être encore plus important que prévu. Les chercheurs du Laboratoire européen de biologie moléculaire (EMBL) ont démontré que certains pesticides, perçus initialement comme inoffensifs, pourraient en réalité perturber le développement des insectes. La biomasse des insectes est en déclin au niveau mondial. Les études systématiques sur les effets des différents produits chimiques restent limitées, alors même que leur utilisation serait une des causes principales de ce déclin. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont utilisé une chimiothèque de 1 024 molécules - couvrant les insecticides, les herbicides, les fongicides et les inhibiteurs de croissance des plantes - pour évaluer l'impact des doses sublétales de pesticides sur les insectes. DR Lautaro Candara, premier auteur de l’étude : « nous avons découvert que pour plus de la moitié des produits, l’exposition des larves même à des doses écologiquement pertinentes, c’est-à-dire très faibles, provoquait des changements dans les processus physiologiques des insectes et avait des effets sublétaux. » Combien d’études faudra-t-il encore pour que nos élus et représentants politiques comprennent l’urgence et agissent ? Stoppons l'extinction des pollinisateurs - changeons notre modèle agricole L'étude en question (en anglais) : https://lnkd.in/etc2wcXr

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    ✊ 🌱 La Bio pour la Vie : l’appel de Lorient pour une agriculture #écologique et équitable « L’État et l’Europe manquent à tous leurs devoirs envers leurs citoyen⸱nes et laissent les paysan⸱nes en agriculture biologique se noyer financièrement, tout en continuant à perfuser une agriculture industrielle, chimiquement intensive, qui a fait taire les oiseaux, qui a éradiqué les insectes, qui empoisonne l’eau potable, l’air, les sols et nous rend malades à petit feu. [...] Ne fermons plus les yeux. Sortons la bio et le commerce équitable de la marginalisation à laquelle veulent les cantonner l’État, les lobbies de l’agriculture industrielle et l’agro-alimentaire ! » L'appel de Lorient lancé le 20 octobre à l'initiative de Bio Consom'acteurs vise à soutenir la #Bio, une agriculture #biologique, paysanne, respectueuse des #écosystèmes et des humains. Face à l'effondrement de la #biodiversité, à l'urgence climatique et aux risques de santé publique, cet appel s'articule autour de 36 demandes politiques, réglementaires, sociales et éducatives, portées par de nombreuses organisations auxquelles POLLINIS se joint. Consulter l'intégralité de la lettre ouverte ainsi que la liste des signataires sur notre site web : https://lnkd.in/gX2kP7fR Et pour signer l'appel : https://lnkd.in/eHGigMAh

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    Ingérence étrangère dans le pacte vert : lettre ouverte aux eurodéputés Dans une lettre du 21 octobre, plus de 20 associations dont POLLINIS, Corporate Europe Observatory et foodwatch International ont alerté les eurodéputés sur les efforts des États-Unis pour torpiller le Pacte vert européen et sur le profilage de centaines de scientifiques, de journalistes et d'activistes environnementaux dans le monde, y compris en Europe. Le règlement visant à réduire de moitié l'usage et les risques des pesticides dans l'Union européenne, finalement rejeté en 2023, faisait partie des cibles des cabinets engagés par le gouvernement nord-américain. Dans cette lettre (lien en commentaire), nous demandons notamment : 🔸 Une enquête immédiate concernant des possibles atteintes à la protection de la vie privée des personnes fichées ; 🔸 Ainsi que la reprise des travaux sur la stratégie de la ferme à la fourchette.

