🇫🇷 Le pluralisme en France : un principe constitutionnel En France, le pluralisme est considéré comme le fondement de la démocratie. Il est inscrit dans la Constitution (article 4). Le Conseil constitutionnel lui-même, saisi par le Conseil d’Etat, le reprécisait dans sa position du 31 mai 2017 : “La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation. Le principe du pluralisme des courants d’idées et d’opinions est un fondement de la démocratie.” Notons d’ores et déjà la notion d’équité évoquée par le Conseil constitutionnel : les médias jouent évidemment un rôle très important dans cette difficile équation qui consiste à faire connaître au grand public les avis des uns et des autres et notamment des personnes qui souhaitent exercer un rôle de dirigeant. Zoom cette semaine sur la notion de pluralité 👇
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Je prône une nouvelle approche de l'entreprise centrée sur une vision partagée et une véritable reconnaissance de la compétence professionnelle
Notre démocratie est-elle à l'agonie ? La scène politique fait grise mine. Elle ressemble plus à une arène qu'à un forum. Il semble que les candidats aient oublié les fondements de notre modèle. Notre démocratie est une démocratie représentative. Nous électeurs, votons pour désigner les personnes qui doivent nous représenter. Lorsque j'observe les candidats, j'ai plutôt l'impression qu'ils représentent des partis et des idéologies plus que leurs électeurs. Pour quelles raisons sont-ils entrés en politique ? Imposer leurs certitudes ou représenter le peuple ? Exercer le pouvoir ou construire un projet de société qui fédère la majorité des concitoyens ? Unir ou diviser ? Ce sont des questions importantes, que les candidats devraient se poser, car depuis des années, c'est l'abstention qui semble emporter le plus de suffrages. La démocratie impose que toutes les sensibilités puissent s'exprimer. L'assemblée nationale ne peut et ne doit pas être sous l'emprise d'une seule mouvance. Faire de la politique, ce n'est pas s'appuyer sur une majorité absolue pour imposer ses idées, c'est être en capacité de débattre et d'obtenir l'adhésion de la majorité des représentations. C'est construire un projet partagé avec son peuple. C'est construire un état qui sert les intérêts communs et défend les droits de tous ses citoyens. #démocratie #droits #état #devoirs #responsabilités #exemplarité #representativité
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Engagement politique et cohérence des opinions : un duo indissociable #EngagementPolitique #Cohérence #Opinion Pour mes contacts francophones j'ai fait le test #PolitiScales (https://politiscales.fr/ ) et je penche, sans aucune surprise, vers le constructivisme, le progressisme et le productivisme, le tout en privilégiant un système de régulation clair et un systeme redistributif ambitieux. Bref, du socdem liberal libertaire (oui nous existons encore....). Je ne saurais que trop vous inciter à faire le test, ne serait-ce par soucis de verification de la coherence entre vos avis concrets et votre avis politique tel qu'affiché sur les reseaux sociaux. Ces résultats reflètent-ils réellement vos convictions revendiquées ? S'engager en politique ne signifie pas simplement adhérer à une étiquette ou à un parti. Il s'agit avant tout de comprendre ses propres valeurs et opinions, de les défendre avec cohérence et de participer activement à la vie démocratique. Comment y parvenir ? - Renseignez-vous ! Ne vous contentez pas d'explorer les différents programmes politiques, les positions des candidats et les enjeux actuels, suivez egalement la recherche en sciences politiques, sociales... - Analysez vos propres convictions. ❓ Qu'est-ce qui vous motive ? Que considerez vous comme vos priorités et celles que devraient suivre notre société ? - Soyez critique. Ne vous laissez pas influencer par les slogans ou les opinions des autres. Faites preuve de cohérence. ⚖️ Assurez-vous que vos actions et vos votes sont en accord avec vos valeurs. Engagez-vous ! Que ce soit en votant, en militant pour une cause qui vous tient à cœur ou en rejoignant un parti politique, faites entendre votre voix. N'oubliez pas : votre voix compte ! En vous engageant avec cohérence et en recherchant une information de qualité, vous contribuez à une démocratie plus forte et plus représentative. #CitoyenActif #Démocratie #Avenir
