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Lundi 27 mai, une représentation singulière était donnée au théâtre Marigny. Sur scène, quatre hommes − un président, un architecte, un chercheur et un élu − encerclent une boîte grise, qui pèse lourd. L’un d’eux, Marc-Antoine Jamet, président du Comité Champs-Elysées, la remet à Emmanuel Grégoire, alors adjoint de la maire de Paris chargé de l’urbanisme. Ce coffret renferme les 1 800 pages d’une étude, intitulée « Réenchanter les Champs-Elysées », payée 5 millions d’euros, sur l’avenir de « la plus belle avenue du monde ». Cinq ans ont été nécessaires à sa réalisation. Le projet, gigantesque, est évalué à 250 millions d'euros. Réduire la place de la voiture sur l’avenue, la place de l’Etoile et celle de la Concorde figure parmi les propositions phares avancées par Philippe Chiambaretta, l’architecte concepteur de cette recherche.  L'étude a été payée par le puissant Comité des Champs-Elysées, l'association de commerçants et propriétaires de l'avenue. Pourquoi le privé s’intéresse-t-il tant à l’aménagement de trottoirs, chaussées et jardins qui, en France, relève de la compétence de l’Etat ou de la ville ? « Il n’y a pas d’objectif caché », assure celui qui est aussi maire (PS) de Val-de-Reuil (Eure) et secrétaire général du groupe de luxe LVMH, l’un des plus gros propriétaires. S’agit-il uniquement de rendre l’artère aux 300 000 visiteurs par jour, autoroute urbaine et commerciale délaissée des Parisiens, plus « désirable » ? Ce débat sur le financement des aménagements urbains, et plus largement sur le financement de la ville, anime les professionnels de l'urbanisme, les élus, les chercheurs. Si le sujet du devenir du trottoir crispe tant, c’est qu’il « est devenu une ressource rare. Il est l’espace le plus précieux des villes, car il permet à celles-ci de fonctionner. Les commerçants y installent leurs étals, il est convoité par les acteurs de la transition climatique, les enfants y jouent, il est le lieu de l’altérité, de la démocratie », décrypte l’économiste Isabelle Baraud-Serfaty, autrice de Trottoirs ! (Ed. Apogée, 2023). Notre enquête, avec Juliette Garnier et les as des cartes du service infographie du Monde (Delphine Papin Audrey Lagadec Benjamin Martinez), est à lire sur le site du Le Monde. #urbanisme #luxe #champsElysées Ville de Paris Apur - Atelier parisien d'urbanisme alexandre Labasse Marc-Antoine Jamet LVMH ÉVIDENCE Grégoire Silly Philippe Chiambaretta Emmanuel Grégoire REMY FISCHLER Christian Dubois Isabelle Baraud-Serfaty Hugues Le Romancer Fondation Palladio sous l'égide de la Fondation de France Emile Meunier Catherine LÉCUYER Catherine Sabbah Eric DONNET https://lnkd.in/eCGkei9Z

Pour cette septième édition des 🔑"Clés de la Cité"🔑, on bouscule les codes pour vous plonger dans un aspect inattendu du métier de directeur de centre commercial : le rôle d'animateur et d'organisateur de l'écosystème #CiteEurope. Exit le cliché du gestionnaire administratif ! Découvrez comment, au quotidien, un directeur devient l’architecte d’un lieu où tout est conçu pour surprendre et ravir. ### Créer de la magie au quotidien 🪄 Imaginez un centre commercial qui va au-delà des simples achats, un lieu où la magie du quotidien prend vie. En tant que directeur de centre CARMILA, mon rôle va bien au-delà des chiffres : c’est penser chaque coin du centre comme un espace à transformer pour que chaque visiteur, qu’il soit venu pour une course rapide 🛒 ou une après-midi en famille 🛍️, reparte avec le sourire. Notre mission ? Transcender l'#expérience pour en faire un moment unique, un souvenir, une envie de revenir. ### Mettre en scène des expériences "instagrammables" 📱 Aujourd’hui, on ne visite plus un centre commercial sans en parler. Notre approche se tourne vers l’événementiel “instagrammable”, ces petits moments d’exception qui font que le client a envie de prendre une photo, de la partager, d’en parler. À #CiteEurope, nous créons des espaces qui interpellent, où les visiteurs deviennent acteurs. La mission est simple mais impactante : faire de #CiteEurope un lieu qui vibre, qui attire, qui génère du “buzz”. ### Dépasser les attentes avec des micro-expériences 😲 Dans le rôle de directeur, nous faisons appel à l’imaginaire et à la créativité pour concevoir ces micro-expériences qui surprennent et fidélisent. Chaque détail est pensé pour enrichir le parcours de chacun et faire vivre des instants inoubliables. La performance se mesure autant dans ces moments "wow" que dans les résultats. L'occasion d'adresser un grand merci 🙏 aux équipes de Caroline (Ferri) Labasse, Bérénice Brunet, Christina Kerouedan - Roux de Lusignan, Paul GUILLON, Tristan Jacques, Cyrielle ORTELLI, Elodie ARCAYNA, Gaëlle Debienne et Pauline Leclercq, karine waguet et David Valery pour leur contribution directe. ### Allier digital et humain : l'expérience hybride au service de la #communauté L’interaction digitale vient enrichir cette ambiance. Grâce à des dispositifs connectés et interactifs, nous misons sur une #expérience hybride où le digital se met au service de l’humain. À travers nos réseaux sociaux, nos newsletters et nos campagnes en ligne, nous continuons de raconter une histoire qui engage et fidélise au-delà des visites physiques 📖. #Ensemble, transformons la routine en moments magiques et faisons de chaque passage à #CiteEurope une nouvelle page d’un récit qui se construit à plusieurs. #ExpérienceMagique #CentresCommerciaux #Inspiration #Attractivité

