Post de Adie

Portrait d'Eric Dejoie, membre du Bureau Adie « Détecter, accompagner et financer des entrepreneurs ou des créateurs de PME », c’est le métier d’Éric depuis presque toujours. Diplômé de Centrale, après un passage dans l’industrie, il est en effet très vite attiré par le monde des entrepreneurs, ce sera le fil rouge de sa carrière. Parce qu’il considère que « les entrepreneurs représentent la principale source de création de valeur dans nos économies modernes », Éric s’est donné, dès la fin des années 80, comme mission d'allouer du capital - rare - sur les meilleurs talents porteurs des meilleurs projets, afin de libérer les énergies dans un monde où les entrepreneurs n’avaient alors pas accès aux fonds propres ». Pendant 10 ans Éric exerce ce métier de « private equity » dans une structure pionnière. Il y apprend le métier mais à force de côtoyer des entrepreneurs il a vite eu envie d’en devenir un, de se rapprocher des gens qu’il accompagnait. C’est chose faite avec la création de MBO, en 2002 qui collecte des capitaux issus des grands gestionnaires d’épargne pour les investir et s’associer avec des entrepreneurs « avec l’objectif d’en faire des champions mondiaux en leur apportant un peu toujours les mêmes ingrédients : un plan stratégique formalisé, une organisation de haut niveau au service de cette ambition et une gouvernance professionnelle ». Très logiquement Éric avait une forme de curiosité pour l’Adie. Il connaissait Frédéric Lavenir qui le contacte pour aider à la mise en oeuvre d’une idée de Maria Nowak : créer des filières de micro franchises pour ouvrir ce domaine aux microentrepreneurs et ainsi donner naissance à AMSI ou Adie Micro Franchise Solidaire. Une quinzaine de filières existent aujourd’hui, comme « mon assistant numérique », O2 ou « Meet my mama ». Entré au conseil d’administration puis au bureau, où il apporte son expérience de dirigeant sur la stratégie et le pilotage opérationnel, Éric exerce également la délicate mission de trésorier. « Le budget de l’Adie est un exercice important parce qu’il doit se placer dans la logique des objectifs stratégiques de l’Adie et accompagner une forte ambition de croissance de l’association. » C’est un échange fécond et précieux car Éric se nourrit aussi énormément de ce qui se fait à l’Adie. « L'association ne fait aucune concession ni sur sa mission, ni sur la qualité de l’exécution : chaque euro doit être bien dépensé, bien affecté, en cohérence avec les valeurs de l’association. » #gouvernance #PME #ESS #entrepeneuriat