Post de CAGI - Centre d'Accueil de la Genève Internationale

Mieux faire comprendre ce qu’est l’Europe communautaire, voilà l'objectif des actions menées par la chaire Jean-Monnet « Information, désinformation et construction européenne : approches historiques », domiciliée à l’IUT Robert SCHUMAN. Pour ce faire, la chaire déploie trois types d’actions : enseigner l’Europe à des étudiants peu sensibilisés aux thématiques européennes ; participer aux recherches sur l’Europe communautaire ; diffuser les acquis de la recherche sur l’Europe à un large public.

Marc Lazar, professeur émérite à Sciences Po et à l'université Luiss de Rome, souligne dans une note publiée sur le site de l’Institut Montaigne la fragmentation des mouvements nationaux-populistes au sein du Parlement européen. Ces mouvements, bien que critiques envers l’Union européenne et opposés à l'immigration et à l'islam, n'ont pas réussi à former un bloc unifié, ce qui limite leur influence. En 2019, des tentatives de rapprochement ont eu lieu, comme la rencontre à Madrid organisée par le parti Vox avec la participation de Marine Le Pen. Cependant, des divergences persistent, notamment après la rupture de l'alliance avec l'AfD suite à des propos controversés sur les SS. Ces partis, tels que le parti Frères d'Italie de Giorgia Meloni et Droit et Justice en Pologne, soutiennent fermement l'Ukraine, favorisant les sanctions contre la Russie et l'envoi d'armes à Kiev. À l'opposé, le Rassemblement national manifeste une opposition moins franche à l'invasion de l'Ukraine et une défiance envers l'Otan. Ces différences géostratégiques accentuent les divisions au sein des nationaux-populistes. Sur le plan idéologique, des figures comme Viktor Orban et Giorgia Meloni partagent des valeurs chrétiennes et défendent la « famille traditionnelle », tout en promouvant la souveraineté nationale. Cependant, les questions d'immigration révèlent des clivages internes significatifs. Le pacte sur la migration et l’asile adopté par le Parlement européen a vu des votes divergents au sein même des groupes nationaux-populistes, reflétant une absence de consensus même parmi des alliés apparents. Ces désaccords internes, bien que similaires à ceux observés dans d'autres groupes politiques comme les Socialistes et démocrates ou le Parti populaire européen, sont jugés plus prononcés chez les nationaux-populistes, influençant directement leur capacité à agir de manière unifiée au sein du Parlement européen. Ces divisions soulignent la complexité de former une coalition solide malgré des bases idéologiques communes, et mettent en évidence la difficulté de construire une "internationale des nationales populistes".

