Post de Académie de Versailles

📢 Le paradoxe de l'éducation : Pénurie de professeurs, mais manque de reconnaissance pour les contractuelles Chères collègues, amies et partenaires, Je suis profondément touchée par la lettre que mes élèves de la classe de SEGPA m'ont remise, exprimant leur désir de continuer notre aventure éducative ensemble l'année prochaine. Leur sincérité et leur engagement sont la preuve vivante de la relation profonde que nous avons construite au fil des mois. Cependant, derrière cette belle histoire se cache une réalité qui mérite notre attention. Dans un contexte où la pénurie d'enseignantes se fait de plus en plus ressentir, il est crucial de reconnaître les défis auxquels nous sommes confrontées. En tant que contractuelle, je suis confrontée à l'incertitude quant à mon avenir professionnel. Malheureusement, le système actuel ne permet pas de pérenniser le travail des enseignantes contractuelles avec un contrat à durée indéterminée (CDI). Malgré notre investissement, nos projets innovants et notre engagement à valoriser le potentiel de nos élèves, nous ne sommes pas toujours données la possibilité de rester et de construire à long terme. Dans un collège REP, où chaque petit pas en avant compte énormément, il est crucial de maintenir une continuité dans notre équipe pédagogique. Le lien que nous avons tissé avec nos élèves est bien plus qu'un simple enseignement académique. Il s'agit d'un soutien émotionnel, d'un encouragement constant et d'une inspiration réciproque. C'est pourquoi je lance un appel au Rectorat de Bordeaux, et à sa rectrice, pour entamer une discussion sur la possibilité de maintenir mon poste encore une année ou d'obtenir un CDI. J'aimerais avoir l'opportunité de poursuivre notre travail fructueux et de continuer à contribuer positivement à l'éducation de nos élèves. Je vous encourage à partager cette publication pour sensibiliser à cette cause importante et à soutenir nos enseignantes qui se battent pour un avenir meilleur pour nos enfants. ACADEMIE DE BORDEAUX Anne Bisagni Nicole Belloubet Région Nouvelle-Aquitaine Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse COLLEGE DU GRAND PARC Education nationale #Enseignement #Éducation #Pénurie #Contractuel #CDI #Investissement #SEGPA #CollègeREP

Cas Bedford (et ailleurs!): J’aurais tant aimé qu’on centre le débat sur la pédagogie et même autour du Référentiel de compétences professionnelles! Nous avons déja la LIP et le Régime pédagogique, mais quels sont les mécanismes mis en place qui permettent de s’assurer que tous les élèves reçoivent l’enseignement, le respect et l’attention qu’ils méritent? Comment s’assurer que les enseignants maitrisent les 13 compétences professionnelles et les respectent tout au long de leur carrière? Rima El Khoury ne répond pas nécessairement à ce questionnement, mais son texte est particulièrement pertinent. https://lnkd.in/eef2cYzc

Ecole Nationale de la Magistrature Classe prépa talents 2024-2025 Séminaire d'intégration 16 heures de rêve avec 14 futures magistrates pour une mise en harmonie et solidarité du groupe, et, pour chaque personne, - La découverte, la compréhension et la libération des freins à l'essor du talent - Un passage rapide et définitif vers la confiance en soi - L'expérimentation et l'ancrage d'une oralité puissante. Les premières bases du succès au concours sont posées! #biaiscognitifs #positionnementpersonnel #prisedeparoleenpublic

