Post de Alexandra LETUPPE-PANTIC

💔😢 Apprendre l'annulation d'un festival comme Les Paradis Artificiels est un coup dur pour les autres festivals. Cette triste nouvelle nous rappelle la 𝐟𝐫𝐚𝐠𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫, notamment pour les festivals de taille moyenne comme le nôtre. Organiser un festival tel qu'En Nord Beat est une prise de risques constante, un défi financier majeur 💪 Nous ne serons pas les premiers à rappeler que les 𝐜𝐨𝐮̂𝐭𝐬 𝐨𝐩𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐬 𝐨𝐧𝐭 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐢𝐝𝐞́𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐮𝐠𝐦𝐞𝐧𝐭𝐞́ 𝐚𝐮 𝐟𝐢𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐧𝐧𝐞́𝐞𝐬 : sécurité, logistique, technique, artistes ... Cette croissance des frais combinée à la concurrence accrue des grands évènements organisés par les mastodontes de l'industrie musicale rend la viabilité financière difficile à maintenir. Avec un modèle économique instable qui repose essentiellement sur la vente de billets, les festivals de notre taille espèrent chaque année 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐮𝐞𝐫 𝐝'𝐞𝐱𝐢𝐬𝐭𝐞𝐫, 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐞 𝐦𝐞̂𝐦𝐞 𝐧𝐢𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐝𝐞 𝐪𝐮𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐝𝐞 𝐬𝐞𝐫𝐯𝐢𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝'𝐚𝐜𝐜𝐮𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐟𝐞𝐬𝐭𝐢𝐯𝐚𝐥𝐢𝐞𝐫𝐬 🫶 👉 Dans ce contexte, En Nord Beat recherche chaque année à diversifier ses sources de revenus en allant notamment chercher de 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐬𝐩𝐨𝐧𝐬𝐨𝐫𝐬, qui représentent aujourd'hui une très faible part du budget. Alors 𝐬𝐢 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐬𝐨𝐮𝐡𝐚𝐢𝐭𝐞𝐳 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐮𝐧 𝐟𝐞𝐬𝐭𝐢𝐯𝐚𝐥 𝟏𝟎𝟎% 𝐛𝐞́𝐧𝐞́𝐯𝐨𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐥𝐞 𝐧𝐨̂𝐭𝐫𝐞, n'hésitez pas à prendre contact avec Camille Flahaut qui se fera un plaisir d'en discuter avec vous !! 🤝 > Contactez- nous à enb.prod.partenariat@outlook.fr A très vite ! 🙌 Louis FAGOO - Amandine Deberdt - Tristan Salomé - Cyrielle SALOME - Pierre Bailleul - Pierre-Benoît Billiet - Loïs mauger 📸Jean Charles Geloen

Festival des Vieilles Charrues : le recours à la médiation a permis d'apaiser les relations et d'assurer la pérennité du festival pour 2025 La médiation s'est avérée être l'outil approprié pour débloquer une situation relationnelle complexe https://lnkd.in/eCVFQCBa

[Chiffres Clés📈] Le Barographe du Pays de Lorient-Quimperlé est sorti !! Cette revue semestrielle propose une synthèse de toutes les études réalisées ou commanditées par AudéLor, l'agence d'urbanisme et de développement du Pays de Lorient et de Lorient Agglomération. Et pour cette 39e édition de juillet 2024, on peut y retrouver les principaux chiffres issus de notre étude de retombées et d'impact économique du Festival Interceltique de Lorient. Retrouvez quelques chiffres qui ont retenu notre attention avant la prochaine édition du festival qui débute le 10 août : - 306 000 festivaliers sur l'édition 2023 du festival (+12% par rapport à 2017). - 41% des festivaliers sont venus plus de 10 fois au festival. - 35,6 millions d'€ de retombées économiques (+48% par rapport à 2017). Pour rappel : ➡️ Les retombées économiques sont constituées des dépenses réalisées sur le territoire pendant l’événement par les festivaliers, mais aussi par l’organisateur en direct. ➡️ L'impact économique, lui, correspond à la richesse créée sur le territoire. Pour la mesurer, il faut prendre en compte à la fois les flux financiers entrants et sortants. Ville de Lorient | Gilles Poupard | Fabrice Loher | Pascal LE LIBOUX

