Ils sont déjà de sortie cet été, on les appelle parfois tigres, de qui parlons nous ? Des moustiques bien sûr ! 🦟 Le cycle de vie d’un #moustique se compose de quatre stades : œuf, larve, nymphe et adulte. 1) Les moustiques femelles pondent leurs œufs à la surface des eaux stagnantes. 2) Les larves de moustique sont exclusivement aquatiques. Leur développement est beaucoup plus rapide, de quelques jours en été (eau à plus de 20°C), jusqu’à plusieurs mois en hiver (eau à moins de 15°C). 🌡️ 3) Elles se transforment ensuite en nymphes qui ne se nourrissent plus mais restent actives dans l’eau. Cette étape dure entre 24 et 48h, puis elles se métamorphosent en adultes. 4) Seules les femelles adultes piquent les humains pour obtenir du sang, nécessaire à la production d'œufs. Même si, avec le changement climatique, il va falloir s’habituer à vivre avec les moustiques, il existe des solutions pour limiter leur prolifération. Vous pouvez limiter les récipients d'eau stagnante et changer régulièrement l’eau, au minimum chaque semaine (pots de fleurs, abreuvoirs à oiseaux etc.). Pour les retenues d’eau sur les terrasses/balcons, mettez un peu de tensioactif dans l'eau, tel que du savon, du vinaigre de cidre ou du vinaigre blanc. Cela permet de dissuader les femelles de pondre et en même temps d’asphyxier les larves déjà présentes. Il existe également des systèmes de capture dans le commerce comme les pièges à CO2 qui semblent être les plus efficaces (mais coûteux). Ils limitent le risque de piqûres en attirant et tuant les moustiques à la recherche de repas de sang. Contrairement aux idées reçues, avoir une #mare à proximité de votre logement n’attire pas plus de moustiques car elle permet en parallèle l’installation de nombreux prédateurs comme les araignées, les chauves-souris, les oiseaux ou les amphibiens ! 🕷️🦇🐸 Enfin, certaines plantes sont connues pour être des répulsifs naturels à moustique comme la citronnelle ou le géranium, sous forme d’huiles essentielles également. N’hésitez pas à en planter sur vos balcons🪴 L’installation de pièges pondoirs, qui capturent les femelles au moment de la ponte, ont également été testés dans différentes villes comme Ville de Paris ou Toulouse Métropole.
