Technoréalisme

📊 "IA GÉNÉRATIVE : S'UNIR OU SUBIR" - Un rapport qui trace la voie européenne de l'IA Le think tank Digital New Deal Foundation, sous la plume de Michel-Marie MAUDET Olivier Dion et Arno Pons, vient de publier un rapport qui, transposé du monde de l'entreprise à celui des collectivités territoriales, résonne particulièrement avec nos enjeux territoriaux et ma récente vidéo sur les agents IA dans le secteur public. 🔍 En quoi ce rapport nous concerne aussi dans le secteur public et para-public ? - Une vision européenne concrète de l'IA générative, fondée sur la confiance et la coopération. - Une approche qui complète nos expérimentations d'agents territoriaux augmentés via les LAM (Large Action Models). - Une valorisation stratégique des données de nos organisations publiques (déjà tellement "aspirées" par les Big Tech). - Une démonstration que la mutualisation entre collectivités (et leurs partenaires, clin d'œil appuyé pour notre Expé'IA Syane RGD SAVOIE MONT BLANC #ADM74) est notre meilleur atout face à ces géants du numérique. - Un plaidoyer pour une IA véritablement Open Source, garantie de transparence et d'indépendance pour nos services publics. 💡 Je retrouve les principes présentés dans ma démonstration sur les Agentflows : - La protection de notre souveraineté numérique. - L'exigence de transparence dans nos processus : confiance et explicabilité sont essentielles dans nos missions. - Le potentiel transformateur de l'IA agentique pour le service public. - L'intérêt de partager nos données de manière contrôlée. - La force de la mutualisation de nos moyens et de nos expertises. - L'importance des solutions Open Source pour garder la maîtrise de nos outils (il faut donc se former !). 🎯 Pour nos organisations publiques (coucou les Opérateurs Publics de Services Numériques), ce rapport montre comment : - Construire ensemble plutôt que dépendre des géants technologiques. - Valoriser nos données métier. - Déployer des agents IA qui respectent nos missions de service public. - Mutualiser nos ressources pour développer des solutions communes. - S'appuyer sur l'Open Source pour garantir notre autonomie technologique. 🔗 Pour comprendre l'application pratique dans nos collectivités, retrouvez ma petite démonstration agentique appliquée aux documents de l'Agence de développement et d'urbanisme de Lille Métropole : https://lnkd.in/eQhdjXZU 📝 Le rapport est disponible en pièce jointe. #IAGénérative #ServicePublic #CollTerr #AgentsIA #Mutualisation #OPSN #SouverainetéNumérique #IAEthique #DigitalNewDeal #CollectivitésTerritoriales #Data #OpenSource #formation #retraining #upskilling #CrossSkilling #CNFPT Vos retours sur cette convergence entre innovation numérique et service public m'intéressent. Syane Joel Baud Grasset Eric Peugniez Benoît DUPERTHUY Olivier Soulas Lauriane Mounier-Faraut Brice GAL Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) Institut national des études territoriales (INET) Déclic FNCCR Avicca

Nous insistons dans notre dernière tribune dans Les Échos sur le fait que l’IA représente une occasion à ne pas manquer pour relancer l'économie européenne. Si l'attention médiatique s'est focalisée sur les modèles d’IA tels que les « large language models », pour réussir dans cette nouvelle économie, l'Europe doit se doter d'une stratégie holistique couvrant l'ensemble de la chaîne de valeur de la technologie : l’adoption, la création et l’énergie. Mais, même si nous sommes visibles sur un des maillons clé de la chaîne de valeur de l’IA (LLM et applications), nous sommes loin des autres grandes régions du monde au global. L’Europe doit sortir de sa zone de confort et accélérer sur l’IA. Eric Hazan Marc-Antoine de La Chevasnerie Guillaume Dagorret Les Échos #Europe #AI #competiveness

🎯 Mon péché mignon ? Piéger les LLMs ! Alors quand j’ai découvert cet exemple, j’étais fasciné : User : "Alice a 4 sœurs et 1 frère. Combien de sœurs a le frère d’Alice ?" ChatGPT : "Le frère d’Alice a le même nombre de sœurs qu’Alice, donc 4 sœurs !"   🤯 Et voilà le fameux "Alice In Wonderland Problem" (AIW pour les intimes), décrit dans une étude scientifique récente. À première vue, cette erreur semble innocente, mais en réalité, elle révèle une faille profonde. TOUS les LLMs testés sur cet exercice échouent – même les plus performants comme GPT-4, Claude-3-Opus, Gemini-pro, Mistral-large et LLama70b. Et pourtant, un enfant de CP saurait répondre sans hésiter !   🔍 Alors, comment prouver que ce problème révèle une vraie lacune de raisonnement ? Les auteurs de l’étude ont sollicité des centaines de fois pas moins de 36 LLMs différents en variant les paramètres (ex. : "Alice a M sœurs, N frères") et les prompts. Le résultat est frappant : les performances des modèles restent proches de 0%, quels que soient les ajustements !   🥇 Les modèles qui s’en sortent le mieux ? GPT-4 et Claude-3-Opus, qui dépassent à peine les 40% de taux de succès. Et même là, certains succès sont issus de raisonnements complètement faux…   💥 Quand on augmente la complexité avec des informations inutiles sur l'arbre généalogique d'Alice et en demandant de compter ses cousins, c’est encore pire : le meilleur modèle chute sous les 5% de réponses correctes.   📊 Ce qui est encore plus surprenant ? Les performances de ces modèles sur l’Alice In Wonderland Problem semblent peu corrélées à leurs scores sur des benchmarks standards comme MMLU ou HellaSwag. De quoi illustrer quelques trous dans la raquette chez ces datasets standards…   Bref, s'il y a bien une chose que les LLMs ne savent pas faire, c'est d'être logique !   Lien vers l'article : https://lnkd.in/eMBw8VBk

