Post de Anne-Marie FICHOT

La chasse et ses nuisances. 📯 Un témoignage de plus, d'une personne subissant cette activité. On le sait, les animaux sont les premières victimes. Si leur mort ne suffit pas à vous convaincre que cette activité est une aberration, alors prenez en compte les souffrances humaines. Heureusement, il existe des solutions, des personnes motivées comme martial. Et l'ASPAS - Association pour la protection des animaux sauvages accompagne ces personnes pour protéger et accueillir les animaux qui en ont besoin. 🙏 Et vous, pour quelle raison voulez-vous voir disparaître la chasse ? #refuges #chasse #témoignage

Recommandation de lecture 🐺 En ces temps de discussions intenses relatives au plan National Loup 2024-2029, voici un livre qui ne devrait pas vous laisser indifférent·e : "Vivre avec les loups", de Jean-Michel Bertrand. En complément de son film du même nom qui est sorti mercredi 24 janvier, le cinéaste nous offre un livre passionnant mêlant photographies et récits relatant les tensions pouvant exister en raison de la présence des loups, les adaptations pour pouvoir coexister avec lui et les expériences à l'étranger de coexistence réussie. Extraits choisis : "Le paradoxe de la croquette Les chiens restent un des outils les plus pertinents pour parer aux attaques du loup mais ce n'est pas sans contrainte, difficulté, voire incohérence. En dehors des éventuels problèmes avec les randonneurs, il faut aussi prendre en compte l'instinct de chasse des chiens de protection et les dégâts causés à la faune sauvage sur les marmottes, cabris de chamois, lièvre, tétras, etc. Car "les chiens ne se contentent pas seulement de croquettes", comme le font remarquer Joseph et Olivier, éleveurs et bergers en Drôme provençale. Ces fameuses croquettes "fabriquées en Bulgarie, qu'on se fait livrer en hélicoptère par palettes entières, pour nourrir dans toutes les Alpes quelques 7000 chiens chargés de maintenir à distance un millier de loups", ironise Joseph, confronté aux incohérences du système. Comme d'autres bergers, les deux hommes cherchent un quelconque sens à cette débauche de moyens et d'énergie pour, in fine, fabriquer des merguez bio..." "En Mongolie, une cohabitation millénaire (...) En réalité, les loups causent mois de dommages que la météo. La préoccupation des éleveurs mongols, c'est moins le loup que l'impact des sociétés occidentales sur leur mode de vie. "Notre souci, constate t-il, ce sont pas les loups qui vivent à nos côtés depuis bien avant Gengis Khan. Notre problème, c'est vous, les Occidentaux, et c'est nous aussi." La vie des Mongols est touchée de plein fouet par les prospections pétrolières ou de terres rares mais aussi par l'intrusion des gadgets modernes comme les paraboles ou les téléphones portables. "Vous avez créé un monstre qui vous dépasse, un monstre qui est en train de tous nous engloutir, dit-il, et vous avez peur de quelques loups..." Pour connaître l'avis d'éleveurs, de scientifiques, de chasseurs, de bénévoles, c'est par ici ⤵️ https://lnkd.in/erCFX5zW

Pour changer concrètement, votez animaliste.

"Pour l'éleveur, tous les loups doivent être éliminés. "Aujourd'hui, ce sont nos vaches qui sont attaquées, demain ce seront nos chiens de ferme, et peut-être pourquoi pas les promeneurs", craint-il en rappelant que ses "ancêtres les ont exterminés parce que ça n'allait pas." Et de poser cette question : "Pourquoi aujourd'hui les ramener ?"" Je ne nie pas la complexité du sujet. Les espaces dont il est question sont saturés d'usages qui sont difficilement compatibles. Mais nous pouvons tout de même rester mesurer et sensés. Le loup n'est pas un sanguinaire tueur d'hommes. Je rappelle aux amateurs de sensations fortes que, dans le monde, les requins et les loups causent un dizaine de morts par an dans le monde. Les méduses tuent plus que les requins, les moustiques plus que les loups. Tout comme les serpents, les chiens, les mouches tsé-tsé-tsé, les réduves, les escargots d'eau douce, les scorpions, les cestodes (source wikipédia). Et bien sûr les humains, juste en seconde position derrière les moustiques, hors conflits armés ou bombardement de civils (quels que soient les civils en question - nous sommes tous frères). Il faut nous sortir de l'idée que l'extermination est la réponse. Le monde n'est pas nôtre. https://lnkd.in/eTKb8xWa

