DROIT DEVANT. Dans le cadre de nos partages avec la plateforme régionale Champs Libres média dédié à la vie culturelle en milieu rural, nous vous invitons à rencontrer Nicolas Lux à travers le reportage photographique réalisé à l’occasion de sa traversée du Périgord par le 45° parallèle Nord.
Post de BIEN en Périgord
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Merveilleuse découverte aujourd'hui de la vitrine "Cultures océaniennes" du Musée Dobrée (Nantes) avec Gildas Salaün et Chrystelle Québriac, en charge des collections extra-européennes. Je les remercie pour leur accueil et disponibilité. La vitrine comprend une soixante d'objets, ce qui en fait l'une des plus chargés du musée. Toutefois ce nombre ne gêne pas l'appréciation de chaque pièce, la présentation est aérée, le soclage léger. Par son importance, la vitrine offre un panorama complet, tant géographiquement qu'ethnologiquement des peuples d'Océanie. Les trois aires culturelles (Mélanésie, Polynésie, Micronésie) sont représentées - un regret pour l'absence de l'Australie aborigène - ainsi que les grands pôles de la vie matérielle et sociale des peuples d'Océanie (vie quotidienne, armes,objets de prestige et d'échange). La vitrine réussit l'oxymore de l'éclectisme et de la cohérence typologique ! La question de la provenance n'est pas oubliée et présente succinctement mais avec transparence et honnêteté ce sujet délicat. Le jeune public n'est pas oublié et peut satisfaire sa curiosité grâce à une borne interactive riche d'informations - les adultes accompagnant seront tout aussi charmés, je pense, de l'utiliser. Mention spéciale pour les lances, pour l'imposante herminette Massim, pour l'adorable hei tiki et... bien sûr à l'impressionnant trident des Tungaru/Kiribati.
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[EAU : DU REALISME AU MERVEILLEUX] L’exposition du Musée Yvonne Jean-Haffen est consacrée, cet été, au thème de l’eau dans les œuvres d’Yvonne Jean-Haffen et de Mathurin Méheut. Peintres paysagistes, les deux artistes représentent avec beaucoup de naturalisme le caractère comminatoire de certains ciels, et parfois la pluie comme dans cette lettre que Mathurin Méheut adresse à Yvonne Jean-Haffen en 1932. Yvonne Jean-Haffen et Mathurin Méheut mettent alors le cap sur la Camargue. Ils font alors le tour des manades pour observer les troupeaux de taureaux et de chevaux conduits par les gardians camarguais. Un certain Maurin leur sert de guide. Mais ce séjour méridional est ponctué de pluies torrentielles, "bien plus pénible que le crachin breton", reconnaît Yvonne Jean-Haffen. Le sol est tellement imbibé d'eau que l'automobile qu'ils utilisent, pour visiter les manades, se retrouve coincée dans la boue. Les deux artistes sortent alors du véhicule, enveloppés dans leurs cirés, pour tirer sur une corde et extraire le véhicule de son piège. L'intérêt de cette image réside notamment dans la représentation de la pluie : selon une méthode simple mais efficace, Méheut trace des lignes droites et franches, grattant le papier, faisant émerger des traits clairs dans les lavis gris des nuages d'orage. Mathurin Méheut, La double panne en Camargue, 1932, gouache sur papier, lettre adressée à Yvonne Jean-Haffen, coll. Musée Yvonne Jean-Haffen – Ville de Dinan, © Adagp – Paris 2024
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https://lnkd.in/dDG9NwH7 Le principe demeure simple! Passager d’une automobile ou d’un train, il suffit, quand le paysage s’y prête, de le photographier. C’est très amusant. Et il nous faut jouer en ces temps troublés. L’art devient ainsi un terrain de jeu, une clairière positive dont il faut jouir et faire jouir.
Entre le Tholonet et Saint-Antonin sur Bayon – Paysages en Roulant
https://frank-lovisolo.fr/WordPress
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J’ai le plaisir de vous inviter au vernissage de l’exposition Lotolotolotophages, ce mercredi 15 mai à partir de 18.30 A PROPOS des Lotophages, ce Peuple légendaire mentionné dans l'Odyssée et qu'on localise généralement en Afrique du Nord, sur la côte tripolitaine, ou dans l'île de Djerba (golfe de Gabès). Selon Homère, les Lotophages tiraient des fleurs du lotus une boisson qui faisait perdre aux voyageurs jusqu'au souvenir de leur patrie. Un moment d'égarement. Le doux flottement d'effluves florales enivrantes. Lotolotolotophages ne questionne ni ne recherche, c'est une exposition qui invite au voyage. A l'origine, vers l'île des Lotophages, cette oasis dont les fruits ont un goût de miel. Mais les origines sont aléatoires... Plus loin, plus tard, si l'on parvient à se défaire de la béatitude amnésique qui a mené les compagnons d'Ulysse à vouloir poursuivre leur exil jusqu'à l'oubli et le détachement de leurs désirs antérieurs, on pensera, peut-être. Mais que nous vaut la mémoire dans les paradis artificiels ? Pour Lacan, l'exil du « moi » de son « chez-soi » symbolique, confronte à l'aliénation. C'est une expérience qui remet en question les fondements de l'identité et peut mener à une réévaluation profonde du soi et de sa place dans le monde. L'île des Lotophages offre un terrain fertile pour explorer les thèmes des racines, de l'exil, de la quête du plaisir dans la consommation, et de l'oubli de soi, du monde, de ses devoirs. Ces thèmes, bien que anciens, trouvent un écho profond dans les préoccupations contemporaines autour de l'identité, du désir, et de la perte, nous invitant à réfléchir sur la condition humaine dans notre monde moderne et nous rappelant à notre sens de la responsabilité personnelle.