✺ 𝗥𝗗𝗩 𝗔𝗨 𝗠𝗨𝗦𝗘́𝗘 ✺ Difficile d’ignorer l’architecture lorsque l’on passe ses journées au 5ᵉ étage de La Samaritaine, sous l’imposante verrière monumentale, avec en toile de fond la superbe fresque des paons. Cinq années de ma vie professionnelle ont été marquées par ce cadre unique, où l’histoire et le quotidien se croisent constamment. Cette verrière, témoin silencieux, m’a souvent rappelée où je me trouvais : un lieu chargé d’histoire. Elle filtrait une lumière toujours changeante selon l’heure ou les saisons, amplifiait les sons des pluies battantes, et laissait s’installer une chaleur presque écrasante en été. Quant aux paons de la fresque, symboles de l’Art déco, ils m’évoquent aussi une autre époque, où la parade avait une place de choix. À la Belle Époque, la clientèle s’habillait avec soin pour se rendre au magasin, transformant chaque visite en un véritable rituel social. Un « luxe » aujourd’hui désuet, ou simplement différent ? Prête à découvrir d’avantage sur les Grands Magasins, à apprendre, à échanger, à partager, et à continuer à m’émerveiller… Une réflexion sur l’architecture, le passé, le présent, et en attente d’y trouver une certaine inspiration pour le futur (le commerce est cyclique, avec ses modes, ses tendances, ses matières, ses couleurs, ses pratiques… et avec ses évolutions à chaque époque…) 𝗩𝗶𝘀𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗲𝘅𝗽𝗼𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻, 𝗷𝘂𝘀𝗾𝘂’𝗮𝘂 𝗹𝗲 𝟲 𝗮𝘃𝗿𝗶𝗹 𝟮𝟬𝟮𝟱. https://lnkd.in/e_gBF8k4 #Musée #CitéDeLArchitectureEtDuPatrimoine Cite de l'architecture et du patrimoine #Exposition #LaSagaDesGrandsMagasins #LaSamaritaineParis Samaritaine Paris Pont-Neuf #Commerce #Retail #Luxe #Mode #Fashion #MaisonsIconiques #France Ville de Paris #Architecture #Patrimoine #Héritage #Histoire #Tourisme Ministère de la Culture Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères

🔥 Et si on suspendait une énorme banderole depuis le sommet du Gros-Horloge à Rouen ? Oui, on l’a fait. 🙌 Récemment, Bibelot, un café-restaurant qui fait aussi boutique de déco et qui ouvrira bientôt à Rouen, m’a demandé d’imaginer un concept FOOH (vidéo mêlant réalité et 3D) pour marquer leur ouverture. 🎯 Le défi : Faire un truc qui claque et qui respire Rouen. 💡 L’idée : Le Gros-Horloge, l’un des symboles les plus forts de la ville, s’est imposé direct. 📣 Le résultat : Une banderole XXL qui descend depuis le sommet, pour un effet visuel qu’on n’oublie pas de sitôt. 👉 Voici le process ! Alors, vous en pensez quoi ? T'as un projet ? N'hésite pas à me contacter pour qu'on voit comment on peut bosser ensemble ! 🤝 📤 paul.b1visuals@gmail.com Découvrez mon travail : https://lnkd.in/e7E2iSXH