Dévoré cette semaine « Les prophètes de l’IA - Pourquoi la Silicon Valley nous vend l’apocalypse », du journaliste Thibault Prévost, connu pour ses chroniques cinglantes sur le site Arrêt sur images, paraît aujourd’hui en librairie. Une enquête franche et efficace sur les dessous idéologiques du monde de l’intelligence artificielle (qui n’est, comme on le sait, ni intelligente ni artificielle), les grands mouvements dont ses gourous sont alimentés : survivalisme, long-termisme, altruisme efficace, extropianisme et autres barbarismes qui en long, large et travers, font dégouliner dans la presse les « risques existentiels » d’une IA dite « générale » dont il est apparemment préférable de craindre l'hypothétique avènement prochain que d’interroger les modes de production. Le tout largement construit par des figures bien connues, comme le philosophe suédois Nick Bostrom, qui spécule depuis les années 2000 sur la possibilité d’une extinction de l’humanité à cause de l’IA. Tout cela ne serait pas d’une importance capitale si les évangélistes de ces quasi-églises n’avaient pas pignon sur rue, jusqu’aux administrations américaines, européennes et nationales, qui cèdent un peu trop facilement à cette rhétorique de la peur qui n’est, selon Prevost, rien d’autre que l’autre face de l’économie de promesses à laquelle ces industries participent. Car ce récit est surtout une manière pour elles de cadrer le débat d’une façon qui corresponde à leurs intérêts, ne donnant aucune prise à celles et ceux qui voudraient s’en emparer autrement. Je cite l’auteur, pour qui « Un programme politique se déguise sous les traits d’un débat technologique ultra-polarisé, dont la finalité est de « donner l’impression d’une technologie trop complexe pour être régulée par les non initiés. » (p. 31). Inquiétantes aussi, les velléités sécessionnistes qui travaillent ce petit milieu, dont les protagonistes ne se lassent pas de fuir, encore et toujours, réellement ou virtuellement, par la fiscalité, la construction de véritables « Gated communities » sur des îles désertes alors que les plus audacieux visent Mars – grand bien leur fasse. De nouveau : « L’obsession pour la catastrophe, la peur irrationnelle et l’IA-anxiété qui traversent la société technique et civile sont le résultat du lobbying patient des intellectuels et patrons dont (...) le dessein est de contrôler les débats sur la technique puis d’empocher les profits qu’ils généreront » (p. 101). Les tremblements de terre, inondations et autres catastrophes climatiques dont on connaît les causes, et les liens avec cette industrie tentaculaire, ne font bien sûr pas parties de ces « risques » qui menacent avant tout une vision du monde et un seul projet, celui de l’étendre plus encore. « Sortir de la sidération, c’est décrire l’IA au présent plutôt qu’au futur » (p. 154), défend l’auteur. Une lecture conseillée donc, pour l’analyse, la collection édifiantes de faits et de chiffres, et pour les bons mots de l’auteur.

Le forum de l'IMS Luxembourg - Inspiring More Sustainability est en cours ! La salle est comble et le public très attentif ! Je suis honoré d'avoir animé la #tableronde "éthique, gouvernance et environnement" suite aux keynotes d'Aurélie JEAN, Ph.D. et de Marc Faddoul, en compagnie de celui-ci, ainsi que de Lou Welgryn de Data for Good et de Benjamin Baelus de Microsoft La "révolution" de l’#IA et des #algorithmes de #MachineLearning est en marche. Certes... Mais pour quels bénéfices ? C’est toute la question posée lors du #LuxembourgSustainabilityForum. Quels apports ? Quels impacts sur la société et sur notre environnement ? Comment flécher l’innovation IA afin qu'elle soit placée au service des grands défis de notre temps et au bénéfice de toutes et tous ? Un grand merci à Marie Sauvignon, Laetitia Georgel et Louise Cossy (autrice de cette photo) et à toute l'équipe de l'IMS car cet événement est un franc succès ! #développementdurable #rse #IA #Luxembourg #tech #innovation #société #environnement #AI

Quand l'IA s'invite en douce dans nos cabinets médicaux 🤫 Sam Altman, le PDG d'OpenAI, vient de lâcher une bombe : de nombreux médecins lui ont confié utiliser secrètement ChatGPT pour les aider dans leurs diagnostics et leurs pratiques de santé. D'un côté, on peut se réjouir de voir l'IA améliorer potentiellement la qualité des soins et accélérer la recherche. De l'autre, quid de l'éthique, de la confidentialité des données patients, ou encore de la responsabilité en cas d'erreur ? Ce qui me fascine, c'est qu'on nous dit depuis 2 ans qu'une IA généraliste n'est pas utile et qu'il nous faut des IA spécialisées, et on voit tous les jours des exemples contraires. Et vous, que pensez-vous de cette utilisation "sous le manteau" de l'IA dans le domaine médical ? Bénéfique ou inquiétante ? PS : Si vous êtes dans le milieu médical et que vous souhaitez vous former à l'utilisation éthique et efficace de l'IA, n'hésitez pas à nous contacter chez Mister IA. On a peut-être la formation qu'il vous faut ! 😉