Depuis l’an 2000 on trouve sur les estives de part et d’autre du col du Tourmalet une vingtaine de lamas qui ont été introduit là par un éleveur de la Vallée de Campan. L’adaptation de cet animal en zone de montagne (Pyrénées, Vercors, etc..) ne pose pas de gros problèmes. Le lama est utilisé à travers le monde comme animal de bât, mais aussi pour l’encadrement et la protection des ovins ou des caprins et pourrait fournir une solution écologique pour tenir à distance les chiens errants, les loups ou les ours … Ah ces ours! un peu d’imagination permettrait de trouver d’autres solutions que le tir au petit plomb ou le suicide provoqué sur une 4 voies comme pour Franska pour protéger les troupeaux. Le lama blanc (Lama glama) est un camélidé domestique originaire d’Amérique du Sud. . Le lama réagit agressivement envers les animaux qui s’approchent d’un troupeau (chiens, coyotes, renards, loups). Les lamas qui pèsent entre 115 et 225 kg peuvent facilement effrayer les loups. Le lama émet des cris d’alarme aigus et pourchasse les prédateurs en s’interposant entre le troupeau et le prédateur. lama Comme le chien le lama doit avoir noué des liens étroits avec les moutons. On place d’abord le lama près des brebis, dans un enclos séparé. Dès que les brebis se sont habituées à sa présence, on laisse le lama entrer dans l’enclos des brebis. Peu à peu le lama adoptera sa nouvelle famille en adoptant des comportements doux avec les moutons. Il devient alors un compagnon très protecteur et défend son territoire et le troupeau avec énergie. Aux États-Unis où les grands prédateurs ne sont pas rares (ours, pumas), les lamas sont connus pour prévenir les bergers en cas d’attaque : le lama va signaler le danger en poussant le cri d’alerte : une sorte de hennissement que l’éleveur reconnaît parfaitement. En ce qui me concerne, j’ai observé une femelle alpaga (donc de taille moitié moindre qu’un lama) qui hennissait. Je me suis précipitée : elle signalait la présence dans le champ d’un taureau, animal qu’elle savait ne pas faire partie de notre élevage… D’autres éleveurs ont observé le lama se mettre entre les moutons et le danger. Tous les éleveurs qui utilisent des lamas aux États-Unis confirment l’arrêt presque total des mortalités dues aux prédateurs depuis qu’ils y ont introduit leur lama, et certains attestent de la reprise de cette mortalité lorsque, pour une raison ou une autre, ils ont enlevé le lama. C’est vrai qu’à la maison, je sais tout de suite s’il s’est passé quelque chose, les lamas le disent : une naissance, une barrière mal fermée, un lama qui n’est pas dans son parc, un sanglier ou un chien étranger… https://lnkd.in/gBV8vETA

😈 Une seule personne, et tout bascule, bien souvent des gens qui ne connaissent rien au problèmes liés aux pigeons bisets dans les villes où les communes rurales. La régulation des pigeons bisets en milieu urbain est importante pour plusieurs raisons, notamment en ce qui concerne l'hygiène et la prévention des zoonoses, qui sont des maladies transmissibles entre les animaux et les humains. Les pigeons peuvent être porteurs de divers agents pathogènes, tels que des bactéries, des virus et des parasites, qui peuvent présenter un risque pour la santé publique. 1. **Hygiène publique :** Les pigeons peuvent créer des nuisances en souillant les bâtiments, les espaces publics et les monuments avec leurs excréments. Cela peut entraîner des problèmes d'odeurs désagréables, de salissures et de dégradations des infrastructures urbaines. 2. **Propagation de maladies :** Les pigeons peuvent transmettre des maladies aux humains, telles que la salmonellose, la cryptococcose, la chlamydiose et la histoplasmose, par le biais de leurs excréments, de leurs plumes et même de leurs parasites, comme les poux des oiseaux. 3. **Allergènes :** Les plumes et les débris de nidification des pigeons peuvent aggraver les allergies respiratoires chez les personnes sensibles. 4. **Concurrence avec d'autres espèces :** L'abondance de pigeons peut entraîner une compétition pour les ressources alimentaires avec d'autres espèces d'oiseaux indigènes, ce qui peut perturber les écosystèmes locaux. Pour atténuer ces problèmes, la régulation des populations de pigeons peut inclure des méthodes telles que la stérilisation, la réduction de l'accès aux sources de nourriture, la mise en place de barrières physiques sur les bâtiments pour empêcher les pigeons de nidifier, et dans certains cas, des campagnes de capture et de relâche contrôlées. PS: Le gazage n'en est pas un en fait, il s'agit de couper l'oxygène dans un caisson. Dhr.Alkemade Eric. https://lnkd.in/e4TswHme

