Post de Centre des monuments nationaux

La culture est vivante D’aucuns regardent la culture comme une chose figée et sacrée. Les œuvres du passé doivent être conservées dans leur jus, comme dans du formol. Une œuvre interroge le spectateur qui l’interprète de manière singulière, la ressent de façon personnelle. Les artistes nous livrent leur vision en refaisant vivre l’œuvre. « Jean-Philippe Rameau est un compositeur français du XVIIIe siècle. la création la plus célèbre du compositeur est l'opéra-ballet Les Indes galantes (1735). Elles symbolisent l'époque insouciante, raffinée, vouée aux plaisirs et à la galanterie de Louis XV et de sa cour. Des Indes très approximatives qui se trouvent en fait en Turquie, en Perse, au Pérou ou chez les Indiens d’Amérique du Nord. » Ci-joint : l’extrait d’une interprétation alliant le hip-hop au baroque de « la danse du calumet de la paix » par la chorégraphe Bintou Dembélédu et l’artiste contemporain Clément Cogitore. « Le calumet de la paix » fait partie de ces expressions consacrées qui se passent souvent d’explication. Pour en faire l’histoire, il faut revenir sur le rêve d’une Amérique française au XVIIe siècle et sur la projection fantasmée d’un roi de France, Louis XIV, empereur des Indiens. » Cette version montre qu’une œuvre n’est éternellement vivante que si elle est en permanence redécouverte par ses interprétations variées. https://lnkd.in/ewhyApnm

[𝗣𝗥𝗘𝗦𝗦𝗘] "𝑳𝒂 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑻𝒓𝒊𝒏𝒊𝒕𝒆 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝑿𝑿𝑰𝒆 𝒔𝒊𝒆𝒄𝒍𝒆" "L’idée est d’en faire une maison du baroque, dans sa grande pluralité", Franck-Emmanuel Comte pour l'Essentiel Lyon. Découvrez l'article complet ici ⬇️

✍️ UN OPÉRA SUR LA DÉCHÉANCE DES ÉLITES Opéra Bastille : The Exterminating Angel, de Thomas Adès, mise en scène par Calixto Bieito, avec Jacquelyn Stucker, Gloria Tonal, Hilary Summers, Nicky Spence, Frédéric Antoun… 2 heures sans entracte, les 26 (avant-première jeunes), 29 février, 3, 6, 9, 13, 17, 23 mars (vu à la pré-générale du 24 février) #TheExterminatingAngel On a pu entendre le compositeur anglais Thomas Adès (né en 1971) l’année dernière à Garnier pour ballet Dante Project (cf mon post du 30 avril 2023), le revoici à Bastille pour un opéra créé en 2016 à Salzbourg. C’est l’un des compositeurs les plus fascinants d’aujourd’hui, dont l’écriture est à la fois moderne et accessible. À connaître absolument. The Exterminating Angel est inspiré du film surréaliste éponyme de Luis Bunuel en 1962 : dans un dîner entre amis de la haute société, une force mystérieuse empêche les douze convives de quitter la réception. Dans ce confinement sans raison apparente, qui s’étire sur plusieurs jours, le vernis des convenances craque, révélant progressivement le pire de la nature humaine. Voici un opéra sur la déchéance des élites, qui prend une saveur particulière à la lumière des révélations récentes, comme l’affaire Epstein, les mensonges lors des confinements (Boris Johnson), l’hypocrisie du Forum de Davos (la sobriété pour les gueux, les avions privés pour nous), etc. Ils profèrent des paroles religieuses à la fin, seront-ils sauvés ? Cette déchéance progressive forme un spectacle prenant, très bien réglé par le metteur en scène Calixto Bieito et avec des chanteurs-acteurs tous excellents. Sans temps mort, la musique captive, se métamorphose en permanence, une vraie réussite. On note la présence d’une onde Martenot qui rajoute une coloration électronique. Bon plan : il reste de nombreuses places, y compris à bon marché, on en profitera. ✅ https://lnkd.in/eqexvqg7

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Restez attentif·ve·s ! C'est bientôt la sortie de La Marche dans les arts du spectacle, ouvrage dirigé par Guillaume Sintès et Sylvain Diaz ! Ouvrage choral, les deux directeurs n'ont pas œuvré seuls. Un grand merci à leur collaborateur·ice·s : Mathilde Monnier Rémi Baert, Jonathan Châtel, Alix de Morant-, Laura Fanouillet, Enzo Giacomazzi, Cathy Grouet, Célia Jésupret, Pierre Lesquelen, Axelle Locatelli, Christine Roquet , Kahena Sanaâ, Carolane Sanchez, Lucas Serol, Umut Ungan, Marie Urban et Simon Délétang. 😎 Nous vous laissons découvrir un extrait de la 4e de couverture en avant-première : "La question au cœur de cet ouvrage est celle de la représentation de la marche. Si elle vaut pour tous les arts, elle a un rôle particulier dans les arts vivants du fait de son effectivité. Elle y est le mouvement même de corps qui se déplacent. C'est d’ailleurs ce que veulent dire les mots de « mise en scène » et de « chorégraphie » : ils désignent une même orchestration gestuelle dont les comédiens, les danseurs sont les instruments. Comme geste, la marche fait l'objet de nombreuses analyses anthropologiques, historiques, philosophiques, politiques, sociologiques. Au croisement de ces différentes disciplines, il semblait nécessaire de penser les pratiques des artistes d'aujourd'hui, chez qui la démarche confine souvent à la déroute du sens."

