De l'imagerie cérébrale en pratique courante, est-ce réaliste ? Voici nos data sur deux ans ! 🍿
Les trois barrières / questionnements avant de lancer notre produit étaient les suivantes :
1️⃣ Les professionnels vont-ils réussir à intégrer l’imagerie à leur pratique ?
2️⃣ Les imageries vont-t-elles vraiment leur être utile ?
3️⃣ Les imageries vont-elles être de même qualité que les services spécialisés ?
Pour rappel, nous mettons à disposition des professionnels en santé mentale un électro-encéphalogramme (EEG) adapté à la routine (pas de formation nécessaire pour le nettoyage ni le traitement, une mesure en 𝟭𝟬 𝗺𝗶𝗻𝘂𝘁𝗲𝘀, un prix… inimaginable avant : 𝟭𝟱€ l'utilisation).
Nous avons équipé des centres de santé (ESRP/SSR/UEROS), mais principalement des praticiens en libéral.
Nos indicateurs (voir image) proviennent d'un dashboard data développé en interne afin de surveiller tous les indicateurs permettant de répondre à ces questions (et bien d’autres, quel bonheur 💙).
✴ Place aux conclusions !
1️⃣ La majorité des professionnels l’incluent dans leur pratique de manière routinière, un peu comme la prise de tension chez le généraliste. Quand on travaille avec le cerveau, pouvoir le regarder devient naturellement incontournable. En moyenne, l’outil est adopté à son plein potentiel en 𝟑 𝐦𝐨𝐢𝐬, pour un total de 𝟕𝟓 utilisations/mois/professionnel (sauf en Août 😃).
2️⃣ Curieusement (mais logiquement), au-delà d’aider au diagnostic, de contrôler les effets des prises en charges, et de permettre une prévention (détection d'une anomalie dans l’activité cérébrale avant les premiers symptômes comportementaux), ce sont d'autres avantages qui nous ont été le plus rapportés : des patients plus rassurés (on regarde enfin dans mon cerveau !), un diagnostic différentiel plus fiable (entre les troubles de l’anxiété, du sommeil, de la dépression et du burnout notamment), ainsi qu’une crédibilité accrue (imagerie + entretien clinique + tests/questionnaires pèse plus que seulement l'entretien clinique + tests/questionnaires).
3️⃣ S’assurer que la qualité des mesures soient optimales a été un vrai défi, (on a même eu peur au début !). Les nombreuses imageries non exploitables étaient directement liées à notre accompagnement lors de la prise en main, et non à nos professionnels. Après avoir tourné des vidéos, instaurer un suivi proche pré et post livraison, nous avons pu passer de 𝟖𝟔.𝟖𝟓% (62.5-95.63) de qualité moyenne des imageries en 2022 à 𝟗𝟑.𝟔𝟐% (82.77-96.72) en 2023.
🧠 Pour répondre à la question, nous sommes assez confiants pour dire que oui, c’est réaliste, utile, et pertinent de permettre aux professionnels en santé mentale de pouvoir 𝗲𝗻𝗳𝗶𝗻 𝗿𝗲𝗴𝗮𝗿𝗱𝗲𝗿 𝗹’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗲 𝗾𝘂’𝗶𝗹𝘀 𝘁𝗿𝗮𝗶𝘁𝗲𝗻𝘁 : le cerveau. Et ce, pour 𝘁𝗼𝘂𝘀 leurs patients.
Je referai un point quand on aura passé la barre des 25000 utilisations (en Juin prochain normalement). Stay tuned!
#brain #imaging #mentalhealth #data