Post de Challenges

Le constructeur chinois BYD, premier fabricant mondial de véhicules électriques, a publié hier un bénéfice record pour 2023 malgré la guerre des prix et les surcapacités qui sévissent sur son marché domestique. Pour écouler sa production, il est en mesure de déplacer cette guerre des prix en dehors d'Asie et d'inonder nos marchés de véhicules électriques offrant un rapport qualité/prix imbattable aux consommateurs occidentaux. C'est une excellente nouvelle si l'on considère l'urgence de la transition du parc de véhicules à essence des classes moyennes vers l'électrique. C'est une moins bonne nouvelle du point de vue de notre compétitivité. Nous touchons ici aux limites du narratif sur l'urgence des changements climatiques. La croissance économique de nos pays est-elle plus importante que la lutte contre les émissions de GES?

Parlons du constructeur automobile chinois BYD, qui connait un succès financier impressionnant sur le marché européen malgré des tarifs douaniers défavorables. Curieusement, malgré une augmentation de 17,4 % des tarifs douaniers, ses bénéfices en Europe surpassent ceux du marché intérieur. Quels sont les facteurs qui favorisent cette rentabilité contrastée? Le positionnement stratégique de BYD semble jouer un rôle clé ici. #VoitureElectrique #BYD #MarchéEuropéen #TarifsDouaniers #StratégieCommerciale #Rentabilité.

En Chine, la guerre des prix fait rage et les véhicules électriques sont désormais pour certains moins chers à l'achat que leurs équivalents thermiques ou hybrides rechargeables. La bataille est particulièrement rude depuis mi-février et le marché a d'ailleurs enregistré un rebond en mars. Les livraisons ont augmenté de 7% sur un an pour atteindre 1,7 de véhicules. La baisse constante et spectaculaire du coût de production des batteries (lithium) ainsi que les volumes de production désormais atteints par certains modèles permettent dorénavant aux constructeurs chinois qui ne produisent que des véhicules électriques de mettre en place cette stratégie de prix extrêmement agressive.

Récap de l'actualité automobile d'hier : Les immatriculations de voitures neuves en France ont augmenté de 13,2 % en janvier 2024, par rapport au mois précédent. Cette hausse est due à plusieurs facteurs, notamment la reprise de l'activité économique et la fin des pénuries de composants. Cependant, le marché reste encore en dessous de son niveau d'avant la pandémie. Le constructeur automobile chinois BYD a annoncé qu'il allait augmenter sa production de batteries lithium-ion de 50 % en 2024. BYD est l'un des principaux fabricants de batteries pour véhicules électriques au monde. Cette augmentation de la production devrait permettre à BYD de répondre à la demande croissante de véhicules électriques. Le constructeur automobile français Renault a annoncé qu'il allait investir 2,5 milliards d'euros dans la production de véhicules électriques en France. Cet investissement permettra à Renault de produire 250 000 véhicules électriques en France d'ici 2025. Voici quelques autres actualités automobiles notables du 22 janvier 2024 : L'ONG Transport & Environnement a publié un rapport qui montre que les voitures se sont élargies de plusieurs centimètres ces dernières années. Cette tendance est préoccupante car elle peut entraîner une augmentation de la congestion et des accidents. Le gouvernement français a annoncé qu'il allait lancer un plan de 8 milliards d'euros pour soutenir l'industrie automobile française. Ce plan vise à aider l'industrie à faire face aux défis de la transition énergétique et de la concurrence internationale. Le constructeur automobile américain General Motors a annoncé qu'il allait investir 7 milliards de dollars dans la production de véhicules électriques en Amérique du Nord. Cet investissement permettra à GM de produire 1 million de véhicules électriques par an d'ici 2025.

