Post de Association Adèle de Glaubitz

[INFORMATIONS] Comment communiquer avec une personne sourde et aveugle ? Il peut être difficile d’éviter les faux pas lors d’une conversation auprès d’une personne présentant une double déficience sensorielle, puisque les capacités et incapacités peuvent être fort différentes d’un individu à l’autre. Les professionnels de l’Institut national canadien pour les aveugles (Fondation INCA) ont fait preuve d’innovation en élaborant des recommandations au sujet de l’étiquette en matière de communication. La recommandation phare, selon l’INCA, consiste à « demander avant tout », c’est-à-dire à oser demander à la personne de décrire sa vision, son audition, ses besoins et la modalité de communication qu’elle préfère. Les présomptions n’ont pas leur place ! Voici quelques conseils à prendre en compte lorsque vous communiquez avec une personne sourde et aveugle : 1- Demandez avant tout. Demandez à la personne quelles sont les adaptations dont elle a besoin pour communiquer. Dans certaines situations, vous pouvez également demander à la personne si elle souhaite être accompagnée d’un guide voyant. 2- Évitez les suppositions. Essayez de ne pas faire de suppositions sur ce que quelqu’un peut ou ne peut pas faire. 3- Prenez le pouls. Sachez que la personne peut avoir besoin que vous vous reculiez d’une certaine distance pour vous voir. 4- Portez attention à votre rythme. La personne peut avoir besoin que vous parliez à un rythme plus lent afin de pouvoir suivre la conversation. 5- Posez des questions d’éclaircissement. Posez des questions pour obtenir des précisions concernant l’information et demandez de la rétroaction afin de créer une expérience plus réussie et respectueuse pour les deux parties." Retrouvez également notre guide sur les communications tactiles pour aller plus loin : https://lnkd.in/gedT6p5c

Un livre pour accompagner les adolescents et leurs parents.

Bonjour, voici un projet qui me tient à cœur que j'ai réalisé dernièrement. Ma copine est atteinte de TSA (Trouble du Spectre Autistique) et il lui arrive parfois de finir en mutisme suite à des situations stressantes ou éprouvantes. Lors de ces crises elle devient incapable de communiquer et la situation peut devenir frustrante pour elle comme pour ses interlocuteurs. C'est ici que ces cartes de communication entrent en jeu. Ce sont des cartes très simples, exprimant un besoin ou un ressenti, lui permettant de communiquer plus facilement lors de ses crises.

Vous parlez à vos enfants sans succès ? Vous êtes épuisés de répéter tout le temps les mêmes choses sans résultats ? Vous avez l’impression que vos enfants ne vous écoutent jamais ? Vous criez vos recommandations sans avoir gain de cause et vous trouvez que vos enfants sont têtus ? Et si je vous disais que la solution est toute simple et qu'elle se trouve dans votre manière de communiquer avec votre enfant. Dans cette première vidéo je vous explique les raisons pour lesquelles savoir bien communiquer avec vos enfants peut les rendre plus sensibles à vos paroles. #Eduquersonenfant #Eunicetelhoro #Parentalitéavisée

Trois erreurs courantes en prise de parole et comment vous pouvez les éviter. Ces trois erreurs sont commises régulièrement par beaucoup de personnes y compris les grands orateurs. Ce sont en fait des pièges qui viennent saquer notre capacité à briller sur scène. Parfois, nous les sousestimons. Voyons. 1) Ne pas bien connaitre son audience : Ici beaucoup son superficiels. Dès qu’on a dit que le public est constitué de jeunes, ils pensent déjà connaître l’audience. L’idéal aurait été de chercher à savoir la tranche d’âge, à peu près les origines, le statut social… On ne peut pas parler de la même façon à des jeunes en quête d'emplois à ceux qui sont déjà des cadres en entreprise. 2) Le défaut de structuration : On voit des personnes qui sont capables de faire du "vagabondage" en parlant. S’il vous plait, vous pouvez être la personne la plus inspirée du monde depuis la nuit des temps, avant de commencer une prise de parole, ayez votre petite structure. Elle sera votre boussole. 3) Absence d’un langage corporel correct : C’est vrai qu’il faut être à son aise mais vous ne devez pas exagérez. S’asseoir comme si vous étiez dans votre salon, rire comme si vous étiez entre vos amis, bailler comme si vous étiez dans votre douche sont des comportements à bannir complètement. Travailler à éviter ces trois erreurs vous assurent déjà d’un progrès. Mais on est tous d’accord pour dire qu’il y a d’autres erreurs à éviter aussi. Aidez-moi à les citer en commentaires.

