FAMILLES EN SUSPENS. Valérie de Pauw, déléguée départementale aux droits des femmes et à l'égalité, appuie sur l'importance de la prise en charge des enfants exposés aux violences conjugales comme des victimes à part entière : une politique qu'elle impulse et met en actions tout au long de l'année, ponctuée par deux journées phare, le 8 mars et le 25 novembre. Entretien.
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🚺 Lutter contre les violences conjugales faites aux femmes Suite de l'atelier du 8 février 2024 sur la création de parcours de femmes victimes de violences conjugales ! ✨ Le Pole Design de la Direction Interministérielle à la Transformation Publique (DITP) a réalisé ➡ une cartographie des acteurs intervenant dans le parcours des femmes victimes de violences conjugales sur la métropole lyonnaise ➡ une formalisation enrichie des parcours créés le 8 février 2024 🎇 Merci à Ariane Epstein, Lisa Raimbault, Sandrine PIROLLES et Camille Angibaud ! 📅 Le 28 juin et le 01 juillet 2024, notre sponsor la Directrice départementale aux droit des femmes et à l'égalité du Rhône Sonia Germain a réunis deux groupes d'acteurs professionnels afin de poursuivre ce travail et de trouver des solutions pour fluidifier le parcours des femmes victimes de violences conjugales. 1️⃣ Un premier groupe s'est concentré sur la détection des premières violences subies par les femmes, jusqu'à la prise de conscience de ces violences. Les échanges se sont adossés sur le parcours d'Elise (personae), jeune femme de 32 ans ayant subi des violences par son conjoint commerçant, influant dans le quartier. 2️⃣ Le deuxième groupe a traité de la parentalité. Il s'est agi d'identifier des premières actions visant à améliorer la prise en charge tout au long du parcours des femmes victimes de violences conjugales et de leurs enfants. Les échanges se sont basés sur le parcours de Maria (autre personae), 45 ans, 3 enfants pré-adolescents, sans emploi, sans soutien familial. Son conjoint, entrepreneur dans le bâtiment utilise les enfants pour réinsatller son emprise sur Maria dont il est séparé. 📅 Ces deux groupes se réuniront encore deux fois avant de présenter l'aboutissement de leur travail dans une plénière en janvier 2025... Le chargement de votre document est terminé
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🚨 𝐄𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐞𝐭 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐣𝐮𝐠𝐚𝐥𝐞𝐬 🚨 #ViolencesConjugales #EnfanceEnDanger #AgirPourProtéger #Soutien #JusticeSociale Chaque année, 150 000 enfants en France grandissent dans la peur, exposés aux violences conjugales.Les chiffres sont accablants, mais les solutions existent. Une étude récente révèle des lacunes majeures dans la protection de ces enfants et de leurs mères. Formations inadéquates, manque de coordination, hébergements inadaptés…Les professionnels en première ligne doivent être mieux formés, les stratégies de soutien doivent être repensées. L'étude menée par le Conseil départemental de la Haute-Garonne met en lumière la situation dramatique des enfants co-victimes de violences conjugales. 𝗖𝗼𝗻𝘀𝘁𝗮𝘁 𝗻°𝟭 : Formation insuffisante des professionnels. Malgré des formations existantes, le dépistage des violences reste insuffisant. Il est crucial d'uniformiser les pratiques et d'introduire des outils pour identifier plus efficacement les violences conjugales. 𝗖𝗼𝗻𝘀𝘁𝗮𝘁 𝗻°𝟮 : Diversité des acteurs, protection inefficace. La multiplicité des intervenants (social, justice, associations) crée des incohérences dans la protection des mères et des enfants. Un groupe de travail pluri-professionnel est nécessaire pour harmoniser les pratiques. 𝗖𝗼𝗻𝘀𝘁𝗮𝘁 𝗻°𝟯 : Séparation, un moment à haut risque. La période suivant la séparation est particulièrement dangereuse pour les mères et leurs enfants. Le rapport recommande des mesures spécifiques comme l'accompagnement protégé et des hébergements adaptés. 𝐏𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 : - Renforcer les formations et la collaboration entre les différents professionnels. - Développer des outils de dépistage et de soutien à la parentalité en contexte de violences. - Créer des dispositifs spécifiques pour sécuriser la séparation et protéger les enfants.