📢 APPEL À COMMUNICATION - SYMPOSIUM INTERNATIONAL "DÉMOCRATIE ET RÉINVENTION DE LA THÉORIE DU DROIT EN AFRIQUE" 🇨🇲 Dans le cadre du prochain Symposium International organisé à Yaoundé/Douala du 9 au 11 octobre où la question d’envisager une nouvelle théorie du droit en Afrique au service du renouveau de la démocratie sur le continent et ailleurs sera explorée et discutée, le Laboratoire Arc-Côtier et Central de la Fondation de l’innovation pour la démocratie lance un appel à communication en vue de sélectionner des contributeurs/auteurs d’articles. 📌 Les travaux proposés doivent s’inscrire dans l’un des dix axes ci-après: 1️⃣ Le phénomène juridique en Afrique 2️⃣ L’originalité de la théorie du droit en Afrique 3️⃣ Penser un nouveau droit adapté au projet démocratique de l’Afrique 4️⃣ Dessiner les perspectives d’une justice reformée au service de la réinvention du droit en Afrique 5️⃣ Déconstruction et construction des modes alternatifs de règlement des différends 6️⃣ Repenser les justiciables, le droit, la justice et la démocratie autour du vivant 7️⃣ Le Droit international, les relations internationales et la géopolitique face à la démocratie en Afrique 8️⃣ Repenser la philosophie, l’histoire, l’histoire du droit, la sociologie, l’anthropologie et l’économie autour du droit et de la démocratie en Afrique 9️⃣ Revisiter la caractérisation lexicologique du discours autour du droit et la démocratie en Afrique 🔟 Enseigner le droit, appliquer le droit et faire de la rechercher en droit aujourd’hui en Afrique (Voir détails dans l'appel à communication en PJ) 📁 Le format attendu pour les propositions de communication est le suivant : 🔹 Titre de la communication et axe retenu 🔹 Nom, prénom, fonction, rattachement institutionnel et courrier électronique  🔹 Les personnes intéressées sont invitées à soumettre leurs propositions sous la forme d’un résumé d’une page maximum (saisies dans le logiciel Word, en police Times New Roman 12, à interligne 1,5). 🔹 Les propositions devront être adressées, par voie électronique, au Secrétariat scientifique, au plus tard le 15 mai 2024 à l’adresse électronique suivante : centralafrican.lab@innovationdemocratie.org 🔹 Tout auteur dont la proposition aura été acceptée sera invité à soumettre un article entièrement rédigé, accompagné d’un résumé de 200 mots au plus tard le 1er septembre 2024. Les articles feront l’objet d’un processus de relecture sous anonymat. À l’issue dudit processus, les auteurs recevront des observations à prendre en compte et un dialogue sera ouvert entre les relecteurs et les auteurs avant le retour de la version définitive de l’article. 🗓 Calendrier Date limite de soumission des résumés 👉🏾 15 mai 2024 Notifications aux auteurs des communications 👉🏾 15 juin 2024 Date limite d’envoi des communications intégralement rédigées 👉🏾 1er septembre 2024 Symposium 👉🏾 9-10-11 octobre 2024 En savoir plus 👉🏾 https://lnkd.in/dYBW-pgN #democratie #droit #afrique #fidemo #labocentre

[Formation] 🇧🇪 Questions d'actualité politique belge avec Jehan Bottin, Docteur en sciences politiques et sociales (UCLouvain). - 3 séances : 14 novembre 2024, 13 février 2025, 15 mai 2025, - Les jeudis de 14h à 16h, - Auditoire Socrate 20, place Cardinal Mercier à 1348 Louvain-la-Neuve ; ℹ️ Plus d'infos et inscriptions : https://lnkd.in/gXYSfvH8 --- Ce cours abordera l’actualité politique belge sous l’angle de la science politique. Dans une première partie du cours, une analyse des événements politiques les plus récents liés à l’activité des personnalités et des partis politiques, à la formation des gouvernements ou aux tendances de l’opinion publique sera proposée à partir notamment de la théorie des clivages, du concept de particratie, des évolutions du fédéralisme ou du système électoral belge, du parlementarisme, des innovations démocratiques ou du populisme. Ces événements seront ensuite, dans la mesure du possible, mis en perspective dans un scénario de prospective. Dans une seconde étape, un temps d’échange sera organisé avec les participants.

[Évènement] Les inscriptions sont lancées pour « Regard sur les mutations du nationalisme québécois contemporain (1960-2020) », un midi-CRIDAQ qui aura lieu en bimodal à l'UQAC! 🗣 François Rocher, Université d’Ottawa 📆 Jeudi 7 novembre 2024, 11h30 à 13h00 📍 Local H5-1110, UQAC et Zoom 👉 Tous les détails concernant l'évènement et l'inscription : https://lnkd.in/ekngC9zj 🔷 Résumé : Cette présentation propose un tour d’horizon critique des transformations du néonationalisme québécois depuis la Révolution tranquille. Elle repose sur une grille d’analyse qui met l’accent sur trois dimensions propres au nationalisme, à savoir le sentiment d’appartenance, l’identification d’un opposant collectif significatif et l’expression d’un sentiment de « frustration » et d’inachèvement. Pendant la période de la Révolution tranquille jusqu’au référendum de 1995, les principales sources du mécontentement ont longtemps été le « reste du Canada » et le statut socio-économique inférieur des francophones. Après le référendum de 1995, le sentiment d’insatisfaction à l’égard du Canada, voire le ressentiment, s’est progressivement estompé. Ce repli à l’intérieur des frontières du Québec a conduit de nombreux Québécois francophones à se préoccuper des conditions qui rendent possible la préservation de leur patrimoine culturel et linguistique en Amérique du Nord. Cette évolution a fait que la source d’inquiétude est désormais constituée par des individus et des groupes qui ne partagent pas cet héritage enraciné dans les valeurs judéo-chrétiennes occidentales ou qui sont perçus comme n’adhérant pas aux préoccupations liées à la préservation et au développement du caractère français et des valeurs dominantes au sein de la « nation québécoise ». Fonds de recherche du Québec | Université d'Ottawa | Université du Québec à Chicoutimi | Faculté de science politique et de droit de l'UQAM (FSPD) | Société québécoise de science politique | Science politique UQAM | #midiCRIDAQ

