Post de Centre national de la musique

Les orchestres et ensembles indépendants du Rézo MUSA ont participé à l’étude réalisée par Pascal GRIMOIN et L'A. Agence culturelle Nouvelle-Aquitaine. Ce travail soulève de nombreuses questions et enjeux pour la filière : dynamique de mutualisation, impact de l’emploi territorialisé, responsabilité sociétale des organisations, renouvellement de la fonction des structures, développement économique de la filière, etc. Autour de la création, de la production, de la diffusion, de la transmission et de l’inclusion, le Rézo MUSA s’empare de ces enjeux pour un avenir durable de la filière. 

[CAPOEIRA] Étude No.4 op.45 Romain Hervé, piano - Editions Billaudot https://lnkd.in/eTJnY_4G Cette étude pour piano est dédiée à Romain et évoque la capoeira : elle est à la fois acrobatique et spectaculaire. La capoeira, art martial mêlant lutte et danse, se pratique au rythme des musiciens qui l'accompagnent, et associe virtuosité technique et expressivité musicale. Partition: https://lnkd.in/eeasP3i5

Lisez ce bel article, à l'occasion des représentations d'Idoménée de Mozart à l' Établissement public du Capitole - Opéra et Orchestre du Capitole et découvrez des vidéos inédits de concerts du chœur Les éléments - Joël Suhubiette avec l' Orchestre de Chambre de Toulouse sous la direction de @Joël Suhubiette!

En Nouvelle-Aquitaine, orchestres et ensembles musicaux veulent faire territoire autrement. La plupart d’entre-eux, ensembles spécialisés indépendants, institutions orchestrales ou composantes musicales des maisons d’opéras, sont regroupés dans le réseau MUSA. Une structuration unique en son genre en région. Pendant pour les musiques de répertoire et de création, de ce qui existe pour les musiques actuelles (Réseau des Indépendants de la Musique), MUSA n’est ni un syndicat professionnel, ni une administration d’appui du secteur externalisée par les pouvoirs publics. C’est plutôt un espace fluide qui fait du transfert et de la redistribution des ressources d’expérience et de compétence entre l’extrême variété de ses membres (de la petite compagnie musicale à l’opéra national, en passant par les festivals et les lieux de résidence), un nouveau territoire d’interactions. C’est un espace en devenir pour l’expérimentation du commun entre les artistes, les structures, les politiques publiques et la population. MUSA c’est un peu la différence entre « la carte et le territoire ».

✍️ UN OPÉRA SUR LA DÉCHÉANCE DES ÉLITES Opéra Bastille : The Exterminating Angel, de Thomas Adès, mise en scène par Calixto Bieito, avec Jacquelyn Stucker, Gloria Tonal, Hilary Summers, Nicky Spence, Frédéric Antoun… 2 heures sans entracte, les 26 (avant-première jeunes), 29 février, 3, 6, 9, 13, 17, 23 mars (vu à la pré-générale du 24 février) #TheExterminatingAngel On a pu entendre le compositeur anglais Thomas Adès (né en 1971) l’année dernière à Garnier pour ballet Dante Project (cf mon post du 30 avril 2023), le revoici à Bastille pour un opéra créé en 2016 à Salzbourg. C’est l’un des compositeurs les plus fascinants d’aujourd’hui, dont l’écriture est à la fois moderne et accessible. À connaître absolument. The Exterminating Angel est inspiré du film surréaliste éponyme de Luis Bunuel en 1962 : dans un dîner entre amis de la haute société, une force mystérieuse empêche les douze convives de quitter la réception. Dans ce confinement sans raison apparente, qui s’étire sur plusieurs jours, le vernis des convenances craque, révélant progressivement le pire de la nature humaine. Voici un opéra sur la déchéance des élites, qui prend une saveur particulière à la lumière des révélations récentes, comme l’affaire Epstein, les mensonges lors des confinements (Boris Johnson), l’hypocrisie du Forum de Davos (la sobriété pour les gueux, les avions privés pour nous), etc. Ils profèrent des paroles religieuses à la fin, seront-ils sauvés ? Cette déchéance progressive forme un spectacle prenant, très bien réglé par le metteur en scène Calixto Bieito et avec des chanteurs-acteurs tous excellents. Sans temps mort, la musique captive, se métamorphose en permanence, une vraie réussite. On note la présence d’une onde Martenot qui rajoute une coloration électronique. Bon plan : il reste de nombreuses places, y compris à bon marché, on en profitera. ✅ https://lnkd.in/eqexvqg7

Les compositrices ne sont pas entendus, pas vus. Nous devons trouver un moyen de valoriser cette réalisation. 3 likes, ce n'est pas suffisant. Ce n'est pas la compétition qui est importante ici, mais plutôt le fait qu'il y a des compositrices formidable qui font quelque chose d'extraordinaire, ici et aussi dans leurs domaines. Donnez à chaque candidat une interview vidéo. Donnez-leur un podcast - CHACUNE. Jouez leur musique. Faites-en la promotion. Montrez leur visage. Qui sont ces compositrices ? Comment pouvons-nous les célébrer, qu'elles gagnent ou non ?

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Le programme du vendredi !

La paupérisation du répertoire lyrique et symphonique n’est pas nouvelle. Hélas, elle s’amplifie. Depuis 50 ans, peu à peu s’est dessiné un bouleversement dans le contenu artistique des établissements, on a créé moins, de moins en moins, voire plus du tout. Et dans le même temps, progressivement, un répertoire s’est figé, immobilisé. On s’est habitué à toujours jouer et entendre les mêmes œuvres qui sont d’ailleurs des œuvres merveilleuses. J’ai vu dans ma vie 15 productions différentes de Don Giovanni, je n’ai jamais vu un seul opéra de Frédérick Delius exact contemporain de Debussy et de Ravel, le plus français des compositeurs britanniques. J’ai entendu des dizaines de 5e symphonie de Beethoven, de Mahler, de Shostakovich, pas une fois en concert une 5e symphonie de Kurt Atterberg, de Malcolm Arnold ou Nikolai Myaskovsky.  Et que dire du répertoire des compositrices, que dire des musiques de création ?  La force des musiques actuelles aujourd’hui qui occupent 95% du marché de la musique, c’est leur diversité. Le défi de la musique classique et plus particulièrement de l’opéra et du symphonique, c’est de trouver une forme renouvelée de présence agissante dans notre société. L’ouverture à la diversité, à l’effervescence, au jaillissement d’œuvres nouvelles à désirer nous permettra de sortir du marasme actuel.  

On commence en douceur et en beauté.