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    #NouveauxOGM - Alors que le sort des plantes issues des nouvelles techniques génomiques (NTG) se retrouve entre les mains du Conseil de l'Union européenne, POLLINIS revient dans un article publié sur notre site sur les principaux mirages qui ont permis au projet de dérégulation des nouveaux OGM en Europe de voir le jour et d'être validé, à deux reprises, par le Parlement européen. Premier mirage : les nouveaux OGM ne seraient pas des OGM. Faux : Les plantes issues des NTG sont bien des OGM Les NTG sont « des techniques de reproduction moléculaire utilisées pour modifier le matériel génétique d’un organisme » apparues après 2001, année d’adoption de la directive européenne relative aux OGM, selon l’Agence sanitaire européenne (EFSA). Jusqu’alors, les organismes génétiquement modifiés (OGM) dépendaient principalement de la transgénèse, à savoir l’insertion d’une séquence d’ADN issue d’une autre espèce. Ces possibilités limitées ont nourri une confusion entre OGM et OGM transgéniques, dont l’industrie agrochimique tire parti. Si les NTG permettent de modifier des organismes par transgénèse, elles regroupent aussi d’autres types de mutations du génome comme la cisgénèse (insertion d’une séquence d’ADN provenant de la même espèce) ou la mutagénèse ciblée (production de mutations à un endroit ciblé du génome). Pour l’industrie, les NTG permettent de produire des plantes similaires à celles issues de la sélection conventionnelle, ce qui légitimerait de les sortir du cadre règlementaire applicable aux OGM. POURTANT : Un arrêt rendu par la Cour de justice de l’Union européenne en juillet 2018 classifie définitivement les organismes issus des NTG comme des OGM, conservant les végétaux NTG sous le coup de la directive de 2001. Les plantes issues des nouvelles techniques génomiques sont donc bien des OGM. L’UE, qui a pourtant longtemps préservé son agriculture des OGM, pourrait bientôt céder aux sirènes de leurs fabricants. La Commission européenne présentait en effet, le 5 juillet 2023, un projet de dérégulation visant à exonérer les plantes issues des NTG de toute obligation d’évaluation des risques, de traçabilité et d’étiquetage. Et sept mois plus tard, le Parlement européen se prononçait en faveur de l’arrivée des nouveaux OGM sur le marché commun. Les discussions se poursuivent à présent au sein du Conseil de l’Union européenne, où les représentants des États membres ne trouvent pas encore de terrain d’entente. L’avancement de ce projet est le fruit d’un argumentaire bien rodé que l’agrochimie déploie depuis plusieurs années, visant à faire passer leurs nouveaux produits comme des solutions écologiques et durables, et celles et ceux qui s’y opposent comme des adversaires à la science. Pour y voir plus clair, POLLINIS répond aujourd’hui aux six mirages déployés par l’industrie sur les nouveaux OGM : https://lnkd.in/eHrh5UFq

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    #COP16 : les États transformeront-ils en actes leurs promesses de stopper la destruction de la nature ? Alors que la 16ᵉ conférence mondiale sur la #biodiversité s’ouvre à Cali, en Colombie aujourd’hui, la primatologue britannique Jane Goodall a pris la parole lors d’un discours prononcé au siège de l’Unesco à Paris le 19 octobre pour appeler à des décisions rapides pour sauver la biodiversité. « J'espère que non seulement des décisions seront prises pour protéger la biodiversité, mais qu'elles seront suivies d'actions car le temps des paroles et des fausses promesses est dépassé si nous voulons sauver la planète. » L’enjeu central de ce rendez-vous – l’équivalent de la COP sur le climat – sera la mise en œuvre de l’accord trouvé il y a deux ans à Montréal, au Canada lors de la COP15 et des promesses formulées qui visent à mettre un terme à la perte d’espèces et d’écosystèmes d’ici à 2030. Cet accord contient 23 cibles, dont celle de protéger 30 % des terres et des mers, de réduire de moitié le risque lié aux pesticides ou de restaurer 30 % des espaces dégradés alors que la destruction de la nature atteint des niveaux record. Concernant l’objectif emblématique de protection de 30 % de la planète, seuls 8,35 % des mers et 17,5 % des terres sont aujourd’hui protégés. Sont attendus : quelques 12 000 participants de 200 pays, dont 140 ministres et sept chefs d'État. Pour l’instant aucun chef d’État d’Europe n’a prévu de faire le déplacement.

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