Post de Brittany Ferries

𝗟𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗰𝗵𝗮𝗶𝗻𝗲 𝗱’𝗮𝗯𝗮𝘁𝘁𝗮𝗴𝗲 𝗽𝗼𝗿𝗰𝗶𝗻 𝗼𝘃𝗶𝗻 𝗰𝗮𝗽𝗿𝗶𝗻 (𝗣𝗢𝗖) 𝘀𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗿𝗲́𝘁𝗶𝘀𝗲 ! Les travaux ont démarré dans les locaux de l'abattoir 3AGers avec l’impressionnante opération d’évacuation aérienne des anciennes machines : 12 tonnes de matériel ont dû être déplacées par une grue de 130 mètres. Ce matériel, destiné à l’échaudage et l’épilage des carcasses, date des années 60 et n’était plus utilisé depuis la fermeture de la ligne porcine en 2012. Certaines parties vont cependant être remises en état et intégrée au nouveau process qui sera livré une fois les locaux remis en état selon les normes actuelles. Cette ligne s’adaptera à 3 espèces ainsi qu’aux gabarit des porcs rustiques, souvent élevés en plein air et qui sont nombreux dans notre département. Ce projet de développement territorial de diversification des espèces rassemble toute la filière : -       Près de 200 éleveurs gersois rassemblés au sein d’une association créée en mai 2023, notamment pour alerter l’opinion publique des difficultés rencontrées pour faire abattre leurs bêtes (coût, durée du déplacement et impact sur le bien-être animal). -       Ce projet, associé aux autres atouts dont dispose l’abattoir d’Auch a permis l’installation de 2 nouvelles entreprises au sein du Pôle Viandes du Gers, dans l’enceinte de l’abattoir : Maison Jucla et Gers Distribution. Fabrice Rançon Jean jacques Farbos Louis Massabeau #agroalimentaire #structurationfilière Mathilde Talbot Anthony Mouchet Julie Gourdet Estelle Jacq Sophie GUILLOU

#1 La CTOI, kezako ? Dans un mois se tiendra la réunion plénière annuelle de la Commission Thonière de l’Océan Indien (CTOI). La CTOI est l’Organisation Régionale de Gestion des Pêches (ORGP) en charge des différents stocks de thons dans l’océan Indien.    La plénière annuelle se tiendra du 13 au 17 mai à Bangkok. Sont représentés à la CTOI tous les pays côtiers ainsi que tous les pays pratiquant la pêche du thon ou des espèces voisines dans la région, soit une trentaine de parties prenantes au total. Des ONG et acteurs de la société civile peuvent également intervenir à ces réunions, avec un statut d’observateur.   Chaque délégation peut se composer de représentants des diverses parties prenantes (comme Orthongel qui participe aux réunions de la CTOI depuis sa 4ème session) mais seul le chef de délégation peut prendre la parole. Les flottes européennes (Espagne, France, Italie et Portugal) sont donc représentées par la Commission européenne. Orthongel a un rôle d’expert auprès de la direction générale des affaires maritimes DG MARE contribuant à la formulation des propositions et des positions de l’UE.   Le fonctionnement des ORGP prévoit l’adoption de mesures à l’unanimité, nécessitant des consensus entre les parties prenantes, pour parvenir à des accords et préserver les stocks de thons. Mais ces dernières années, l’incapacité des différentes parties prenantes à se mettre d’accord, instrumentalisée par certains lobbys commerciaux, a conduit à un dysfonctionnement de la CTOI et, de fait, à une dégradation de l’état des stocks d’albacore et de patudo malgré les efforts consentis par les flottes européennes (diminution de plus de 20% de leurs captures).   Alors que le comité scientifique de la CTOI alerte la Commission depuis 10 ans sur la surpêche d’albacore dans l’océan Indien, l’enjeu principal de cette plénière 2024 sera de trouver un compromis acceptable pour toutes les parties et surtout pour le thon albacore. Nous reviendrons dans de prochains posts sur les points d’achoppement, ainsi que sur les engagements et les demandes d’Orthongel.

