Post de Anne-Séverine MARTHE

Un blog pour un livre : la Montagne Sainte-Victoire a acquis une notoriété internationale grâce à Paul Cézanne. Beaucoup, comme Peter Handke dans sa « leçon de la Sainte Victoire » l’ont découverte aux quatre coins du monde, dans un livre d’art ou un musée avant de venir en Provence arpenter ses chemins. Paul Cézanne a sans doute croisé les premiers excursionnistes qui dessinaient les chemins les plus audacieux de la face sud. Quant à Pablo Picasso, contemporain de l’ouverture des pionniers grimpeurs, il avait un tel respect pour Cézanne qu’il se refusa toujours à représenter Sainte-Victoire, toutefois il vint s’installer au pied de sa face sombre où il demanda à être inhumé. Transmission, innovation, lumière, gestuelle, toucher, passion, obsession, création… exposition : certains diront que grimper à Sainte-Victoire est un art, c’est en tout cas un jeu marquant. Au-delà du cubisme et de l’impressionnisme, Sainte-Victoire possède une solide réputation dans un domaine plus habituel pour une montagne, celui de l’escalade qui y est souvent qualifiée d’engagée et technique voire exposée. La Provence est d’ailleurs un des berceaux du développement de l’escalade dans le monde avec les Calanques, le Verdon, la Sainte-Baume. Si les Calanques ont leurs livres de référence dans ce domaine avec «Des Rochers et des Hommes » (Bernard Vaucher – Edition de l’Envol 2001) et « Calanques, Escalades Maritimes » (Jean-Louis Fenouil – Edition de l’Envol 2002) tout comme le Verdon avec «Les Fous du Verdon » (Bernard Vaucher – Edition Guérin 2008) et « Verdon Sans Frontières » (David Belden, Christine de Colombel – Edition Denoël 1983), rien de tel n’a été écrit pour Sainte-Victoire. Et pourtant 100 ans d’escalade dans le massif méritent que témoignages, anecdotes et histoires viennent dépeindre les spécificités de la grimpe sur ce calcaire lumineux. Pour en savoir plus : "Sainte-Victoire 100 ans d'escalade" a pour le moment la forme d'un blog à l'adresse https://lnkd.in/e-CVKKgJ.

L'histoire de la baignade dans la Seine à découvrir dans un article que j'ai écrit pour Sciences et Avenir 👇🏻

📢 Les inscriptions sont ouvertes pour le 3eme webinaire du cycle CYCLADES portant sur l'actualité des espaces internationaux. ▶️ Tout savoir : https://lnkd.in/e99XeW2n #3 : Les études d’impact sur l’environnement en droit international : un outil efficace ? Les intervenant.es Pour apporter un éclairage sur l’actualité du sujet, Ségolène COUTURIER (Doctorante au Centre de droit international de Nanterre (CEDIN) et à l’Université de Genève) présentera les sources du droit international des études d’impact sur l’environnement, en interrogeant aussi bien leur cohérence que le risque semble-t-il avéré de leur fragmentation. Sabrina ROBERT (Professeure de droit public, Nantes Université) poursuivra en questionnant l’existence, la consistance et les éventuelles fragilités d’un régime juridique des études d’impact sur l’environnement. Alexia POGNONEC (Adjointe à la sous-directrice du droit de la mer, du droit fluvial et des pôles du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères) apportera enfin un éclairage sur la question de la finalité pratique de cet outil, tout en partageant son expérience diplomatique consacrée à la négociation de l’Accord BBNJ, dont l’une des parties se trouve spécifiquement dédiée à la mise en œuvre dans ces études d’impact sur l’environnement en haute mer et dans les grands fonds marins. #CYCLADES #droit #international #actu #environnement #webinaires #AMURE #UBO #CEDIM #UniversitéNanterre

les TC, qui en est ?