BYD: Quand la chine🇨🇳 bouscule le secteur automobile mondial BYD Auto : est à l'origine un fabricant chinois de batteries basé à Shenzhen, dans le Guangdong, en Chine. L'entreprise s'est diversifiée dans l'automobile en 2003, lorsque BYD Company a racheté la Tsinchuan Automobile Company, alors au bord de la faillite. En 2010, BYD était la quatrième marque automobile chinoise par le nombre de véhicules vendus. En 2022, c'est la première marque automobile chinoise de véhicules électriques. Au quatrième trimestre 2023, elle passe au premier rang mondial, dépassant Tesla. En 2023, le chiffre d'affaires du groupe BYD a progressé de 42 %, pour atteindre 76,8 milliards d'euros, et ses bénéfices ont progressé de 81 %, atteignant 3,83 milliards d'euros. Le nombre de voitures vendues atteint 3,02 millions, en hausse de 62 % sur un an. L'entreprise est désormais dixième au palmarès mondial des constructeurs. Les livraisons hors Chine ont quadruplé, atteignant 242 000 unités. En Chine, sa part du marché des véhicules 100 % électriques atteint 25 %. Pour rappel la Chine🇨🇳 rentre dans l' organisation mondial du commerce (OMC) le 11 décembre 2001 et personne ne soupçonne qu'elle deviendra la deuxième puissance économique au monde tout en rivalisant aujourd'hui avec des géants de l' automobile européen et américain et BYD est un exemple palpable. La chine🇨🇳 maîtrise totalement le processus de fabrication de batteries électrique de voitures, elle dispose des matières premières pour l' ensemble de la chaîne de production et le tout avec un coût très peu élevé , un avantage que l' Europe et les États-Unis n'ont pas . Ce qui a poussé les États-Unis🇺🇸 à imposer des mesures douanières drastiques sur l' importation de véhicules électriques venant de Chine ,vu que ces voitures électriques chinoises sont peu cher avec des prix défiant toute concurrence.il en va de même pour le continent européen 🇪🇺 et surtout l' Allemagne 🇩🇪 leader en Europe dans la vente de véhicules neuves thermique ( véhicule utilisant des produits issus du pétrole comme combustible) des groupes tels que ( Mercedes, Audi, BMW) qui n'ont pas des coûts de fabrication faible comme la Chine, rendant ainsi leurs voitures électriques très coûteuse sachant bien que le prix étant un élément important dans l' achat d'un véhicule l' Europe part avec un désavantage. D' autant plus que la commission européenne🇪🇺 a décidé d' appliquer une lois qui stipule l' arrêt des ventes des véhicules thermiques neuves à l' horizons 2035. Si cela se produire et que l' Europe ne résout pas les problèmes liés aux coûts de fabrication des batteries électrique ainsi que les chaînes de productions , le secteur automobile européen risque d' être confontrer à de grandes difficultés, au pire des cas à un risque faillite pour certains groupes automobiles européens . Par ailleurs le groupe allemand Volkswagen connaît déjà des difficultés sur les ventes de véhicules en Chine...

La Chine est ainsi le premier grand pays à avoir passé son pic pétrolier dans le domaine automobile, à une vitesse stupéfiante, même si les zones rurales résistent faute d’infrastructure. Et cela en dépit du ralentissement des ventes de l’électrique, après la fin des aides à l’achat. Il est donc possible, à grande échelle, d’opérer cette transition rapidement, si l’infrastructure et les produits suivent. La Chine a le problème inverse. Elle ne vend plus assez de voitures à moteur thermique, alors que les ventes d’hybrides et d’électriques continuent leur croissance en dépit de la baisse des aides. En août, les ventes de voitures électriques ont dépassé celles de véhicules à essence, pour représenter 54 % du marché, dépassant le cap du million de voitures en un mois. En miroir, le marché des bonnes vieilles voitures thermiques s’est effondré de 28 %. Une décroissance bien plus rapide que prévu qui provoque la fermeture d’usines sur tout le territoire. Le New York Times raconte le sort de l’usine flambant neuve installée, en 2017, par le Coréen Hyundai, dans la mégapole de Chongqing, au centre du pays. Un investissement de 1,1 milliard de dollars (1 milliard d’euros) dans un lieu aujourd’hui en friche et vendu à la découpe pour une bouchée de pain. En 2017, il s’était vendu 28,3 millions de voitures à essence. En 2023, il ne s’en est plus écoulé que 17,7 millions. En conséquence, l’appareil industriel du pays, taillé pour 40 millions de véhicules, est largement surdimensionné. L’agence Bloomberg assure que Volkswagen devrait prochainement fermer l’usine commune avec son partenaire, Shanghai Automotive Industry Corporation, qui produit des Passat à Nankin. D’autres pourraient suivre puisqu’elles ne sont utilisées, selon Bloomberg, qu’à 58 % de leur capacité. Faire suivre les infrastructures Le phénomène devrait s’accélérer, puisque les voitures électriques sont en train de devenir moins chères que leurs équivalents thermiques. Le nouveau géant du secteur, BYD, vend des modèles à moins de 10 000 dollars. https://lnkd.in/eB38Wq9i