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La violence conjugale, c'est de la maltraitance pour l'enfant. Voilà la phrase puissante qui m'a marquée lors de ces 4 derniers jours de formation que j'ai pu suivre sur les Violences Intrafamiliales. On pense que : 1. Les enfants ne comprennent pas ce qui se passent entre les parents 2. Qu'envoyer les enfants dans leur chambre les préserve des violences 3. S'ils ne sont pas violentés physiquement alors ils ne sont pas victimes des violences conjugales Mais en réalité : 1. Les impacts des violences sur les enfants démarrent in utero 2. Les enfants entendent, voient, ressentent la violence entre les parents 3. La violence conjugale ne se résument pas aux coups. Elle peut être psychologique, sexuelle ... Cette formation a été d'une richesse incroyable et il serait impossible de résumer ces apports en un post. Un grand merci à l'ensemble des intervenantes : - Loïse Jaworski pour sa journée de formation sur les mécanismes des violences conjugales et leur inscription dans un contexte social actuel - Maitre Eugenie Leman pour son apport juridique - Pauline Beautour pour sa présentation de l'accompagnement des auteurs de violences conjugales par le SCJE - Charlotte Vin pour sa pédagogie concernant le psychotrauma et son lien avec les victimes de violences conjugales - Docteur Anne Matthews Gaulon pour son approche pédiatrique des impacts des violences conjugales - Maite Brunel pour son approche psychologique des techniques d'entretiens Se former et reconnaitre les impacts des violences au sein du couple pour les victimes adultes et enfants, c'est commencé à faire émerger l'importance de ce fléau. Si tu es victime de violences conjugales ou un proche de victime, tu peux appeler le 3919. "La violence conjugale frappe les enfants" de Christine Frisch-Desmarez. --- Je m'appelle Marion et je contribue à l'égalité entre les femmes et les hommes en diffusant l'expertise de l'association SOLFA Solidarité Femmes Accueil via nos formations. Vous êtes intéréssé.e.s ? N'hésitez pas à me contacter. Tu es une femme et tu as besoin d'aide? Tu peux appeler le 3919 gratuitement.
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🚨 𝐄𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐞𝐭 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐣𝐮𝐠𝐚𝐥𝐞𝐬 🚨 #ViolencesConjugales #EnfanceEnDanger #AgirPourProtéger #Soutien #JusticeSociale Chaque année, 150 000 enfants en France grandissent dans la peur, exposés aux violences conjugales.Les chiffres sont accablants, mais les solutions existent. Une étude récente révèle des lacunes majeures dans la protection de ces enfants et de leurs mères. Formations inadéquates, manque de coordination, hébergements inadaptés…Les professionnels en première ligne doivent être mieux formés, les stratégies de soutien doivent être repensées. L'étude menée par le Conseil départemental de la Haute-Garonne met en lumière la situation dramatique des enfants co-victimes de violences conjugales. 𝗖𝗼𝗻𝘀𝘁𝗮𝘁 𝗻°𝟭 : Formation insuffisante des professionnels. Malgré des formations existantes, le dépistage des violences reste insuffisant. Il est crucial d'uniformiser les pratiques et d'introduire des outils pour identifier plus efficacement les violences conjugales. 𝗖𝗼𝗻𝘀𝘁𝗮𝘁 𝗻°𝟮 : Diversité des acteurs, protection inefficace. La multiplicité des intervenants (social, justice, associations) crée des incohérences dans la protection des mères et des enfants. Un groupe de travail pluri-professionnel est nécessaire pour harmoniser les pratiques. 𝗖𝗼𝗻𝘀𝘁𝗮𝘁 𝗻°𝟯 : Séparation, un moment à haut risque. La période suivant la séparation est particulièrement dangereuse pour les mères et leurs enfants. Le rapport recommande des mesures spécifiques comme l'accompagnement protégé et des hébergements adaptés. 𝐏𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 : - Renforcer les formations et la collaboration entre les différents professionnels. - Développer des outils de dépistage et de soutien à la parentalité en contexte de violences. - Créer des dispositifs spécifiques pour sécuriser la séparation et protéger les enfants.
