Post de CEA

[ÉVÉNEMENT] #Collecte #Démantèlement #Sécurisation #Réglementation : 𝗟𝗲𝘀 𝗲́𝘁𝗮𝗽𝗲𝘀 𝗰𝗹𝗲𝗳𝘀 𝗱𝘂 𝗿𝗲𝗰𝘆𝗰𝗹𝗮𝗴𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗯𝗮𝘁𝘁𝗲𝗿𝗶𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗺𝗼𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗲́𝗹𝗲𝗰𝘁𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 ! 🧭 Où : ENSAM - École Nationale Supérieure d'Arts et Métiers de Lille 📆 Quand : le 14 mai 2024 de 8h30 à 14h 📝 Programme et inscriptions : https://lnkd.in/gGGuXuW7 👉 Événement, organisé par le Pôle TEAM2, en collaboration avec les #S3PI de la Région Hauts-de-France (S3PI-HCD, SPPPI Côte d'Opale Flandre & S3PI-Artois), le CSF Mines Métallurgie, le CSF Transformation et Valorisation des Déchets et i-Trans (Pôle de compétitivité) Une matinée rythmée par des conférences et des ateliers ! Au programme👉 5 conférences : 🔐 Sécurisation des gisements et collecte : Comment organiser l’approvisionnement des batteries et la coexistence des différents modèles économiques à venir. Qui seront les propriétaires des batteries ? – Screlec, BAPTISTE PLANCKAERT 🎫 Le pass batterie : comment pourront être traitées les données recueillies, comment est-il conçu ? @AUBOURG DU NUMERIQUE – Vincent Demortier 📜 La réglementation batterie : contraintes, réponses et échéances (décret d’application de la loi AGEC, impact sur la REP VHU, etc.) - EuRIC - The European Recycling Industries, Antoine Stilo 🤔 Problématiques rencontrées en CVHU (Centre Véhicule Hors d'Usage) –Indra 🔋 🔥 Stockage et risque d’emballement thermique : Problématiques et préconisation, décryptage des premiers retours d’expérience. - Ineris - Institut national de l'environnement industriel et des risques, Julie Albrecht / Amandine LECOCQ puis SNAM Société Nouvelle d'Affinage des Métaux, Frédéric Salin 👉 3 Ateliers sur l'identification des verrous / leviers souhaités Après 15 min de présentation du projet de votre modérateur, à vous d’exprimer vos interrogations ou difficultés rencontrées, et levons ensemble quelques amorces de réponses… Atelier 1 - Organisation de la récupération de la batterie et transfert des risques et propriété, par Sandrine Henry (Perrin), Association AVEM et Aude Mortier, Pôle TEAM2 Atelier 2 - Risque au feu – gestion de la manutention, du démantèlement, du stockage par le centre VHU ou l’entreprise de transformation. Atelier 3 - Les difficultés de la réglementation du recyclage batterie, par Jean-Marie LECLUSE, S3PI-Artois et Nicolas Santerre/ Gregory LEFRANCOIS, DREAL (Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement) 👉 Des temps d’échanges ! Aude Mortier, Carole Magniez, Nora Megder, Adèle Motte, Guénola GASCOIN, Romaric Talbot, Lise Debruyne 🌟, Jean-Marie LECLUSE, Jerome HERBAUT-DEQUIDT, Katia Markowski, Arts et Métiers ParisTech - École Nationale Supérieure d'Arts et Métiers

♻️Un processus innovant utilisant du lactosérum pour extraire l'or des déchets électroniques. Cette méthode a permis d'obtenir une pépite d'or d'environ 450 milligrammes et de 22 carats à partir de 20 cartes mères de vieux ordinateurs. Le processus implique la transformation des protéines du lactosérum en un gel éponge qui capture les ions d'or présents dans les déchets électroniques. Après chauffage, les ions sont réduits en paillettes d'or, offrant une alternative durable et économique aux méthodes traditionnelles d'extraction d'or. Le professeur responsable des travaux estime que cette technologie est économiquement viable, avec un coût 50 fois inférieur à la valeur de l'or récupéré. 👉Une valorisation surprenante des coproduits du lait.

Voilà un reportage pratique sur ce que BioZyme propose de faire pour le textile polyester au Québec, avec une usine de biorecyclage enzymatique moléculaire.