Le vide-dressing des Toulousaines s'installe au pavillon Mazar 😍 C’est un peu un deux en un, comme souvent avec le Vide dressing des Toulousaines : non seulement, c’est l’occasion de trouver de belles choses, mais en plus, dans un lieu incroyable : le PAVILLON MAZAR. 👉 Je m'inscris à l'Essentiel Toulouse, notre newsletter brève, gratuite et factuelle : https://lnkd.in/e25qSEgZ Pour bien comprendre 👗 ◾ Samedi et dimanche, de 10h30 à 18h30, se tient le nouveau vide dressing des Toulousaines (entrée 2€). ◾ 45 exposants sont attendus samedi et une quarantaine dimanche. Ce ne sont que des particuliers, qui revendent des vêtements obligatoirement en bon état, et souvent de marque. « J’ai beaucoup de clientes qui viennent pour chercher des marques », dit Macha, qui s’occupe de toute l'organisation.. ◾ Une façon de se faire plaisir et de consommer plus écolo. En supplément 👒 ◾ « Ça fait 10 ans que les dressings existent, soit en plein air, soit en intérieur, rappelle Macha. L’idée est de changer régulièrement de lieu et de faire découvrir des endroits atypiques. » ◾ Pari tenu. Après l’hippodrome, la Cartoucherie récemment, l’ancien local FRAM devenu Uniclo, le Novotel de la Wilson… le Dressing des Toulousaines sera cette fois au Pavillon Mazar. ◾ À noter que la prochaine date se fera en plein air, le 23 juin, place Saint-Georges. On rembobine 🎞️ ◾ Qu’est-ce que le Pavillon Mazar ? Beaucoup passent à proximité sans soupçonner l’existence de cette halle érigée en 1826. ◾ Elle se tient entre la place du Capitole et celle de la Bourse, bien cachée derrière la grande porte du 13 rue Sainte-Ursule. ◾ Marché aux draps, puis manufactures de chemises, le pavillon Mazar perdit son activité industrielle en 1990, peu avant son classement aux Monuments historiques. ◾ Il devint alors pendant 20 ans un lieu de création théâtrale, qui dû fermer en 2021. Et depuis, plus rien. Les arcades, la salle principale sous 8 m de plafond et la mezzanine attendent... #videdressing #marques #pretaporter #consommerdurable #toulouse

🚀 Une vente exceptionnelle à Saint-Gildas-de-Rhuys ! 🌊🏠 Récemment, j'ai eu l'opportunité de commercialiser une maison à Saint-Gildas-de-Rhuys avec une vue imprenable sur la mer. 🌅 Cette propriété, située dans un cadre idyllique, a trouvé preneur grâce à l'innovation technologique. 🖥️📸 L'acheteur, un résident français et patron d'un grand groupe américain vivant aux États-Unis, ne pouvait pas se déplacer pour une visite en personne. Grâce à une combinaison d'outils modernes, nous avons pu surmonter cette distance. ✈️ 🔹 **Visite virtuelle** : Une immersion totale permettant à l'acheteur de visiter chaque pièce comme s'il y était. 🔹 **Reportage photo** : Des images professionnelles mettant en valeur chaque aspect de la maison. 🔹 **Vidéo par drone** : Une perspective unique sur la propriété et son environnement naturel exceptionnel. Ces technologies ont permis à l'acheteur de prendre une décision éclairée, malgré la distance. 📈🔑 Cette expérience confirme que l'innovation est essentielle dans l'immobilier aujourd'hui. Utiliser des moyens modernes est crucial pour conquérir de nouveaux marchés et satisfaire les besoins de nos clients internationaux. 🌍🤝 #Immobilier #Technologie #Innovation #VisiteVirtuelle #Drone #Succès

Un projet initié par le pôle Développement qui va transformer la rue Franche en cœur de ville et qui s’inscrit dans la continuité des aménagements de rénovation et de mise en valeur des espaces publics