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Et si nous osions enfin parler des violences intrafamiliales faites aux hommes, particulièrement à La Réunion ? Lorsqu’on évoque les violences intrafamiliales, une image domine souvent : celle des femmes victimes. Et pour cause, à La Réunion, 85 % des victimes de violences conjugales sont des femmes. Mais que dire des 15 % d’hommes qui, eux aussi, subissent des violences physiques, psychologiques ou économiques, souvent dans un silence pesant et presque total ? 📊 À La Réunion, un tabou persistant : Les chiffres témoignent d’une réalité alarmante : • 50 % des faits de violence enregistrés sur l’île sont des violences intrafamiliales. • 70 % de ces violences intrafamiliales sont conjugales. • Les hommes victimes restent largement invisibles, rarement identifiés et encore moins accompagnés. 🌍 Une problématique partagée avec l’Hexagone : En France métropolitaine, 14 % des victimes de violences conjugales enregistrées sont des hommes. Pourtant, beaucoup n’osent pas porter plainte, freinés par des stéréotypes qui associent la victime à une faiblesse perçue incompatible avec les normes de la masculinité. ❓ Pourquoi cette invisibilité persiste-t-elle ? 🔸 Des dispositifs mal adaptés : À La Réunion, bien que des brigades spécialisées aient vu le jour récemment, la majorité des structures reste pensée pour les femmes. 🔸 Des normes sociales pesantes : Les préjugés empêchent de percevoir les hommes comme des victimes légitimes, à La Réunion comme ailleurs. Aujourd’hui, un homme a tué ses deux enfants, puis s’est suicidé. Ce qu’on retiendra de cette histoire c’est que cet homme est un monstre absolu. Sans jamais excuser tout acte de violence, quel genre d’homme en arrive à cet extrême à moins d’être devenu fou, dissocié ou d’avoir tout perdu. Combien d’hommes se voient « voler » leurs enfants par une ex femme perverse avec une justice qui traîne et n’entend souvent pas la souffrance des pères ? Alors certains commettent l’innommable, ayant le sentiment d’avoir tout perdu, leurs enfants, leur dignité, leur condition d’être humain. 🔸 La peur du jugement : La crainte de ne pas être pris au sérieux ou d’être jugé freine leur prise de parole, même lorsque les violences subies sont graves. 🤝 Et si nous agissions ensemble ? 👤 Aux hommes réunionnais, métropolitains et d’ailleurs : Parler, c’est briser le cycle de la violence et des tabous. 🏛️ Aux institutions : La formation des professionnels et l’adaptation des dispositifs d’aide doivent inclure toutes les victimes, sans distinction de genre. Les violences intrafamiliales ne sont pas une question de genre, mais de protection et de dignité humaine. À La Réunion et ailleurs, osons soutenir toutes les victimes. Osons agir. Osons écouter.
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✊ Hier, lundi 25 novembre, marquait la journée internationale pour l’élimination de la violence faite aux femmes. Le GEPSo souhaitait exprimer son plus grand soutien envers toutes les femmes victimes de violence. Nous vous croyons. Au regard des dernières enquêtes, il semble essentiel de briser le silence et de mener une action collective, en incluant TOUTES les femmes dans cette lutte. Les violences sexuelles subies par les femmes en situation de handicap sont trop souvent invisibilisées, alors même qu’elles y sont surexposées. D’après une enquête IFOP pour l’ADAPT, près d’un quart des femmes en situation de handicap sont victimes de violences conjugales et 1 femme sur 5 interrogée indique avoir déjà été victime d’un viol. Ces chiffres sont alarmants et doivent faire l’objet d’une prise de conscience à l’échelle nationale, notamment au niveau des politiques publiques. 🚨 C’est en ce sens que les centres ressources INTIMAGIR, portés par le CREAI, s’engagent activement pour cette cause en proposant un accompagnement aux personnes en situation de handicap victimes de violences sexuelles. Par ailleurs, les femmes en situation de handicap ne sont pas les seules oubliées de ce fléau sociétal. Les violences conjugales retentissent aussi sur la santé et le bien-être des enfants, les rendant co-victimes. En 2023, 6500 enfants co-victimes de ces violences ont pu être identifiés par le biais du « 119 », numéro national dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger. Les enfants témoins de ces violences encourent des risques plus élevés de développer des troubles du comportement ou des troubles émotionnels et psychologiques tels que le syndrome de stress post-traumatique. Il est urgent que l’Etat se saisisse de cette problématique afin d’aboutir à la création de dispositifs d’accompagnement. Des offres d’accompagnement existent au sein d’associations spécialisées mais restent minoritaires et ne couvrent que quelques parties du territoire français. Pour en savoir plus : https://lnkd.in/dDq5W6UV https://lnkd.in/eppMfJby https://lnkd.in/e6FgEWuF https://lnkd.in/ef3XB8vE