[#RECHERCHE] Artimon Perspectives publie un nouveau rapport, « L’évaluation des politiques publiques, une perspective mondiale », qui offre une perspective comparée de l'EPP à l'échelle internationale, mettant en lumière les pratiques, les principes et les acteurs clés de ce domaine dans une sélection de pays réputés pour leur approche novatrice et efficace : le Royaume-Uni, la Corée du Sud, l'Estonie, le Mexique, les États-Unis, le Canada, l'Espagne, l’Allemagne, la Suède et la France. Notre institut de recherche s’est aussi appuyé sur les données fournies par des organisations telles que l'OCDE. Notre approche comparative nous a permis d’identifier l’émergence de tendances communes, telles que l'importance croissante de la transparence et de la participation publique dans les processus d'évaluation, l'adoption de méthodologies rigoureuses et la recherche d'une systématicité accrue dans les évaluations ex ante et ex post. Nous espérons que ce document contribuera à l'élaboration de stratégies plus efficaces et adaptées aux défis contemporains de la gouvernance publique. Vous pouvez télécharger notre rapport sur notre site 👉 https://bit.ly/3tXVMB6 #EPP #public #politiquespubliques

OHADA | Doctrine | Appel à contribution | Les influences réciproques des droits africains et européens des affaires Comprendre la doctrine juridique africaine est fondamental pour la consolidation des systèmes juridiques nationaux et régionaux. Chez Ọya Editions, nous sommes particulièrement engagés dans la promotion et la diffusion de la doctrine juridique africaine, qui doit prendre une place importante. Retrouvez sur Ọya Editions, les lundis, notre sélection de doctrines et textes ayant trait aux droits africains. « Incontestablement, l'Afrique et l'Europe entretiennent d'excellentes relations, surpassant le seul cadre politique. En effet, les relations qu'entretiennent les deux continents s'étendent au-delà de la politique, gagnant le terrain juridique. Depuis des temps immémoriaux, l'Afrique et l'Europe ont toujours entrevu de parfaites relations juridiques, en témoignent notamment les influences réciproques des normes juridiques produites par ces deux continents, particulièrement en droit des affaires. De l'avis de beaucoup, l'Europe a fondamentalement influencé la construction du droit des affaires en Afrique, ou mieux, des droits des affaires en Afrique. Nous en voulons pour exemple le droit uniforme de l'OHADA, d'essence romano-germanique et influencé particulièrement par le droit français. Mais cette influence ne va pas dans un seul sens. En effet, l'Afrique a aussi influencé le droit des affaires en Europe. Depuis quelques années, parle-t-on d'un Code européen des affaires et, de l'avis de beaucoup, le droit de l'OHADA aurait influencé cette œuvre qui vient à grands pas. De ce constat très bref, il ressort donc des influences réciproques des droits africains et européens des affaires qui participent à la consolidation de la théorie du mimétisme juridique, qui n'est pas mauvais en soi. (...) Les auteurs intéressés par cette initiative sont invités à se faire connaître, en adressant au rédacteur en chef de la revue les éléments suivants : intitulé du sujet, nom et prénom(s), fonctions ou grade ainsi qu'un résumé de quinze lignes maximums, permettant de cerner les contours du sujet proposé. Il leur est donné de le faire jusqu'au 30 novembre 2024. Après quoi, ils recevront un retour de la direction scientifique de l'ouvrage qui se prononcera sur l'acceptation ou le rejet du sujet. In fine, les auteurs dont les sujets seront retenus auront jusqu'au 30 septembre 2025 pour envoyer leurs articles complets, s'étalant au maximum sur 30 pages, police Garamond, taille de police « 12 pt ». Source : https://lnkd.in/egcEiDqQ _____ Ọya Editions, créée par Atinoukê Kayeyemi A., est une maison de production, d'édition et de vulgarisation de textes ayant trait aux droits africains. #Ọyaeditions #africa

