Post de Alexandre Lampron

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Directeur des affaires gouvernementales

Quelque 30 % de l’emprise publique des rues de Montréal sera consacré aux infrastructures vertes et à la mobilité durable en 2050. C’est, du moins, le souhait exprimé par la mairesse Valérie Plante, qui se retrouve dans le projet de Plan d’urbanisme et de mobilité (PUM) 2050 dévoilé mardi dernier, le 12 juin. Pour Mme Plante, il s’agit, en somme, de créer un ensemble de réseaux de mobilité qui soient complémentaires afin de répondre aux besoins de déplacement à pied, à vélo, en autopartage ou en transport collectif. En repartageant l’espace public, la Ville de Montréal souhaite « se donner les moyens d’offrir à sa population une qualité de vie inédite par rapport aux villes nord-américaines ». « Parce que la mobilité motorisée a de lourds impacts sur l’environnement,  l’urbanisme et la santé publique, nous agissons. La Ville fait le choix de prioriser les modes structurants qui ont une faible empreinte environnementale, qui sont compatibles avec le milieu urbain et qui sont plus susceptibles d’entraîner les changements de comportements nécessaires », peut-on lire dans le document. Pour aménager un réseau de mobilité durable efficace, Montréal veut miser sur la consolidation et l’entretien du réseau actuel de transport collectif, l’implantation d’un réseau de tramway, la multiplication de liens cyclables de qualité et l’aménagement de parcours piétonniers d’envergure. Selon la vision proposée, la Ville souhaite plus que quadrupler le réseau de transport collectif structurant, passant de 80 km à 360 km, « dans le but d’augmenter la densité des habitations le long de ces infrastructures ». « Dans le Montréal de demain, peu importe où on vit, il est plus facile de se déplacer d’un secteur à l’autre et d’accéder à la multitude de services et d’attractions qu’offre la métropole », précise le document. Pour lire le le projet de Plan d’urbanisme et de mobilité (PUM) 2050 : https://lnkd.in/e3Zcq4au

  • Source : Ville de Montréal.
Audrey-Frédérique Lavoie

Innovations et politiques publiques urbaines | Relations gouvernementales | Politique municipale | Développement économique et durable

4 mois

Cet objectif de 30% est une bonne nouvelle. On vise donc un niveau semblable à Copenhague (niveau de 2018). Toutefois, le European Environment Agency dénote ici que la moyenne des villes européennes est actuellement de 42% (juste pour les infrastructures vertes, ça n'inclut pas l'espace utilisé pour la mobilité durable) (données de 2018). A quel niveau est-on actuellement? Comme c'est une ambition pour les 20 prochaines années, je suis assez surprise de voir qu'on ne vise que 30%! 🚲 🌾 Je suis curieuse de savoir quelle est la vision et réflexion du Bureau de la transition écologique Sidney Ribaux Marie-Andrée Mauger Robert Beaudry vis-à-vis ce classement européen. Source: https://shorturl.at/aWslD

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France Harvey (Elle/She)

M.sc.a. Aménagement l Chargé de projet et coordination l Processus participatifs l Recherche et rédaction

4 mois

Une nouvelle verdoyante !

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