Top article du blog de Anne Tomczak, #PlusauNord sur notre visite de la semaine dernière à Hall U Need... Une jolie manière de vous guider lors de votre prochaine visite! Cyril Parenna Louis Duhamel Laurence Zeeraerd

Comme l’art est indissociable de Flaine, voici une vue de l’arrivée du téléphérique des grandes platières où la roche apparaît comme des îlots dans un océan de neige. Venez découvrir l’odyssée des Grandes Platières cet été.

L'INTERVIEW EN BIAIS#6 : JEAN-CLAUDE PONT, LA (DOUCE) FOLIE SIERRE-ZINAL 1974... ...2024 : 50 ANS DE TRAILXPLOSION ? 11 aout 1974, Val d’Anniviers, Suisse. Rigueur matheuse et folie d’oser : Jean-Claude Pont réunit les deux au moment d’inaugurer sa course. Et avec Noel Tamini et Yves Jeannotat, fondateurs de la revue de philo-running Spiridon, on peut dire que le professeur Pont en a à revendre. « Rigueur et fantaisie », telle reste la devise de Sierre-Zinal 50 années plus tard. Le plan ? aussi simple que moqué : rallier les deux villages en courant, soit 30K/2200+ d’une courbe caillouteuse. Et haute. Parfois froide. Montagnarde, en somme. 40 ans plus tard, Sierre-Zinal est devenue la course en montagne la plus célèbre au monde, épuise ses dossards en 2’, mêle les « touristes » et les « coureurs » et sacre Maude Mathys et Kilian Jornet (4 et 9 victoires, records). Jean-Claude Pont goute peu le « trail » anglicisant, transmet son œuvre en 2014, mais veille. 2014-2024 : qu’est devenu Sierre-Zinal durant 10 ans d’explosion du…trail ? l’intégration aux Golden Trail Series en 2018 était-elle une bonne idée ? Comment réagir lorsque les deux vainqueurs 2022 sont disqualifiés pour dopage ? Parole à un grand témoin. Actif. https://lnkd.in/d5zFD7RV

"A-t-on des nouvelles de Monsieur de La Pérouse ?" C'est ce qu'aurait demandé, inquiet, à son bourreau, M. Sanson, Louis XVI en montant sur l'échafaud, le 21 janvier 1793, sur la place de la Révolution (aujourd'hui de la Concorde). Ces paroles sont certainement apocryphes mais elles sont plausibles tant elles refletent bien deux choses du roi : - il était profondément passionné de sciences et de techniques, au point de se débrouiller dans le difficile art de la serrurerie - il avait personnellement veillé à ce que l'expédition de Jean-François de Galaup, comte de la Pérouse, soit à la fois une réussite scientifique, diplomatique et humaine. Pour le Roi en effet, il faut faire preuve de douceur et d'humanité envers les peuples rencontrés. L'expédition était partie le 1er aout 1785 de Brest, composée de deux navires, la Boussolle et l'Astrolabe, forte de 220 marins et scientifique, avec comme objectif une circumnavigation un peu semblable à celle entreprise par Cook quelques années auparavant. Sous le commandement de la Pérouse, qui est un marin expérimenté et attentif à la santé de ses hommes et qui veille notamment à ne pas qu'ils attrapent le scorbut, l'expédition démarre bien. Les escales et les découvertes se succèdent, et des nouvelles sont transmises à chaque fois que les navires touchent terre près d'une zone habitée par des Européens. La vie est dure à bord des navires, et les fortunes de mer n'épargnent pas les marins. Mais l'expédition disparaît arait corps et bien en 1788. Il faudra attendre près de 40 ans pour que l'on retrouve des restes de l'expédition sur l'ilot de Vanikoro, dans l'état actuel des Iles Salomon, en 1827. Cependant, il reste encore bien des mystères : y a t-il eu des survivants ? Combien ? Que leur est-il arrivé par la suite ? Voilà en tout cas une expédition qui avait été placée sous le signe de la connaissance et de l'humanité, chose que l'on peut porter au crédit de ce Roi. Image : Louis XVI donnant ses instructions à La Pérouse - 29 juin 1785 - Nicolas André Monsiau - Château de Versailles

Un programme pour découvrir notre région ?

Hâte de découvrir le programme et les futures vidéos !!