Avez-vous déjà imaginé une ville sans commerce ? La série "Vider Paris" de Nicolas Moulin nous offre une vision saisissante de ce que pourrait être une métropole dépourvue de toute activité humaine. En tant que professionnel de l'immobilier commercial, cette perspective m'interpelle particulièrement. Moulin capture des images de Paris vidées de ses habitants et de son activité commerciale, transformant des lieux emblématiques en décors silencieux et désertiques. Ces œuvres nous poussent à réfléchir à l'importance vitale des commerces dans nos vies urbaines. "Vider Paris" nous rappelle que l'architecture, aussi belle soit-elle, ne peut pas suffire à elle seule à créer un environnement vivable et vibrant. C'est l'activité commerciale et humaine qui donne vie à nos villes, les rendant uniques et dynamiques. De quoi comprendre l’importance de ce type d’immobilier encore méconnu pour les particuliers

[Ste-Catherine Ouest - Les leçons du Quartier des spectacles] Dans le débat entourant l'avenir d'un nouveau tronçon de la rue Ste-Catherine, je propose ce matin dans La Presse une analyse de la situation. Le lien est plus bas, mais j'ajoute ici quelques mots pour préciser ma pensée en m'appuyant sur la situation dans le Quartier des spectacles (QDS). Le débat sur Ste-Catherine repose sur deux visions, pas si éloignées, de l'aménagement de deux secteurs clés: les abords de McGill College et de Concordia. Pour ces deux tronçons, qui ne représentent que 25% de cette phase de réaménagement, la Ville a pris l'orientation de les transformer en places publiques à part entière, en les piétonnisant de façon permanente. Cette piétonnisation semble soulever l'ire de certains, notamment des représentants des commerçants, qui veulent un aménagement "flexible" qui pourrait être ou non piétonnisé au gré des évènements et des saisons, mais qui garderait place à la voiture le reste du temps. Si cette solution peut, à première vue, être séduisante, je pense que c'est une mauvaise idée qui fera perdre une occasion unique de réaménager de manière spectaculaire et vraiment structurante la Sainte-Cath. Le meilleur exemple pour montrer les limites de cette approche se trouve sur Ste-Catherine dans le QDS. Le parti pris d'aménagement pour ce tronçon était justement la flexibilité. Flexibilité pour recevoir des équipements différents pour les différents types de festivals, mais flexibilité aussi dans l'accès véhiculaire. Rappelons-nous que lors de son inauguration en 2009, en l'absence de festival, ce tronçon était ouvert à la circulation et qu'il y avait même du stationnement. Mais depuis 2020, pour différentes raisons, il a été piétonnisé de manière permanente. Cela n'aura donc pris que 11 ans pour arriver à la conclusion que la piétonisation complète était la chose à faire.  Le résultat est qu'en dehors des festivals, cette rue "flexible" est morne et froide, et qu'il faut beaucoup de mobilier urbain temporaire pour l'habiller. De plus, on peut se demander pourquoi il serait si important de garder un accès véhiculaire sur Ste-Catherine, si on retire le stationnement sur rue, qu'on ne garde qu'une voie de circulation et que l'accès auto sera encore possible facilement par les rues perpendiculaires. Il me semble que c'est se couper beaucoup de possibilités d'aménagement pour si peu de véhicules! Ne faisons par l'erreur du QDS et passons immédiatement à une piétonnisation permanente pour les deux tronçons proposés. Ce choix d’une piétonisation partielle, limitée à des sites stratégiques où l’achalandage est assuré, constitue un habile compromis. Il est à peu près impossible de se tromper en créant des places publiques à McGill College et Concordia et elles deviendront instantanément des lieux iconiques de Montréal. Sinon on va le regretter dans 10 ans. Le reste de mon analyse ici. https://bit.ly/3ZAJ2x4

L’expérience change mais les objectifs demeurent les mêmes. Lorsqu’il a créé le premier centre commercial couvert aux Etats-Unis, Victor Gruen voulait créer une vie communautaire. La Place Versailles, premier centre d’achat couvert de la région de Montréal, représentait un peu la même idéologie depuis plus de 60 ans. Dans la réalité d’aujourd’hui nous voulons plus de logements, des espaces verts, restos, boutiques et transport en commun à proximité. Une vie de quartier quoi ! Dans plusieurs villes, on voit les anciens espaces de centres d’achats traditionnels, véritables îlots de chaleur, être remplacé par des espaces urbains modernes et adaptés à la réalité et aux besoins d’aujourd’hui; en fait à la réalité d’aujourd’hui mais aux mêmes besoins que les gens ont toujours eu ! Tout est dans l’expérience.