La semaine des primeurs s’achève. Au-delà des belles dégustations d’un millésime 2023 superbe pour nos vins blancs, liquoreux et secs, et des soirées prestigieuses, on se souviendra surtout de cette semaine pour notre combat contre le gel. N’oublions pas que notre mission est avant tout de produire de magnifiques vins et la nature ne manque pas de nous rappeler que c’est grâce à elle et parfois contre certains de ses effets que cette magie est possible. La matinée du vendredi 19 avril a été la plus éprouvante mais celles de dimanche, lundi, mardi et mercredi ne nous ont pas ménagés. La température est tombée de manière soudaine et rapide, atteignant à certains endroits jusqu’à -1°C, température susceptible de compromettre la totalité d’une récolte après un débourrement beau et précoce. Les couloirs d’airs froids ont parfois contredit nos expériences passées ce qui a rendu parfois inopérantes nos protections. Bien entendu nous avions anticipé et procédé à la taille tardive des jeunes vignes, vigoureuses et aptes à profiter du phénomène d’acrotonie. Pour les parcelles plus anciennes, nos tours « Tow and Blow », amovibles et utilisant une source de chaleur à base de pellets de bois, ont assuré le brassage et le réchauffement de l’air apportant les quelques degrés salutaires. Quelques feux de ceps ont complété le dispositif dans les zones non couvertes par les tours. Certains de nos voisins ont brulé de la paille, la brume formée permettant de retenir la chaleur de la terre en l’absence de nuages, ce qui donnait avant l’heure au plateau du Haut Barsac une atmosphère de brumes matinales propices au Botrytis. Au final, nous pouvons rassurer les amateurs de Climens, quelques feuilles et apex terminaux ont gelé, mais très peu de grappes sont touchées. Bref notre vigne a passé cette rude étape et cela grâce à notre équipe dirigée par Frédéric Nivelle qui œuvre avec acharnement et passion pour rendre possible cette magie du vin ! PS – et le combat se poursuit puisque nous avons immédiatement retiré les tours pour permettre de s’attaquer au prochain défi, le mildiou…
Post de CHATEAU CLIMENS
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VINS, LES GRANDES MUTATIONS (2/4). Alors que les premières vendanges vont démarrer ce vendredi 6 septembre sur le territoire du Beaujolais et que le vigneron Jean-Marc Lafont vient d’endosser la casquette de président d’Inter Beaujolais, la filière viticole affûte ses armes pour faire face à deux enjeux majeurs : l’adaptation au changement climatique et la nécessaire montée en gamme de ses produits. Une stratégie qui se concrétise notamment par le dépôt prochain de demandes de reconnaissance en Premiers Crus pour quatre des douze AOC du territoire.
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VINS, LES GRANDES MUTATIONS (2/4). Alors que les premières vendanges vont démarrer ce vendredi 6 septembre sur le territoire du Beaujolais et que le vigneron Jean-Marc Lafont vient d’endosser la casquette de président d’Inter Beaujolais, la filière viticole affûte ses armes pour faire face à deux enjeux majeurs : l’adaptation au changement climatique et la nécessaire montée en gamme de ses produits. Une stratégie qui se concrétise notamment par le dépôt prochain de demandes de reconnaissance en Premiers Crus pour quatre des douze AOC du territoire.