A voir, une série de posts de la page Orthongel sur la prochaine session plénière de la CTOI, pour en mieux comprendre les rouages et les enjeux.

Chasseurs + Pêcheurs = … Acteurs ! « J’aime la nature Propre ! » L’opération de nettoyage de la nature initiée par la Fédération Nationale des chasseurs. En 2023 c’est 41 départements, 89000 participants et près de 10000 m3 de déchets récoltés. Cela équivaut à 98 semi-remorques. Dans les Hautes-Pyrénées on compte 8 points de collecte ; « au-delà de son objectif environnemental et pédagogique, cette action écocitoyenne vise à favoriser les échanges entre usagers de la nature, au sein du monde rural, pour mieux vivre tous ensemble. » Dans la vallée d’Aure, le 16 Mars au matin, Monsieur Cascara le Président des chasseurs de la commune de Saint-Lary donne des instructions claires et précise et c’est toute une équipe qui se lance aux abords de la Nestes sur près de 3 km dans les villages de Saint Lary et Vielle Aure. Les chasseurs ne sont pas seuls, les pêcheurs aussi sont là, l’équipe de la Gaule Auroise de Lucienne Mur est venue prêter mains fortes. Sur cette matinée, ce seront près de 2 m3 de déchets ramassés sur les berges de la Nestes. Bien sur le plastique est bien présent et pas seulement. Par ici une barrière galvanisée, par là un gros tuyaux en fonte et à peu près partout des déchets issus du jetable, assiettes, fourchettes, pailles, bidons d’huile de vidange usagée.. Le président Cascara rappelle ; « Un bémol cependant, si cette journée existe, c’est qu’il y a encore trop de dépôts sauvages ou de déchets abandonnés dans la nature. L’ambition ne serait-elle pas plutôt de faire naître une prise de conscience collective afin de ne plus avoir à nous réunir sur ce sujet ? » De notre côté, en tant qu’exploitants hydraulique EDF des ouvrages de Saint-lary notre rôle a été la sécurisation et la surveillance des niveaux de la Neste le temps de l’opération. Pour cela, nous avions rédigé en amont une « convention en rivière » qui reprenait précisément les lieux et horaires des actions sur les berges de la rivière. Merci à tous les acteurs pour la réalisation des opérations en toute sécurité. #calmeapparentrisquespresents #securitesuretehydraulique #EDF

🤝 LES VIGNERONS MOBILISÉS COLLECTIVEMENT 🍇 Face aux intempéries et notamment face à la grêle, les vignerons et vigneronnes des vins de Saint-Emilion se mobilisent collectivement. Et pour cela, ils peuvent compter sur les 37 SOBLI. 🎈 Qu’est-ce qu’un SOBLI ? Le SOBLI est un lanceur de ballons anti grêle semi-automatique développé par la société française Selerys. Sur nos appellations Lussac Saint-Emilion, Puisseguin Saint-Emilion, Saint-Emilion et Saint-Emilion Grand Cru, des vignerons se sont portés volontaires pour faire partie d’un groupe de lanceurs de ballons. Depuis 3 ans, ils luttent collectivement jour et nuit en période de grêle pour limiter les dégâts de cet aléa climatique ⛈ 🎈 Comment fonctionne un SOBLI ? Des radars installés dans le vignoble détectent en temps réel la présence de nuages et d'orages potentiels et une application sur smartphone prévient notre groupe de volontaires lorsque le seuil d’alerte grêle est dépassé. Par un simple SMS, l’ordre est donné 📲 les ballons s'envolent et dispersent du sel hygroscopique dans les nuages afin d’altérer le processus de formation de grêlons 🌧 La lutte contre la grêle est l’un des nombreux sujets environnementaux sur lesquels le Conseil des Vins de Saint-Emilion travaille avec nos vignerons adhérents et de nombreux partenaires. 💻 Retrouvez nos engagements environnementaux sur notre site internet. #environnement #lutteactive #grele

