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ED - 3. Ce soir dans Déclic on a parlé de la montée de l'extrême-droite en Europe, avec l'historien Anton Jäger, Julie Morelle et Himad Messoudi. Grande, grande tristesse en ce jour de commémoration du débarquement de Normandie. Une commémoration qui suscite un vrai engouement et de vives émotions. A l'évidence, quelque chose a été loupé du côté de l'articulation entre le souvenir de la victoire contre le nazisme et la nécessité de la lutte contemporaine contre l'extrême-droite. Ou peut-être ne faut-il pas voir dans cette juxtaposition une contradiction, mais seulement une illustration du caractère polymorphe du patriotisme... Au lendemain des élections européennes, Girogia Meloni accueillera les chefs d'Etat des pays du G7 pour un sommet à Borgo Egnazia, dans les Pouilles. Même le pape François sera de la fête. Il ne fait plus de doute que l'extrême-droite est en voie de normalisation dans toute l'Europe. Et en Belgique ? La rupture du cordon sanitaire n'est pas, je pense, pour cette fois-ci. Si le VB et la N-VA ont ensemble une majorité au Parlement flamand, Bart De Wever gardera la possibilité de former un gouvernement avec le VB comme un atout dans sa manche, à sortir si les négociations au fédéral menacent de l'exclure à nouveau. Entretemps, il est probable que le VB aura intégré l'un ou l'autre collège communal. Reste que l'extrême-droite sera dans 3 jours la première force politique de notre pays. Comme les sondages le prédisent avec constance depuis 2019. On ne pourra pas faire mine d'être surpris. Souhaitons quand même que nous soyons consternés, et que nous le restions. https://lnkd.in/e_h2YZ74

Avec le comique qu'on leur connaît, les deux animateurs de l'émission satirique "120 Secondes", Vincent Veillon et Vincent Kucholl, ont à nouveau mis ce matin le doigt où ça fait mal. "Les bourses ont atteint des nouveaux records. Mais pourquoi les médias n'en parlent-ils pas?", ont-ils lancé avec leur fausse naïveté. Les médias incriminés peuvent se reconnaître: RTS - Radio Télévision Suisse. Un peu la radio, surtout la TV. Leur couverture de l'actualité économique, qui n'a jamais été leur force (surtout la seconde), est particulièrement faible ces temps. Ils ont certes parlé de la déception du Salon de l'auto, de l'annonce du départ du président de la BNS et de quelques autres sujets d'actualité saillante, mais sans guère approfondir ni débattre (ainsi: un seul débat économique sur "Infrarouge" depuis 6 mois: sur la hausse des loyers). En face, la SRF - Schweizer Radio und Fernsehen, et plus particulièrement son émission "Eco" ainsi que son podcast "Geldcast", ont bien davantage développé leur actu, par exemple en invitant le patron de la BNS sur leur plateau. Pourquoi ce que la TV alémanique fait, la TV romande se refuse-t-elle de le faire? La BNS ne serait-elle, vue des studios romands, qu'une affaire zurichoise? Ces questions soulèvent toujours la même interrogation, depuis des années et des années: pourquoi la RTS, et plus particulièrement la TV, n'aborde-t-elle pas plus souvent, frontalement et sérieusement, les questions économiques par des enquêtes approfondies et des débats de grande écoute? Il y a certes l'émission "Basik". Mais celle-ci se concentre davantage sur sa forme que sur le fond et gaspille largement son créneau. La radio diffusait l'excellente chronique "Alter Eco". Mais depuis que son animateur Frédéric Mamaïs l'a arrêtée fin juin dernier, cette présence n'a pas été renouvelée ni remplacée. Que la RTS ne prétende pas que l'économie est un sujet compliqué qui fait fuir les auditeurs et téléspectateurs. Elle démontre depuis depuis longtemps qu'elle maîtrise parfaitement l'art de simplifier la complexité et de la rendre attractive avec ses émissions-phare "Temps Présent" et "A bon Entendeur", ou encore "Tout un Monde" et "On en parle". Il en va de la bonne exécution du mandat de service public et de l'utilisation de l'argent de la redevance radio-TV. Merci aux "deux Vincent" de le rappeler à leurs grands chefs, avec le sourire. https://lnkd.in/eK9ybNYP #Médias #Économie #Débats #TV #Radio #ServicePublic