Changement climatique : les vins du Beaujolais planchent sur leur nécessaire adaptation
region-aura.latribune.fr
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🍇 Plongez dans l'univers des Primeurs ! 🍷 Vous êtes-vous déjà demandé ce qui se cache derrière le terme "Primeurs" dans le monde du vin ? 🤔 Les Primeurs de Bordeaux sont bien plus qu'une simple tradition, c'est un moment privilégié où l'on peut accéder aux vins en avant-première, juste après leur récolte et avant leur mise en bouteille. C'est une opportunité unique de découvrir les derniers millésimes et d'anticiper les tendances du marché. Mais pourquoi tant d'engouement autour des Primeurs ? 🤩 1️⃣ Tout d'abord, c'est une chance de déguster les vins dans leur jeunesse, permettant ainsi aux connaisseurs de mieux appréhender leur potentiel de vieillissement et leur évolution en bouteille. 2️⃣ Ensuite, c'est une manière privilégiée de soutenir les producteurs et les domaines viticoles, en investissant dès le début dans des crus prometteurs. 3️⃣ Enfin, c'est une expérience unique où l'on peut rencontrer des vignerons passionnés, échanger avec eux sur leur travail et leur vision du vin. Cette année, la semaine des Primeurs de Bordeaux a lieu du 22 au 25 avril. Ils promettent d'être exceptionnels, avec un millésime qui s'annonce prometteur et des belles découvertes en perspective. 🌟 🍇 Santé, Photo : Le Figaro Vin #Primeurs #Bordeaux #Vin #WineTasting #semainedesprimeurs #grandcrusclassés #UGCB #Dégustation #Primeurs2022 #VinsdeBordeaux
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Senior KAM @ Les Grappes Wine Passionate & Founder @ Les Pages Rouges 🍇 Certified WSET 3 Equivalence @ IFCO Institute 🎓
Un spectacle aussi beau qu'inquiétant 🌬️🍇 Cette image est tristement célèbre depuis 2021, lors des grandes périodes de gel qui ont bouleversé le monde du vin. Des baisses significatives ont pu être observées à Bordeaux et en Bourgogne, allant jusqu'à 80% dans certains cas. Ce soir et demain, des épisodes de gel ont été annoncés et beaucoup de vignerons se posent la question de savoir si oui ou non ils vont pouvoir sauver la récolte de 2024. ❄️🍷 Pourquoi restons-nous optimistes ? 💪 Les vignes ont une grande capacité de résilience à l'adversité et s'adaptent de plus en plus, naturellement ou non. 🤜🤛 Avec des préparations adéquates, l'effet peut être drastiquement diminué. L'union fait la force et l'entraide prévaut sur ces aléas. 🔬 Eternel optimiste, je reste persuadé que de belles années pour le vin arrivent. Ces risques naturels étant de plus en plus fréquents, le focus de travail et d'innovations technologiques porteront notamment sur le gel. À la vitesse à laquelle on développe de nouvelles solutions, le gel ne sera bientôt qu'un mauvais souvenir. Quoi qu'il se passe, nous sommes avec les vignerons et nous les soutiendrons. N'oubliez pas que "boire un canon, c'est sauver un vigneron". 🍇
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#terroirstrategy Les constats de Martin Cubertafond sont faits depuis 25 ans par certains experts, stratèges ou acteurs visionnaires, mais ces derniers n’ont pas été suffisamment écoutés ou suivis. Notons toutefois que depuis 2 décennies il y a eu des réussites dans l’univers du vin qui démontrent précisément qu’une adaptation de la filière à la « nouvelle époque » était possible. Oui l’échec de la filière viticole française est d’abord stratégique, et donc aussi managériale. La vérité est qu’elle s’est enfermée dans un story telling progressiste lié au systeme AOC et selon lequel les lendemains devaient éternellement chanter en ne s’intéressant que secondairement aux consommateurs … Or depuis les années 2000, nous sommes dans la crise de l’AOC via son volume « générique ». Finalement, nous sommes passés d’une crise à une autre. Après avoir arraché des centaines de milliers d’hectares dédiés au vin de table dans les années 1990, on commence à arracher des dizaines de milliers d’hectares dédiés aux génériques, notamment AOC. 150 a 200 000 hectares pourraient au total disparaître, faute d’avoir été repositionnés à temps, soit plus qu’on ne pense, dit. Depuis 25 ans, est entré en crise un volume AOC « générique » parce qu’en décalage avec la nouvelle consommation de vin, laquelle privilégie les vins de soif valorisés à 7-15 € TTC (et toujours plus en VDF) et les vrais vins de terroirs à partir de 10 € et bientôt 15 € TTC (en AOC essentiellement). Bref, est « générique » un vin qui n’est ni un vin de soif performant (ou vin - boisson) ni un vrai vin de terroir. Ces 15 prochaines années, les VDF ont vocation à prendre le pouvoir sur le créneau des vins de soif performants à 7-15 € TTC car la clef de succès est l’acceptation des diktats « du » consommateur. Ces 15 prochaines années, le recrutement de nouveaux consommateurs grâce aux vins - boissons ne suffira pas, plus. La filière viticole va devoir opérer dans, depuis l’univers des boissons lui-même (tendance à la reboissonisation du vin comme je dis depuis 2003…), et ce grâce à une offre de boissons à base de vin, vendues en cannette valorisée voire petite bouteille en verre. Ces 15 prochaines années, l’effervescence va seule permettre de gagner des volumes de vente dans l’univers des vins (vs le tranquille). Même les vignobles non experts en bulles vont devoir en faire en complément de gamme, car la demande est là et un boom en pétillants est même possible selon Terroir Manager. Une offre de bulles de soif valorisées, localo-créatives (7-10 € TTC) et localo-identitaires (10-15 € notamment), va émerger … Ces 15 prochaines années, une nouvelle génération d’amateurs de grands vins de terroirs va (devoir) se mettre en place, d’où le mouvement des nouveaux grands vins de terroirs (15-30 € TTC, www.ngvt.fr). A suivre.