C’est un été pas comme les autres qui se profile pour le Festival Off d’Avignon. La plus grande vitrine du théâtre vivant en France fait face à de nombreux défis en cette édition 2024. Pris en étau entre un calendrier chamboulé par les Jeux Olympiques de Paris et un climat politique tendu suite aux élections législatives, le Off voit sa fréquentation baisser de 15 à 25% par rapport à l’an dernier selon les premières estimations. Un coup dur pour ce rendez-vous incontournable des arts de la scène. Un calendrier bousculé par les JO Habituellement, le Festival Off démarre quelques jours après le Festival In, fin juin. Mais cette année, pour s’adapter au calendrier des Jeux Olympiques qui monopolisent les forces de sécurité, le In a avancé ses dates au 29 juin, avant même la fin de l’année scolaire. Le Off a suivi le mouvement en ouvrant ses portes dès le 3 juillet. La première semaine a été catastrophique. La ville était déserte, ce qui montre que ce festival a besoin d’être positionné avec un public de vacanciers. – Harold David, co-président d’AF&C Pourtant, quelques 400 spectacles étaient déjà proposés dès le 29 juin. Mais le public n’était pas au rendez-vous. Dans le milieu, on s’inquiète des conséquences de ce décalage sur la fréquentation globale et donc sur la santé économique de nombreuses compagnies. Quand la politique s’en mêle Autre épine dans le pied du Festival Off : les élections législatives. L’annonce de la dissolution de l’Assemblée Nationale par le président de la République a créé un climat d’incertitude qui s’est répercuté sur les réservations. Selon Harold David, co-président de l’association AF&C qui chapeaute le Off, il y a eu “une mise en pause des réservations” après cette annonce. Un rebond a été constaté après le second tour des législatives le 8 juillet, mais le mal était fait. Un modèle économique fragile Cette baisse de fréquentation met en lumière la fragilité du modèle économique du Festival Off. Pour de nombreuses compagnies, une mauvaise année à Avignon peut avoir des conséquences dramatiques. Fin mai, le syndicat la Scène Indépendante, qui regroupe les entrepreneurs du spectacle, avait anticipé ces difficultés et réclamé une indemnisation au ministère de la Culture. Une demande restée sans réponse à ce jour. Quel avenir pour le Off ? Au-delà de cette année particulière, c’est l’avenir même du Festival Off qui est en question. Avec la multiplication des festivals de théâtre en région, la concurrence est de plus en plus rude. Avignon reste une référence, mais pour combien de temps encore ? Certains appellent à une refonte en profondeur du modèle, avec une sélection plus rigoureuse des spectacles et un soutien renforcé aux compagnies. D’autres plaident pour un rapprochement avec le Festival In, pour mutualiser les moyens et offrir une meilleure visibilité aux artistes. Une chose est sûre : le Festival Off d’Avignon est à un tournant de son histoire. Les choix qui seront faits dans les procha...

Aménagement plus resilient, on rentre dans une autre ère plus intégré à son environnement, on va dans le bon sens

[OBSERVATION] 🔍 Saviez-vous que les créateurs et créatrices de festivals sont le plus souvent des conjoints ? 🌾 En effet, plus d'un tiers (38,3%) des membre des équipes de créations sont des conjoints. La proportion des liens familiaux augmente plus on se rapproche des milieux ruraux. Elle est ainsi de 58,3% pour les festivals implantés dans les communes les plus rurales mais de 21,5% seulement pour ceux des communes les plus urbaines. France Festivals a mis en ligne une nouvelle étude sur les festivals en ruralités 👉 https://lnkd.in/esRYtQwv France Festivals a initié il y a 5 ans le projet SoFEST !, une étude qui cherche à connaître les effets durables des festivals sur les territoires et la société. Forte des travaux menés avec ses adhérents autour des festivals en ruralités, France Festivals a confié à Julien AUDEMARD, AURELIEN DJAKOUANE, Edwige MILLERY et Emmanuel Négrier, la réalisation de ce nouveau volet.