L’industrie électronique peine à recycler les appareils devenus inutiles et à en isoler les métaux, notamment ceux qui valent chers, comme l’or. Mais quatre chercheurs de l’ETH Zurich (École polytechnique fédérale) ont fait une découverte qui pourrait tout changer. « Les méthodes actuelles de récupération de l’or sont gourmandes en ressources » et émettent du CO2, or les chercheurs ont trouvé que grâce à la substance amyloïde (un agrégat de protéines) dérivée du lactosérum – surnommé « petit-lait », un déchet de l'industrie agroalimentaire – ils peuvent capter les paillettes d'or. Ce procédé émet moins de CO2 et permet de récupérer un or pu à 90,8%. Une nécessité car selon les Nations unies, pas moins de 62 millions de tonnes de #DEEE ont été générés en 2022. https://lnkd.in/e3xFq3vb

Le post de Jean-Marc Jancovici propose une réflexion sur l'évolution de l'usage des matériaux et de l'énergie depuis 1800, ainsi que sur les implications futures de la diminution des ressources énergétiques. Il n'utilise pas de #sophismes évidents mais construit un argument basé sur l'observation historique et la projection dans l'avenir, soulignant la nécessité d'adapter notre production et consommation à des contraintes énergétiques accrues. Voici quelques points clés de son raisonnement : 1. **Historique et évolution** : Jancovici décrit l'utilisation limitée de matériaux et l'absence de chimie organique en 1800 pour illustrer comment l'abondance d'énergie a transformé la production et la consommation. 2. **Analyse des conséquences** : Il examine comment l'abondance énergétique a permis une complexité croissante des objets et une globalisation des chaînes de valeur, menant à une situation où la réparation et le recyclage sont devenus plus difficiles. 3. **Projection future** : Face à une éventuelle réduction de l'énergie disponible, Jancovici suggère un retour à des objets plus simples, réparables, recyclables, et à des chaînes de valeur plus courtes, un défi qu'il nomme "high challenge" plutôt que "low tech". Le post évite les erreurs de raisonnement courantes telles que les généralisations hâtives ou les faux dilemmes, se concentrant plutôt sur l'analyse des tendances passées et actuelles pour émettre des recommandations pour l'avenir. C'est un appel à réfléchir aux implications de nos choix de production et de consommation dans un contexte de ressources limitées, plutôt qu'une argumentation fallacieuse.

🚨 Clarification sur le recyclage électronique au Québec 🚨 Suite au récent reportage de Noovo Info sur l'industrie du recyclage électronique au Québec, nous voulions faire quelques clarifications de notre côté. Le lien du reportage : https://lnkd.in/ehUmAZSP Ce que nous avons vu dans ce reportage est alarmant et totalement contraire à nos pratiques. Voici ce que vous devez savoir sur Uni-Recycle : - Aucune association avec l'ARPE - Pas de perception d'écofrais - Aucune subvention gouvernementale Nos méthodes prouvent qu'il est possible de bien faire sans être subventionné. La transparence est notre priorité absolue. Philippe Gignac le PDG et fondateur d'Uni-Recycle a d'ailleurs été interrogé dans la suite de l'enquête - ne manquez pas la diffusion de mercredi ! Nos portes vous sont grandes ouvertes : venez visiter nos installations quand vous le souhaitez. Des questions ? Des inquiétudes ? Contactez-nous. #Recyclageelectronique #Transparence #DéveloppementDurable #Economiecirculaire

𝐐𝐮𝐞 𝐝𝐞𝐯𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚𝐯𝐞-𝐯𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐚̀ 𝐬𝐚 𝐟𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐞 ?🫧 DAIMANTEL FRANCE travaille aux côtés de l'Institut Jean Lamour (IJL), composante du Carnot Icéel, sur le recyclage des aimants permanents issus des moteurs électriques équipements industriels et de vos objets électriques du quotidien. On vous explique 👇 🧐 𝐋𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐛𝐥𝐞́𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 Ces matériaux magnétiques contiennent des terres rares considérées en Europe comme ressources critiques et stratégiques depuis 2011. Ils sont en effet utilisés et prisées par exemple pour la fabrication des batteries de véhicules électriques ou des générateurs d'éolienne. 🤝𝐋𝐚 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐚𝐛𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 La société a tout d’abord collecté, auprès d’industriels du Grand Est des aimants permanents usagés. Ces derniers ont ensuite été traités et revalorisés afin d’obtenir quatre aimants permanents différents et utilisables en l’état, concrétisant ainsi l’aboutissement d’un cycle intégral de #recyclage. 😎𝐋𝐞 𝐫𝐞́𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭 Daimantel France a marqué les esprits en réalisant avec succès sa première production d'aimants permanents recyclés, fruit d'une collaboration avec l'Institut Jean Lamour (IJL) et résultat d'années d'#innovation et de #recherche dans le domaine du recyclage des matériaux magnétiques. Retrouvez plus d'informations en lisant l'article https://swll.to/flfeZj Université de Lorraine