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Dominique Schnapper (1934) sociologue émérite à l'EHESS. Ses travaux sur l'immigration, l'intégration, les normes républicaines, lui ont valu une reconnaissance internationale, de siéger au Conseil Constitutionnel. Elle préside le Conseil des sages pour la Laïcité. Son livre "Les désillusions de la démocratie" (2024) questionne l'actualité. Tocqueville l'annonçait. La démocratie passionne lorsqu'elle s'installe; on s'en détourne quand on la croit installée ou inefficace. Paradoxe de ce régime politique dont la tolérance intrinsèque permet à ses détracteurs et ennemis les plus virulentes critiques, le faux, la désinformation...au nom de la liberté d'expression. L'histoire française offre des exemples de tels méfaits sur l'opinion: l'affaire Dreyfus; la croyance au conservatisme féminin qui retarda leur plein accès à la citoyenneté, les populismes de Boulanger à nos jours (RN en France, AFD en Allemagne, etc), l'antisémitisme de l'entre- deux- guerres et l'actuel, politiquement instrumentalisé via le conflit israélo-palestinien, etc. gerald bronner le disait ce matin dans "Esprit Critique" à LCI avec Paola Puerari. L'époque se caractérise par 2 phénomènes assez nouveaux. 1) L'essor de "la post- vérité"(Trump) via les réseaux sociaux; 2) La diversification des modèles, plus horizontaux. La revue savante, l'intellectuel d'hier sont concurrencés voire dépassés par une influenceuse, un histrion, un vedette de l'art ou du music hall... Cette notoriété, plus ou moins justifiée, confère objectivement une responsabilité à ceux qui en jouissent. Souvent dévoyée. Parfois vertueuse. Comme lorsque Taylor Swift défend les démocrates pour les présidentielles américaines contre le populisme autoritaire de Trump, au sommet de l'abject. Tant mieux si elle fait voter les jeunes, si elle réveille la démocratie. Mais ce n'est évidemment pas suffisant! D. Schnapper montre bien que, pour la France, ce ne sont pas les institutions- résistantes- qui provoquent la crise politique actuelle mais les décisions hasardeuses (dissolution), les politiques, de tous bords, qui préfèrent leur carrière au service du Bien public. Le manque de courage de certains LR alliés au RN par opportunisme ou conviction, les sociaux-démocrates qui se soumettent à la radicalité de LFI pour de futur postes municipaux... Enfin la dégradation du débat public- du fait des médias, des réseaux, du court-termisme des carrières politiques-qui usent et absent de concepts vidés de leur sens par excès, comme celui de "domination" mis à tout bout de champ et pour tout expliquer. Ce qui ne veut plus rien dire, et affecte la cohésion sociale.
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LA DÉMOCRATIE EXTRÊME CONTRE LA DÉMOCRATIE ? ARTICLE – La démocratie extrême emportera-t-elle la démocratie? Gérard Grunberg. La bibliothèque de Telos 22 juillet 2024 Dominique Schnapper, dans son récent ouvrage sur les « désillusions de la démocratie », met au centre de ses interrogations les menaces contemporaines contre nos régimes démocratiques qui se développent en leur sein. Ces menaces sont produites selon elle par la dynamique démocratique elle-même et naissent de la fragilité de la construction démocratique. Cette construction est artificielle dans la mesure où « la démocratie repose sur l’utopie créatrice d’un espace public dans lequel tous les citoyens disposent de la même dignité, de la même liberté politique et de l’égalité. L’ordre démocratique moderne est un projet de renversement de l’ordre social spontané ou «naturel», qui est «naturellement» hiérarchique et inégal ». Ainsi, l’insatisfaction et la critique interne sont d’autant plus vivaces que la démocratie, toujours inachevée, étant donné son caractère utopique, est … …/…
LA DÉMOCRATIE EXTRÊME CONTRE LA DÉMOCRATIE ?
