Intéressant de constater que lorsque l’on parle d’installer le traditionnel sapin de Noël dans certaines communes, que l’on parle de la fête de l’épiphanie qui suit, que l’on veut protéger une statue de Marie ou de Saint-Michel, cela fait pousser des cris d’orfraie au sein de certains bords politiques ; qu’alors que certaines villes allergiques au nom de "festivités de Noël", rebaptisent celles-ci Soleil d’hiver (Angers), Hiver enchanté (Saint-Mandé) ou encore Bel hiver (Saint-Denis) ; que les médias participent et relaient cela avec bonheur... Intéressant donc de constater que certaines expressions religieuses catholiques soient toujours autant mises en avant.
D’autant plus étonnant qu’elles le sont dans un symbolisme qui est honni par ces mêmes utilisateurs habituellement, à moins que ce ne soit pour mieux "enfumer" leurs lecteurs.
Bref... un petit rappel de cette fumée blanche qui est assimilée à l’élection du pape et qui est une tradition religieuse bien établie.
Afin de pouvoir élire le successeur du vicaire de Jésus-Christ, les cardinaux se réunissent en conclave dans la chapelle Sixtine, et n’en sortent que lorsque l’élection a abouti. Le monde entier scrute alors, durant des jours parfois, la couleur de la fumée qui sort de la cheminée de la chapelle.
Fumée noire, l’élection n’est pas fructueuse, fumée blanche, le pape est élu !
En 2013, c’est ainsi que le monde a appris l’élection du pape François.
Jusqu’au XIXe siècle, la nouvelle était annoncée par le dernier des cardinaux-diacres qui ouvrait une petite fenêtre de l’endroit où les cardinaux étaient réunis pour annoncer l’"habemus papam".
Depuis le XIXe siècle, est apparu le rituel de la fumée. Cette méthode, riche en symboles, permet de répondre à une double problématique.
Tout d’abord, elle permet de se débarrasser des bulletins de vote des cardinaux, évitant toute « fuite » du détail des votes.
Ensuite, elle permet de donner le résultat directement au peuple massé pour connaître le nom du futur pape.
Pour conclure, et concernant ces expressions du quotidien qui montrent l’imprégnation catholique de notre langue, inutile de « crier sur tous les toits » que, n’en déplaise à certains, c’est un fait.
Inutile également de « pleurer comme une madeleine » contre les attaques qui leur sont faites, aimer et respecter notre culture permet de « soulever des montagnes » et le plus honnête des détracteurs « trouvera même (parfois) son chemin de Damas ».
Je continuerai donc, loin de « baisser les bras », de « prendre sous mon aile » tous ceux qui chercheront à comprendre et à apprendre notre langue, notre culture et à les respecter comme il se doit, sans jamais pour autant « me voiler la face » sur les obstacles qui se dressent.
Il me suffit pour cela de « toucher du doigt » l’impéritie de notre système scolaire ces derniers temps pour « reprendre mon bâton de pèlerin ».
Bonne journée à toutes et tous.