𝐋'𝐢𝐧𝐜𝐥𝐮𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩é𝐭𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐞 𝐝é𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞 𝐝è𝐬 𝐥𝐚 𝐩𝐞𝐭𝐢𝐭𝐞 𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐜𝐞.
Je fais partie de ces professionnels.elles qui voient l'inclusion comme étant un idéal à atteindre. En tant qu’idéaliste, je suis consciente qu’il existe une vision subjective de l’inclusion selon laquelle chaque personne a sa propre définition de ce concept. Et une vision objective qui s’appuie sur de la recherche, des analyses et des données scientifiques.
Ces sur cette dernière que je vais me pencher pour vous expliquer en quoi l'inclusion est d'abord une compétence sociale qui se développe dès la petite enfance et qui se poursuivra jusqu'à l'âge adulte.
Des données en quelques chiffres dans les écoles primaires et secondaires:
Selon une étude menée, en 2013, sous l'égide de la sociologue et professeure titulaire à la Faculté des sciences infirmières de l'Université Laval, Louise Hamelin Brabant, dans 42 écoles primaires de la Capitale, auprès des enfants issus de l'immigration, âgés entre 10 à 12 ans :
« Plus de la moitié des répondants ont mentionné avoir subi du mépris, des préjugés raciaux voire du racisme. Des témoignages ont également fait mention de stigmatisation, d'exclusion ou encore d'intimidation. Physique, verbale, ou encore indirecte, cette violence sociale vient généralement d’autres enfants, non-immigrants [...] »
Selon l'Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ) :
« Environ 20 % des jeunes Canadiens seraient victimes d’intimidation. Les jeunes en seraient principalement la cible en raison de leur apparence, de leur poids, de leur expression de genre ou en raison d’un handicap physique, de la couleur de leur peau, de leur religion, de leur pays d’origine ou de leur sexe, c’est-à-dire principalement en raison de leurs différences. »
Des données qui se poursuivent dans le marché du travail :
- 86% de la population s’identifiant comme neuroatypique sont sans emploi ou sous employé (Étude menée par EY Canada | Building a better working world)
- 77% des Canadiens et Canadiennes racisés admettent s'attendre à faire face à la discrimination au travail. (Étude menée par Ranstad sur les 8 défis courants que les employés noirs doivent relever au travail)
- 40,1% des personnes rapportent avoir été témoins de discrimination envers une personne LGBtQ en milieu de travail. (Rapport diffusé par BANQ, en 2018, sur la recension des écrits sur les indicateurs d’inclusion et d’exclusion des personnes LGBTQ+. Savoirs sur l’inclusion et l’exclusion des personnes LGBTQ (SAVIE-LGBTQ), Université du Québec à Montréal.)
En tant que société, on peut faire mieux ! Ensemble, on peut y arriver.🙂
À travers cette publication que j'ai rédigée chez Couleurs d'enfants; la clé de l'intégration, j'aborde la définition de l'inclusion selon l'AQCPE, et les moyens utilisés pour parvenir à atteindre cet idéal dès la petite enfance, à l'école primaire et jusqu'à l'âge adulte.
[ 𝗣𝗮𝗿𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗹'𝗶𝗻𝗰𝗹𝘂𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗱è𝘀 𝗹𝗮 𝗽𝗲𝘁𝗶𝘁𝗲 𝗲𝗻𝗳𝗮𝗻𝗰𝗲 ]
💡 Qu'est-ce que l'inclusion?
💡 Quels moyens sont utilisés pour développer des habiletés sociales des enfants telles que l'empathie et le respect de la différence ?
Dans cette communication, nous présentons la définition de l'inclusion selon l'Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE). Ainsi que les moyens mis en œuvre qui favorisent l'inclusion des enfants avec des besoins particuliers et issus des communautés ethnoculturelles du Québec, dans leur groupe et à l'école primaire.
Bonne lecture 😊
https://lnkd.in/eX2BWQjN
Parce que l'inclusion commence dès la petite enfance !
couleursdenfants.ca
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3 moisMerci Babilou pour ce partage inspirant. Votre engagement envers le bien-être des collaborateurs est exemplaire.