L'écrivain italien - penseur, poète, cinéaste... - Pier Paolo Pasolini est l'un des premiers à avoir compris l'impasse vers laquelle nous menait la société de consommation. Sa pensée était radicale, provocatrice, complexe, parfois révoltante ; elle en appelait à l'intelligence du lecteur (ce qui est moins répandu qu'on ne le pense). Dans toute sa pensée, on observe une constante : une haine farouche envers tout ce qui contribuait à uniformiser les identités populaires (et régionales ; dimension majeure en Italie). Cette constante aurait sans doute été stérile si elle n'avait constitué qu'une simple posture défensive (ou "anti"). Il n'en était rien dans la mesure où Pasolini constituait une oeuvre sur plusieurs niveaux : tantôt offensive (voire inconsommable, dans tous les sens du terme), tantôt populaire. Vous accéderez au premier niveau en lisant par exemple ses "Ecrits Corsaires" (lecture hautement recommandée). Au second, en découvrant par exemple son rapport à la musique, comme toujours humble, complexe, sans compromission. Si ce week-end commençant, vous avez une petite envie de "canzoni italiane", suivez le guide... https://lnkd.in/e4TuXRN7

Le savoir caché des rituels des hauts grades du Rite Français : découvrez les secrets de la Sagesse ! (Par Yonnel Ghernaouti) Pour le néophyte, il nous faut donner quelques éclairages quant à Tradition[s], la revue des Ordres de Sagesse du Rite Français du Grand Chapitre Général Opéra. Vous avez dit Opéra ? Comprenez Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra (GLTSO) https://lnkd.in/etG4AnAm

Le futur de la #pop française est-il en #Occitanie? Mais oui! 😉 Avec Cocanha (Dardalh) conventionné par la #DracOCCITANIE en 2024 En Espagne, Rosalía a puisé dans les sonorités andalouses et le flamenco pour créer une pop écoutée dans le monde entier. Pourquoi ne peut-on pas envisager cela en France, pays aux cutures régionales toujours vives ? Pour ces artistes de la scène musicale d’Occitanie, leurs traditions musicales n’appartiennent ni au passé ni au folklore. Elles trouvent pleinement leur place aujourd’hui, par le chant en occitan intégré à des musiques contemporaines, les instruments propres à leur région comme le tambourin à cordes des Pyrénées, ou même l’expérimentation de nouveaux sons avec les sonnailles des troupeaux. Verra-t-on un jour le rondeau dansé en boîte de nuit ? Le bal du village est-il vraiment ringard ? Derrière ces questions, c’est toute une culture qui se bat contre sa mise au banc. Tracks est allé s’ambiancer avec les artistes de la musique française moderne “fabriquée en Occitanie”.

Hello les splintermates Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi les pays ont un hymne musical ? Je me suis posé la question et voici plusieurs raisons pour lesquelles les hymnes existent : L'hymne national est souvent considéré comme un symbole puissant de l'identité nationale. Il représente les valeurs, les traditions et les aspirations d'un pays et de son peuple et renforce le sentiment d'appartenance et de fierté nationale. Cet hymne a aussi un pouvoir d’unification et de cohésion des citoyens d'un pays, quelles que soient leurs différences sociales, culturelles ou politiques. En chantant ensemble l'hymne, les gens peuvent exprimer leur solidarité et leur engagement envers leur nation. Beaucoup de gens ressentent un frisson et/ou une émotion forte lorsqu’il est chanté. De fait, il est souvent utilisé comme célébration et commémoration lors d'occasions spéciales telles que les événements sportifs, les cérémonies officielles, les fêtes nationales et les commémorations diverses. Il est chanté pour célébrer les réussites et les réalisations du pays, ainsi que pour rendre hommage aux sacrifices de ceux qui ont contribué à sa construction et à sa défense. De part sa fonction, il est un élément important de la représentation d'un pays à l'étranger. Il est joué lors de visites officielles, de conférences internationales, d'événements diplomatiques et d'autres occasions où la présence d'une délégation nationale est requise, il aide à renforcer l'image et la réputation du pays à l'échelle mondiale. Dans de nombreux cas, l'hymne national est un élément de la tradition et de l'héritage culturel d'un pays. Certaines mélodies et paroles d'hymnes ont une longue histoire et sont considérées comme des trésors nationaux, transmis de génération en génération. D’ailleurs, l'hymne national le plus ancien encore en usage est l'hymne national néerlandais, intitulé "Wilhelmus". Il a été écrit en 1568 par le poète néerlandais Marnix de Sainte-Aldegonde pendant la guerre de Quatre-Vingt ans, une révolte contre la domination espagnole aux Pays-Bas. "Wilhelmus" est considéré comme l'un des plus anciens hymnes nationaux au monde toujours en usage aujourd'hui. Donc, l'hymne national joue un rôle essentiel dans la construction de l'identité nationale, la cohésion sociale et la représentation internationale d'un pays, tout en célébrant son histoire, sa culture et ses valeurs. Le nôtre, la "Marseillaise", a été écrit en 1792 pendant la Révolution française. Le texte a été écrit par Claude Joseph Rouget de Lisle et la musique a été composée par lui-même également. La "Marseillaise" a été adoptée comme hymne national de la France en 1795. J’avoue que personnellement je n'en suis pas très fan, mais cela n'engage que moi. Pour ceux qui aiment… la main sur le cœur ! et autant que ce soit avec l’Opéra de Paris

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