[Annonce 📣] En 2024, une nouvelle page s’ouvre pour l’information sur TV7, la chaîne du Groupe Sud Ouest 📺 🔴 Le Flash du matin - 7h30 à 9h00 Du lundi au vendredi, le « Flash du matin » va désormais livrer l’essentiel de l’actu régionale dans un format tout en images plus rythmé et dont l’ADN sera plus que jamais la proximité. 🗣️ L’Édition du midi - 12h00 à 13h00 Un rendez-vous quotidien avec l’information qui s’enrichit de nouvelles rubriques thématiques (innovation, santé/bien-être, cinéma, actu de nos réseaux sociaux, bons plans), avec chaque jour un chroniqueur en plateau. 💬 La Grande Édition - 18h00 à 20h00 Cette année, va encore plus loin dans l’analyse et le débat d’idées. Elle revient avec son talk (« Vino Veritas », « Ça fait débat », « La Santé d’abord », « L’Hebdo éco », « Backstage »), son JT, son invité et le « 19h Sports ». La chaîne veut aussi être un espace où les actions des citoyens et des associations en faveur de l'environnement et de l'économie d'énergie sont mises en avant chaque vendredi soir avec la rubrique "Déclic". 📩 La newsletter « L’Hebdo TV7 » Chaque samedi, les abonnés pourront retrouver dans « L’Hebdo TV7 » un résumé des temps forts de la semaine et s’informer sur les grands rendez-vous à venir. Pour en savoir plus rendez-vous en commentaires ! #TV7 #sudouest #grille #TV #audiovisuel #programme #reportages #emissions #JT #declic

LES SONDAGES RADIO SONT SORTIS EN FRANCE. On aurait pu imaginer une forte montée des radios de news avec l'actualité bouillante de la dissolution. Les Français ont préféré des formats "feel good" et musicaux pour, peut-être ?, changer leurs idées face au marasme de nos grands politiques de tous bords. Seule Europe 1, avec son positionnement "conservateur" et son rapprochement avec CNews, s'en tire plutôt bien. Du côté des musicales, les marques fortes aux promesses claires s'en sortent plutôt bien : NRJ augmente sa DEA et Cauet semble oublié (la star... c'est la marque et la musique), NOSTALGIE poursuit sa progression constante et SKYROCK, fidèle à son format, reste une valeur sûre. Mention spéciale aux indes radios qui retrouvent de bonnes couleurs avec, notamment, une PDA en forte augmentation. Les radios locales, régionales, et thématiques sont un bel échappatoire à la sinistrose extrême que notre société connaît. Bien évidemment, le média poursuit son érosion (naturelle) et reste très solide face à l'énorme concurrence digitale. Dans l'espoir que le média puisse communiquer sur sa puissance, et notamment sa pénétration hebdomadaire (et plus quotidienne). Enfin, il est temps que le média abandonne le sacro saint "25/49 ans" pour l'étendre aux 25/64 ans. Il ne s'en portera que mieux et reflétera le vieillissement démographique du pays.