Comment recycle-t-on une batterie de véhicule électrique ? Il faut tout d'abord savoir qu'une batterie est constituée de cellules pouvant ressembler au cylindre métallique sur la photo ci-dessous (prise au CEA de Grenoble). Les cellules sont regroupées en modules, eux-mêmes regroupés en packs. La première étape de recyclage d'une batterie arrivée en fin de vie consiste à la décharger en profondeur. Dans un second temps, les packs et modules sont démantelés pour isoler les cellules. Les collecteurs métalliques (cuivre, aluminium...) à l'extrémité des cellules sont ensuite retirés. Ceux-ci sont visibles sur la cellule posée à l'horizontale sur la photo ci-dessous. Ensuite le corps de la cellule - constitué d'une "feuille" enroulée de lithium, graphite et autres métaux (cobalt, nickel...) - est broyé afin de produire de la "black mass", une poudre noire contenant tous ces éléments... Ceux-ci sont ensuite séparés par des procédés hydrométallurgiques. Ils pourront finalement servir à produire de nouvelles batteries. Dans la pratique, le recyclage induit des pertes plus ou moins importantes (liées au taux de collecte mais aussi au taux de récupération lors des étapes de recyclage). Il peut également y avoir une perte de qualité des matériaux (pureté). La recherche est importante pour améliorer les procédés (hausse des rendements, réduction de la consommation énergétique et des impacts environnementaux...). En outre, les matières premières primaires peuvent être moins coûteuses que les matières recyclées, d'où l'importance d'un cadre réglementaire obligeant à recycler les batteries et à en réutiliser les matériaux (préférable pour l'environnement et la sécurité d'approvisionnement alors qu'un nombre réduit de pays exercent un contrôle fort sur l'approvisionnement de certaines matières premières primaires*). Merci aux équipes du CEA-Liten (Grenoble) qui m'ont permis de visiter leurs laboratoires la semaine dernière. Dans le domaine des batteries, leurs activités de recherche couvrent l'ensemble de la chaîne de valeur (production de cellules à partir de poudres métalliques, assemblage, essais sur les batteries, recyclage...) Des compétences à industrialiser qui seront cruciales avec le développement de l'électromobilité ! * primaires : directement issues de la mine

Il a sacrifié sa voiture pour son invention : Le Professeur Belbachir, père de la chimie algérienne, n’est plus Par Amina Aouadi Oran, le 03 septembre 2024 – Une grande figure de la recherche scientifique algérienne vient de nous quitter. Le professeur Mohammed Belbachir, mondialement reconnu pour ses travaux pionniers dans le domaine de la chimie verte, directeur du laboratoire de Chimie des Polymères et membre fondateur de l’Académie Algérienne des Sciences et Technologies, s’est éteint avant hier. Son génie a donné naissance à une découverte majeure : le « Maghnite », un nanoréacteur révolutionnaire extrait d’une argile naturelle de la région de Maghnia (Tlemcen). Ce catalyseur écologique, fruit de longues années de recherche, a propulsé l’Algérie au rang des nations les plus avancées en matière de chimie verte. Le professeur Belbachir était un scientifique passionné, dévoué à la recherche et à l’innovation. Son invention, baptisée Maghnit, utilisable dans les industries chimiques, pharmaceutiques et pour la production d’antibiotiques, était prometteuse pour un avenir plus vert. Le monde scientifique pleure le Pr Belbachir : son invention 100 % algérienne a séduit les géants de l’industrie américaine Non seulement cette matière était moins polluante que les produits chimiques traditionnels, mais elle était également recyclable et biodégradable. L’impact international du Maghnite ne s’est pas fait attendre. Des sociétés américaines, telles que Milinium, ont manifesté un vif intérêt pour cette innovation prometteuse, témoignant ainsi de la reconnaissance mondiale des travaux du Pr. Belbachir et de leur potentiel industriel. Pour protéger son invention et lui donner une visibilité internationale, le professeur n’avait pas hésité à faire d’importants sacrifices. Il avait notamment dû vendre sa voiture et contracter des prêts. En effet, le Maghnite est une invention protégée par un brevet déposé aux États-Unis, grâce aux efforts du regretté Belbachir. Son dévouement avait été récompensé en 2006 par le 1er Prix national du Président de la République pour l’Environnement consacré à la meilleure recherche scientifique. « J’ai dû vendre ma voiture et contracter des prêts pour protéger cette invention à l’échelle mondiale…. Mais Je suis content que ce soit un prix algérien », avait-il déclaré à l’époque, soulignant ainsi son attachement profond à son pays et à sa volonté de valoriser les talents nationaux. Le professeur Belbachir a occupé de nombreux postes de responsabilité au sein de l’université d’Oran

Vous me posez souvent la question du recyclage des batteries. Merci Maxence Cordiez pour cet éclairage instructif.