TÉMOIGNAGES. Un livre interroge des femmes et des hommes qui vivent à la campagne. Le fait d’y être né, d’y rester et d’y travailler conditionne d’autres choix, comme celui de se tenir en retrait d’un certain mode de vie urbain faisant figure de norme aujourd’hui. L’essai “Loin de Paris”, sous-titré “Raconter les territoires”, nous fait réfléchir à ce qu’implique ne pas vivre en ville. Parmi les auteurs, la libraire de Bergerac Caroline Dieny.
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L’héritage de solidarité des communautés , se manifeste encore aujourd’hui, illustrant l’importance de réévaluer nos priorités économiques et sociales pour un avenir respectueux de la dignité humaine et de l’environnement.
Président Alter Kapitae - auteur "les Sensei de la Décroissance" - CF Amis de la Terre - CA Opération Milliard - CA Institut Rousseau
🙏 De belles images de solidarité qui nous parviennent de Valence, l'entraide a tendance à se renforcer dans l'adversité. Ce serait si bien que les êtres humains se comportent ainsi, même dans les périodes d'abondance. Vous imaginez un monde où la priorité de l'économie serait de nourrir, soigner et loger dignement tout le monde, au lieu d'inventer n'importe quelle bêtise qui se vend à coup de marketing pour enrichir les plus aisés ? Ce serait quand même chouette, et nous permettrait d'éviter de se prendre le mur des limites planétaires en pleine poire. #décroissance #prospère
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📝Tribune dans Le Monde , signée par des élus locaux 🇫🇷 « Un tel récit s’appuie aussi sur un développement économique qui doit faire de la revitalisation des QPV et des zones rurales une priorité. Celle-ci nécessite une politique plus ambitieuse pour améliorer les #mobilités entre ces territoires, y réimplanter les services publics les plus essentiels et lutter contre les discriminations à l’embauche mais aussi renforcer les mesures d’accompagnement pour les entreprises qui s’y installent et y investissent. Il repose, enfin, sur une #cohésion #sociale et culturelle qui nécessite un travail dès le plus jeune âge. Il est crucial de permettre aux #jeunes qui habitent dans des #quartiers #populaires et en zone #rurale de se rencontrer et de découvrir leurs univers respectifs, sous la forme de programmes d’échanges soutenus par l’Etat. Loin du déterminisme social et au service de l’émancipation de tous. Loin des divisions et au service d’un nouveau projet pour la France : faire de nos enfants les ambassadeurs de ce récit commun. » Unhaj - Union nationale pour l'habitat des jeunes ANCTerritoires Romain Leclerc Philippine Dufour Noémie Camblong Claude Garcera Evanne JEANNE-ROSE David Armellini Andréa Dague
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🔴 "Il faut s'affranchir des poncifs sur les territoires" 🔴 Dans un entretien avec Ouest-France, Salomé Berlioux et Félix Assouly, coordinatrices du livre "Loin de Paris", nous dévoilent comment leur ouvrage cherche à déconstruire les clichés associés aux zones rurales et petites villes. Loin de Paris s’éloigne des images de carte postale pour donner une voix aux 40 millions de Français des territoires, souvent invisibles et mal représentés. 🚗 Le vrai défi ? L’éloignement des zones rurales n’est pas seulement géographique, il est aussi symbolique. Ces territoires sont trop souvent réduits à des stéréotypes, qu’il s’agisse de l’agriculture ou d’une pauvreté dépeinte de manière simpliste. Cela creuse les inégalités et renforce un sentiment d’invisibilité chez les ruraux. 📉 Une France fantasmée par Paris Paris, en représentant une France idéalisée, oublie souvent les réalités locales. Les ruraux ne se reconnaissent pas dans cette vision biaisée et se sentent déconnectés des enjeux nationaux. "Les jeunes ruraux ne se préoccupent pas des trottinettes parisiennes. Mais on leur parle encore des limitations de vitesse comme s’ils étaient responsables de tout !" 🔑 Changer le regard Ce livre propose une autre approche : réinventer l’image des territoires pour que chacun puisse s’y retrouver. C’est un appel à repenser la manière dont la France parle de ses campagnes, loin des termes réducteurs comme "Pétaouchnok" ou "Trifouillis-les-Oies". Il ne s'agit pas de dévaloriser ces territoires, mais de leur offrir une place dans le débat national. 📚 Découvrez l'intégralité de l'entretien avec Salomé Berlioux et Félix Assouly sur Ouest-France : https://lnkd.in/drTHdRqw 👉 Loin de Paris : repenser les territoires (https://lnkd.in/dJEt_-ft) #Ruralité #LoinDeParis #Territoires #Inégalités #Décentralisation #Livre #FranceRurale #Représentation #Ruralité #RuralFrance
