Post de AFP

💡 Curieux de savoir comment l'AFP couvre une élection américaine pleine de rebondissements ? Le webinaire en français est enfin dispo 👇

🔴 Jour J - La situation de la liberté de la presse se dégrade à travers le monde ; "si vous ne défendez pas le droit à l'information, vous le perdrez", disait Maria Ressa, journaliste, prix Nobel de la paix. L'urgence de la défense de ce droit à l'information s'impose 👇 ❗ A l’occasion de la #JournéeMondialedelaLibertédelaPresse, Reporters sans frontières (RSF) révèle que la liberté de la presse est menacée par celles-là mêmes qui devraient en être les garants : les autorités politiques. 👉 Parmi les cinq indicateurs qui composent le score des pays, l’indicateur politique est celui qui baisse le plus en 2024, avec une chute globale de 7,6 points. Les États et des forces politiques, quels que soient leur bord, jouent de moins en moins leur rôle dans la protection de la liberté de la presse. Cette déresponsabilisation va parfois de pair avec une remise en cause du rôle des journalistes, voire une instrumentalisation des médias dans des campagnes de harcèlement ou de désinformation. Découvrez le classement ici: https://lnkd.in/ezJbiyuz

Le deuxième épisode de notre série sur les élections est sorti ! Le cyberespace est actuellement très utilisé pour cibler les pouvoirs publics. Cette semaine, nous nous concentrons sur les dernières élections russes afin d'explorer les différents enjeux de cet événement et de vous présenter le concept d'ingérence étrangère. Il s'agit d'une opération complexe qui peut s'appuyer sur plusieurs types d'influences pour influer sur l'avenir politique d'un pays. Nous verrons que ces opérations ne sont pas nouvelles et qu'elles répondent à des objectifs précis fixés par les gouvernements. Découvrez le second épisode (en anglais) écrit par notre équipe CTI ici : https://lnkd.in/gf3TZMqu ▶ Vous trouverez plus d'informations dans notre Threat Landscape 2023-2024 : https://lnkd.in/e7GM-9AF

Selon une étude du CNRS menée par le mathématicien David Chavalarias, la Russie utilise des campagnes d'information pour influencer le débat politique en France. Le but est de soutenir le Rassemblement National (RN), dont les idées sont en accord avec les intérêts du Kremlin. Parmi les méthodes utilisées, on trouve la diffusion de fausses informations, comme un faux site offrant une prime en échange de votes pour la majorité présidentielle, des fausses annonces de recrutement de soldats pour l'Ukraine, ou encore des insinuations de manque de sécurité lors des Jeux Olympiques. Ces actions visent à semer la discorde entre les partis républicains et à manipuler les élections législatives. Florent Lefebvre, expert en analyse de données, a découvert des dizaines de milliers de bots sur X (anciennement Twitter) qui diffusent ces messages, avec certains comptes générant plus de 70 tweets par jour. Cette activité peu naturelle indique une orchestration derrière ces comptes, faisant probablement partie d'une stratégie plus large de déstabilisation. David Chavalarias, dans son rapport issu du projet Politoscope de l'Institut des Systèmes complexes du CNRS, a étudié 700 millions de messages de 17 millions de comptes depuis 2016. Il a observé que les comptes liés au Kremlin renforcent la communauté « anti-système » pour agir comme une passerelle entre les communautés de gauche et d'extrême droite. Ces deux groupes, bien que normalement opposés, sont rapprochés par des publications critiques envers le gouvernement, exacerbant ainsi les clivages politiques. En outre, le terme « islamo-gauchisme », utilisé pour discréditer la gauche, a été popularisé par des comptes russes avant d'être repris dans le débat public français, montrant l'influence de ces opérations de désinformation sur les termes et thèmes politiques dominants. Le résultat de ces manipulations est une fragmentation accrue de l'espace politique sur X, avec des interactions réduites entre certaines communautés, favorisant ainsi une polarisation accrue. Cela suggère que dans un potentiel second tour électoral, les divisions pourraient empêcher une union contre l'extrême droite. Ces observations soulignent l'utilisation stratégique des réseaux sociaux et des campagnes de désinformation pour influencer non seulement les élections mais aussi la perception et les réactions du public face aux événements politiques majeurs.