C’est une découverte macabre qui a secoué l’Australie cette semaine. Au moins 65 kangourous sauvages ont été retrouvés morts, abattus par balle ou apparemment percutés volontairement par un véhicule. Cette tuerie sans précédent soulève l’indignation dans le pays, où le kangourou est un animal emblématique et protégé. Les autorités ont immédiatement ouvert une enquête pour identifier les responsables de ce massacre brutal. Des dizaines de kangourous sauvagement exécutés C’est un refuge local qui a donné l’alerte après avoir découvert les dépouilles de nombreux kangourous dans des enclos ruraux au nord de Melbourne, dans l’État de Victoria. Au total, ce sont au moins 65 marsupiaux qui ont été tués, dont une majorité par balle. D’autres semblent avoir été volontairement percutés par un véhicule. Seuls deux kangourous ont survécu et sont actuellement soignés. Trois autres gravement blessés ont dû être euthanasiés. Les kangourous présentaient des blessures par balle mortelles ainsi que des lésions traumatiques correspondant à une collision avec un véhicule. – Le régulateur de la conservation de l’État de Victoria Des douilles de fusil de chasse usagées ont été retrouvées sur les lieux du carnage, attestant de la cruauté des actes commis. Les kangourous tués appartenaient tous à l’espèce des kangourous géants, la plus répandue dans le sud et l’est de l’Australie. Le kangourou, un animal protégé mais régulé Si le kangourou est un symbole de l’Australie et une espèce globalement protégée, sa population fait néanmoins l’objet d’une régulation encadrée. Les kangourous les plus répandus peuvent ainsi être chassés légalement dans la majeure partie du pays, sous réserve d’obtenir un permis spécifique. Cette régulation vise à maintenir un équilibre écologique et à prévenir la prolifération excessive de l’espèce. La population de kangourous en Australie oscille généralement entre 30 et 60 millions d’individus au niveau national. Elle connaît d’importantes fluctuations en fonction des conditions climatiques et de la disponibilité de la nourriture : Après une bonne saison des pluies, le nombre de kangourous peut exploser et atteindre des dizaines de millions lorsque le fourrage est abondant. À l’inverse, des hécatombes massives peuvent décimer leurs rangs quand la nourriture vient à manquer lors de périodes de sécheresse. Chaque année, jusqu’à 5 millions de kangourous sont abattus légalement en Australie pour leur viande et leur cuir, dans le cadre de quotas stricts. Mais le massacre révélé cette semaine n’a rien d’une opération de régulation officielle. Il s’agit clairement d’un acte de braconnage sauvage et cruel, en totale violation de la législation sur la protection de la faune. Une enquête ouverte, les défenseurs des animaux scandalisés Face à l’ampleur de l’abattage et au choc provoqué, les autorités de l’État de Victoria ont rapidement réagi en ouvrant une enquête approfondie. Il s’agit d’identifier et de poursuivre les responsabl...