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Quelque part sur la terre. Mes photographies ne sont pas légendées car je refuse de les enchaîner à la géographie, de les soumettre à la dictature du lieu. Je ne souhaite pas guider votre regard vers des horizons géographiques précis. Cette exposition n'est pas une cartographie des terres parcourues, ni un catalogue des destinations à cocher sur une liste de voyages. Une façon de résister à l'emprise de la marchandisation, à l'assujettissement des images aux lois du marché à « l'instagrammisation » de la planète, où chaque instant est limité à une quête de « likes » et de «followers». Mes clichés ne sont pas des trophées à exhiber, mais des témoins d'une contemplation intérieure, d'une connexion avec la beauté brute du monde. Une manière de s'opposer à la promotion du tourisme de masse, à la ruée vers des sites autrefois épargnés, désormais dénaturés par l'afflux incessant de visiteurs. Mes instantanés sont des sentinelles de la solitude, des gardiennes des lieux préservés du tumulte moderne, des fragments d'émotion, des éclats de vérité arrachés à l'éphémère. Ici, chaque image est un appel à la réflexion, un défi à la superficialité de notre époque. En refusant de réduire la richesse du monde à des hashtags et des légendes topographiques, je célèbre la grandeur de l'anonymat, la puissance de l'indéfinissable, dans un univers trop souvent réduit à des clichés préfabriqués.
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Cette photographie dramatique et remarquable a été prise en 1913 par le photographe du Midwest, Roland Reed. Elle représente plusieurs membres de la tribu des Pieds-Noirs (Blackfoot) posant sur un belvédère dans le parc national de Glacier. Voici quelques éléments importants à connaître : 1. **Contexte historique** : - Le parc national de Glacier est considéré comme l'un des endroits les plus spirituels pour les Pieds-Noirs. Ils le surnomment "l'épine dorsale du monde" et ont habité la région pendant environ 10 000 ans. - À la fin du XIXe siècle, les revendications foncières des Pieds-Noirs ont été contestées à mesure que les colons américains se déplaçaient vers l'ouest et que les chemins de fer se développaient. Par manque de nourriture et de négligence gouvernementale, ils ont été contraints de vendre 800 000 acres de leur réserve, qui constitueraient finalement la partie orientale du parc national de Glacier. 2. **Description de la photo** : - Les hommes Pieds-Noirs portent une partie de leur tenue cérémonielle et sont photographiés en train de contempler le paysage depuis un belvédère. - La photo capture à la fois l'espoir et la tristesse, ainsi que la beauté naturelle époustouflante de la région. 3. **Signification culturelle** : - Le parc de Glacier a une place importante dans les pratiques spirituelles des Pieds-Noirs. Il est considéré comme sacré et fait partie intégrante de leurs quêtes de vision. - Cette image témoigne de la relation profonde entre la nature et la culture des Pieds-Noirs. En somme, cette photographie est devenue emblématique de l'Amérique de l'Ouest, reflétant à la fois l'histoire, la spiritualité et la beauté de la région. N'hésitez pas à zoomer sur l'image pour examiner tous les détails fins !