À l’approche des élections présidentielles américaines, une nouvelle vague de désinformation en ligne déferle sur les États-Unis, en partie orchestrée par la Russie, la Chine et l’Iran. L’objectif de ces campagnes est d’exacerber les divisions politiques et de saper la confiance dans les institutions, comme le souligne Joshua Tucker, co-directeur du Centre sur les médias sociaux et la politique à la New York University. Les vidéos de propagande, dont certaines ont été visionnées par des millions de personnes, sont produites pour semer le doute et créer la confusion. Un exemple marquant est la vidéo mise en ligne par le groupe de propagande russe Storm-1516, accusant Kamala Harris d’avoir été impliquée dans un accident de voiture en 2011 à San Francisco. L’enquête de Microsoft révèle que cette vidéo, vue plus de 2,7 millions de fois, est totalement fausse. De même, d’autres vidéos fabriquées, comme celle affirmant que Kamala Harris aurait tué un rhinocéros lors d’un safari, ou encore des allégations sur les dirigeants ukrainiens utilisant l’aide internationale pour s’offrir des yachts, s’avèrent également infondées. Ces fausses informations visent à soutenir la candidature de Donald Trump, jugé plus favorable à la Russie, comme l’a indiqué Kyle Walter, ancien chercheur de Logically AI. La Russie reste le principal acteur dans ce domaine, comme l’a rappelé Merrick Garland, ministre de la Justice, qui a récemment révélé l’implication de deux salariés de RT, une chaîne contrôlée par Moscou. Ils ont versé près de 10 millions de dollars à une entreprise basée dans le Tennessee pour recruter des influenceurs conservateurs en ligne, afin de promouvoir des thèmes chers à Donald Trump, tels que le coût de la guerre en Ukraine ou la gestion de l’argent des contribuables. La Chine adopte une approche différente en ciblant les élections du Congrès. Selon un rapport de Graphika, les autorités chinoises utilisent des comptes sur les réseaux sociaux pour attaquer les candidats américains les plus hostiles à Pékin. L’opération chinoise de désinformation, surnommée « Spamouflage », s’intensifie en vue des élections présidentielles. L’Iran, de son côté, mène des actions offensives à la fois virtuelles et physiques. Téhéran a piraté des documents de l’équipe de Donald Trump pour les envoyer à Joe Biden, et a également créé des faux sites d’informations aux opinions opposées pour dénigrer Kamala Harris. Les services de renseignement américains ont aussi identifié une menace physique après l’arrestation d’un Pakistanais cherchant à recruter un tueur à gages pour venger l’assassinat du général Qassem Soleimani en 2020. Si l’impact direct de ces campagnes de désinformation reste difficile à mesurer, Joshua Tucker souligne que leur objectif principal est d’aggraver les tensions et de semer le doute, un processus vieux de plusieurs décennies mais rendu plus accessible par l’intelligence artificielle et l’affaiblissement des services de modération des réseaux sociaux.

🗳 Comment les médias entament-ils la période électorale ? Comment envisagent-ils de couvrir cet événement crucial pour notre démocratie ? 📣 Avec une série d'entretiens d'expert.e.s et de représentant.e.s du secteur, regulation.be vous emmène dans les coulisses de nos médias pour mieux comprendre leur rôle dans cette période particulière. 👉 https://lnkd.in/eJC4QvZw

⏳ À l’approche des élections américaines, la question de l'influence sur l'opinion publique est plus que jamais au cœur des débats 🇺🇸 Depuis le 19 octobre, #ElonMusk organise des meeting en soutien à Donald Trump, offrant aux participants une chance de remporter un chèque d’un million de dollars. Cette initiative, située dans une zone grise légale totale, met en lumière l’opacité et les ambiguïtés autour du financement des campagnes électorales aux États-Unis. Un nouvel épisode d'une présidentielle déjà marquée par la désinformation, la polarisation partisane, et les moyens d'influer sur les opinions via des pratiques plus que discutables. Karima A. et Arthur Chédeville nous proposent un décryptage de ces stratégies de manipulation de l'opinion publique, de désinformation et de cyberespionnage, qui fragilisent les processus électoraux dans le monde. #élections2024 #ElonMusk #manipulation #désinformation #cybersécurité #démocratie #Trump #propagande #fakenews #deepfake #cyberguerre #guerredelinformation #politique #influence #espionnage #US2024