“Demander tout le temps, ce n’est pas naturel”  “Il n’y a plus de place pour la spontanéité” Le consentement, pour certaines personnes, est un concept totalement inapplicable. D'autres se sentent fautives ou jugées. Elles peuvent réagir de façon violente.  Et chacun·e a ses raisons. J'essaie de leur montrer que le consentement, c'est parfois plus simple qu'on ne le pense. Voici 4 exemples de ma vie quotidienne.  Qui ne sont absolument pas des conseils. 💡 “Est-ce que je peux te faire un bisou ?” Chaque matin, je demande à la petite tête qui émerge de sa couverture si je peux lui coller un bisou sur le crâne. Au début, j’étais triste quand elle me disait non. Maintenant je suis fière quand elle me dit “pas maintenant maman, après”. 💡 “Quel canal préférez-vous pour nos échanges ?” Lors d’un premier contact avec une personne, je choisis avec elle le mode de communication le plus adapté. J’ai une préférence pour WhatsApp, parce que j’ai le luxe d’avoir un numéro professionnel et parce que je n'ai aucun problème pour en utiliser les fonctionnalités. 💡 “Si vous ne voulez/pouvez pas faire ainsi, voici les alternatives” Pendant une animation, pour des questions d'accessibilité, je détaille la logistique et je propose des alternatives. Si l'activité nécessite un contact physique, je donne plusieurs choix, et je ne demande jamais de justification. 💡 “Je peux prendre ton aiguille ?” Pour montrer un geste en broderie, je dois parfois prendre l’ouvrage ou le matériel des mains des stagiaires. Je demande toujours et à chaque fois, car je me rapproche des personnes et je frôle leurs mains. En synthèse, le consentement, c'est : 👉🏽 Demander si c’est ok  👉🏽 Proposer une alternative autant que possible, qui ne nécessite pas de justification 👉🏽 Être prêt·e à entendre le refus Toutes ces pratiques sont relativement récentes pour moi et je continue à apprendre de nouvelles. Je suis toujours capable de spontanéité et de joie de vivre, donc tout va bien pour moi. Et vous ? Dans quelles situations professionnelles ou quotidiennes vous voudriez plus de consentement ? _________________________________________ Je suis Juliette Phuong, formatrice et consultante en inclusion. Vous voulez parler de sexisme, de consentement ou de violences de genres dans vos équipes ? Réservez dès maintenant votre appel découverte /https://lnkd.in/gfHKJSFm _________________________________________

La dernière chose dont les enfants ont besoin, c’est qu’on leur dise que leurs inquiétudes sont ridicules. Et c’est particulièrement vrai quand un enfant pleure. Nous pensons souvent qu’un petit enfant pleure pour rien, mais pour lui, ce n’est pas rien, au contraire : ce qui a déclenché la crise compte beaucoup. Nous nous sentons exaspérés — voire gênés si nous sommes en public = par la crise d’un enfant, mais nous semblons oublier que cette expérience peut être une vraie souffrance pour l’enfant, et pas une simple contrariété. Bien sûr, c’est difficile pour le parent, mais peut-être beaucoup plus dur encore pour l'enfant. On ne veut pas se moquer de lui ou le laisser tomber, mais c’est exactement ce qui se passe lorsqu’on banalise ses peurs ou ses pleurs. Nous perdons patience avec un petit enfant : « Allez, viens chéri ! Quelle différence ça fait de mettre ta chaussette gauche avant ta chaussette droite ? » Nous supposons qu’une logique implacable va résoudre les tourments intérieurs d’un adolescent : « Éh bien, demande-lui donc de sortir avec toi si elle te plaît ! Le pire qui puisse arriver, c’est qu’elle te dise non. Tu t’en remettras » Ne devrions-nous pas être mieux renseignés ? Après tout, la recherche scientifique a prouvé que tous les adultes ont été des enfants à un moment ou à un autre, Avons-nous simplement oublié ce que c’est que de voir son univers bouleversé par des choses que les adultes ne comprennent pas ? Ou pire, ce que c’est de voir ses sentiments niés ? Certains thérapeutes apportent une réponse provocante à ces questions. Par exemple, Alice Miller explique qu’il n’y a rien de paradoxal ni de surprenant à cette attitude. Elle pense qu’il n’est pas exact de dire que beaucoup de parents se moquent des peurs de leurs enfants ou ne voient pas leur point de vue malgré le fait qu’ils ont été à cette place eux-mêmes, En réalité, c’est précisément parce qu'ils ont traversé cela eux-mêmes qu'ils répètent les comportements des adultes une fois devenus adultes à leur tour. Adopter le point de vue de l'enfant est difficile parce qu’adopter son propre point de vue d’enfant est encore plus difficile. Reconnaître ce qui nous a été fait jadis est trop douloureux. « Le manque de respect est l’arme des faibles », observe Alice Miller, et le manque de respect que bien des parents montrent pour les sentiments de leurs enfants est en proportion de la faiblesse qui reste cachée derrière une mince couche de puissance. D’une part, les adultes continuent eux aussi à avoir certaines peurs, et se moquer des peurs ridicules de leur enfant peut les faire se sentir forts. D’autre part, certains parents prennent ainsi une revanche sur « leurs propres humiliations passées ». Que ce genre de scénario se joue inconsciemment est très probable, étant donné qu’il est trop douloureux de se souvenir, et à plus forte raison de revivre sa propre impuissance et sa propre souffrance. 