Voici en complément de l’article de Télérama quelques éléments qui sont indispensables pour analyser la situation du Festival d’Aix. 1. Une maison d’opéra se pilote 3 à 4 ans à l’avance alors que les difficultés se manifestent toujours au dernier moment. La situation actuelle doit se lire à l’aune de décisions prises il y a 3 ou 4 ans. 2. Le monde de l’opéra est extrêmement concurrentiel. Pour attirer les mécènes, il faut en permanence les surprendre, leur en offrir plus, faire appel aux meilleurs artistes… on peut regretter une telle logique mais elle s’impose aux structures comme le Festival d’Aix. L’ambition de Pierre Audi n’est que la réponse à cette logique. 3. Le mécénat dans le budget du festival d’Aix (plus de 25%) en fait le champion de la recherche de fonds privés en France, bien devant tous les autres, y compris l’Opera de Paris, pourtant une référence dans le domaine. 4. Un contrôle de la cour des comptes est une procédure peu contradictoire, basée sur l’analyse de documents écrits par des juges qui ne connaissent rien aux métiers qu’ils auditent. Cette méthode mène parfois à des grosses erreurs factuelles ou d’interprétation. Le Festival a peut être fait des erreurs mais il est injuste de ne pas donner aux lecteurs tous les éléments pour juger par eux mêmes. A bon entendeur!

J’ai regardé en replay la conférence de presse du festival Off Avignon (Officiel) et je dois avouer que je n’ai rien compris aux chiffres annoncés ni d’ailleurs pourquoi l’AF&C communique des chiffres puisqu’elle n’en a pas de fiable à communiquer. L'éclairage (durant les questions/réponses) de David Roussel, administrateur de l'ASTP-Association pour le Soutien du Théâtre Privé, est néanmoins intéressant : l’ASTP collecte très peu de taxe sur les spectacles sur le Festival OFF d'Avignon et l'article du Monde confirme que le Centre national de la musique ne collecte pas mieux visiblement ; pourtant tous les détenteurs de billetterie ont l'obligation de déclarer leurs recettes et payer la taxe auprès de l'ASTP ou du CNM en fonction de l'esthétique du spectacle. Les productions ne respectent elles donc pas leurs obligations ? Il y a pourtant, il me semble, un engagement de respecter les obligations sociales, fiscales et droits d'auteur lors de l'inscription au festival. L'AF&C pourrait elle demander des justificatifs en fin de festival sous peine de ne pouvoir s'inscrire les années suivantes ? Des échanges d'informations entre l'AF&C, l'ASTP et le CNM pourraient elles être envisagées tout en respectant le RGPD ? Par ailleurs, le Ministère de la Culture est sensé avoir les informations de fréquentation puisqu'il est aussi obligatoire de lui déclarer ses recettes via la platerforme SIBIL (Système d’Information BILletterie), mais j'imagine que celles et ceux qui "omettent" de faire leurs déclarations à l'ASTP ou au CNM omettent également de faire leurs déclarations sur SIBIL…

Pour prolonger les réflexions menées lors du marathon créatif du projet #FestivalsEnMouvement, venez échanger lors de ce webinaire proposé par Ferroviaire démocratique et découvrir l'étude "les trains des festivals" menée par Benoît LANUSSE.

Les coulisses des festivals ont un point commun surprenant : Ils manquent souvent de protection adéquate. Des milliers de personnes se rassemblent. La musique bat son plein. Mais la sécurité est parfois négligée. Les organisateurs font face à des défis majeurs. Budget serré, logistique complexe, imprévus constants. Tu te demandes peut-être pourquoi c'est important ? Voici trois raisons importantes : 1- Une bonne protection prévient les accidents et sauve des vies. 2- Elle garantit une expérience agréable pour tous les festivaliers. 3- Elle protège aussi les artistes et le personnel du festival. Imagine-toi profiter d'un concert sans souci, en sachant que tout est sous contrôle. C'est possible avec une organisation bien pensée et sécurisée 🎵 Ne laisse pas la sécurité être une option secondaire. Priorise-la dès maintenant pour garantir le succès de ton événement ✨ Un festival réussi repose sur l'équilibre entre plaisir et sécurité. Prends soin de tes participants comme tu prendrais soin de toi-même lors d'un grand rassemblement. Concentre-toi sur l'action concrète : planifie, anticipe, protège.