Oui, il est possible d'associer bien-être animal, écologie, qualité et circuit long. Les éleveurs de Poulet Fermier des Landes IGP/Label Rouge le font depuis plus de 60 ans grâce aux marensines (cabanes d'élevage déplaçables) et à la rotation des parcours des volailles. ✔ Les poulets évoluent dans un environnement naturel ✔ La nature se régénère après chaque bande de volailles ✔ Aucun problème de place puisque les poulets sont en liberté ✔ La qualité des poulets landais est reconnue mondialement ✔ Le modèle est compatible avec le circuit long Opposer circuit court et circuit long est aujourd'hui devenu monnaie courante alors que cela n'a aucun sens. La qualité ne dépend pas du nombre d'intermédiaires entre le producteur et le consommateur. La filière Volailles Fermières des Landes IGP/Label Rouge en est le parfait exemple puisque toutes ces volailles, élevées de manières exceptionnelles sont accessibles à tous les français via la grande distribution. Bien sûr cette garantie de la qualité n'est possible qu'en respectant des cahiers des charges strictes comme ceux de l'IGP et du Label Rouge, véritables phares permettant de se repérer dans les rayons des grandes surfaces.

Bravo à toutes et tous ! S'adapter aux effets du changement climatique et préserver la biodiversité passe par la gestion et la restauration des zones humides. Les faire connaître permet de comprendre les bénéfices qu'elles apportent !

La mention européenne de qualité "produit de montagne" existe depuis 2012 et son règlement délégué en précisant les règles d'application depuis 2014. Malheureusement, cette mention, qui est le socle de notre démarche "Origine Montagne" n'est que peu soutenue par les pouvoirs publics français : - elle ne figure dans aucune des communications du Ministère de l'agriculture parmi les politiques de qualité et d'origine en France ! - elle ne peut pas accéder aux aides européennes dans le cadre des mesures FEADER. - elle n'est pas reconnue au titre des démarche d'alimentation durable pour la restauration collective dans la Loi EGALIM alors que certaines appellations qui apportent le même type de garantie sont inscrites dans la liste. - Et bien entendu, elle ne dispose d'aucun logo officiel, ce qui a conduit les acteurs de montagne à bricoler leur propre logo, comme ceux de la filière porcine ou celui de l'association Altitude. Heureusement, régionalement dans le cadre des politiques de massif et par quelques collectivités territoriales, ces démarches de valorisation peuvent trouver un appui. Un effort des administrations nationales se justifierait alors que les attentes des consommateurs évoluent fortement et que les produits de montagne se situent dans un segment prémium mais restant accessible financièrement. La mention "produit de montagne" est un outil d'aménagement du territoire. CNIEL FNSEA Inaporc CRIEL Alpes Massif Central INTERBEV Auvergne-Rhône-Alpes Olivier Beucherie Euromontana AREPO Quality ANCTerritoires

⛔ quand ça ne veut pas, ça ne veut pas 😵 ! Je devais prendre quelques jours de repos depuis vendredi dernier 🤩 ⛵. 👉 Invitée à la réunion d'information du samedi 3 août au Croisic au sujet de sa criée : 🕧 j'ai décalé mon départ de quelques heures because je suis très sensible à la filière pêche. 🤳 Et puis j'ai eu un sms d'un patron pêcheur qui m'invitait à la fête de la Mer à Pornic le dimanche 4 ! 🤔 "Choisir c'est renoncer" alors vacances annulées (dans l'immédiat) mais aucun regret 😎 🌈 Ambiance très sympathique au Croisic, la bonne convivialité comme on l'aime dans les ports de pêche où les métiers de la mer font l'ADN du territoire : un moment populaire, un moment authentiquement humain ✨ Une surprise? le monde attiré, sensible et présent. 📢 "touche pas à mes pêcheurs et à mon port" aurait pu être un slogan scandé dans le public. Très intéressante l'approche historique retraçant toute l'épopée maritime de ce port de Bretagne 🤐 pardon du 44 😁 Heureuse d'entendre que la criée n'allait pas fermer : une criée c'est le coeur battant de la filière et d'un port de pêche ! 😡 Inadmissible et inacceptable - que l'on puisse imaginer des ports de pêches sans bateaux de pêche; - que l'on accepte de voir des gestes ancestraux, des traditions, des métiers, une culture, une identité disparaître. Après une criée, c'est quoi? fermeture des chantiers ostréicoles? on interdit la consommation d'huîtres? de poissons? ✅ Nos littoraux valent mieux que d'être la réserve de maisons secondaires habitées quelques semaines sinon quelques jours dans l'année, ✅ Notre gastronomie et nos assiettes ne veulent pas de poissons pêchés aux antipodes transformés et congelés sur des navires usines, ✅ Notre planète ne souhaite pas de cette économie. Merci aux élus de leur présence et d'avoir ainsi manifesté leur soutien à la filière. Merci à tous les élus en France qui soutiennent le bon sens "paysan" maritime. 👏Vive notre belle pêche artisanale française et toute la filière des travailleurs de la mer.