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#LeSaviezVous? Genèse de la CIIVISE 🤔 -20.11.19 Annonce d’un plan gouvernemental de lutte contre les violences sexuelles faites aux enfants. À travers 22 mesures, ce plan vise à permettre la libération de la parole, à porter davantage attention aux victimes de violences mais aussi à mieux prendre en charge les auteurs de violences ou ceux qui pourraient le devenir -Mai 2020 À la sortie du «premier confinement» : augmentation nette des violences intra-familales ( +60% du nombre d’appels au 119 - Allô enfance en danger) -2.08.20 Annonce par Adrien Taquet, secrétaire d’Etat chargé de l’enfance et des familles, d’une commission indépendante de lutte contre les violences sexuelles faites aux enfants, dont l’inceste - la CIIVISE. Marqué par la démarche de la Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans l’Eglise CIASE, la volonté du gouvernement est alors d’ « aller vers » les victimes ne pouvant témoigner sur les réseaux sociaux, avec une attention particulière portée aux personnes en situation de handicap ou/et vivant dans les institutions mais aussi l' outre-mer. La CIIVISE sera chargée de proposer des axes d’amélioration des politiques publiques en la matière -10.12.20 Nomination d’Elisabeth Guigou à la tête de la CIIVISE. Elle débute immédiatement des travaux exploratoires. Pour une durée de deux ans, la CIIVISE est dotée d’un budget de 4 000 000€ -13.01.21 Suite à la parution du livre « la Familia Grande » de Camille Kouchner, qui aboutira à un mouvement #metooinceste, démission d’Elisabeth Guigou -23.01.21 Nomination de co-présidents Nathalie Mathieu et Édouard Durand -11.03.21 Installation de la Ciivise par Adrien Taquet, en présence de la Ministre Roxana Maracineanu -27.10.21 Premier avis : " Inceste : protéger les enfants. A propos des mères en lutte" -30.03.22 La Ciivise rend ses conclusions intermédiaires, comprenant 20 préconisations : " Violences sexuelles : protéger les enfants " -12.06.23 Présentation du rapport « Violences sexuelles faites aux enfants : le coût du déni » -17.11.23 Remise du rapport de ses trois ans de travail : « Violences sexuelles faites aux enfants : on vous croit » à la secrétaire d’Etat à l’enfance, la ministre déléguée chargée de l’Egalité entre les Femmes et les Hommes et de la Lutte contre les Discriminations, la ministre de la Santé et de la Prévention, la secrétaire d’Etat chargée de la Ville et de la Citoyenneté -20.11.23 Présentation des 82 préconisations au public à la Maison de la Radio -31.12.23 Fin de mandat des co-présidents Nathalie Mathieu et Édouard Durand -5.02.24 Installation de la nouvelle présidence et de son équipe. Quelques jours plus tard, démission de Sébastien Boueilh, président, et Caroline Rey-Salmon, vice-président -9.04.24 Installation du collège directeur ( Maryse LE MEN, Solène Podevin, Thierry Baubet, Bruno Questel ) désigné par Sarah El Haïry, ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles -23.05.24 Démission de Bruno Questel AFP
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𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐢𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐫 𝐞𝐭 𝐨𝐫𝐢𝐞𝐧𝐭𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐚̂𝐠𝐞́𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐜𝐭𝐢𝐦𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐣𝐮𝐠𝐚𝐥𝐞𝐬 ? Invisibilisées, excusées par la sénilité ou la maladie, les violences conjugales touchent pourtant de nombreuses femmes âgées. Les équipes du 📞3919 observent une augmentation du nombre d'appels de femmes de plus de 70 ans qui représentent la seconde classe d'âge la plus touchée par les féminicides en France. La violence conjugale est un impensé pour les couples âgés. Or, face à ces particularités, la prise en charge des victimes doit être spécifique. Grâce au projet européen mené par Marvow, les écoutantes du 📞3919 de la Fédération Nationale Solidarité Femmes ont pu échanger avec Lucile Peytavin et Natacha HENRY autour des difficultés rencontrées par ce public particulièrement isolé et extrêmement vulnérable. Merci pour votre intervention auprès de nos équipes ! 📣 Vous pensez avoir été victime de violence conjugale ? 💡Contactez le 📞3919 ouvert 24h/7j anonyme et gratuit.