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Éditorial - Un « Front républicain » humaniste Humanisme ? Comment se taire, comment ne pas entendre ce mot aujourd'hui, alors que chaque heure que nous vivons est porteuse d'une décision grave pour le pays, grave pour chacun d'entre nous ? Il est pourtant le cœur de la démocratie fondée sur le respect et l'approfondissement des « valeurs humaines », valeurs qui l'emportent sur tout et contre toutes les menaces qui pèsent sur l'Homme : l'ouverture à l'Autre ; un esprit critique pour tenter de comprendre les aspects complexes et difficiles du monde dans lequel nous vivons ; ne pas se laisser abuser ou séduire par les multiples ruses des apparences et des promesses avec comme seul lendemain la désillusion ; le désir de transmettre un choix politique vrai et digne à son entourage comme aux générations à venir... Devant la décision que la situation politique impose dans l'urgence aux Françaises et Français conscient(e)s de la responsabilité que chacun porte vis-à-vis de lui-même ; vis-à-vis de ceux auxquels il est particulièrement attaché ; vis-à-vis de tous les individus dans la diversité si riche de notre société, nous proposons une simple et concrète lecture politique des événements : Se réclamer d'un humanisme exigeant dont ce monde a un tel besoin en acceptant la modération et la nuance ; accepter l'écoute, le compromis et le sens du réel ; favoriser la dignité des hommes et des femmes politiques qui savent défaire leur habit d'opposant en se désistant de leurs ambitions pour défendre une vérité républicaine vitale pour le pays. Pour une électrice et un électeur « de bonne volonté » favorables à une pensée politique du Centre, porter sa voix sur un(e) candidat(e) du Nouveau Front populaire ou de la même façon, dans un regard inversé, au profit d'un(e) candidat(e) du centre ou de la droite républicaine, c'est empêcher le RN d'aborder les rives d'une majorité absolue sans contre-pouvoir que tout humaniste conséquent considère dangereuse pour la démocratie et la République . La gauche acquérant une majorité relative grâce au vote républicain, ce peut-être le moment pour le Centre, devenue force d'appoint indispensable à toute politique à venir, de négocier dignement avec la gauche des projets de lois et des débats dans l'intérêt du pays, voire de travailler à l'établissement d'un programme de gouvernement d'union comme cela se fait dans de nombreux pays européen ; ainsi le lien continu et souhaitable avec le président de la République ne sera pas rompu dans une cohabitation absurde ; il sera alors à même de s'exprimer jusqu'à la fin de son mandat dans une cohabitation digne et constructive voulue par la Constitution. La Fondation Clarens pour l'humanisme Le 1er juillet 2024
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Débats … Élections législatives anticipées 2024 Dominique Schnapper estime que « Le président de la République suscite un rejet qui fragilise nos institutions » lemonde.fr | Publié le Lundi 24 Juin 2024 à 06h00mn ; modifié le Lundi 24 Juin 2024 à 16h56mn https://lnkd.in/gA69_EKX Propos recueillis par Marc-Olivier Bherer auprès de Dominique Schnapper, sociologue et Directrice d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (E.H.E.S.S.), La sociologue Dominique Schnapper analyse, dans un entretien au journal « Le Monde », comment les principes de liberté et d’égalité, au fondement de la démocratie, peuvent se retourner contre celle-ci et aboutir à un seul climat de haine. Illustration… Portait de Dominique Schnapper. © YANN LEGENDRE Directrice d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Dominique Schnapper interroge à travers ses travaux de sociologie les évolutions de la démocratie. Elle publie aujourd’hui Les Désillusions de la démocratie (Gallimard, 288 pages, 22 euros). Temps de Lecture 3 min. Read in English Marc-Olivier Bherer : ― Dans votre livre, vous déplorez l’essor d’une démocratie extrême, qu’entendez-vous par là ? Comment se manifeste-t-elle ? Dominique Schnapper : ― Platon, Montesquieu et Tocqueville ont déjà souligné les excès possibles de la démocratie. Revenir à ces auteurs permet de penser ce moment où les principes qui la fondent, c’est-à-dire la liberté et l’égalité des citoyens, risquent de se retourner contre elle. L’aspiration à la liberté peut alors devenir un libertarisme hostile ou indifférent aux normes communes. L’aspiration extrême à l’égalité peut mener à des formes d’égalitarisme qui gommerait les singularités et les distinctions constitutives de la condition humaine et de la vie sociale. De fait, la distinction entre un élu et un citoyen, entre un professeur et un élève, entre un médecin et un patient est aujourd’hui moins bien acceptée. La dynamique démocratique peut avoir des effets contraires à ses promesses...