🚘🔋 Les ventes mondiales de véhicules électriques continuent de croître, avec une augmentation notable de 21 % en juillet 2024, malgré un contexte mondial complexe. 🌏 En Chine, les ventes de véhicules électriques et hybrides rechargeables ont atteint des sommets, représentant 0,88 million d'unités en juillet. Cette progression impressionnante de 31 % par rapport à l'année précédente confirme la position de la Chine en tant que leader mondial du marché des véhicules électriques. Au cours des sept premiers mois de l'année, les ventes de véhicules hybrides rechargeables en Chine ont même bondi de 70 %, témoignant d'un engouement croissant pour ces technologies. Source : https://lnkd.in/gZ5pZss9 📈 Le constructeur chinois BYD, leader incontesté sur le marché mondial, continue de capitaliser sur cette tendance. BYD a ainsi vu ses ventes de véhicules électriques à batterie augmenter de 13 % et celles de véhicules hybrides rechargeables de 44 % au cours de la même période. Ces performances remarquables confortent la domination de #BYD dans un secteur en pleine expansion, tant en Chine qu’à l’international. 🌍 En revanche, l'Europe connaît une situation contrastée. Les ventes mensuelles de véhicules électriques y ont chuté de 7,8 % en juillet, marquant une stagnation par rapport à l'année précédente. En Allemagne, le plus grand marché de l'Union européenne, la baisse est encore plus marquée avec une diminution de 12 % depuis le début de l'année. Cette situation s'explique en partie par l'impact des nouveaux droits de douane imposés par l'Union européenne sur les importations de véhicules électriques en provenance de Chine, qui frappent durement des marques comme MG Motor, propriété de SAIC Motor Corp. 🏷 L'effet des tarifs est cependant moins prononcé pour des entreprises comme Tesla, qui bénéficie de la production locale en Europe grâce à son usine de Berlin. De même, BYD, dont la présence en Europe reste limitée, est moins exposé à ces mesures. 🌎 Sur le continent nord-américain, la situation est plus favorable avec une croissance de 7,1 % des ventes de véhicules électriques aux États-Unis et au Canada en juillet. Cette dynamique positive reflète un intérêt croissant pour les véhicules écologiques, même si elle reste modeste par rapport aux performances chinoises. 💡 Dans ce contexte, les véhicules à extension d'autonomie, qui combinent moteur électrique et générateur embarqué, se démarquent également en enregistrant des ventes importantes. Ce segment pourrait devenir un acteur clé dans l'évolution du marché des véhicules #hybrides et #électriques. #VéhiculesÉlectriques #MobilitéDurable #InnovationAutomobile #Althiatem #abonnement #AdaptationClimatique #TransitionÉnergétique  🌐⚡ Alors que la transition vers une mobilité plus durable s'accélère, ces chiffres témoignent des défis et des opportunités auxquels sont confrontés les différents acteurs du marché.

🚗🇨🇳 La Chine surproduit des milliers de voitures électriques, et submerge les ports européens, en attente d'acheteurs. 🤑 Ces modèles "Made in China" séduisent, grâce à leur prix très attractif. En moyenne, ces voitures électriques sont 20% moins chères que leurs équivalentes européennes. BYD, un fabricant chinois, explique tout produire de A à Z, contrairement aux européens. ❌ Cependant, depuis cette année, ces voitures chinoises ne bénéficient plus du bonus écologique de 4000 euros. La France veut reprendre le dessus et a signé lundi un accord très ambitieux avec la filière automobile pour produire 2 millions de voitures électriques et hybrides par an en 2030, contre 1,5 millions aujourd'hui toutes énergies confondues. 💰 C'est une véritable guerre des prix entre européens, américains et chinois où tous les coups sont permis. La Chine est d'ailleurs suspectée de concurrence déloyale par ses subventions dans l'industrie. Une enquête de la Commission européenne a été ouverte. 🎥 Bamba Gueye et Matthieu Rio