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SAUVETAGE IN EXTREMIS AU CHÂTEAU D’AMPUIS L’étiquette du vin et ses mystères La bataille pour la mention « Château d’Ampuis » sur les étiquettes de vin a récemment été différée pour la maison viticole E. Guigal. Après un bras de fer intense avec la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) lui ordonnant de procéder avant le 1er septembre 2024 à la modification de ses étiquetages et supports de communication pour en supprimer l’adresse « Château d’Ampuis Rhône France ». 🏛️Cette décision a été suspendue en août par le juge des référés du tribunal administratif de Lyon évitant de justesse au domaine des modifications lourdes de conséquences.🏛️ Après avoir utilisé le nom et l’image emblématique de ce monument historique viticole pendant près de 30 ans sans aucune contestation, il est surprenant que la DREETS ait soudainement relevé plusieurs irrégularités lors de contrôles effectués en juin et novembre 2023. Cette décision aurait entraîné des coûts exorbitants pour un domaine viticole qui accorde une grande importance à la propriété intellectuelle. Que dit la DREETS Pour en savoir plus sur les réglementations mises en place par la DREETS, veuillez consulter ce lien : https://lnkd.in/evTkEZ28 L’avis éclairé de notre experte WI&NE : Céline Baillet du cabinet-conseil MIIP « Les services de la DREETS veillent au respect des réglementations pour protéger les consommateurs contre les pratiques trompeuses. Ce qui est une bonne chose en soit. Cependant, leur politique consistant à ne pas intervenir pendant des années pour ensuite agir brusquement et imposer aux exploitants viticoles un délai très court pour se conformer est difficile à comprendre… Il est compréhensible que des correctifs soient parfois indispensables, mais il est essentiel d’accorder aux acteurs de l’industrie le temps nécessaire pour la mise en œuvre de telles requêtes. Le secteur viticole rencontre déjà suffisamment de difficultés et la DREETS devrait prendre en compte les conséquences économiques de ses décisions… qui plus est en période de vendanges et de crise. » 🤔 📌Découvrez notre article ici : https://lnkd.in/eq4WGbJJ 📌Pour la version 🇺🇲, c’est ici : https://lnkd.in/etBJwxGk #WINE #WineBusiness #ProprieteIntellectuelleduVin #WineCommunication #ExpertiseLinguistigueViticole -------------------------------------- Vous avez trouvé ceci intéressant 💡? Suivez mon actualité en cliquant sur la 🔔 de ma page LinkedIN. NEXT Edition est votre expert linguistique multilingue pour la relecture/correction, la rédaction, la traduction et le sous-titrage de votre communication pour le Print, le Web et l'Audiovisuel. Votre devis gratuit ! 📩 nathalie@next-edition.com
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Rédacteur en Chef à TOP 20 - un superbe magazine Lifestyle sur le monde du vin, des spiritueux et des montres dont l'objectif est d'être en print en 2025. toplemag.fr
Un peu d'optimiste en cette fin de semaine. Non, le sacrifice ou la perte d'identité face à certaines difficultés ne sont pas les bonnes solutions pour sauver le soldat vin qui, franchement, ne va pas si mal que cela. Mais, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne et plutôt que de faire n'importe quoi comme faire des pseudo vins sans alcool, pourquoi ne pas penser à faire mieux, meilleur ? C'est ce que la Bourgogne a choisi de faire, non pas avec des Chevalier Montrachet ou des Grands Echezeaux mais avec des... Crémants de Bourgogne apprend on dans Les Échos du jour. Oui, la Bourgogne peu avare de grandes et belles appellations, se dissipent un peu dans les Crémants comme le bordelais