UN PEU D'HISTOIRE.
NOS ANCÊTRES SE METTENT à TABLE.
L'appellation du REPAS vient de Paris, sous la révolution, où l'on prit l'habitude de déjeuner tard. Pour indiquer que ce repas serait copieux, on l'appelait le " déjeuner à la fourchette ». Cela n'empêchait pas le "dîner" d'être pris tôt, vers 17 heures, quitte à le faire suivre d'un souper.
Au Moyen Âge, on "dinait" à midi. Au lever, on prenait un petit déjeuner vers 7 heures, suivait un repas vers 9 heures, un dîner à midi et un souper vers 6 heures.
Pas de couteau, ceux qui en ont un, le porte sur eux, parfois une cuillère en bois, mais pas de fourchette. C'est HENRI IV qui l'introduit à la cour.
On mange avec les doigts, dans des écuelles en bois et en terre. La table n'existe pas en tant que meuble. Au moment du repas, on dispose une planche sur des tréteaux, d'où l'expression " DRESSER LA TABLE ».
La nourriture de nos ancêtres ruraux est essentiellement constituée de légumes. Les fèves, les lentilles, les pois constituent la base de l'alimentation. La viande est rare, elle est réservée aux grands jours. On mange de la viande de porc salée, de temps en temps du lapin et des poules. La DINDE ne sera découverte que plus tard par Christophe Colomb dans ce Mexique qu'il prend pour les Indes, d'où le nom de la volaille.
Le poisson péché en mer est conservé dans la saumure et sorti pendant le repas des vendanges avec le fromage de chèvres principalement.
Les périodes de disette inscrites dans l'histoire, sont uniquement le fruit de la météo, mauvaise récolte, difficulté à se nourrir une année entière, mais ils savaient trouver les bonnes plantes, préserver les poules pour les œufs et fabriquer le plus possible, comme moudre les châtaignes pour faire de la farine, gauler les noix, cultiver les petits légumes, tuer le cochon pour conserver la viande qui était souvent vendue, mais surtout le lard que le paysan gardait et qui alimentait la soupe.
Bravo pour ce partenariat réussi ! 😎