Dominique Schnapper, sociologue : « Le président suscite un rejet qui fragilise nos institutions »
lemonde.fr
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#RéfléchirEnsemble - #Démocratie | La logique de la démocratie ne se réduit pas à la loi majoritaire (Blandine Kriegel) En clair, vivre en démocratie ce n'est pas accepter de vivre dans une dictature de la majorité. Des droits fondamentaux doivent être protégés pour chacun tout le temps et en toute circonstance. Ceci contraint ainsi les projets politiques qui ne pourraient ignorer les droits de chaque être humain ainsi que les institutions qui les protègent. Vous remarquerez que certaines propositions de partis politiques français, dans le cadre des prochaines élections législatives, proposent une préférence nationale et un refus du contrôle d'institutions de défense des droits. Et pourtant, les droits des peuples (communautés nationales) ne peuvent pas être placés au dessus des droits des êtres humains d'où qu'ils viennent. On est citoyen et un être humain en même temps ce qui confère des droits inaliénables qui que l'on soit et où que l'on soit. La qualité d'être humain et le principe d'égalité sont à la base de nos modèles démocratiques. Ils ne pourraient pas être diminués sans mettre tout l'édifice démocratique en danger. Pour explorer ces idées, nous vous recommandons deux programmes d'analyse de la nature de nos démocraties : ➡️ "La démocratie contre la République" avec Blandine Kriegel sur https://lnkd.in/ez7ZdNa4 (France Inter) ➡️ "Qu'est-ce que la Démocratie?" avec Blandine Kriegel, Marielle David, françois guery et Alexis Lacroix sur https://lnkd.in/egrh-q8A (Radio J) Vous remarquerez dans ces réflexions que le manque de délibération dans nos sociétés est évoqué. Pour un initier un véritable renouveau démocratique, un tournant délibératif de nos modèles démocratiques apparaît donc ainsi non seulement nécessaire mais impératif comme nous le recommandent des personnes qu'il est important de savoir entendre comme Blondiaux Loïc, Bernard Manin, Martin Geoffroy, Dhers Georges, Manon Loisel, Nicolas Rio, Elisabeth Martini, Pascal Roggero, Elisabeth Sénégas, Grégoire Fraty, Matthieu, Judith Ferrando... Qu'en pensez-vous ? Votre analyse nous intéresse, partagez-la 😉 #DémocratieDélibérative / #DémocratieCréative / #ÉgalitéDeDroits / #Égalité / #JusticeSociale / #République
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Dans son dernier essai, la sociologue Dominique Schnapper explore les défis contemporains de la démocratie à travers une analyse éclairée. Son ouvrage, faisant écho à celui de Raymond Aron intitulé « Les Désillusions du progrès » (1969), engage une réflexion sur les dialectiques de la modernité, l'égalité et l'universalité. Dominique Schnapper enrichit la discussion en mettant à jour ses recherches sur la démocratie, envisagée comme l'expression de la citoyenneté et la synthèse de diversités individuelles et collectives. Elle critique ce qu’elle nomme la « démocratie providentielle », un terme qu’elle utilise pour décrire un système aspirant à un égalitarisme radical par la déconstruction des institutions existantes, tout en promettant un bien-être matériel. Cette vision, selon elle, détourne l'attention des vrais enjeux de la démocratie qui devraient plutôt se