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Intéressante perspective sur la réversibilité au sein du patrimoine. 😀 👍
📽 PORTRAITS DE PASSIONNES 📽 #13 Dans le cadre de la célébration de son Centenaire, la Demeure Historique, qui rassemble 3 000 adhérents, propriétaires-gestionnaires de monuments et jardins historiques privés, souhaite partager avec le grand public, les défis rencontrés par les propriétaires-gestionnnaires de lieux d’art, d’histoire et de culture. 🙋♂️ La Demeure Historique a réalisé une série-vidéos de 13 « Portraits de Passionnés » présentant les défis de plusieurs adhérents répartis sur l’ensemble du territoire. 👉 Découvrez le dernier portrait : jean jacques JULIEN, propriétaire-gestionnaire du château de Beaufort (Haute-Loire) évoque les défis de la réversibilité ! ▶️ https://lnkd.in/e5NyGWQt #demeurehistorique #monumenthistorique #patrimoine #100ans #portrait #proprietaire #culture #mobilisationgenerale #acteurlocal #tourisme #mayenne #chateaudebeaufort #reversibilité #hauteloire #auvergne
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La Région Bourgogne-Franche-Comté sur grands et petits écrans ! 📻 Sophie Ollier Daumas, directrice générale de Bourgogne-Franche-Comté Tourisme était l’invitée du 13/14 de France Inter pour évoquer les bénéfices de la production de contenus audiovisuels dans la région et notamment l’engouement pour les Montagnes du Jura. ⬇️ L’occasion de revenir sur ce formidable outil de valorisation qu’est le cinéma. ⬇️ Le tourisme associé au cinéma est loin d’être une nouveauté. On peut dire qu’il a débuté dans les années 60-70 à Saint-Tropez avec des films mettant en scène les acteurs stars de l’époque (Schneider, Delon), montantes (Bardot, Trintignant), sans oublier les paysages méditerranéens. Depuis, on ne compte plus les villes, villages, bistrots, sites culturels ou naturels fréquentés par les amoureux de fictions. Du classique Fabuleux destin d'Amélie Poulain aux grosses productions Game of Thrones ou Outlander en passant, plus récemment, par Lupin, les lieux de tournages ne cessent d’attirer, en lien avec la progression des plateformes streaming. 💡 Si une faible part de spectateurs s’engagent dans un séjour touristique, reste que 2/3 des Français déclarent que les films ou séries vus leur ont donné envie de visiter une destination (étude CNC en commentaire). 📈 Le cinéma possède un pouvoir marketing incomparable à toute campagne de communication institutionnelle. Il contribue à l’attractivité, la visibilité et à la construction d’un imaginaire positif commun des territoires. 💪 Alors, souhaitons du succès aux productions tournées en BFC et tentons de convaincre les "ciné-touristes" d'un jour de devenir les "ciné-habitants" de toujours !
"Vingt Dieux", "Un Ours dans le Jura", "Le Roman de Jim", "Polar Park"... : le Jura, terre de tournage
radiofrance.fr
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[#19] Comment les rencontres de la photographie d’Arles ont réussi à s’imposer dans la ville, sans lieu fixe et dans un contexte de forte attractivité? Un article de gwendal simon à lire dans notre 19 sur les urbanités événementielles ⤵️
#19 / Les Rencontres de la photographie à Arles, entre opérateurs privés, pouvoir municipal et espaces (in)disponibles
https://www.revue-urbanites.fr
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OBSERVATIONS, PRÉLÈVEMENT ET COLLAGES EN PAYS CATHARE. Pour la fête de la montagne de Lavelanet (Ariège), ce dimanche 26 mai, nous avons investi un long mur gris qui borde le très beau parc boisé, épicentre de la fête, pour y coller une fresque d’images d’une quinzaine de mètres, produite dans le cadre des Ateliers de l’imaginaire pyrénéen, à l’invitation de la Communauté de communes du pays d’Olmes. - - - Les Ateliers de l’imaginaire pyrénéen interrogent la manière dont nous nous représentons collectivement ces montagnes, dans le contexte du développement de la marque Pyrénées mise en œuvre à l’échelle du massif par l’Agence des Pyrénées pour le compte des Régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie. Ils proposent ici une collecte d’images, et la retranscription poétique et sensible de certains des attributs de notre imaginaire collectif. Collecter, décrire, interpréter, accompagner et valoriser la création et l’expression de nouvelles façons de regarder le monde et les montagnes : c’est le propos de cette recherche “en images”, déjà engagée et sédimentée en partie sur Instagram depuis plusieurs années. À terme, elle se traduira sous la forme d’un “Atlas de l’imaginaire pyrénéen” et de différentes expositions donnant à voir, dans des lieux modestes – par exemple à l’échelle des communautés de communes ou d’agglomérations –, quelques-unes des manières dont nous nous représentons, aujourd’hui, les Pyrénées. - - - Cette fresque d’images imaginée pour Lavelanet est l’occasion d’aborder les Pyrénées cathares comme terrain d’enquête, pour rendre visible un peu de la singularité de ce territoire. Autrement dit, comment faire à la fois “Pyrénées” et “Pyrénées cathares”. Une manière d’alimenter le travail en cours à l’échelle du massif, à partir d’un contenu puisé “en contexte”, dans un territoire précis, en l’occurrence celui deux communautés de communes. - - - Merci à la mission Grand Site de la Communauté de communes du Pays d’Olmes, qui nous a lancé ce défi. Merci au Musée du textile et du peigne en corne de Lavelanet, et au Pays d’art et d’histoire des Pyrénées cathares, qui nous ont aidé à le relever. - - - Plus de détails sur : https://lnkd.in/e_2Tccex - - - #Pyrénées #Pirineos # Pirenèus # Pays d’Olmes #Ariège #Lavelanet
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