Mon post d'hier sur le BIRGing et le CORFing a suscité beaucoup de réactions et quelques commentaires.
Parmi ceux-ci Alain Blanchard - que je ne nommerai pas pour respecter son anonymat lol - a souligné "concernant les (mes) Verts 💚 , je dis souvent (peut-être un peu trop d'ailleurs) "ON a encore perdu 😏"...
Je lui ai retourné qu'il souffrait, visiblement, de ce que Parker et Stuart (https://lnkd.in/gvSUHAtq) ont appelé, en 1997, le West Ham Syndrome...
Mais alors, le West Ham Syndrome, c'est quoi ?
Et bien, dans cet article quelque peu daté, les auteurs comparent la fidélité que les supporters ont envers leur club de coeur à la fidélité que les consommateurs expriment vis-à-vis de marques plus "traditionnelles".
Le postulat des auteurs est simple.
En prenant l'exemple de West Ham, club d'"under-achievers" de la banlieue Est de Londres (alors à Upton Park, formerly known as the Boleyn Ground - qui a d'ailleurs disparu du blason depuis le déménagement vers le stade Olympique...), les auteurs se demandent pourquoi un consommateur lambda recherche quasi-systématiquement la meilleure marque lorsqu'il s'agit de chaussures, vêtements, lessive, etc. mais se satisfait de supporter une équipe qui ne gagnera jamais rien...
Inversement, on n'a jamais vu défiler un consommateur fidèle à Carrefour, Auchan ou Lidl, en brandissant une écharpe aux couleurs de l'enseigne et en chantant "On est les champions" !!!
Pour eux, la réponse est limpide: supporter un club est différent... et les marques "traditionnelles" - et notamment celles qui ne sont pas leaders sur leur marché - devraient, d'après-eux, s'inspirer des sources de fidélité vues dans le football pour activer certains leviers et développer leurs parts de marché.
Bon, l'article a des limites, certes, et, depuis, West Ham a gagné une Coupe d'Europe mais vous avez l'idée...
Benjamin Roumegoux Adrien Jannel ∙Groupe ARJAN Mickaël Finet Antoine Burbaud Jonas Djian Quentin Boissard