concentrer sur les disparités résiduelles devenant plus visibles à mesure que les inégalités se réduisent. Cet aspect est exacerbé par la nature même de la démocratie qui, en se rapprochant de ses idéaux, révèle de nouveaux défis et insatisfactions. Dominique Schnapper s'inscrit dans la tradition d’Alexis de Tocqueville, mettant en lumière la dynamique selon laquelle, même en progressant, la démocratie suscite des insatisfactions croissantes chez ceux qu'elle cherche à servir. Elle aborde également les critiques internes et externes auxquelles la démocratie est confrontée, notamment de la part de régimes autoritaires tels que la Chine et la Russie, ainsi que des mouvements radicaux qui, tout en prétendant défendre la démocratie, en minent les principes fondamentaux. Elle s'engage également dans les débats contemporains en visant des mouvements qui, tout en cherchant à promouvoir des principes essentiels, risquent de les dévoyer par leur rejet de la nuance et de la contradiction. Enfin, Dominique Schnapper souligne la tendance de la démocratie à s'autocritiquer, ce qu'elle considère comme un signe de santé politique. Cette autocritique est vue non seulement comme un exercice de la liberté politique mais aussi comme un indice de la vitalité démocratique, permettant de toujours chercher à améliorer le système malgré les critiques incessantes. L'analyse de Dominique Schnapper se veut un appel à une réflexion plus profonde sur la nature et l'avenir de la démocratie, dans un monde où les exigences envers ce régime semblent toujours plus grandes, malgré les avancées réalisées.
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PhD Management des Organisations et Communication Rédactrice des articles scientifiques| Motivatrice|
Jan-Werner Muller - Liberté, égalité, incertitude- janv. 2022 Comment sauver la démocratie dans un monde où l'autoritarisme ne cesse de gagner du terrain? Des régimes autoritaires de plus en plus nombreux ; dans les sociétés démocratiques, une insatisfaction grandissante à l'égard de la politique ; et, dans la plus vieille démocratie du monde, un président jadis star de la téléréalité qui encourage ses partisans à prendre le Capitole d'assaut. La démocratie est en crise, cela ne fait pas de doute. Or, il nous est d'autant plus difficile de la défendre que nous sommes incapables de la définir. Jan-Werner Müller nous invite ici à revenir à ses fondements : la liberté, l'égalité, mais aussi l'incertitude, à savoir la nécessité de préserver le caractère imprévisible de la vie politique en permettant l'émergence de nouveaux acteurs et de nouvelles idées. Nous avons affaire à une double sécession, avance l'auteur dans ce livre illustré de nombreux exemples : sécession d'une partie des élites économiques et, en réponse, sécession de ceux pour qui les promesses démocratiques semblent démonétisées. Face à cette menace, il nous faut donner un nouveau souffle aux institutions intermédiaires – en particulier aux partis politiques et aux médias – et encourager la mobilisation citoyenne. Rien ne nous autorise à nous montrer optimistes quant à l'avenir de la démocratie. Rien, cependant, ne nous interdit d'espérer et d'agir. Lucide sans être désespéré, ce nouvel essai se lit comme un vade-mecum contre la résignation et le " à quoi bonisme " ambiant.
