Post de ASECNA, Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar

L’Initiative Royale pour l’Atlantique et le Sahel et ses impacts sur la région sont au cœur des débats de la 7e édition du Morocco today Forum du Groupe Le Matin.

#politikAES Les Chefs d'État du Sahel Signent la Confédération de l'AES : Un Nouveau Modèle de Coopération et de Souveraineté Les chefs d'État du Sahel ont officiellement signé le samedi 6 juillet 2024 à Niamey au Niger, l'accord de confédération de l'Alliance des États du Sahel (AES), marquant une étape historique dans la coopération régionale. Cette nouvelle entité politique permettra aux États membres de mutualiser leurs forces dans les domaines de la défense, de la sécurité, du développement, de l'intégration entre les peuples, et de la diplomatie, tout en préservant leur autonomie et leur souveraineté. Une Nouvelle Forme d'Organisation Politique Une confédération est une forme d'organisation politique où plusieurs États s'unissent pour coopérer sur certains sujets d'intérêt commun tout en gardant leur autonomie et leur souveraineté. Cela signifie que chaque État conserve son indépendance et son autorité sur ses propres affaires internes, déléguant uniquement quelques axes de sa souveraineté à un gouvernement central limité. Gouvernance de la Confédération Dans une confédération, il existe une autorité centrale, mais ses pouvoirs sont très limités. Elle s'occupe généralement de domaines spécifiques convenus dans les statuts et règlements de l'accord. Les autres domaines de gouvernance restent sous la juridiction des États membres. Dans le cadre de l'AES, les États vont mutualiser leurs forces sur la défense et la sécurité de leur région, le développement, la coordination des activités d'intégration entre les peuples, et la diplomatie. Différences entre Confédération et Fédération Il est important de distinguer une confédération d'une fédération. Une fédération est un État souverain où le pouvoir est partagé entre un gouvernement central fort et des entités régionales. En revanche, une confédération privilégie l'autonomie des membres, permettant une coopération ciblée sans établir un gouvernement central dominant. Une confédération privilégie l'autonomie des membres, tandis qu'une fédération privilégie un gouvernement central fort avec des compétences partagées. Avec la signature de l'accord de confédération de l'AES, les États du Sahel démontrent un engagement renouvelé envers une coopération régionale renforcée tout en respectant la souveraineté et l'indépendance de chaque État membre.

Pour une véritable souveraineté nationale en Afrique : l'exemple de l'Alliance des États du Sahel (AES) L'Alliance des États du Sahel (AES) est un exemple concret de coopération régionale visant à renforcer la souveraineté nationale des pays africains. Cette alliance, composée des pays du Sahel tels que le Mali, le Burkina Faso, le Niger, vise à coordonner leurs efforts en matière de sécurité, de développement économique et de gestion des ressources naturelles. En travaillant ensemble, les pays membres de l'Alliance des États du Sahel sont en mesure de mieux faire face aux défis communs auxquels ils sont confrontés, tels que le terrorisme, la pauvreté et les changements climatiques. Ils peuvent ainsi renforcer leur souveraineté nationale en agissant de concert pour garantir la sécurité et le bien-être de leurs populations. Cette coopération régionale permet également aux pays du Sahel de mieux faire entendre leur voix sur la scène internationale et de défendre leurs intérêts communs face aux grandes puissances et aux organisations internationales. En unissant leurs forces, ils peuvent peser davantage dans les négociations et les décisions qui les concernent. Ainsi, l'Alliance des États du Sahel constitue un exemple inspirant de ce que les pays africains peuvent accomplir en travaillant, chacun en ce qui le concerne ou encore ensemble, pour renforcer leur souveraineté nationale. En s'appuyant sur cette expérience et en tirant les leçons des réussites et des échecs de cette alliance, les autres pays du continent peuvent eux aussi œuvrer à une véritable souveraineté nationale en Afrique.

Au nord-est de la République démocratique du Congo

Intelligence stratégique : note de synthèse sur l’Alliance des États du Sahel Pacte de défense mutuelle et de coopération régionale, l’Alliance des États du Sahel (AES) été créée le 16 septembre 2023 entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Saluée par certains comme une initiative prometteuse et critiquée par d’autres quant à sa viabilité, qu’en est-il exactement ? Note de synthèse du CAVIE https://lnkd.in/e49vrcfp #MarchéAfricain #IntelligenceEconomique #DueDiligence #CAVIE

INTELLIGENCE STRATÉGIQUE : NOTE DE SYNTHÈSE SUR L’ALLIANCE DES ÉTATS DU SAHEL [ACCI-CAVIE] Pacte de défense mutuelle et de coopération régionale, l’Alliance des États du Sahel (AES) été créée le 16 septembre 2023 entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Saluée par certains comme une initiative prometteuse et critiquée par d’autres quant à sa viabilité, qu’en est-il exactement ? Note de synthèse du CAVIE. La suite sur : https://lnkd.in/d5s5YfVA #CAVIE #IntelligenceEconomique #AES #MarchésAfricains #BusinessIntelligence