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Vivre ensemble et CONSTRUIRE DEMAIN en milieu Rural - Mon engagement en 2025 :-) On a été nombreux cette année à être sidérés par les résultats électoraux en France, et notamment les chiffres du RN dans les petits villages. Que reste-t-il d'un village quand tout s'effondre ? Quel avenir lorsque de petites communes sont confrontées à la même réalité : écoles et commerces fermés, budget communal en baisse et un lien social qui s'effrite ? Lorsque c'est chacun pour soi, que l'individualisme domine, et que les résultats électoraux marquent un basculement vers l'extrême droite....alors qu'il y'a si peu de présence d'"étrangers" dans les campagnes ? Vincent Froehly, réalisateur, a choisi Liebsdorf, son village alsacien collé à la frontière suisse, pour tenter de répondre à ces questions : que signifie encore "vivre ensemble", "être un village" quand le collectif disparaît ? Je vis en milieu très rural depuis 2021 ( Encausses les thermes , village de 700 habitants ) et je vois bien les impasses dans lesquelles nous sommes empêtrées. Chaque territoire a ses spécificités , mais en visionnant ce film...force est de constater que reviennent toujours les mêmes problématiques : - Le manque de lieux de rencontre ( merci le mouvement des Tiers Lieux qui tente de remplir ce besoin ) - Le manque d'argent pour les petites communes (désengagement de l'ETAT) - Le gouffre entre les générations ( et les croyances qu'ils ont les uns envers les autres ) par manque d'activités intergénérationnelles - Le manque d'implication dans la vie du village par ceux qui y habitent ,car ils sont obligés d'aller chercher du travail ( et de l'emploi ) dans les grandes villes - Le manque de formation des élus , ou de temps / créativités des maires , et le manque de financement d'ingénierie d'accompagnement ( je rêve de former les élus à toutes les initiatives innovantes possibles à mettre en place pour recréer du lien social et de la vitalité au cœur de notre village ) En tant que professionnelle de l'accompagnement, et facilitatrice de projets innovants ...je me sens "au service" de toute dynamique qui pourrait aller dans le sens du BON, du beau, du vrai sur mon territoire :-) Alors en 2025, je continue d'oeuvrer dans ma localité rurale pour accompagner toute dynamique vertueuse : - Facilitation de dynamiques citoyennes locales ( cafés associatifs, jardins collectifs, AMAP....) - Accompagnement des porteurs de projets ESS ( Coaching) - Accompagnatrice pour des Habitats participatifs ou écolieux - Prévention du Burn OUT dans les milieux ESS Visionnez ce film et contactez moi :-)) #ruralité #territoires #facilitation #campagne ANCT - Agence nationale de la cohésion des territoires joel aviragnet Carole Delga Territoires et Citoyens en Occitanie Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT)
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Un peu d'histoire humaine et environnementale, des matrimoines et patrimoines matériels et immatériels tout entremêlés 🧶 👣 L’association pour un Comptoir d’emplois, services et activités de lien social est née en 2017 au sein du café à l’Affût d’échanges autour des besoins des familles. Une orientation sociale de proximité portée dés 2013 par l’association Le Raffut qui l’animait avec des étudiants passionnés par l’#educationpopulaire et anti green-washing. Un mélange de générations trop poussées à la concurrence, sous pression de mesures et dispositifs catégoriels. Rencontre décisive cette année là avec l’expérimentation Territoires zéro chômeur de longue durée, autour d’un évènement co-organisé avec de jeunes géographes et l’association du Cairn. D’un lieu à l’autre dans le quartier Alma-TrèsCloitres et rue Bayard, sans toit en période covid, puis de nouveau en boutique éphémère en 2024 dans l’ancien local de « Touche pas à mon Pote » 6 rue Très-Cloitres. L’association est présente dans la coordination des acteurs du quartier Alma-TrèsCloitres- Chenoise et secteur 2 Centre Communal d'Action Sociale de Grenoble (CCAS) et ne renonce pas à ses objectifs malgré des courants pas toujours favorables. Elle se positionne toujours en 2025 sur > les impératifs sociaux, culturels et économiques de la #transitiondurable ; la visibilité du #chômage et ses méfaits ; la mobilisation des personnes en besoin de ressources travail adaptées à leurs contraintes de vie ; l'urgence de #créationdemploislocaux et activités solidaires innovantes; d' incarner l’économie autrement, « pour de vrai », sur des critères de validation d’ atouts des candidats et porteurs de projets, non stigmatisants, basés sur le réel et le vivant, la recherche d'une co-productivité qualitative et solidaire. Des besoins d’expérimentation en écho avec les attentes populaires, mais curieusement pas assez pour être identifiés et placés en tête des