#BYD #Nouveau_Monde_Automobile C'est L'histoire des panneaux Photovoltaïque et l'Europe fait encore mine de ne rien voir : BYD s’implante en Allemagne : un coup dur pour Volkswagen Le coup audacieux de BYD en Allemagne menace de renverser Volkswagen ’industrie automobile européenne fait face à un défi de taille avec l’arrivée massive des constructeurs chinois sur le marché des voitures électriques. Parmi eux, BYD se démarque par son ambition et sa stratégie agressive. Analysons les enjeux de cette nouvelle concurrence et ses implications pour l’avenir du secteur. Le constructeur chinois BYD vient de franchir une étape décisive dans sa conquête du marché européen. En rachetant son distributeur allemand Hedin Electric Mobility, BYD prend le contrôle direct de ses ventes dans le plus grand marché automobile d’Europe. Cette opération stratégique lui permet désormais de : Fixer librement ses prix Gérer sa distribution sans intermédiaire Améliorer son service après-vente Pour Volkswagen, leader historique en Allemagne, c’est un sérieux avertissement. Le géant allemand voit déjà ses ventes reculer (-2,2% en juillet) alors que sa part de marché s’érode (10,8% contre 11,1% l’an dernier). Face à un concurrent comme BYD qui affiche une marge confortable de 14 300 euros sur chaque modèle Seal U vendu en Europe, Volkswagen risque de se retrouver en difficulté pour s’aligner sur les prix sans sacrifier sa rentabilité. Les ambitions européennes de BYD : un plan de conquête ambitieux L’offensive de BYD en Allemagne s’inscrit dans un plan plus large visant à s’imposer sur le Vieux Continent. L’objectif affiché est clair : conquérir 5% du marché automobile européen d’ici 2026. Pour y parvenir, le constructeur chinois mise sur plusieurs leviers : Une gamme de véhicules électriques innovants et abordables Une maîtrise de l’ensemble de la chaîne de valeur, de la batterie à la distribution Des investissements massifs dans le réseau de vente et le service client Avec seulement 1 432 immatriculations en Allemagne à fin juillet 2024, BYD part de loin. Mais sa capacité à produire en masse et sa flexibilité tarifaire pourraient rapidement changer la donne. Le constructeur vise 120 000 ventes annuelles en Allemagne d’ici 2026, un chiffre qui ferait de lui un acteur majeur du marché. Vers une recomposition du paysage automobile mondial L’offensive de BYD en Europe s’inscrit dans une dynamique plus large de recomposition du secteur automobile à l’échelle mondiale. Au deuxième trimestre 2024, le constructeur chinois est devenu le 7ème plus grand constructeur automobile au monde, dépassant Honda et Nissan. Cette ascension fulgurante illustre le basculement du centre de gravité de l’industrie vers l’Asie, et plus particulièrement la Chine. Les constructeurs européens et américains, longtemps dominants, se retrouvent bousculés sur leur propre terrain.

➡ Devenir un champion mondial BYD révolutionne le marché des véhicules électriques et il faudra bien plus que des barrières douanières pour sauver l’industrie automobile européenne du géant chinois La stratégie de BYD, partagée par le gouvernement chinois, est de devenir un champion mondial de l’automobile. Atlantico : Comment expliquer le succès de BYD dans le cadre du marché ultra compétitif des véhicules électriques moins chers ? Qui est à la tête de cette entreprise et quelle a été la genèse de cette compagnie ? Comment la société chinoise parvient à produire autant de modèles à un coût aussi attractif ? Jean-Pierre Corniou : Le marché mondial de l’automobile, qui est resté longtemps figé sur des positions multidomestiques de part et d’autre de l’Atlantique jusque dans les années soixante, a été ébranlé par deux redoutables vagues de compétition venues d’abord du Japon puis de Corée. Dans ces deux cas, les compétiteurs ont attaqué par l’innovation et par les prix des constructeurs assoupis sur leurs marchés nationaux. Les constructeurs japonais et coréens se sont rapidement imposés en exportant aux Etats-Unis et en Europe, puis en installant des usines locales. Toyota est devenu le premier constructeur mondial et a influencé avec ses méthodes de production toute l’industrie mondiale. Kia a été créée en 1944, Hyundai Motors a été créée en 1967. Désormais réunis, ils constituent le 3e constructeur mondial. Ce sont les constructeurs japonais et coréens qui ont bouleversé les règles et établi une véritable marché mondial de l’automobile. L’automobile a donc déjà connu de profondément mutations qui ont affaibli les constructeurs américains, désormais relégués avec General Motors au 4e rang mondial et Ford au 7e, longtemps leader mondial, et ébranlé l’hégémonie européenne qui conserve avec Volkswagen, 2e constructeur mondial, et Stellantis, 6e constructeur des groupes puissants mais soumis à une forte pression de transformation. La concurrence chinoise, si elle s’inspire des mêmes pratiques que ses voisins asiatiques et avec les mêmes ambitions, ajoute une dimension nouvelle contemporaine : le remplacement du moteur à combustion interne par l’électricité. Cette révolution est une opportunité que les constructeurs chinois ont décidé de saisir dès le 12e plan, couvrant les années 2012-2020.L’industrie des véhicules à énergie nouvelle ( NEV), concept qui intègre électrique, hybride et hydrogène, a été érigée parmi les priorité stratégiques de la Chine. Dès lors, non sans désordre, le marché industriel s’est mis en mouvement pour apporter des réponses NEV sur chaque segment de marché. En 2014, Xi Jinping a déclaré : « Développer des véhicules à énergie nouvelle est le seul moyen pour la Chine de se transformer d’un grand pays automobile en un puissant hub automobile ». (...)