"J'ai toujours trouvé les différentes inspectrices que j'ai croisées, en difficulté dans leur positionnement par rapport à leurs subordonnés que constituent les PE. Combien de fois ai-je regretté lors de leurs visites, si rares, dans les écoles, qu’elles ne prennent jamais le temps de venir saluer l’ensemble des enseignants ? Dans les circonscriptions dont j’ai successivement dépendu, elles étaient en charge d’une quarantaine d’écoles. Pourquoi ne pas se fixer comme prioritaire de faire, à raison d’une école par semaine, un bref passage annuel dans chacune d’elle ? Membre d’office du conseil d’école auquel je ne les ai JAMAIS vues participer, nous n’avons guère l’occasion de les rencontrer non plus pour de simples échanges, en dehors de cette fameuse « inspection » institutionnelle, qui, malgré les instructions, ne peut s’avérer l’occasion de réels conseils lorsqu’elle est simultanément une évaluation. Et quelle valeur peut-on véritablement attribuer à une évaluation basée sur une heure d’observation en classe puis une heure de commentaires, sur un extrait si réducteur de la pratique globale annuelle d’un enseignant ? Quelle importance me direz-vous, la note d’inspection obtenue ne change qu'à la marge le déroulé de sa carrière. ... Mais cependant, les notes attribuées, additionnées au nombre d’années d’ancienneté, conduisent à un barème permettant de classer les candidats au « mouvement ». Et c'est tout à fait essentiel pour obtenir, parfois après de nombreuses années de remplacements ou d'éloignement de chez soi, enfin un poste à soi ! " Extrait de "Vous avez éclairé ma vie - Enseigner avec passion à l'école primaire, contre vents et marées..."

La France ne peut pas réussir sans une école forte, sereine et protégée. Mais pour cela, il faut d'abord revaloriser le métier d'enseignant. C'est à l'école que se joue une grande partie de notre avenir collectif : notre rapport à la langue, à l'intégration républicaine ou bien encore le rayonnement de notre pays en matière d'attractivité et d'innovation. Avec Dominique Rat-Lavielle, professeur agrégé et formateur, nous écrivons dans Les Echos qu'il ne suffit pas de parler de « moyens » pour améliorer le système. Il faut redonner au professeur une place centrale mais également l'autorité et la reconnaissance qu'il mérite. D'abord en redéfinissant l'exigence attendue pour les élèves, tant sur les savoirs fondamentaux que sur les savoir-être. Ensuite, en construisant un cadre protecteur pour les professeurs, où leur autorité est réellement soutenue et défendue. Enfin, en façonnant des programmes et des formations avec eux, pour le plus grand bénéfice des élèves.

Un rapport instructif, un regard sur notre profession à la fois exigeante, éprouvante parfois mais toujours animée par les valeurs qui nous sont chères et nous font tenir le cap, malgré la démultiplication des missions et de la charge de travail. Un pilotage pédagogique au delà du pilotage administrative comme trajectoire essentielle au service de l'établissement, de la réussite des élèves et du bien-être de tous personnels comme élèves. https://lnkd.in/eZDGWJgY

📣 Dossier de veille n°149 : "La direction d'école, une question d'équilibres ?" 🎯 Peggy Neville explore les tensions et les transformations de la fonction de direction d’école primaire en France. À la croisée des responsabilités pédagogiques, administratives et relationnelles, il analyse les défis actuels et les évolutions institutionnelles qui redéfinissent cette fonction singulière. ➡ Consultez le dossier dans son intégralité : https://lnkd.in/d3fHxtsU École normale supérieure de Lyon #directionecole