De la responsabilité des médias dans le traitement de la question loup. Un de mes contacts sur linkedin - que je remercie, m'a transféré un article relatant l'observation d'un loup dans le village du Brassus. De manière intéressante la manchette du 24 heures titrait "Un prédateur au milieu du village" ce qui est matière à susciter l'inquiétude (et à faire vendre). Cependant la lecture de l'article - dont véritable titre est "Un loup aperçu en plein coeur du Brassus", apporte une analyse bien plus posée et nuancée, précisant d'une part qu'une carcasse avait été observée en bord de route et enlevée par les services communaux - et que le loup revenait probablement à la carcasse pour terminer son repas, qu'il avait certainement du interrompre suite au passage de véhicules. Le journaliste a été interrogé des témoins qui expliquent que les chamois viennent régulièrement dans cette zone, et que c'était une chance d'avoir observé le loup (je partage ce jugement et suis envieux à vrai dire). Et cette observation s'est faite dans un village situé dans la zone de résidence de deux voire trois meutes de loups, cela ne parait donc pas si extraordinaire que cela et ne dénote en tout cas pas une menace sur les humains. Enfin pour couronner le tout, le même article publié dans la Tribune de Genève ne propose pas le surtitre "un prédateur au milieu du village", et compte tenu du contenu de l'article j'y vois plus la patte de l'éditorialiste du 24 heures pour faire vendre, que celle du journaliste qui a correctement fait son travail d'information. La responsabilité des médias dont j'ai parlé dans un poste précédent se situe exactement à ce niveau, ne pas mettre d'huile sur le feu, de nombreuses personnes vont s'arrêter à ce surtitre et en déduire que le loup devient dangereux pour l'homme. Rien n'est plus incorrect. Mais il fait par contre un bon bouc émissaire pour éviter d'avoir à aborder les vraies raisons qui expliquent les difficultés du monde agricole ou d'autres débats de société qui mériteraient d'être menés...Ci dessous les liens vers les deux versions de l'article. TDG: https://lnkd.in/gWXHN7Ya 24 heures: https://lnkd.in/gTBfKszr

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"...LES ANIMAUX VIVANTS N'ONT EU AUCUNE CHANCE DE S'ÉCHAPPER, L'INCENDIE AYANT RAVAGÉ LES ÉTAGES OÙ LES BÊTES ÉTAIENT PRISONNIÈRES..." Deux grands poulaillers appartenant au groupe Boire et Frères ont été détruits par un incendie majeur hier (30 octobre 2024) à Saint-Nazaire-d’Acton (Québec, Canada) : https://lnkd.in/e5sqRMEU https://lnkd.in/eMBMA-W5 https://lnkd.in/eP8gpk-W "...Les deux imposants poulaillers principaux ont rapidement été détruits par l’incendie. Les animaux vivants n’ont eu aucune chance de s’échapper, l’incendie ayant ravagé les étages où les bêtes étaient prisonnières...". Le nombre de victimes animales, même approximatif, n’est pas mentionné. Comme il s’agit d’oiseaux, habituellement concentrés en grands nombres dans ces fours crématoires potentiels, et de "...deux imposants poulaillers...", il est probable que les oiseaux brûlés vifs se comptent par milliers, peut-être par dizaines de milliers. Ce n’est pas la première fois que des incendies détruisent des bâtiments d’élevage dans cette ville, un constat de récidive malheureusement très fréquent. Par exemple : * 26 septembre 2016, incendie d’une étable contenant une centaine de vaches, plusieurs vaches brûlées vives : https://lnkd.in/ekqUukPM * 20 novembre 2018, incendie de poulailler, nombre de victimes animales non précisé : https://lnkd.in/eMZtVU_n Chaque année, en moyenne plusieurs dizaines de milliers d’êtres animaux d’élevage brûlent vifs dans des incendies de bâtiments agricoles au Québec à cause de l’absence de normes de sécurité incendie strictes et strictement mises en application, destinées à les protéger. Toutefois, il est très important de se souvenir qu’avant même de prendre toutes sortes de mesures de "bien-être" animal, qui ne peuvent être qu’imparfaites et qui n’aboliront jamais la souffrance animale dans l’industrie agroalimentaire, une des mesures primordiales pour ne pas faire souffrir (par les flammes ou d’autres manières) les êtres animaux exploités pour la consommation est de ne pas les consommer. Continuer de les consommer équivaut à continuer de les faire souffrir. Pour plus de détails sur ce dossier depuis 2015, voir la page Brûlés vifs : https://lnkd.in/eX4ibj-C Le recensement (très sous-estimateur) des incendies de bâtiments agricoles fatals pour des êtres animaux d’élevage depuis 2015 au Québec (des dizaines de milliers d’êtres animaux brûlés vifs chaque année) se trouve sur la page internet de l’OSBL Droit Animalier Québec : https://lnkd.in/dRyK62WE