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🎯 C'est d'extrême droite ! 3 outils pour qualifier des discours et des propositions politiques ❓ Le Vlaams Belang, c'est toujours de l'extrême droite? Le Rassemblement National, extrême droite? Sûr? 🔎 Un discours, porté notamment par certains médias ou certaines personnalités, nous expliquerait que "extrême droite" serait un concept flou. Inefficace. Abstrait. Qu'il n'y aurait pas de définition claire. Que les partis auraient évolués. Qu'il ne serait plus possible de qualifier telle organisation d'extrême droite. Ou encore, inversément, que celles et ceux qui parleraient d'immigration seraient toutes et tous, injustement, qualifié·e·s d'extrême droite. 📰 Dans Politique Revue de Débats, avec Sibylle GIOE, avocate au barreau de Liège-Huy, nous venons de publier un article proposant trois outils complémentaires pour argumenter la qualification "extrême droite". ✊ Ni anathème ni tabou! 👓 Les trois outils proposés pour qualifier des discours et des propositions d’extrême droite peuvent se résumer en trois questions : les discours et les propositions politiques sont-ils dirigés contre les droits humains ou l’intégrité de certaines personnes ? Les discours et propositions politiques construisent-ils une réalité sociale telle que celle fantasmée par l’extrême droite ? Les discours et propositions sont-ils similaires à ceux soutenus par l’extrême droite dans le passé ? 🔥 Un des articles dont je suis le plus fier! J'espère qu'il vous servira dans les semaines/mois/années à venir. Il est pensé comme une grille de compréhension et d'analyse que vous pouvez mobiliser selon les cas. 📖 Bonne lecture! Un tout grand merci à Sibylle pour cette collaboration, cet enrichissement. Merci à Politique pour leur confiance et soutien. Lien vers l'article accessible pour toutes et tous:
🔻💁♂️🙋♀️ 🗯 "(...) 𝘭𝘦 𝘲𝘶𝘢𝘭𝘪𝘧𝘪𝘤𝘢𝘵𝘪𝘧 « 𝘦𝘹𝘵𝘳ê𝘮𝘦 𝘥𝘳𝘰𝘪𝘵𝘦 » 𝘯𝘦 𝘱𝘦𝘶𝘵 ê𝘵𝘳𝘦 𝘮𝘰𝘣𝘪𝘭𝘪𝘴é 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘶𝘯 𝘢𝘯𝘢𝘵𝘩è𝘮𝘦 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦 𝘴𝘦𝘶𝘭 𝘣𝘶𝘵 𝘥𝘦 𝘥é𝘭é𝘨𝘪𝘵𝘪𝘮𝘦𝘳 𝘰𝘶 𝘥𝘦 𝘥𝘪𝘴𝘲𝘶𝘢𝘭𝘪𝘧𝘪𝘦𝘳 𝘥’𝘢𝘶𝘵𝘰𝘳𝘪𝘵é 𝘶𝘯 𝘥𝘪𝘴𝘤𝘰𝘶𝘳𝘴, 𝘶𝘯𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘱𝘰𝘴𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯, 𝘶𝘯 𝘱𝘳𝘰𝘨𝘳𝘢𝘮𝘮𝘦, 𝘶𝘯𝘦 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘰𝘯𝘯𝘢𝘭𝘪𝘵é 𝘰𝘶 𝘶𝘯 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪. (...) 𝘖𝘳, 𝘲𝘶𝘢𝘭𝘪𝘧𝘪𝘦𝘳 𝘥’𝘦𝘹𝘵𝘳ê𝘮𝘦 𝘥𝘳𝘰𝘪𝘵𝘦 𝘤𝘦 𝘲𝘶𝘪 𝘭’𝘦𝘴𝘵, 𝘯𝘦 𝘥𝘰𝘪𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘯𝘰𝘯 𝘱𝘭𝘶𝘴 ê𝘵𝘳𝘦 𝘶𝘯 𝘵𝘢𝘣𝘰𝘶." 🔎 Alors, comment rationaliser le débat ? ✍️ Avec François Debras (@PopEx), nous avons croisé nos regards, de politologue spécialisé sur l'extrémisme et l'analyse des discours, et d'avocate dans le domaine des migrations et des droits humains, et proposé à la Revue Politique la synthèse de nos échanges, arguments et outils d'analyse. https://lnkd.in/erVXvWb4
« C’est d’extrême droite » : s’outiller pour qualifier des discours et des propositions politiques - Politique
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