Accord #Éthiopie-#Somaliland, quelques éléments de contexte En l'état, le Protocole d'Accord (PdA) prévoit la concession de 20km de côte somalilandaise à l'Éthiopie et l'usage du port de Berbera en échange de la reconnaissance par ce pays de l'indépendance du Somaliland. - L'indépendance du Somaliland reste une ligne rouge, non seulement pour la #Somalie, mais pour de nombreux pays. La Somalie a rappelé son ambassadeur à Addis Abeba et dénoncé le communiqué de l'#IGAD, jugé trop timoré. #Djibouti regrette de nouvelles tensions, tandis que l'#UE et les #ÉtatsUnis rappellent leur attachement à la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Somalie. L'#Égypte, rivale de l'Éthiopie sur la question du Nil, soutient Mogadiscio. Le président somalien avait visité Le Caire il y a un an et demi, après son élection. - L'Éthiopie a d'ailleurs adopté un langage relativement conciliant, disant qu'il mènera "une évaluation approfondie en vue de prendre position sur les efforts du Somaliland pour obtenir une reconnaissance" internationale. - C'est que depuis, les relations éthiopo-somaliennes avaient atteint un plus haut historique. Un accord avait été signé en septembre 2022 pour la construction d'un port en eaux profondes à Gara'ad (#Puntland) et un autre en novembre 2022 pour le partage de renseignements, atout éthiopien dans la guerre contre Al #Shabaab. Pour compenser le retrait progressif de l'#ATMIS, l'Éthiopie a engagé plus de troupes, y compris dans le centre. La coopération dans ce domaine est pour l'Éthiopie un intérêt vital, étant donné les risques d'incursions dans sa région Somali (anc. Ogaden). En septembre dernier, la coopération a été encore renforcée par la signature d'un PdA sur le commerce transfrontalier. - Grâce à un accord signé en 2017 - et qui avait obtenu la bénédiction a posteriori de l'actuel président somalien - la compagnie émirati DP World devait moderniser et agrandir le port de Berbera, l'Éthiopie y obtenant une part de 19%. Cette dernière a cependant perdu ses droits en juin 2022, faute d'avoir participé aux coûts. L'accord controversé concerne le même port, à des conditions bien plus vagues mais aussi dangereuses pour l'Éthiopie. - Le président du Somaliland est très affaibli, et fait face chez lui à une crise électorale similaire à celle du Puntland. Il n'est plus reconnu par l'opposition comme étant le président en exercice. L'accord signé avec l'Éthiopie, comme celui signé deux jours plus tôt avec la Somalie, en voit sa portée d'autant affaiblie. Il a par ailleurs perdu une grande partie du territoire suite à la rébellion du clan Dhubalhante : le SSC-Khatumo, réuni à la Somalie fédérale. https://lnkd.in/dhGzsvUH

Son Excellence Monsieur Abdoulaye DIOP, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et le Colonel Abdoulaye MAIGA, Ministre d’État, Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, ont présidé la première réunion du Comité national de pilotage du retrait du Mali de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à la suite de la décision concertée des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES). Au regard de l’importance toute particulière que nos plus hautes Autorités accordent à la conduite de ce processus, cette rencontre inaugurale a enregistré la participation d’une vingtaine de membres du Gouvernement, et avait pour objet d’orienter, d’harmoniser et d’examiner les actions liées à la gestion des impacts du retrait du Mali de la CEDEAO, tout en préservant les intérêts de notre pays. Dans cette perspective, les Ministres ont revisité plusieurs secteurs prioritaires de développement de notre pays en examinant les défis, enjeux et opportunités de ce retrait, dans le cadre d’une grille d’analyse qui met les populations au cœur de leurs préoccupations. Lors de cette rencontre, les échanges ont essentiellement porté sur le fonctionnement des mécanismes de coordination aux niveaux ministériel et technique pour assurer un retrait apaisé, la mise en œuvre d’un chronogramme de travail assorti d’activités prioritaires ainsi que la coordination des actions avec les pays membres de l’AES en vue des négociations concertées et harmonisées. Pour les Ministres, ce retrait constitue également pour notre pays une opportunité qui ouvre de nouvelles perspectives de développement, d’affirmation de notre souveraineté, de réalisation des attentes de nos populations et de développement des relations bilatérales et multilatérales avec les pays frères et Organisations partenaires. Bureau de l’Information et de la Presse/MAECI

🌍[Sahel] - L'Algérie perd-elle son influence au Sahel ? ➡️ La succession de coups d’État au Sahel, plus particulièrement au Mali et dernièrement au Niger, a réouvert le débat quant au rôle et à l’influence de l’Algérie dans la région. ➡️ De par ses milliers de kilomètres de frontières partagées avec le Mali et le Niger, ainsi que les liens quasi-familiaux existants entre ses populations touaregs et celles se trouvant au nord de ses deux voisins, l’Algérie occupe naturellement une place majeure sur la scène sahélienne. 🔎 Pour en savoir plus, retrouvez notre article, signé Ishak Benhizia