Qui veut sauver la Coucou de #Rennes ? Je commence tout juste un reportage sur une micro-filière locale en danger... Comme beaucoup de volailles de race ancienne, la Coucou de Rennes est inadaptée à l’élevage hors sol, c’est-à-dire qu’elle ne peut pas être confinée en bâtiment. Avec le développement de l'aviculture industrielle d'après-guerre, elle manque de disparaitre. L’Ecomusée de la Bintinais à Rennes (cc Eloïse Jolly) est à l’origine de sa sauvegarde, en 1988, retrouvant les derniers sujets chez un paysan. Des éleveurs passionnés se regroupent pour relancer progressivement la race et l’Association des Producteurs de Coucou de Rennes voit le jour en 1997 pour contribuer à la valoriser et à assurer un avenir à ce patrimoine génétique vivant. Aujourd’hui ils sont 8 à poursuivre l’aventure et à élever en Ille-Et-Vilaine un poulet qualitatif en matière de pratiques d’élevage et de bien-être animal: 🌳 élevés en plein air pendant 130 jours sur parcours herbeux et arboré 🕓 pendant au moins 130 jours, en bandes de 500 têtes au plus 🌿 leur alimentation est traditionnelle : 100% végétale, non OGM Et on retrouve évidemment tout ce travail à l'arrivée dans la qualité gustative de la Coucou, reconnue par de nombreux chefs. Malheureusement, suite à de multiples crises, les éleveurs de Coucou de Rennes sont en difficulté et la race est menacée de disparition: En 2020 et 2021, il y a eu la crise du COVID et la fermeture des restaurants En 2022, la guerre en Ukraine impacte lourdement les coûts de production Enfin la grippe aviaire a impliqué des fortes restrictions Alors comment aider la Coucou concrètement ? 👉 en participant à la cagnotte lancée par l'association (lien en 1er commentaire) 👉 𝗲𝗻 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗮𝗴𝗲𝗮𝗻𝘁 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗵𝗶𝘀𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲. Avis notamment à mes contacts de la #presse: j'aurais d'ici la fin de l'été un reportage photo complet sur cette micro-filière atypique... 👉 en achetant la Coucou au marché des Lices et sous les Halles de Rennes, au stand des Volailles Renault (ou en l'essayant à la carte pour les restaurateurs) 👉 en découvrant ce produit autrement, au restaurant (Les Penates, L'AOC, Le Clos Champel, L’hôtel de la croix verte, La ferme auberge de la Morinais, ...) Un grand merci à l'association et notamment à leur président Olivier Renault (sur la photo) pour leur confiance et leur accueil. Merci également à Maxime Bergonso de la Fédération des Races de Bretagne pour la mise en relation. -- Je suis Baptiste, #photographe professionnel passionné par la capture d'instants authentiques et par la narration visuelle. En espérant que ces images vous inspirent autant que je prends plaisir à les capturer. Restons connectés, votre regard sur mon travail est précieux et vos réactions soutiennent également les histoires que je souhaite partager. Ces images sont réelles et n’ont pas été générées par intelligence artificielle. Capturées avec du matériel Nikon France. Éditées dans Adobe Lightroom. © Baptiste Mourcel