d'ailleurs. Semblerait-il, avec la volonté de monter le son, tant en qualité qu'en valeur. Et c'est bien là le nœud du problème du vin. Faire du jus de raisin de mauvaise qualité que l'on appellera vin a été une solution dans les années 60-70-80 mais, désormais, le consommateur est attiré de toute part par de nombreux produits. Il n'y a que la qualité qui pourra sauver le soldat vin. Valoriser le travail des vignerons plutôt qu'ils ne cèdent leurs âmes à des vendeurs de jus de serpillières. La Bourgogne a d'ailleurs mis en place un véritable plan Crémants de Bourgogne afin de valoriser des parcelles et leur résultat liquide. Souvenons nous que le cahier des charges du Crémant est au moins aussi contraignant que celui du Champagne mais comme le dit l'article, l'hectare de vigne destinée au CdB se vend 70k euros tandis qu'en Champagne, on parle plutôt de un million d'euros. Ce qui n'empêche pas les très bons Crémants de rivaliser avec certains Champagnes de grandes marques pour un prix bien moindre, profitant de la hausse exagérée des prix du Champagne. Et, bien que les volumes du CdB aient baissé de 1,7%, en CA, c'est une hausse de 6,4%. La qualité, la qualité, pas le compromis !!! Jamais !!! Les ventes de CdB, 22,3 millions de cols, ont plus que doublé depuis 2005. Albert Bichot que l'on ne présente plus, propose un Blanc de Blancs pour les maisons Loiseau. On retrouve une Grand Eminent du Domaine Bruno Dangin sur les tables d'un trois macarons new-yorkais, le Eleven Madison Park. Comme le dit si bien Matthieu Dangin, la Côte Chalonaise est propice aux CdB - on a moins de rendement mais beaucoup de fraîcheur en bouche. Inutile de faire des Crémants de Bourgogne sans alcool pour écouler les stocks si la qualité est privilégiée plutôt que les rendements. Agnès Vitteaut-Alberti, Présidente de l'Upecb (les producteurs de CdB) et à la tête de la maison Vitteaut-Alberti (l'un des purs players du CdB) ne dit pas moins - Il nous faut nous cantonner à cette quantité (500k bouteilles par an) et la faire monter en valeur. Surtout que le CdB s'exporte plutôt pas mal (85% de la production du Domaine Bruno Dangin part à l'export). #caviste #cavistes #cavisteindependant #jecourschezmoncaviste #cave #caveavin #vin #vins #winelover #winelovers #alcool #alcools
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Rédacteur en Chef à TOP 20 - un superbe magazine Lifestyle sur le monde du vin, des spiritueux et des montres dont l'objectif est d'être en print en 2025. toplemag.fr
Si le vin est en crise, ce n'est pas la crise pour tout le monde dans ce monde merveilleux et complexe du vin. Un monde qui, à un bout voit des vignerons parfois souffrir et à l'autre, des cavistes victimes de la GD qui n'hésite pas à casser les prix pour leur casser les pieds. Mais entre ces deux extrêmes qu'il faut autant protéger que choyer, il y a, entre autre, le secteur de la logistique. Et, de ce côté là, tout va bien, tout va très bien même si l'on en croit La Tribune du jour. Par exemple, le logisticien des vins et spiritueux Dartess fait construire à Blanquefort un entrepôt de 18 000 m² dont la surface à elle seule prouve que le secteur se porte bien, très bien même. Et si l'on n'était pas convaincu que cela va bien pour Dartess, l'entreprise prévoit 50% de croissance d'ici quatre petites années. Comment est-ce possible dans un monde du vin que l'on dit en crise malgré une récente étude, celle de SOWINE qui ne veut pas dire grand chose quand on regarde l'échantillon utilisé, à peine plus de 1000 personnes ce qui n'est pas ou peu significatif en statistiques ?! En effet, pour revenir à Dartess, malgré la chute relative