Sfen - Société française d'énergie nucléaire

Jusqu’alors, la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) prévoyait de fermer 14 réacteurs nucléaires en France. Si l’on sait que cet objectif n’est plus d’actualité, la publication d’une nouvelle PPE et d’une nouvelle Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) était nécessaire pour l’officialiser. C’est désormais chose faite !

Le gel du projet de construction de deux réacteurs coréens en République tchèque aura été de courte durée. L’autorité de la concurrence a rejeté les recors d’EDF et Westinghouse. Les deux entreprises peuvent encore faire appel.

Orano Med et Sanofi ont signé un nouvel accord en octobre 2024. Un nouvelle entité sera dédiée à la découverte, la conception et le développement clinique d’une nouvelle génération de radiothérapies internes vectorisées à base de plomb-212.

Le redémarrage de l’unité 1 de Three Mile Island, arrêtée en 2019, est le fruit d’un partenariat inédit entre Microsoft et Constellation Energy. Lors d’une récente conférence organisée par l’autorité de sûreté nucléaire américaine (NRC), le calendrier et les impératifs techniques pour redémarrer cette centrale ont été détaillé. #ThreeMileIsland Microsoft U.S. Nuclear Regulatory Commission

Coup de théâtre ! Le constructeur coréen KHNP voit ses ambitions de construction de réacteurs nucléaires en Europe temporairement contrarié. En effet, le bureau tchèque pour la concurrence (UOHS) a annoncé mercredi 30 octobre que l’accord signé entre le Coréen et Prague est suspendu. L’autorité tchèque a décidé de prendre le temps d’étudier des recours qui ont déposé contre ce projet.

Répondre aux besoins de décarbonation de la chaleur avec des réacteurs nucléaires, tel est le sujet du dernier dossier de la Revue générale nucléaire #RGN. 1. Chaleur nucléaire : « se poser la question des températures que l’on cherche à atteindre » 🔓 2. Et si le nucléaire chauffait l’industrie et les réseaux urbains ? [🔐 abonné] 3. Nucléaire & chaleur : des réussites concrètes 🔓 4. Le nucléaire, un atout pour la décarbonation de la production de chaleur en France [🔐 abonnés] 5. Les petits réacteurs calogènes de « France 2030 » [🔐 abonnés] 6. Chauffage nucléaire en Chine : un modèle à suivre pour la France ? [🔐 abonnés] 7. La difficile équation économique de la chaleur nucléaire [🔐 abonnés] ➡ https://lnkd.in/eQwsjSiC

💘Data centers et réacteurs nucléaires : l’amour ouf Fin 2024, les annonces de partenariat entre les géants d’Internet et l’industrie nucléaire se sont multipliées. Microsoft souhaite redémarrer pour ses besoins le réacteur de Three Mile Island fermé en 2019 alors que Google et Amazon se tournent vers les petits réacteurs modulaires (SMR). 

Dans son édition 2024, l’Agence internationale de l’Énergie (AIE) souligne la croissance de l’énergie nucléaire. Avec une augmentation de 81 TWh en un an et 45 GW de nouvelles capacités, le nucléaire joue un rôle clé dans la transition énergétique. International Energy Agency (IEA)

Depuis 2021, l’État est engagé dans un soutien au développement de la filière nucléaire pour soutenir l’indépendance du pays. Cette fois-ci, c’est Orano qui bénéficie de cette attention avec une importante augmentation de capital pour soutenir les développements de l’entreprise, en particulier les investissements dans l’usine d’enrichissement Georges Besses II. https://lnkd.in/eVDCAEgr

Dans le cadre de la décarbonation, l’hydrogène joue un rôle clé. La Sfen - Société française d'énergie nucléaire a étudié le projet de règlement délégué proposé par la Commission européenne, actuellement en consultation, visant à établir une méthodologie pour la production d’hydrogène à faible teneur en carbone. Les carburants à faible teneur en carbone peuvent faciliter la transition énergétique, notamment à court et moyen terme, car ils émettent moins d’émissions que les carburants traditionnels et favorisent l’adoption de sources renouvelables. L’Union Européenne a mis en place une procédure de certification pour garantir que ces carburants réduisent effectivement les émissions. Ce règlement délégué définit la méthodologie permettant de déterminer les réductions d’émissions de gaz à effet de serre (GES) des carburants à faible teneur en carbone, se fondant sur une analyse du cycle de vie des émissions totales. La Commission européenne a lancé un appel à commentaires sur ce projet, et la Sfen a contribué à cette consultation. Voici ses principales observations : 1️⃣ Limitation des heures de fonctionnement des électrolyseurs : La Commission envisage des limitations temporelles à l’utilisation de l’électricité dans certains processus de production. Cela pourrait nuire à la compétitivité de l’hydrogène propre en France. La plupart des études concluent qu’un approvisionnement continu en électricité (plus de 7000 heures par an) est optimal pour rendre l’hydrogène compétitif. 2️⃣ Incertitudes liées aux petits réacteurs modulaires (SMR) : Le report de l’acte délégué à 2028 concernant l’application des électrolyseurs via des voies alternatives, y compris le nucléaire, pourrait retarder le développement des SMR en créant de l’incertitude pour les investisseurs qui nécessitent une vision à long terme. 3️⃣ Surestimation du facteur d’émission du nucléaire : La Commission utilise un facteur d’émission de 13,09 gCO2eq/kWh, jugé surestimé par rapport à d’autres études. Par exemple, EDF indique que les émissions de CO2 de l’énergie nucléaire s’élèvent à seulement 3,1 gCO2eq/kWh. #Hydrogène #TransitionÉnergétique #Nucléaire #Décarbonation #UnionEuropéenne #EnergiesRenouvelables #Sfen