L'AUTORITÉ EN CRISE 🇲🇫🇲🇫 Très intéressant témoignage de cette dame. Je ne me suis jamais caché d'être un Juriste autoritaire dans le sens où je ne conçois pas la société sans le respect de ses hiérarchies sociales : qui ne respecte pas l'autorité de l'enseignant ne peut davantage respecter celle d'une personne dépositaire de l'autorité publique dans la rue. Du désordre à l'école au désordre dans la rue, il n'y a souvent qu'un pas. Pour aller au-delà, je suis convaincu que l'enseignement secondaire doit, en outre, impérativement renouer avec une culture beaucoup plus dure et exigeante. Et qui surtout prépare mieux les élèves (notamment en Terminale) à devenir étudiants : la frontière entre la Terminale et la Licence 1 est souvent en effet une révolution copernicienne pour de nombreux étudiants insuffisamment préparés aux exigences de l'enseignement supérieur. Les étudiants, excessivement scolaires en L1, sont souvent très mal préparés aux exigences du milieu universitaire, ce qui se traduit par des taux d'échec considérables dès la première année de droit. De même que je défends une vision dure de l'école axée sur le savoir-faire mais aussi le savoir-être et la discipline, je ne me suis jamais caché de défendre une vision tout autant exigeante et sélective de l'Université. L'autorité ne se négocie pas : je parle bien d'autorité (point d'autoritarisme). L'ordre ne se négocie pas. De même que l'école forme de futurs citoyens qui doivent être conscients, libres et éclairés, l'Université forme de futurs praticiens hautement diplômés : il ne saurait y avoir de formations ni de diplômes "au rabais". A la Faculté de droit pour ce que je connais, il s'y forme les futurs Juges, Procureurs et autres professionnels du droit appelés à occuper des responsabilités écrasantes dans la vie de la Cité. Il faut donc renouer, sans délai, avec une culture beaucoup plus ambitieuse, sévère et exigeante. L'universalisme de l'Université ne m'est jamais apparu comme devant s'opposer à une vision élitiste : tout le monde doit pouvoir accéder à l'Université (en ce compris, à la Faculté de droit), mais tout le monde ne peut en sortir diplômé ni devenir Juriste à l'issue. Les choses doivent être très claires quant à l'exigence du très haut niveau de technicité indispensable de toutes formations universitaires. Je ne rêve pas de voir tout le monde par exemple devenir Magistrat : seuls les meilleurs doivent y parvenir. Et les étudiants doivent être conscients que les écoles de formation professionnelle (telles que l'ENM) n'ont précisément pas vocation à substituer la Faculté dans la transmission du socle de connaissances indispensables requises à titre préalable. En jeu, les libertés de nos semblables qui commandent un solide socle de connaissances et une forte capacité de recul. Ne doivent donc parvenir au terme du cursus que les meilleurs : je n'ai aucun mal à défendre ainsi une vision sélective, dure et exigeante des études de droit. Mehdi HJIRA-MORIZOT

📣 [SAUVONS NOS CLASSES PRÉPA TALENTS] Cher réseau, l’heure est grave. Le dispositif des classes prépa talents est un formidable outil d’égalité des chances qui permet à des étudiants boursiers de bénéficier, entre autres, de places réservées au sein des grandes écoles du service public. Cependant, faute de texte législatif prolongeant l’expérimentation, ces places réservées seront supprimées le 31 décembre 2024, à 3 semaines à peine du premier concours de commissaire de police (que je prépare ardemment). Comprenez bien, l’idée ici n’est pas de s’accrocher à des privilèges accordés mais de demander le maintien de ce qui était promis aux étudiants lors de leur inscription à la rentrée 2024 : l’assurance d’être traités avec équité, fidèlement aux principes républicains de méritocratie. Nous sommes une centaine de jeunes personnes souhaitant servir le service public, je me permets donc de vous solliciter afin de réagir et de partager notre lettre ouverte pour nous aider à faire perdurer l’esprit d’un des principes fondateurs de notre République : l’égalité. Emmanuel Macron Bruno Retailleau Frédéric Debove Anne-Sophie Traversac Panthéon-Assas université INSP - Institut national du service public Institut national des études territoriales (INET) ENSP - Ecole Nationale Supérieure de la Police Ecole nationale d'administration pénitentiaire (Enap) EHESP - École des hautes études en santé publique Les cordées de la réussite La Cordée Association

ACTU 🗞️ Les enseignements d’une autre année atypique à la direction d’une école: Notre collaborateur Marc-André Girard, directeur dans un établissement d’enseignement public, partage avec nous les apprentissages qu’il tire de la dernière année scolaire. Au menu : complexité de la tâche, leadership d’influence, attentes réalistes envers soi-même, bienveillance et organisation du temps. http://dlvr.it/T9C3lW Pour lire l'article