priorités par les différents types de gouvernances ! Non pas abonder dans les animations de loisirs sur un quartier trop circonscrit pour la population elle-même, mais sensibiliser et mobiliser les habitants sur la ressource travail, au même titre que les acteurs, associations, entreprises et usagers du centre- ville qui s’y côtoient 🎨 . Repérer des pistes d’expérimentation avec des structures partenaires pour une meilleure répartition d'un travail de transition qui soit soutenable, équitable, créatif et délibérément inclusif, avec des moyens frugaux mais décents et équilibrés. Alors oui, innover pour des activités et emplois transformateurs, c’est bien pour aujourd’hui Et pour demain, sans attendre davantage ! En mémoire de Sofia qui reste toujours parmi nous Vierise Loba Gaël CHIVALLIER Florence Le Nulzec Bernard VIDAL lambersens simon Adrien CHAREAU - Trip'orteur Michel Desvignes Odile Aury Florence Billat Loëva LABYE Laurent Grandguillaume Laurent PINET ULISSE - Groupe Economique Solidaire SDH (Société Dauphinoise pour l'Habitat)
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Initiative inspirante! Au cours des dernières semaines, la MRC de Témiscouata a tenu une série de rencontres intitulée La grande jase, invitant la population à exprimer son #opinion sur l’avenir de leur #territoire. Une occasion en or de voir comment la #mobilisation citoyenne peut influencer l'avenir d'une région.🌟 Au programme : des discussions sur des sujets vitaux tels que l'adaptation aux changements climatiques, l'habitation, la vie culturelle et l'attraction de nouveaux résidents. Cette #initiative illustre parfaitement comment l'implication directe des communautés peut enrichir les stratégies qui soutiennent l’épanouissement de ses #habitants, puisque les résultats serviront à l’élaboration d’une politique de développement social. 🙌 La dernière Grande jase aura lieu le 22 mai de 9h à 12h à Dégelis. Intéressé.es par cette démarche? Communiquez avec la MRC de Témiscouata pour obtenir tous les détails.
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À nouveau à propos du livre blanc du travail social 2023 et de ses silences assourdissants sur les populations migrantes cibles des extrêmes-droites en Europe. Ces populations, troupes de première ligne de toutes les guerres mondiales et aujourd’hui de la mondialisation (usagers, professionnels et aidants), fourmis laborieuses au cœur des enjeux ordinaires des territoires rurbains les plus fragiles, sont finalement assez peu explorées et mises en évidence par ce livre blanc. Étonnant, alors que ce livre met justement l’accent sur le genre et sur les mutations climatiques, il ne fait quasiment pas état des populations immigrées qui sont au cœur de ces différents enjeux planétaires, soit en tant que professionnelles requises pour exécuter les basses besognes de ce secteur, soit en tant que populations au bas de l’échelle sociale subissant les insuffisances d’un secteur professionnel exsangue. Au cours de la pandémie, l’INSEE avait indiqué que ces populations avaient connu le plus fort taux de surmortalité soit en raison de la suroccupation de leurs logements, soit de l’obligation d’assurer, elles, la continuité des services dont elles avaient la charge. Pourquoi cette euphémisation prudente, voire ce silence assourdissant des spécialistes et experts du travail social à propos d’une réalité pourtant bien tangible surtout au moment où se débattait en France et en Europe les énièmes dispositions sur l’asile et l’immigration. Les bureaucraties sociales qui nous «gouvernent», étatiques ou territoriales, ne les qualifient-elles pas dans les textes officiels programmatiques de personnes à «droits minorés», à «droits incomplets» ou de personnes… en «situations complexes». Comme disait Charles De Gaulle lors d’une conférence de presse en mai 1962 à propos de l’Europe, il pourrait s’agir là d’une sorte « d’espéranto ou de volapük intégrés». Rappelons-nous, puisque ce livre blanc est écrit au féminin, que les femmes migrantes souvent mères de familles monoparentales, sans ressources, tiennent une place et un rôle majeur dans nos sociétés et dans les communautés les plus délaissées (Quartiers Prioritaires de la Ville QPV). Comment en effet ces sociétés et ces communautés pourraient elles être régulées un tant soit peu sans les daronnes, les potomitans et les mama Benz qui les nourrissent tous les jours ? Comment laisser les populations de ces sociétés et de ces communautés dangereusement privées de droits d’expression politique et d’éligibilité tout en redoutant un jour prochain l’explosion émeutière. Un peu de lucidité serait bienvenue de la part de celles et ceux qui solliciteront le vote prochainement sinon il pourrait nous en cuire !