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📢 𝐮𝐧𝐞 𝐥𝐨𝐢 𝐜𝐚𝐝𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐫𝐚𝐟𝐚𝐦𝐢𝐥𝐢𝐚𝐥𝐞𝐬 ? 𝐋𝐞𝐬 𝟓 𝐫𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬𝐪𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐣'𝐚𝐢 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞́ 𝐝'𝐚𝐯𝐢𝐬. 🤓 Comme beaucoup de juristes, j'ai une méfiance instinctive contre la tendance à sur-légiférer considérant que, bien souvent, les outils juridiques sont déjà là et qu'il faut davantage des moyens pour les appliquer que de nouveaux textes d'intention. 📚 Le domaine des VIF ne fait pas exception tant les lois se sont accumulées ces dernières années en la matière, à un rythme difficile à suivre parfois, et dans des domaines très vastes (civil, pénal, social, patrimonial de la famille...). 🖐️ 5 raisons me font néanmoins penser qu'une loi-cadre, large et ambitieuse, serait une bonne solution pour 2025. 1️⃣ 𝐂𝐥𝐚𝐫𝐢𝐟𝐢𝐞𝐫 𝐞𝐭 𝐮𝐧𝐢𝐟𝐨𝐫𝐦𝐢𝐬𝐞𝐫 : Les dispositions sont actuellement dispersées dans différents codes, non uniformisées entre le civil et le pénal et les dispositifs existants difficiles à appréhender simplement par les acteurs judiciaires et sociaux. 2️⃣ 𝐑𝐞𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢̂𝐭𝐫𝐞 𝐥’𝐢𝐧𝐯𝐢𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞 : Une loi-cadre serait l'occasion de se doter d'une définition, et donc d'une reconnaissance légale, du contrôle coercitif, des violences économiques et des stratégies de manipulation de la justice. 3️⃣ 𝐏𝐫𝐨𝐭𝐞́𝐠𝐞𝐫 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐚𝐦𝐛𝐢𝐠𝐮𝐢̈𝐭𝐞́ 𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭𝐬 : L'extension de l'ordonnance de protection aux enfants victimes directes de violences ou co-victimes des violences conjugales permettrait une prise en compte d'une souffrance trop sous-estimée. 4️⃣ 𝐑𝐞𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢̂𝐭𝐫𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞 𝐬𝐮𝐣𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐫𝐚𝐟𝐚𝐦𝐢𝐥𝐢𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧 𝐝𝐨𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐞́𝐭𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐩𝐚𝐫𝐭 𝐞𝐧𝐭𝐢𝐞̀𝐫𝐞 et non un sous-sujet du droit pénal ou du droit civil, qui impose des formations de haut niveau et communes entre les professions concernées (magistrats, forces de l'ordre, avocats, médecins etc.) et un cadre commun d'intervention. 5️⃣ 𝐀𝐝𝐨𝐬𝐬𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐥𝐨𝐢-𝐜𝐚𝐝𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐥𝐨𝐢 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 : donner les moyens nécessaires (financiers et humains) sur plusieurs années pour atteindre des objectifs clairs avec une évaluation de l'efficacité des dispositifs. Jusqu'à présent toutes les innovations se sont faites à moyens quasi-constants et c'est un frein au développement des politiques pourtant nécessaires. 📖 La loi annoncée ce matin par Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l'égalité et de la lutte contre les discriminations, pourrait être cette occasion. 🛑 Sur un sujet aussi important et consensuel, le Parlement doit pouvoir donner les moyens d'agir 💪 #VIF #ContrôleCoercitif Ministère de la Justice I Gerald Darmanin I Aurore Bergé I Dominique Vérien I Gwenola Joly-Coz I EC Eric.Corbaux I Guillaume BARBE I Dr. Andreea G. I Julie COLIN I Nicolas NANNI I Isabelle Dréan-Rivette AMFJC Asso magistrats pour la justice civile 💡 Ce post n'engage que moi.