des ventes, il y a de forts besoins de sous-traitance. Un principe de vases communicants bien connu dans le monde joyeux de l'emploi et de la main-d'œuvre. La crise impose donc de se tourner vers des sous-traitants comme Gamba et Rota, Dartess ou GPC Logistics. Celui qui semble le mieux tirer profit de cette crise semble être JF Hillebrand France qui, avec 333 millions de CA en 2022 a doublé son activité en 2 ans. Et cela n'est pas prêt de s'arrêter puisque après l'entrepôt de Blanquefort, Dartess prévoit d'en ouvrir un autre en 2025 de 12 000 m² dans le libournais. En 2023, elle a traité 292 millions de bouteilles soit deux fois plus qu'il y a 5 ans. Vive la crise ?! Dartess facture ses services à la bouteille ce qui permet une gestion au cordeau pour les domaines surtout modestes mais, on s'en souvient, les tarifs ont augmenté et assez fortement l'année dernière, peu avant Wine Paris 2023, ce qui n'a pas été sans conséquences, justement, pour les vignerons de domaines modestes. Alors, vive la crise ? #caviste #cavistes #cavisteindependant #jecourschezmoncaviste #cave #caveavin #vin #vins #winelover #winelovers #alcool #alcools
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Connaissez-vous bien nos appellations réservées et nos termes valorisants ? Certains sont bien établis, comme l'agneau de Charlevoix, très en demande, mais il y en a d'autres qui gagneraient à être davantage mis en valeur, comme le fromage de vache de race canadienne. Les vaches de race canadienne produisent deux fois moins de lait que les vaches Holstein. Mais ce lait est apparemment plus « fromageable », avec un taux de matières grasses et de protéines plus élevé que celui de la Holstein. Ce qui en fait l'attrait pour un fromager comme Fromagerie du Pied-De-Vent Inc., aux Îles-de-la-Madeleine. La belle rusticité de l'espèce ne vient toutefois pas compenser son manque de production. Et dans un contexte de pression commerciale de plus en plus importante, on peut comprendre que les éleveurs doivent faire des choix économiques quelquefois difficiles, et que les fromagers, comme Laiterie Charlevoix Inc., doivent s'adapter aux conditions du marché. Avec un seul fromager sur la liste des « fromages de vache de race canadienne » du Conseil des appellations réservées et des termes valorisants, est-ce que cette appellation est menacée, ou au contraire, est-ce que la rareté crée des opportunités intéressantes pour les producteurs ? Une plus grande visibilité auprès du grand public ne nuirait certainement pas à mieux en apprécier les valeurs.
Les vaches canadiennes fuient Charlevoix
lenouvelliste.ca
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Winemakers since 1620 ! Saint-Emilion Grand Cru, Pomerol, Lalande de Pomerol, Lussac Saint-Emilion, Bordeaux Supérieur, Bordeaux Rosé & White, Crémant de Bordeaux
🙄 Ma réflexion sur les restrictions de vente mise en place cette année au Salon International de l'Agriculture. Y participer est il toujours rentable ? 🍷 Comment continuer à représenter fièrement notre région viticole et proposer aux visiteurs des vins de vignerons ? Benoit Trocard
< #SIA2024 > 🍷Les #vins ont-ils toujours leur place au Salon International de l'Agriculture ? Les restrictions de vente mises en place cette année ne font pas l’unanimité chez les exposants. 💬 La SCEA Fruitière Vinicole d'Arbois et les Vignobles Jean-Louis Trocard, deux entreprises fidèles parmi les fidèles du SIA illustrent ce clivage.
La rentabilité du Salon de l’agriculture n’est pas assurée pour les exposants vignerons
tema-agriculture-terroirs.fr
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6 moisc'est dur, l'agriculture!