À l'approche de ce 9 juin 🗳, focus sur un aspect moins connu mais très significatif du lobbying auprès des institutions de l'UE. Les recherches de Gaetan Cliquennois Institut de l'Ouest : Droit et Europe (IODE), Université de Rennes, UMR CNRS 6262 sont soutenues par European Research Council (ERC) et Université de Rennes

"Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur, C’est avec un profond étonnement que l’AURDIP a pris connaissance de l’avis du Collège de Déontologie en date du 19 juin 2024, relatif au cadre de la coopération scientifique et technologique internationale des universités. En effet, cet avis stipule «qu’une prise de position de nature politique, fondée sur des considérations telles que la situation de conflit au Proche-Orient, ne saurait justifier la remise en cause, à la seule initiative des établissements d’enseignement supérieur, de leurs relations de partenariat avec des universités ou institutions étrangères ainsi que, le cas échéant, avec des entreprises ayant des activités internationales ». Peut-être faudrait-il porter à la connaissance du Collège de Déontologie les ordonnances des 26 janvier, 28 mars et 24 mai 2024 de la CIJ concernant l’application de la convention sur la prévention et la punition du crime de génocide dans la bande de Gaza, ainsi que l’avis du 19 juillet 2024 de la même Cour sur les conséquences légales des politiques et des pratiques menées par Israël dans les territoires palestiniens occupés. En substance, la Cour constate qu’en privant les Palestiniens de certains droits, Israël est en train de violer les normes juridiques dites jus cogens, les plus fondamentales du droit international, celles qui ne souffrent aucune exception, et ordonne à tous les Etats de s’abstenir de participer à ces violations sous quelque forme que ce soit et de faire respecter le droit international. L’obligation de ne pas soutenir Israël dans ces atteintes au droit international et de faire respecter celui-ci par toutes mesures adéquates, y compris des sanctions économiques et l’arrêt de la coopération, s’applique erga omnes, c’est-à-dire à tous, et notamment à la France. Il est donc stupéfiant que le Collège de Déontologie rabaisse la remise en cause des relations de partenariat avec les universités israéliennes à la simple expression d’une « prise de position de nature politique », et se serve ensuite d’un principe de neutralité pour la condamner. Le problème qui se pose aux universités et aux institutions françaises n’est pas du tout d’exprimer ou non une opinion politique, il est de se conformer à une obligation légale s’imposant à tous les Etats sans aucune exception, et donc à tous leurs organes, dont les universités publiques. La coopération avec les universités israéliennes doit être remise en cause dans la mesure où celles-ci contribuent aux violations des normes internationales relevées par la Cour. L’Université d’Ariel est construite et fonctionne dans une colonie de peuplement en territoire palestinien occupé : coopérer avec elle est par définition soutenir un crime de guerre. Donc aucune université française, ni aucune institution, n’a le droit de le faire. Supprimer cette coopération n’est pas exprimer une opinion politique, c’est se conformer à une obligation légale."

COMPRENDRE L'EUROPE Rencontrez les institutions européennes à la Journée de l'Europe à Paris demain!