#Metoo_therapiemanuelle Compte Instagram qui permet de déposer son/ses vécus traumatiques auprès des thérapeutes manuels. Témoigner. Être entendu.e. Respecté.e. Pour ne plus se dire et s’entendre dire/penser que « c’est pas si grave », « c’est banal », « c’est un professionnel donc on ne va pas me croire »… Pour faire bouger les lignes. Pour faire bouger les mentalités. Pour changer les comportements. Pour éduquer les soignants. Pour en finir avec l’abus de la part des soignants. Pour imposer le consentement lors des soins. Pour former les thérapeutes au toucher et à la relation thérapeutique au corps des patient.e.s.

Pour interagir de manière pertinente dans un cadre professionnel avec les enfants, il faut avoir une compréhension fine de leurs comportements. Les peurs des enfants ne sont pas toujours comprises par les adultes, souvent niées avec des phrases de type : "Ce n'est rien." En étude quali où j'interagis avec des enfants (3/11 ans) que je ne connais pas, la mise en place du cadre et mon positionnement sont déterminants pour éviter les "peurs" et favoriser une parole "vraie" qui corresponde à ce que l'enfant a vraiment en tête... Je vous propose une petite infographie sur les peurs des enfants... https://lnkd.in/e-HhwDBg

Lors du dernier atelier de perfectionnement pour les pros, nous avons été voir la thématique de la Tentative de suic*de.  La posture est essentielle dans toute pratique et nous accompagnons à l’utilisation de l’écriture quantique. Ce n’est pas seulement « recevoir » de l’information. C’est aussi conscientiser que l’information que nous délivrons peut être une catharsis et une formidable ressource, comme elle peut être destructrice si on l’utilise mal à propos.  Que fait t on de cette information ? Comment la transmettre ? Comment aller questionner les autres plans que celui de l’émotionnel ? Où poser le jugement et les opinions ? Comment réagir face à des thématiques comme celles du suic*de ? Comment amener l’autre à comprendre ce qu’il se passe dans son inconscient et dans sa relation à celui qui a exprimé sa détresse ? Quelles sont les ressources pour interagir avec les personnes de la famille.  Qu’est ce qu’il s’est joué ? Quand ? Comment ? Quelles réponses apporter. Quel type d’accompagnement mettre en place ? Vers qui se tourner ? Ce sont des questions essentielles à bien avoir à l’esprit. Nous pouvons « jouer » avec l’information comme nous vous l’avons déjà montré. Jouer en allant jongler avec les informations peut amener de belles ouvertures. Il est aussi important d’être vigilant aux infos qui passent à travers vous et de vos projections quand les sujets sont plus graves et touchent à la vie. Dans cette séance nous avons pu faire émerger des informations capitales qui pourront être transmises à différentes personnes de l'entourage, ou des équipes de suivi - qu'il y avait une lignée par l'oncle et le grand oncle de personnes rejetées et dépressive (informations que la personne n'avait pas intégrée jusqu'à présent et qui lui a semblé évidente) - qu'il y avait une pression énorme de la part de la famille qui ne respectait pas les appétences naturelles de la personne - que se jouait, au delà de la TS, une relation parentale qui demande à être posée. Ces informations sont précieuses pour une prise en charge rapide et efficace. Si vous avez accès à des informations invisibles, faites attention à la restitution que vous en faites, à votre posture.