🚨 Le champion français de l'attention publicitaire xpln.ai lève 7 millions d’euros pour s’attaquer au Etats-Unis 🚨
L'adtech fondée par Fabien Magalon et Edouard LETORT vient d'officialiser un tour de table mené par les fonds Ventech et Spring Invest, un duo qui a une certaine accointance avec l’adtech.
Spring Invest est présent au capital de Dataïads et AB Tasty alors que Ventech a quelques pépites du secteur à son portefeuille : citons Ogury, Mediarithmics ou Olyzon.
Le fonds a, surtout, accompagné StickyAds (ex Freewheel) dans son développement international, avec un lancement aux Etats-Unis et une revente, quelques années plus tard, au géant Comcast. Une trajectoire dont Fabien Magalon ne cache pas qu’il aimerait bien s’inspirer.
“C’est l’un des enjeux de cette levée de fonds, financer notre développement à l’international, en particulier aux Etats-Unis”, confie le dirigeant d’une adtech qui, si elle est déjà un très beau succès, est avant tout un succès franco-français.
85% de son chiffre d’affaires est réalisé dans l’Hexagone.
L’équipe tech n’a évidemment pas vocation à partir de France mais le recrutement d’équipes “sales” et “customer services” pour chacun de ces marchés doit permettre à xpln.ai de sortir plus vite de ses frontières.
“Nous voulons ouvrir des bureaux commerciaux aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Espagne et en Italie”, précise Fabien Magalon.
La concurrence sera rude aux Etats-Unis, entre les spécialistes anglo-saxons qui, comme Adélaïde et Lumen, n’ont pas attendu que xpln.ai vienne marcher sur leurs platebandes, et les “généralistes” qui, comme IAS et DoubleVerify, veulent profiter de leur force de frappe commerciale pour accompagner les clients de leur solution de mesure de la qualité publicitaire sur ce sujet tendance qu’est l’attention.
xpln.ai se confrontera, comme un Criteo en son temps, au même défi de réussir son entrée sur un marché où la carnet d’adresse est au moins aussi important (si ce n’est plus) que l’efficacité de l’offre.
Charge à la start-up de trouver son Greg Coleman, du nom de ce vétéran de la pub qui avait ouvert les portes du marché US à Criteo après que son fondateur, Jean-Baptiste Rudelle, s’y soit un peu cassé les dents, lors d’une première incursion qui l’avait vu porter lui-même l’offre commerciale de l’entreprise.
“Nous sommes en plein processus de recrutement pour gérer ça au mieux”, confirme Fabien Magalon.
L’entregent commercial ne faisant évidemment pas tout, l’argent levé viendra aussi nourrir le développement produit.
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