A l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, Reporters sans frontières (RSF) dévoile son classement mondial 2024. À l’échelle mondiale, un constat s’impose : la liberté de la presse est menacée par celles-là mêmes qui devraient en être les garants : les autorités politiques. Parmi les cinq indicateurs qui composent le score des pays, l’indicateur politique est celui qui baisse le plus en 2024, avec une chute globale de 7,6 points. Les États et des forces politiques, quels que soient leur bord, jouent de moins en moins leur rôle dans la protection de la liberté de la presse. Cette déresponsabilisation va parfois de pair avec une remise en cause du rôle des journalistes, voire une instrumentalisation des médias dans des campagnes de harcèlement ou de désinformation. Découvrez le classement ici: https://lnkd.in/eY6cFaEP

Tue 2024-05-06 08:50 1/2 Communiqué de presse A l’approche de nombreuses élections, en 2024, l'UNESCO appelle les gouvernements du monde entier à protéger les droits des journalistes À l'occasion de la Journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre les journalistes, l'UNESCO publie de nouveaux chiffres témoignant d’une hausse inquiétante des violences commises à l'encontre des journalistes pendant les périodes électorales. Entre janvier 2019 et juin 2022, l'UNESCO a recensé 759 attaques individuelles contre des journalistes, dont 5 meurtres, lors de 89 élections dans 70 pays. 2 novembre 2023 Les journalistes ne doivent pas être menacés, attaqués ou empêchés de faire leur travail en toute liberté et à tout moment. Nous appelons les gouvernements à prendre des mesures supplémentaires pour assurer la sécurité des journalistes et garantir le droit à la liberté d'expression et à l'accès à l'information, y compris durant les périodes électorales. Ces deux principes fondamentaux des droits de l’homme sont essentiels au bon fonctionnement de la démocratie. Tawfik Jelassi Sous-Directeur général de l'UNESCO pour la communication et l'information Ces chiffres sont publiés alors que se tient, ce 2 novembre 2023, la Journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre les journalistes. Les risques encourus par les journalistes sont aujourd’hui plus élevés que jamais, notamment au Moyen-Orient où l'UNESCO a récemment déploré « la semaine la plus meurtrière pour les journalistes lors d’un conflit». Mais les chiffres révèlent aussi que les journalistes sont confrontés à des risques considérables en dehors des situations de crise. Une année de très forte activité électorale  En 2024, 2,6 milliards de personnes se rendront aux urnes et les journalistes joueront un rôle essentiel dans l’accès à des informations fiables avant le vote. Dans une nouvelle note d'information intitulée Le rôle des agents chargés du maintien de l’ordre : assurer la sécurité des journalistes lors des manifestations publiques et des élections, l’UNESCO expose les obstacles auxquels sont confrontés les journalistes pour exercer librement leur profession et formule des recommandations à destinations des gouvernements pour s’attaquer à ce problème. Qu’est ce qui caractérise une « attaque » ?  Selon l'UNESCO, 42% des 759 attaques recensées contre des journalistes pendant les périodes électorales ont été perpétrées par les forces de l’ordre. Par « attaque», l’UNESCO entend arrestations arbitraires, coups, tirs de balles en caoutchouc, menaces, intimidations et confiscation de matériel. Ces attaques ont été perpétrées dans des lieux très divers : rassemblements ou manifestations publiques, bureaux ou domicile des journalistes et professionnels des médias.

🗞️Journée mondiale de la liberté de la presse : LUTTONS CONTRE LES FAKE NEWS ! En ce 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse, il est plus important que jamais de s'engager contre la propagation des fausses informations et de la désinformation. 💬 Inondant les réseaux sociaux et menaçant le socle de nos démocraties, les fake news constituent une menace réelle pour la liberté d'expression et l'accès à une information fiable. C'est d'ailleurs pour cela que nous avons mis en place le programme INFAUX, un programme de sensibilisation à la désinformation, en collaboration avec Africa Check et CaptainFact et avec le soutien de l’ Organisation internationale de la Francophonie (OIF) 💪Ensemble, nous pouvons lutter contre la désinformation et défendre la liberté de la presse ! #DisonsNonAuxFakeNewsavecINFAUX