➡ C8 supprimée : la Macronie reformate le paysage audiovisuel Champagne à l’Élysée ! Au temps de l’ORTF, le poids de l’État sur l’information était un peu voyant. Macron fait beaucoup plus fin. BFM TV ? Chez l’ami Rodolphe Saadé (lire l’article publié ce 23 juillet). C8, la chaîne d’Hanouna ? Ouste ! Fermée. L’Arcom a rendu publique la décision la plus attendue de l’année : la plupart des chaînes pourront continuer à exploiter tranquillement leur fréquence, notamment TMC et sa star très à gauche Yann Barthès, en dépit de quelques dérapages. Mais deux équipes éditoriales, celles de NRJ 12 et de C8, se rendront dans quelques semaines à l’Arcom, quai de Grenelle à Paris, la tête couverte de cendre tels les pénitents d’autrefois, pour rendre les clés. Pourquoi ? Le système est bien fait. En France, le droit d’émettre n’appartient pas aux chaînes. Les fréquences TNT, comme les fréquences des chaines hertziennes (TF1, France 2, M6…), comme les fréquences radio (Europe 1, RTL, France Inter…), appartiennent à l’État. Charge à l’Arcom d’attribuer les fameuses fréquences et de faire la police. Une façon plutôt restrictive d’interpréter la Déclaration des droits de l’homme du 26 août 1789 : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. » Mais c'est la France qui se rapproche, toutes sirènes hurlantes, des républiques bananières. L'Arcom, structurellement proche du pouvoir Or, en France, le gendarme de l’audiovisuel, l’Arcom, est une instance très très politique. Et très macroniste. Parmi les neuf « sages », le président de l’Arcom a été nommé en 2022 par… le président de la République Emmanuel Macron, en toute simplicité. Trois des huit membres restants ont été nommés par le président de l’Assemblée nationale en 2022 et 2023, donc soit par la macroniste Yaël Braun-Pivet, soit par son prédécesseur le macroniste Richard Ferrand. Quatre membres de l’Arcom sur neuf, dont le président (sa voix est prépondérante), doivent donc leur (très confortable) poste au pouvoir en place. Restent trois membres désignés par le président du Sénat (de droite) et deux respectivement par la première présidente de la Cour de cassation et le vice-président du Conseil d’État. Pas à l'abri, non plus, de l'influence du pouvoir. Le même Arcom avait justement consciencieusement préparé le terrain en bombardant de sanctions historiquement sévères la chaîne C8, ce qui permet au média d’État RFI de titrer : « Médias: l’Arcom écarte C8, la chaîne la plus sanctionnée de la télévision française. » En quelques années, C8 a écopé de… 7,6 millions d’euros d’amendes ! Du jamais-vu. (...)

Très intéressant ! Pourquoi cette distance avec l’auditeur ? Pourquoi cette prétention de « leaders » … « parce que nous sommes leaders, nous imposons nos modes musicales. NRJ n’est plus populaire c’est tout. Et cela vient en totalité dès cette distance. Pour ma part elle n’est ni urbaine, ni branchée. C’est une coquille vide. La preuve que ça n’a jamais fonctionné. La preuve c’est Nostalgie. La mécanique des horloges copie pale des « Music s & News » américaines depuis des décennies ont non seulement déshumanisé la radio en France et frustré les animateurs devenus des automates du « speak» chronométré. Même France Bleu a réussi à louper son virage de la proximité. C’est une conséquence de sa lourde gestion administrative et de sa politique de gestion de son personnel. En région, des animateurs sont là depuis plus de 30 ans parfois. (C’est la tournée du facteur…) Faire de la radio, c’est donner du plaisir à ses auditeurs. Ça n’est pas si compliqué que cela finalement. Faire passer l’intérêt de l’auditeur à la place de son petit ego de province. Les formats ne sont plus adaptés à l’audience. Il faut raconter quelque chose à ses auditeurs les rendre captifs. La voix est aussi primordiale et, la radio ça ne se film pas (y a pu d’plac

C'est toujours utile de connaître les origines des médias qui nous "informent".

Le succès d’RMC se confirme

 à suivre !

📢 Défendre la presse ultramarine : une nécessité démocratique L'Alliance a participé à l'émission "Outre-mer, et si on bougeait les lignes ?", où Pierre Petillault évoquait la crise que traverse la presse ultramarine. 🔵 La situation dans nos territoires d'outre-mer est alarmante : coûts de production et de distribution élevés, marché publicitaire limité, concurrence accrue, et un soutien fragile de l'État. Ces défis, exacerbés par l'insularité et des ressources limitées, menacent non seulement nos entreprises de presse, mais aussi le pluralisme et la démocratie dans ces territoires. ➡ Les médias ultramarins jouent un rôle crucial dans la lutte contre la désinformation et le maintien d'un lien social fort, essentiels dans des contextes sociaux parfois en tension. Il est impératif d'augmenter l'aide au pluralisme, d'assouplir les conditions d'obtention des aides publiques et de créer de nouvelles aides spécifiques pour ces territoires. 👉 Garantir le droit à une information de qualité dans tous les territoires français est une priorité, d'autant plus cruciale actuellement avec la tenue des États Généraux de l'Information. L'émission complète ➡ https://lnkd.in/e4-5Nwhh