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Visibilisation des savoirs des femmes rurales C'est aussi l'objectif du féminisme rural. Les femmes en milieu rural ont des stratégies de production et de transformation endogènes. Ces savoirs sont d'ordre écologique et culturel. C'est pourquoi les mouvements féministes ruraux doivent procéder à leurs promotions et les rendre visibles au-delà de leurs cercles territoriaux #NOBASouleymane #féminismerural
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🌍Journée Mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse🌎 Les sécheresses sont une menace majeure pour le développement durable. D'ici 2050, elles pourraient toucher plus des trois quarts de la population mondiale. Actuellement, plus de 2,3 milliards de personnes souffrent de stress hydrique. Cette année, la Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse met en avant le thème « Terre des femmes. Droits des femmes. » 👩🌾Les femmes jouent un rôle crucial dans la gestion des terres, mais elles n'en contrôlent souvent pas les ressources. Partout dans le monde, elles affrontent des lois et pratiques discriminatoires qui limitent leurs droits fonciers. 💡Saviez-vous que près de la moitié de la main-d'œuvre agricole mondiale est féminine, mais que moins de 20 % des propriétaires fonciers sont des femmes ? Investir dans l'égalité d'accès des femmes à la terre est un investissement dans l'avenir de l'humanité. ✨Chez Every Day Event, nous célébrons et honorons ces efforts. 📞 Contactez-nous pour organiser un événement sur mesure afin de sensibiliser et mobiliser autour de cette cause essentielle et engageons-nous pour un avenir durable !🌱 #événements #durabilité #AgenceEvenementielle
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Portrait en chiffres de la COMMUNAUTE DE COMMUNES DES SOURCES DU LAC D'ANNECY. L’étude chiffrée présentée lors d’une “soirée de l’économie” organisée le 10 septembre à Faverges dresse le portrait d’un territoire « intermédiaire ». Quelles sont les spécificités sociales et économiques des sept communes (1) fédérées au sein de la Communauté de communes des Sources du lac d’Annecy (CCSLA) ? Leurs forces et leurs faiblesses ? Le panorama présenté lors de la “soirée de l’économie” organisé au pôle entrepreneurial La Clé à Faverges s’est efforcé d’apporter des éléments de réponse et de comparaison, notamment avec trois autres communautés de communes haut-savoyardes (vallée de Thônes, Usses et Fier, Pays de Cruseilles) à la configuration assez proche. Sur nombre de critères sociologiques (croissance démographique, pauvreté, revenus des ménages, taux d’imposition…), la CCSLA se trouve dans une position intermédiaire, entre les moyennes nationale, régionale voire départementale et les autres intercommunalités comparées. 49,4%, c’est le nombre de femmes au chômage, à temps partiel ou précaire alors qu’il s’établit à 22,8 % pour les hommes et qu’elles sont plus nombreuses à être diplômées (33,3 % de diplômes supérieurs à bac +2). Ce constat est lié aux questions de mobilité, avec une mauvaise desserte en transports en commun et des arbitrages défavorables au sein des familles : lorsqu’il n’y a qu’une seule voiture, son usage est à près de 90 % masculin... Lire la suite sur : https://lnkd.in/dE5GHfrH
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Journaliste & communicante
2 moisPremière contribution à Bien en Périgord, média créé par Suzanne Boireau-Tartarat et Nadine Fabron (entre autres) qui étaient aussi à l’origine du magazine Famosa. Merci à elles et à l’équipe de m’accueillir !