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commençons à changer de vision sur les VIF au regard de la loi
Conseiller civil, social, commercial et professions du droit du ministre d'Etat, garde des Sceaux, ministre de la Justice - Professeur affilié à l’Ecole de droit de Sciences Po Paris
📢 𝐮𝐧𝐞 𝐥𝐨𝐢 𝐜𝐚𝐝𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐫𝐚𝐟𝐚𝐦𝐢𝐥𝐢𝐚𝐥𝐞𝐬 ? 𝐋𝐞𝐬 𝟓 𝐫𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬𝐪𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐣'𝐚𝐢 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞́ 𝐝'𝐚𝐯𝐢𝐬. 🤓 Comme beaucoup de juristes, j'ai une méfiance instinctive contre la tendance à sur-légiférer considérant que, bien souvent, les outils juridiques sont déjà là et qu'il faut davantage des moyens pour les appliquer que de nouveaux textes d'intention. 📚 Le domaine des VIF ne fait pas exception tant les lois se sont accumulées ces dernières années en la matière, à un rythme difficile à suivre parfois, et dans des domaines très vastes (civil, pénal, social, patrimonial de la famille...). 🖐️ 5 raisons me font néanmoins penser qu'une loi-cadre, large et ambitieuse, serait une bonne solution pour 2025. 1️⃣ 𝐂𝐥𝐚𝐫𝐢𝐟𝐢𝐞𝐫 𝐞𝐭 𝐮𝐧𝐢𝐟𝐨𝐫𝐦𝐢𝐬𝐞𝐫 : Les dispositions sont actuellement dispersées dans différents codes, non uniformisées entre le civil et le pénal et les dispositifs existants difficiles à appréhender simplement par les acteurs judiciaires et sociaux. 2️⃣ 𝐑𝐞𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢̂𝐭𝐫𝐞 𝐥’𝐢𝐧𝐯𝐢𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞 : Une loi-cadre serait l'occasion de se doter d'une définition, et donc d'une reconnaissance légale, du contrôle coercitif, des violences économiques et des stratégies de manipulation de la justice. 3️⃣ 𝐏𝐫𝐨𝐭𝐞́𝐠𝐞𝐫 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐚𝐦𝐛𝐢𝐠𝐮𝐢̈𝐭𝐞́ 𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭𝐬 : L'extension de l'ordonnance de protection aux enfants victimes directes de violences ou co-victimes des violences conjugales permettrait une prise en compte d'une souffrance trop sous-estimée. 4️⃣ 𝐑𝐞𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢̂𝐭𝐫𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞 𝐬𝐮𝐣𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐫𝐚𝐟𝐚𝐦𝐢𝐥𝐢𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧 𝐝𝐨𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐞́𝐭𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐩𝐚𝐫𝐭 𝐞𝐧𝐭𝐢𝐞̀𝐫𝐞 et non un sous-sujet du droit pénal ou du droit civil, qui impose des formations de haut niveau et communes entre les professions concernées (magistrats, forces de l'ordre, avocats, médecins etc.) et un cadre commun d'intervention. 5️⃣ 𝐀𝐝𝐨𝐬𝐬𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐥𝐨𝐢-𝐜𝐚𝐝𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐥𝐨𝐢 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 : donner les moyens nécessaires (financiers et humains) sur plusieurs années pour atteindre des objectifs clairs avec une évaluation de l'efficacité des dispositifs. Jusqu'à présent toutes les innovations se sont faites à moyens quasi-constants et c'est un frein au développement des politiques pourtant nécessaires. 📖 La loi annoncée ce matin par Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l'égalité et de la lutte contre les discriminations, pourrait être cette occasion. 🛑 Sur un sujet aussi important et consensuel, le Parlement doit pouvoir donner les moyens d'agir 💪 #VIF #ContrôleCoercitif Ministère de la Justice I Gerald Darmanin I Aurore Bergé I Dominique Vérien I Gwenola Joly-Coz I EC Eric.Corbaux I Guillaume BARBE I Dr. Andreea G. I Julie COLIN I Nicolas NANNI I Isabelle Dréan-Rivette AMFJC Asso magistrats pour la justice civile 💡 Ce post n'engage que moi.
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Intervenante en Prévention & Accompagnement en Santé Mentale, "CARE", Risques Psychosociaux- Expertise EPUISEMENT- IPRP agrée Ministère du Travail (DREETS Nouvelle Aquitaine) - Fondatrice & Dirigeante d'ElanSE
2 mois🎉 Bravo Valérie pour votre travail inspirant et votre détermination à faire avancer la prise en charge des personnes victimes ! 💪💜 #Égalité #DroitsDesFemmes #LutteContreLaViolence